SMWS 10.192 Bunnahabhain 9 ans

60.8% alc./vol.
« Deep and complex, sweet and earthy », Distilled 27/09/2010 from Second Fill Moscatel Hogshead, 243 bottles. Maturation initiale de 7 ans en Ex-Bourbon cask et affinage de 2 ans en Moscatel cask.

André 86%
Tarte au citron et purée de bananes, herbe verte, oranges, les saveurs tirées du fût prennent rapidement le dessus avec des tonalités de bois sec puissantes tempérées par la douce vanille. Encore une fois, la texture est exquise, soyeuse et douce. Les notes maritimes apparaissent progressivement à l’ingestion et se mêlent de saveurs sucrées bizarre, tout comme l’herbe verte et le gingembre. Généralement, je trouve le whisky plutôt linéaire et ennuyeux. En finale, quelques notes de fruits rouge émergent, notes de réglisse rouge aussi, puis sel de mer et éclisses de bois sec.

Patrick 89%
Un superbe whisky d’été, idéal après un bon souper sur le patio. Un mix de saveurs que j’aime de plus en plus, mon verre s’est d’ailleurs vidé bien trop vite! Nez: Un beau parfum envoûtant, avec de la noix de coco, la vanille, du citron sucré… L’ensemble fait un peu penser à une Keys Lime Pie, avec un trait de caramel et quelques tranches de bananes bien mûres Bouche: En bouche, la tarte explose sous l’effet des épices boisés, du gingembre, une pincée de sel et du poivre, le tout présentant un beau mélange de saveurs sucrées et épicées. Finale: D’une belle longueur, épicée et sucrée.

Martin 84%
Nez: Cuir, citron et épices, melon, tabac et touche de sucre en poudre et de crème anglaise. Bouche: Chocolat au lait, gingembre, herbe sèche, caramel écossais, poignée d’épices chaudes, chêne lointain, vin blanc. Finale: Le vin blanc croquant continue sa course, nous laissant une impression de bois sec et d’épices acérées. Équilibre: Pas mauvais, SMWS et Bunna font rarement mauvais ménage. Une bonne colonne, un peu exubérant à mon goût, mais tout de même…

SMWS 10.76 Bunnahabhain 8 ans

61.4% alc./vol.
“Duelling banjos dram” – Distillé le 3 octobre 2003 et vieilli en ex-fûts de bourbon, 196 bouteilles.

André 77%
Nez vif de bonbons en gelée à saveur de fruits, vanille et miel, avec de bonnes poussées d’alcool épicé. La bouche est relevée et fumée, fortement alcoolisée et la balance reflète bien la vivacité d’un whisky si jeune. Passablement d’agrumes et de citron, de saveurs maritimes et de tourbe à saveur de charcoal, de sel de mer et de fruits bien épicés. Finale puissante et rectiligne où les épices se mélangent bizarrement avec les saveurs de chalcoal et de fumée. Pas mon style de whisky, équilibre déficient, alcool prédominent, du tape à l’œil, trop facile et sans créativité.

Patrick 80%
Un dram jeune et vigoureux. Assez bon, mais je l’aurais fait vieillir quelques années de plus. Nez : Bois humide, cuir humide, miel, poire, agrumes et vanille. Bouche : Sucré, avec des notes de noix, de chocolat amer et de subtiles pointes de fumée et de poivre. Finale : Relativement courte, avec des notes de chêne.

Martin 82%
Jambes très grasses sur fond de paille désaturée propre aux jeunes tourbés. Nez: Assez frais, mais jeune et vif, certainement. Vanille, herbe et melon, avec une fougue plus ou moins retenue. J’ai presque peur que ça me pète en pleine face une fois en bouche. Jeune chêne vert. Bouche: Miel et pommes. Poires et vanille. Le taux d’alcool est extrêmement sûr de lui et frappe rapidement. Fumée poivrée et tourbe salée parviennent à percer. Finale: Assez courte, bien qu’on aurait pu croire que son degré d’alcool l’aurait portée plus longtemps que ça. Noisettes. Équilibre: De belles saveurs assez subtiles combattues par un taux d’alcool des plus agressifs. Des banjos? Je dirais plutôt The Duellists sur l’album Powerslave.

SMWS 10.77 Bunnahabhain 6 ans

61.4% alc./vol.
“Beware of the monster” – distillé le 25 mai 2005 et vieilli en ex-fûts de bourbon, 229 bouteilles.

André 78.5%
Les mêmes odeurs de bonbons nounours en gélatine – que l’édition 10.76 – en introduction de nez, herbe verte tondue, miel et une fine couche de tourbe docile herbeuse et citronnée. Le nez est hypocritement posé et l’alcool se déchainera en bouche. La vivacité du jeune whisky, jumelé au taux d’alcool décoiffant en tuera pratiquement toute les saveurs en approche de bouche. Même dilué avec beaucoup de salive, le whisky demeure vif et musclé, on dirait que la fumée de tourbe est encore plus apparente qu’elle était au nez même si adouci par le miel et la douce vanille. Finale alcoolisée, asséchante avec un background un peu salé maritime. Définitivement un whisky immature, fougueux et un peu gauche.

Patrick 84%
Si on aime les jeunes scotchs, c’en est un superbe! Sinon, ça demeure une belle curiosité. Nez : Parfum délicieux et sucré, avec une subtile pointe de fumée. Le new make n’est pas loin, avec des notes de poires, de pomme jaune et de vanille. Bouche : New make, tourbe, fumée, fleurs brûlées, charbon. Très floral. Mais surtout new make! Finale : D’une belle longueur, marquée par le new make et la vanille.

Martin 79.5%
Teinte d’huile de canola coupée à l’eau. Nez: Céréale jeune et alcoolisée au départ, suivie d’une espèce de tourbe un peu maladroite. Une mélasse de new make plane au-dessus du portrait. Bouche: Extrêmement jeune et épicé. Vanille, fleurs et fond d’alambic métallique. Mélasse et anis, ça goûte le new make à fond. Finale: Chaude mais raide. Un peu de chêne et beaucoup de poivre. Restant de métal peu invitant. Équilibre: Une chance que c’est un cask strength parce que dans le cas d’un Bunnahabhain, on dirait que 6 ans ce n’est clairement pas assez.

SMWS 10.83 Bunnahabhain 9 ans

58.8% alc./vol.
“Incredibly awesome!” – Distillé le 20 décembre 2005, 192 bouteilles, ex-fût de bourbon.

André 85%
Bizarre…. Végétal et très salé, encore une fois maritime mais pas trop. Sucré aussi, du genre miel et vanille avec une légère touche de fumée de tourbe à l’eucalyptus. La bouche est portée sur les céréales et les saveurs citronnées et d’agrumes. En finale de bouche, encore les agrumes et le citron, bonne dose d’épices et de sel de mer. Sans être un whisky mal présenté, ce Bunna est encore trop influencé par sa jeunesse et par le fût de chêne, en plus d’avoir un éventail de saveurs relativement limité. Le whisky ne semble manquer de finition et d’apparat. Quelques années supplémentaires de vieillissement lui auraient donné une rondeur et une subtilité qu’il lui manque ici.

Patrick 86%
Le Bunnahabhain de loin le plus salé que j’aie jamais vu. Si vous aimez votre scotch salé, ne cherchez plus! Nez: Beau sel de mer délicat, voire même sucré ou mielleux, le tout complété par une touche de fumée. Bouche : Eau de mer finalement très salée, caramel salé et fruits de mer salés. Bref, sel, sel, sel. Finale : Belle finale salée, très longue et surtout très salée. Ai-je dit salée?

Martin 85.5%
D’une pâleur extrême, presque de l’eau! Nez: Mais c’est ici que s’arrête cette comparaison… Bloc de sel, algues et pierre lavée. Tourbe et miel. À l’aveugle j’aurais presque risqué un blend contenant du Kilchoman. Bouche: Extrêmement salé, fruits, vanille, butterscotch, épices et bois. Une constante tourbe maritime habite l’ensemble de la maison. Son taux d’alcool d’une solidité incroyable ne laissera personne indifférent. Finale: Encore sous le signe de la tourbe. Un peu de vanille, d’épices et de chocolat blanc perdurent sur une planche de chêne. Équilibre: Un dram très intéressant, mais peut-être un peu trop jeune et fougueux. Son agressivité serait probablement calmée par un peu plus de maturité.

SMWS 107.13 Glenallachie 9 ans

65% alc./vol.
« Andalusian gaspacho », Distilled 26/08/08 from Refill Ex-Oloroso Butt, 624 bottles

André 84%
Cassonnade et une touche de souffre, poudre à canon, gâteau aux fruits, xérès à plein nez et des notes de cerises, chocolat au figues, dattes, petits fruits sauvages… mais aussi des notes de viande rouge longuement cuite au four… et de la poudre à canon à l’orange. Je suis déboussolé. Je laisse respirer longtemps, très longtemps et le nez se rééquilibre un peu mais garde des notes bizarres. Pâte de fruits. En bouche, la texture visqueuse et grasse frappe rapidement les sens. Cerises trempées dans le chocolat noir amer, dattes juteuses dans leur emballage de cellophane, café expresso, raisins secs, oranges, pincée de cannelle. La texture grasse tue de beaucoup le fort taux d’alcool. Finale puissante et amère, sur le sherry intense et pâteux et hyper épicé. Des points en moins pour quelques notes douteuses et de gros points en plus pour remonter la note finale avec cette superbe texture bien grasse et pulpeuse. Étonnant comment le fût a pu autant influencer le spirit en si peu de temps.

Patrick 92%
Après 10 ans, toujours 65% d’alcool, wow!! Incroyable! Et c’est bon, très bon, voire excellent! Du bonbon pour adultes sérieux qui veulent avoir du fun. Nez : Parfum intense de vieux xérès mûr, avec une bonne dose de cuir, du ragoût de bœuf. Alléchant. Bouche : Beau xérès hyper intense, bois carbonisé, vieux cuir, chocolat, vinaigre balsamique assez sucré et du bœuf grillé. Wow! Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois brûlé, du mocaccino et le xérès.

Martin 91%
Nez: Xérès goulu et sirupeux. Fumée, raisins, dattes, cuir et chocolat au caramel croquant. Bouche: Caramel chaud, vin fortifié, raisins, tabac et épices. Cuir et steak, bois et cacao. D’une grande intensité. Finale: Longue et intense, sur de franches notes de chêne, de cuir, d’épices et de xérès. Équilibre: Le sherry ne passe pas inaperçu ici c’est certain. On reste tiraillé entre le vieillir plus longtemps pour l’assouplir et courir le risque que le xérès ne prenne tout le ciel.

SMWS 107.24 Glenallachie 8 ans

59.8% alc./vol.
“Oven-Ready Moomin” – Distillé le 9 mai 2012, âgé en fûts de xérès de premier remplissage – 622 bouteilles

André 84%
Sherry avec un boisé bizarre presque off-key. Pommes caramel, prunes, figues et vieux cuir humide. La bouche est épicée et s’accompagne d’un mélange de cassonade-caramel-chocolat, de prunes, raisins secs, cuir et terre humide, ensemble presque âcre. De bonnes épices apparaissent à l’ingestion. Ça s’améliore en respirant mais sans devenir un single malt unique. La finale est franche, épicée et à saveur de raisins amers, de warehouse humide.

Patrick 93%
Après y avoir goûté, je m’en suis commandé une bouteille sur-le-champ! Merci Alexandre pour la belle découverte! Nez : Superbe, avec de beaux fruits sucrés, des pommes au caramel, du chocolat au lait et des mangues. Bouche : Du beau xérès fruité et du chocolat, avec des pommes au caramel et un peu de mangue. Simple et rudement efficace, le tout est porté par une superbe texture huileuse. Finale : D’une superbe longueur, sucrée et fruitée. 2e Tasting: 90% GlenAllachie, SMWS et xérès, c’est le genre d’achat que si tu hésites un instant, c’est trop tard, c’est parti! Nez : Du délicieux xérès savoureux, plein de beaux fruits mûrs, de crème brûlée et de pommes. Bouche : Du beau xérès chaleureux, avec des prunes, des figues, un peu de cuir, une touche minérale, de discrètes épices et quelques gouttes de café noir. Finale : D’une belle longueur, fruitée et boisée.

Martin 86%
Nez: Sherry et bois sec, raisins, tarte aux pommes, caramel, cuir, chocolat, fruits frais. Bien dosé, l’alcool prend le siège arrière. Bouche: Belle texture juste assez huileuse pour transporter les saveurs. Épices, dattes, raisins secs en puissance. Pommes confites, gingembre, cannelle et poivre rose. Finale: Chaude, longue et ultra-épicée. Raisins secs et bois humide gorgé de sherry. Touche de craie en fin de parcours. Équilibre: Un dram exceptionnel, avec comme seule ombre au tableau une pointe de minéralité qui rend le reste de la dégustation un peu pouet-pouet-sac-à-pet. Loin d’être mauvais certain, juste un grand potentiel sous-utilisé. Dommage, quand c’était si bien parti.

SMWS 108.12 Allt-a-Bhainne 10 ans

62.7% alc./vol.
“00.30 Speyside Peking Direct”, Distilled 16/01/2007 from First Fill Ex-Bourbon Barrel, 222 bottles.

André 90%
Harmonies de tonalités de vanille et de bois sec, pomme poire, oranges, ananas et bananes. Un nez bien construit mais qui n’inspire pas la singularité. Une première petit lapée et bang…! Wow!!! Quelle texture! Salade de fruits tropicaux, belle vanille amoureuse, texture grasse, huileuse et collante, bon taux de sucre. Ce côté huileux transporte bien les saveurs humées au départ. Petite touche florale qui se pointe le nez à l’aération. Finale plus épicée et ou le taux d’alcool est plus évident. Superbe présentation avec une grosse touche d’inattendu provenant de cette distillerie méconnue.

Patrick 88%
Un beau whisky original, d’une distillerie au nom qui l’est tout autant! Bon, rien pour me faire rechercher les embouteillages d’Allt-A-Bhainne, mais je suis bien content d’avoir trouvé celui-ci. Nez : Du sucre, de la vanille et… De la gomme balloune! Bouche : Oh. C’est unique ça! On détecte aisément que ce whisky a été vieillit dans un fût de bourbon, avec des notes de cerises, de vanille et de bois brûlé et épicé. On y trouve aussi un je-ne-sais-quoi d’unique, rappelant vaguement de la sauce soya. Finale : D’une belle longueur, sucrée-salée.

Martin 87%
Nez: Pommes, salade de fruits tropicaux. Sucre doré, malt grillé, touche de miel. Légère touche de barbe-à-papa. Bouche: Herbe, épices, miel et bois. Oh, que le feu du degré d’alcool nous rattrape rapidement! Cannelle et poivre blanc! Texture huileuse qui fesse! Finale: Longue, chaude et épicée. On a droit ici à de belles notes de poivre, de chêne et de fleurs. Équilibre: Solide, fort et robuste. Ne laisse aucune place à l’interprétation. Un whisky qui sait où il se tient. Presque, presque fermé à la discussion…

SMWS 112.46 Inchmurrin 14 ans

56.7% alc./vol.
« A wafer a while » – Distillé le 19 octobre 2004, 1st fill Moselle oak hogshead, 368 bouteilles

André 85%
Sel de mer et beurre demi-sel, petits fruits sauvages et vanille crémeuse, caramel Écossais, Banana Split. J’avais de grosses attentes en bouche mais la texture est un peu trop molle et diluée à mon goût, ce qui tranche d’avec la vigueur du sel de mer très prononcée. La bouche confirme les attentes du nez, une touche sucrée plus présente qui se mélange de fruits tropicaux et de crème à la vanille couronnée de caramel salé. Retour sur la boisson gazeuse Cream Soda puis un mélange de sel et de poivre. Atypique et challengeant.

Patrick 91%
Un autre superbe SMWS, complexe, avec un superbe mélange de sel et de sucre comme j’adore. Meilleur à chaque gorgée. Nez : De la gomme balloune aux fruits des champs avec un peu… D’huile solaire? Bouche : Une belle journée à la plage, avec la gomme balloune, la lotion solaire, du sel et une touche de cidre. Finale : D’une belle longueur, salée, huileuse et savoureuse.

Martin 86.5%
Nez: Fruits et caramel boisé. Sucré salé, céréales et noix de beurre. Bouche: Céréales épicées, vanille et fruits macérés. Touche de caramel et de poivre rose. Finale: Chaude, longue et bien torquée de poivre. Équilibre: Pas mauvais du tout, une bonne colonne avec bien du caractère.

SMWS 113.35 Braeval 22 ans

57.8% alc./vol.
“Lemons on the Lawn” – Distillé le 30 mai 2001, âgé en Refill ex-bourbon hogshead – 237 bouteilles

André 86%
Nez gorgé de fruits à chair tropicaux; citron, ananas, poires assortis d’une touche végétale. La bouche est épicée sur une texture moelleuse et tendre assaisonnée sur les fruits à chair de la bouche, confiture de fruits tropicaux, oranges, feuilles mouillées, filling de tarte au citron, vanille, herbe mouillée coupée. La finale évoque effectivement un pique-nique sur l’herbe où l’on déguste une tarte au citron.

Patrick 79%
Un scotch un peu bizarre, définitivement sous les standards habituels de la SMWS. Je me demande pourquoi on n’a pas tenté de le changer de fût pour lui donner une chance. En fait, si on considère l’âge, il mérite presque son nom de citron! Nez: Un mélange peu orthodoxe de pamplemousse et de citron, avec une touche d’herbe. Bouche : Du gros citron, de l’herbe un peu brûlée, du pamplemousse et de grosses épices à BBQ et de la sauce épicée. Finale : D’une belle longueur, épicée et chaleureuse. 2e Tasting: 84% Un bon whisky porté par une belle texture, mais qui n’a pas réussi à m’exciter malgré son grand âge. Nez: Un beau parfum riche et sucré, débordant de miel, avec de la vanille et des fruits tropicaux. Bouche: Du gros chêne épicé et intense, des agrumes et de discrètes fruits tropicaux. Le tout est porté par une belle texture huileuse. Finale: D’une belle longueur, huileuse, boisée et avec une petite note rappelant des fraises des bois.

Martin 86%
Nez: Un peu muet, laissons à ce 22 ans le temps de s’ouvrir. Fruits tropicaux, un léger goudron, suivi de pamplemousse et de citron. Poignée d’herbe. Bouche: On continue la lancée des fruits à chair blanche, un peu de citron et d’ananas. Sucre blanc et poivre rose. La texture est bien intéressante, on se tapisse la bouche de citron et de meringue. Finale: Peu boisée, on se laisse transporter par la chaleur du poivre ainsi que par l’acidité du zeste de citron. Équilibre: Un beau dram de la SMWS, un des derniers embouteillages de cet âge encore abordables, si vous le trouvez.

SMWS 119.14 Yamazaki 11 ans

53.9% alc./vol.
“Rasberry imperial stout” – Distilled April 2003 from 1st fill bota corta cask, 538 bottles.

André 95.5%
Couleur hallucinante, très bois foncé, du rarement vu… Avalanche de cerises noires, chocolat noir et café expresso, boisé élégamment et qui rappelle le vieux fût vieillissant dans un entrpôt de terre légèrement humide, la pâte de fruits et la confiture de cerises. Ce whisky offre tout le savoir faire, l’exactitude des saveurs et des textures, l’accord des saveurs, toute la qualité et le détail que l’on retrouverait dans un kimono fait main et artisanal. Incroyable texture moelleuse et duveteuse en bouche. La pâte de fruits, les dattes et les pruneaux séchés, les figues, beaucoup de gingembre et d’épices, cerises noires et chocolat un peu amer, oranges, le toffee chauffé et la cassonnade, gâteau aux fruits. Léger pâteux en finale de bouche avec une montée à la Buzz Lightyear (up to the stars et beyond) des épices, ensemble un peu sec et astrigent. La finale est presque éternelle, sur toutes les nuances de fruits livrés en bouche, ensemble consistant et pâteux, mais combien réconfortant. Ce whisky a un sérieux et une noblette fine et raffinée, les saveurs sont intenses et inspire à la reflexion et presque à l’introspection. Chaque gorgée est un voyage de découverte de saveurs et une variante que l’on prend plaisir à découvrir et analyser. Ce whisky est dans mon top découverte de l’année…

Patrick 95%
Un grandiose whisky d’une complexité hors du commun, superbement original. Yamazaki? Incroyable! Nez : Parfum de vin sucré intense, chocolat au lait et framboises. Diablement appétissant. Bouche : D’une grandiose intensité, du bois brûlé, et… Oui, ils ont bien fait de le nommer “stout impériale à la framboise”, ce fut exactement mon premier feeling! Aussi un peu de café, de chocolat noir et de pain de viande. Finale : D’une belle longueur, du bois brûlé, du café noir et du chaleureux vin épicé.

Martin 95%
Juste au visuel on comprend parfaitement le p’tit nom de ce SMWS. Nez: Café espresso et cerises noires, malt carbonisé et xérès poussiéreux, retour des cerises, avec une appréhension au niveau du taux d’alcool, comme se préparer à sauter à l’eau quand on sait qu’elle est frette… Bouche: Chocolat, xérès, café, noix, explosion d’épices. Bière brune, bacon et cerises. Solide sherry cask, belle puissance. Finale: Boisée, fruitée et sèche. Belle puissance et intensité. Équilibre: Damn you SMWS, quand tu nous tient! Alliage de probablement la meilleure distillerie japonaise et du club de whisky au plus grand pouvoir d’achat au monde… Insane.