SMWS 127.38 Port Charlotte 10 ans

66.3% alc./vol.
“Enticing fume of a peat reek” – Distillé le 20 août 2003, 618 bouteilles.

André 90%
Pourquoi perdre du temps à parler et négocier quand on peut crisser un coup de pelle ronde en pleine face ? Fuck la subtilité (à prime abord) allons directement au but… comme on dit «le chemin le plus court est celui en ligne droite ». Nez fumé, avide et bestial adouci par le sherry cask. Bûches de bois mouillé en train de brûler, tourbe, céréales au miel, étrangement des notes d’agrumes et d’oranges aussi. Texture huileuse en bouche se transformant en suie de cheminée et de tourbe verte terreuse médicinale et salée. Finale longue assaisonnée au sherry, maelstrom de tourbe verte, fumée de feu de camp, sel, vanille et miel.

Patrick 90%
Superbe whisky, d’une intensité et d’une complexité incroyable. J’en veux plus. Nez: Bacon brûlé et fumé, sauce soya et touche de champignons. Bouche : Tourbe brûlée, voire carbonisée. Herbe et pointe d’algues qui viennent donner une touche juteuse au scotch. Finale : Longue, dominée par la cendre.

Martin 91%
Ambre cuivré lacé d’indices évidents de son fût de xérès. Nez: Quand il respire un peu, on parvient à passer au-delà d’un vent de vernis à ongles pour enfin se prélasser sur de douces céréales mielleuses et fumées au chêne mouillé. Un peu de sel et d’orange viennent supporter le reste de l’ensemble. Bouche: Tourbe salée, mais qui se métamorphose rapidement en salade de fruits juteuse, en miel et en côtes levées BBQ. On boucle l’expérience tel l’Ouroboros avec une pelletée de tourbe médicamenteuse en pleine tronche. Finale: Cuir brûlé qui résonne sur des notes d’épices et de xérès qui n’en finissent plus. Équilibre: Plus ou moins subtil, mais au moins ce whisky a le mérite de ne pas tourner autour du pot. Il y a bien des fromages qui mériteraient un mariage avec celui-là.

SMWS 127.43 Port Charlotte 12 ans

65% alc./vol.
“Kissing A Smoker” – Distillé le 21 juin 2002, 228 bouteilles

André 94%
You peat fucker !!! Pelletée de tourbe et de céréales fumées, odeurs prononcées d’oranges citronnées, de poires et d’agrumes. Si vous avez la patience, 30 minutes dans le verre et le whisky prendra une tournure très sucrée au nez. En bouche, pas le coup de poing d’alcool attendu. Très doux mais avec de la tourbe affirmée, cendreux à souhaits, mais avec de belles nuances de fruits divers (citron, agrumes, oranges). Très tourbé et maritime, mais les 12 ans en fût a calmé la fougue de ce whisky à la vivacité évidente. La texture est huileuse et certaines saveurs peuvent aussi rappeler l’huile à moteur diésel un peu crasseuse (Das Whisky!). Finale sucrée et mielleuse, vanille crémeuse, fumée de tourbe et poisson fumé, huile à moteur, poires, agrumes. Sensations uniques garanties. Fasten your seatbelt please.

Patrick 90%
Avez-vous déjà perdu un pari, ce qui vous a forcé à lécher le fond d’un cendrier? Non? Et bien voici votre chance de vivre cette « fabuleuse » expérience. Mais attention, cette expérience pourrait se révéler si plaisante que vous serez peut être porté à la répéter avec un vrai cendrier. QuébecWhisky.com tient donc à se dégager de toute responsabilité face à votre stupidité potentielle, surtout si vous avez un peu trop abusé de cette bouteille et de ses 65% d’alcool! Nez : Huile à moteur, goudron et viande fumée. Après quelques secondes, on détecte aussi de l’huile de lin et une goutte de sauce hoisin. Bouche : Belle tourbe goudronnée et poivrée, avec une tonne de cendre, le tout présenté par une belle texture salé et huileuse. A la seconde gorgée, se développe une fantastique impression sucrée-salée. Finale : D’une agréable longueur, s’étire sur des notes de cendre poivrée.

Martin 90%
Assez pâle, type chardonnay, mais exhibe tout de même une richesse inattendue. Nez: Une tourbe salée très puissante se dégage du verre des qu’on s’y approche les narines. On y découvre par la suite divers types d’agrumes, comme orange et citron. La céréale reste présente malgré tout. Si on patiente un peu, la balance tourbe/fruits s’inverse tranquillement. Bouche: Beaucoup moins fort qu’on ne s’y attendrait pour ses 65 degrés d’alcool. Tourbe salée encore en puissance, mais cette fois-ci très sale et goudronnée, un peu à la Ardbeg. Citron, miel et crème champêtre complètent le tout. Finale: Vague de tourbe crasseuse qui n’en finit plus. Vieux cendrier pesant des années 70. Du genre à nous rappeler l’époque où le tabac était tendance. Épices, saumon fumé et braise de la veille sur la plage. Équilibre: Unique en son genre. Excellent, splendide même, mais l’apprécier à son plein potentiel requiert une sacrée paire de couilles.

SMWS 129.6 Kilchoman 6 ans

58.9% alc./vol.
“Peated Candy” – Distillé le 6 novembre 2008, 243 bouteilles

André 84.5%
Un beau whisky typique d’Islay que sa jeunesse tuera un p’tit peu dans l’œuf. Grosse fumée de moteur diésel dans une course de street racing. Huile à chauffage brulée, tourbe grasse et herbeuse, poisson fumé, galet remplis de sel mer et séchés au soleil. En bouche, vivace et fougueux, passablement épicé, beaucoup de tourbe sale, terreuse et mouillée. La bouche est sèche et vive comme l’éclair, les saveurs beaucoup trop passagères. L’alcool par contre est étonnamment tolérable malgré la sécheresse générale. Ce whisky manque de hook mais possède définitivement tout ce qu’il faut pour en faire un single malt d’exception. La finale est alcoolisée et épicée, les saveurs maritimes de sel, tourbe et de poisson fumé sont persistantes mais s’effacent trop facilement. On aurait probablement gagné à laisser le fût vieillir encore quelques années supplémentaires afin de l’arrondir un peu sans en amputer les saveurs primaires.

Patrick 83%
Un bon scotch qui manque toutefois un peu de finesse. On aurait gagné ici à être plus patient et à le laisser en fût quelques années de plus. Nez : Fumée de tourbe subtilement sucrée avec une note de saumon fumé. Bouche : Arrivée poivrée en bouche qui évolue rapidement vers une puissante fumée qui enveloppe un plat de gravlax. La texture est un peu aqueuse, et manque un peu de profondeur. Finale : Longue et marquée par la fumée et des notes d’algues marines.

Martin 85%
Encore un autre jaune pâlotte à l’image de la plupart des peated whiskies. Nez: Grosse tourbe citronnée et huileuse qui refuse de faire des compromis. Algues et sel de mer, poisson fumé, lendemain de feu de camp sur la plage. Bouche: Miel et citron, tourbe et pastilles pour le rhume. Le feu roulant des épices de l’alcool essaie de nous rattraper mais on le repousse aisément. Finale: Courte et sèche, marquée par la pierre et la tourbe maritime. De belles saveurs, mais qui ne durent malheureusement pas assez longtemps. Équilibre: Manque un peu de finesse et de complexité, mais des fois ça arrive de ne pas avoir envie de tourner autour du pot. Quelques années de vieillissement de plus ne lui auraient naturellement pas fait de tort.

SMWS 135.14 Loch Lomond (Inchmoan) 13 ans

55.4% alc./vol.
« Tripping the Light Fantastic » – Distillé le 18 mars 2005, 1st fill red wine barrique, 247 bouteilles

André 77%
Nez sournoisement discret, sur les fruits tropicaux et les tranches d’ananas roulées dans la terre mouillée, cosses d’oranges, petits fruits sauvages, herbe verte légèrement mentholée, sel. Très étrange présentation. La bouche est déséquilibrée et y’a définitivement un off-key dans la barrique. C’est oxidé et râpeux au goût, la tourbe est franche et sans subtilité, aucune souplesse ou de profondeur. Côté saveur c’est difficile à dire avec la conjonction de l’alcool puissant et des saveurs de fût oxidé qui se mélange à de grosses épices pas subtiles. Avec beaucoup d’attention, un peu de citron et de saveurs maritimes, tourbe médicinale et hyper terreuse, une teinte de chloroplylle et beaucoup de poivre et d’épices des Caraibes. Trop longue finale méga bizarre de tourbe indescriptible. À 13 ans, ce Inchmoan est encore un ado boutonneux. On aurait dû lui laiser la chance de (peut-être) s’améliorer, c’était difficile de faire pire. J’ai jeté le reste de mon échantillon.

Patrick 89%
Définitivement, Loch Lomond a changé quelque chose ces dernières années dans leurs procédures et ce, pour le mieux! Wow, c’est gros, c’est savoureux, c’est plein de bonheur! Nez : Salé, sucré, fruité et fumé. Et tellement appétissant! Bouche : De la belle fumée de tourbe médicinale, du sel et de beaux fruits mûrs un peu trop discrets. Finale : D’une belle longueur, tourbée et avec une touche de bois brûlé.

Martin 81%
Nez: Un peu bizarre comme tourbe, plus près de la poche des Lowlands qu’autre chose. Les fruits arrivent prestement pour étouffer cette bizarre impression pour notre plus grande satisfaction. Bouche: Sucré salé, fumée iodée, quelques fruits. Épices et tannins du bois, avec une astringence moins hot qui nous guide vers la finale. Finale: Bois, épices et le reste des saveurs ne perdurent pas très longtemps, encore une fois mais pas pour les mêmes raisons pour notre plus grande joie. Équilibre: Quelques fausses notes gâchent malheureusement cet embouteillage. Au prix qu’on paye ces expressions de la SMWS, je trouve cela un peu dommage.

SMWS 136.2 Eden Mill 3 ans

60.4% alc./vol.
« Paradise in a Paradis » – Distillé le 14 janvier 2015, 1st fill Oloroso hogshead, 298 bouteilles

André 74%
Après un hiver qui n’en finit plus de s’éterniser, une journée avec 50mm de pluie au mois d’avril et plus de deux mois de confinement, l’été arrive maintenant bien vite avec un mercure dans les 20 degrés et l’idée de partir votre piscine un peu précipitamment vous prend. C’est le temps du kit de départ acheté chez Canac (achat local) et vous ouvrez le traitement choc au chlore pour killer les algues verdâtres qui ont envahi votre plan d’eau. Vous savez la draft chlorée et aqueuse qui sort du sac, bien ce whisky c’est en plein ce que vous aurez en bouche. Même si le nez démontre une belle complexité au travers d’odeurs de bol de fruits sauvages et de raisins secs enrobés de chocolat, de prunes et d’oranges sanguines couronnées de caramel cramé dans la poêle, tout ce qui peut vous attirer, la bouche est juste aqueuse et chlorée et a saveur de porto qui a trourné après être resté sur le comptoir de la cuisine durant la canicule. C’est brutal comme revirement de dégustation. Dans ce nuage aqueux s’extirpent avec difficultés des notes de prunes et de raisins secs, d’oranges trop mures et de xérès parsemé de notes d’alcool de fruits en fermentation et de gingembre. Je ne sais pas si c’est la force de l’alcool qui engourdit ma langue et fait que ces saveurs désagréables sont moins intenses aux (pénibles) gorgées supplémentaires. Finale de jeune spirit granuleux, de chlore aqueux e t de queue de celeri. Après un si long texte, je suis sans mots…

Patrick 92%
Je pense n’avoir jamais goûté un scotch de 3 ans aussi bon! C’est riche, c’est savoureux, c’est intense mais tout de même balancé avec brio. J’adore. Ça regarde bien pour le futur de cette distillerie. Nez : OMG! Terreux, avec des fruits mûrs, du chocolat, de la vanille. Oh que ça sent bon! Bouche : De la terre, du cognac, du chocolat et des fruits mûrs. Oh que c’est superbe. Finale : D’une belle longueur, riche et savoureuse.

Martin 80%
Nez: Une minéralité peu subtile nous assaille le nez au départ. Mélasse sucrée et cassonade, léger vent de new make. La colonne vertébrale de céréales est très solide par contre. Bouche: Fruits rouges, bois et épices grillées. Caramel et raisins juteux. Explosion de poivre et de sherry malheureusement noyée dans une douteuse eau de piscine. Finale: Très épicée et boisée, grosse dose de sherry goulu. On termine ça dans une impression minérale désagréable. Équilibre: Sorry not sorry SMWS, on peut pas gagner toutes les batailles 😉

SMWS 137.2 St George’s Distillery The English Whisky 8 ans

62.3% alc./vol.
‘’War Seahorse’’, Distilled 04/02/2010, from Refill Ex-Bourbon Barrel, 242 bottles

André 88%
Uppercut. Alcool à friction au départ qui s’arrondit rapidement, tourbe sèche camphrée cuite sur des galets chauffés dans la braise du feu de camp, poivre broyé, bois calciné, inspirant la mer. Texture hyper huileuse en bouche, saveurs de fruits tropicaux et de tourbe puissante, inspiration de galets séchés et de poussière de craie tombé du tableau d’école, cendre de foyer, citron, poivre frais broyé et sel de mer. Le whisky demeure lourd au niveau alcool mais la texture huileuse aide amplement. La finale est fumée et tourbée, pointue. Si le nez au départ me désolait, un peu de temps aura été bénéfique afin que le whisky s’épanouisse et s’équilibre.

Patrick 90%
Facile de comprendre pourquoi ce whisky s’est mérité une médaille. Une belle bête de tourbe qui démontre que les anglais savent aussi faire du whisky! Nez : Ça, c’est un parfum de fumée de tourbe comme je les aime! Un peu malpropre, me rappele aussi une soirée dans le bois en train de fumer du poisson. Bouche : Toujours de la belle fumée de tourbe, du sel intense, un plateau de fruits de mer servi sur des roches en bord de mer. Finale : D’une belle longueur, boisée et très salée.

Martin 88%
Nez: Tourbe bien sèche et poivre noir, bois et pierres lavées par les marrées. Fruits tropicaux, viandes fumées et céréales sucrées au sucre blanc. Bouche: Impression de craie, tourbe discrète, céréales, touche de citron, poivre blanc et bois de chêne. Finale: Planche de chêne, raisins blancs et poivre. Une légère tourbe camphrée enrobe le tout. Équilibre: Un whisky qui s’éveille au fur et à mesure que la dégustation avance. Le nez parait discret, mais le reste de l’expérience demeure très accrocheuse.

SMWS 144.1 High Coast Distillery 7 ans

60.6% alc./vol.
« Searingly sweet purple smoke », Distilled 05/09/2012 from New Oak Barrel, 231 bottles. Distillerie High Coast, anciennement Box.

André 88%
Oh! Singulier cette presentation. Bonne fumée de tourbe terreuse assaisonnée de bruyère légèrement savonneux, miel, éclisses de bois, caramel. La bouche est monopolisée par un mélange de pommes rouges, cerises noires, de réglisse et de fruits séchés nappés d’une oréole de fumée puissante et d’une touche sucrée. Belle texture grasse qui nappe bien la bouche. Les saveurs en bouche rappellent un bon bourbon cask strength, l’effet du new oak est décuplée sur le rendu des saveurs. La finale dévoile la jeunesse du whisky et des notes de ‘’new make’’ apparaissent discrètement. Finale de bol de fruits rouges dans un nuage de feu de mottes de tourbe dans un foyer.

Patrick 91%
Un superbe whisky plein de fumée de tourbe vivifiante. Le tout est d’une légèreté rarement vue pour un whisky tourbé. Nez: Un délicieux parfum de fumée de tourbe très fleuri, discrètement sucré, voir caramélisé. Bouche: De la fumée de tourbe, du charbon, du poivre, des pistaches, des pommes et une discrète note herbeuse. Finale: D’une longueur moyenne, avec de la fumée et un peu d’herbe.

Martin 87%
Nez: Caramel fumé, oranges, chêne, raisin, réglisse et épices. Sucre brun chauffé et touche de poivre noir. Bouche: Texture grasse à souhait, transportant avec elle des saveurs très intenses de cassonade, de raisins, de poivre, de bois, de cacao, de caramel et de cerises. Finale: La force de l’alcool et la texture de ce whisky nous livrent une longue finale bien à cheval sur des saveurs ardentes. Chocolat, raisins, vanille, caramel et épices chaudes. Équilibre: Bien particulier, mais j’aime bien. On salue la SMWS qui sort des sentiers battus en commençant à sonder des distilleries non-écossaises.

SMWS 16.41 Glenturret 9 ans

61.4% alc./vol.
« Cozy contentment », Distilled 16/12/2009 from Re-Charred Hogshead, 264 bottles.

André 87%
Avec ses nuages de tourbe un peu crasseuse et industrielle, il serait facile de confondre ce whisky pour un jeune whisky d’Islay – Ardbeg ou Laphroaig. Tourbe sale, suie, vieille huile à moteur, touche végétale et verdâtre, terre mouillée, enbruns maritimes, vanille, accents citronnés frais. Au fil des gorgées, notes de chocolat noir et de grains de café torréfiés, enveloppées de fumée de tourbe souillée et de sel de mer, jambon fumé Forêt Noire, réglisse noire, crème glacée à la vanille. Texture malheureusement un peu trop diluée (malgré le taux d’alcool), celle-ci sera beaucoup plus perceptible en finale de bouche.

Patrick 91%
Un superbe Glenturret, d’une belle fougue et surtout avec des arômes de bacon. De plus, la texture est étonnement huileuse pour un si jeune whisky. Que demander de plus? Nez: De la belle fumée de tourbe florale, terreuse, mais avec aussi du beau bacon huileux, quelques noix et une goutte de miel. Bouche: De la délicieuse fumée de tourbe poivrée, épicée, légèrement florale, discrètement sucrée. Le tout, délicieusement enveloppée d’huile salée et d’une touche de charbon. Finale : D’une belle longueur, fumée, salée et huileuse.

Martin 90%
Nez: Jambon fumé dans son p’tit jus, mmm c’t’encore bon ça… épices, cacao et chêne. Fortes notes de sherry cask, raisins et dattes, bois et tabac, fruits rouges bien mûrs. Bouche: Beau sherry cask poivré, bois sec, raisins, épices, toffee et tourbe endiablée. Superbe. Finale: Chaude et bien poivrée. Notes sèches de caramel, de bois et d’épices. Équilibre: Un autre bel assemblage de tourbe et de xérès. On en profite quand ça passe.

SMWS 2.106 Glenlivet 10 ans

61.3% alc./vol.
‘’Develishly Opulent’’, Distilled 16/08/2007 from 1st Fill Ex-PX Sherry Butt, 576 bottles

André 91%
Superbe nez de sherry intense et rond à la fois. Oranges, fruits séchés, raisins secs, framboises et cerises sauvages, chocolat. On décèle aussi une touche de bois de chêne sec, feuilles mortes. J’adore la rondeur de la bouche qui, sa texture moelleuse qui, jumelée à la finesse du spirit de Glenlivet, donne un whisky d’une grande délicatesse caché sous ce drap relativement opaque de sherry puissant et épicé. La marmelade d’oranges, avec des chippit de chocolat au lait, gingembre, pâte de raisins, fruits séchés, dattes. Riche finale tannique, grains de café, sherry opulent, poivre broyé, raisins, figues et oranges, sensation pâteuse très intense.

Patrick 84%
Un bon whisky, surtout pour un amateur de xérès. Mais je crains que le Glenlivet ne soit un whisky trop délicat et complexe pour bien se prêter à une telle sorte d’embouteillage. Genre, c’est bon le xérès avec le scotch, mais ici, c’est un peu trop. Nez : Ok, un whisky vraiment pas subtil sur le xérès! Fruits mûrs, gingembre, noix, caramel, fudge, chocolat au lait. Appétissant! Bouche : Wow, le xérès est encore plus intense que le nez le laissait présager. On sent d’abord le fudge et le chocolat, puis les épices tels le gingembre, et enfin des notes de caramel et de bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, marquée par le caramel et les fruits mûrs.

Martin 92%
Nez: Framboises et xérès, bois, oranges et vanille. On reconnait tout de même la colonne de Glenlivet, mais avec une vague fruitée et sucrée qui ne visite pas souvent la distillerie, mis à part peut-être les quelques embouteillages Nàdurra Oloroso. Cacao et chêne. Bouche: Belle texture, le sherry est à l’honneur, bois sec, cerises, oranges, raisins juteux, poivre rose et tannins du vin fortifié. Un vrai délice. Un p’tit carré de fudge au passage. Finale: Encore le bois et le xérès qui mènent le bal. Une forte ostentation, oranges, dattes, poivre et fruits mijotés. Équilibre: Un excellent malt, avec une belle complexité et une approche audacieuse. Les malts sont comme les gens, c’est en quittant la zone de confort que de grandes choses peuvent se passer.

SMWS 23.73 Bruichladdich 11 ans

61.5% alc./vol.
“The Vital Spark’s Engine Room” – Distillé le 15 juillet 2002, 249 bouteilles

André 93%
Superbe nez. Salade de fruits et agrumes, fumée de tourbe, feu de plage, saveurs maritimes indéniables. Ce lui trouve plus de similitudes avec les vieux Port Charlotte qu’avec Bruichladdich. En bouche, la poudre qu’on retrouve dans les emballages de gommes ballounnes Bazooka, miel, soupir de tourbe et bonne dose de sel de mer. Salade de fruits encore une fois et sensation légèrement astringente. Ce whisky offre des saveurs représentatives de la distillerie avec une touche inattendue vraiment agréable. Son côté maritime, frais et fruité est agréable et ses accents de tourbe de fumée et de sel offrent une tournure surprenante. Sa texture huileuse en bouche lui donne de gros points supplémentaires et son équilibre fera aussi l’envie de bien des distilleries.

Patrick 90%
Un bain de minuit, nu, en compagnie de sa meilleure amie qui se révèle beaucoup plus jolie qu’on pensait… Troublant, mais tout de même très agréable. Nez : L’odeur me rappelle des pastilles sucrées pour la gorge au miel qu’on me donnait quand j’étais enfant. Le tout, dégusté assis sur une plage au bord de la mer. Bouche : Comme boire une gorgée d’eau de mer, le tout avec une touche de fumée très agréable. Finale : D’une belle longueur, laisse l’impression d’être assis au bord d’un feu de camp après un bain de minuit dans la mer.

Martin 92.5%
Jaune paille caractéristique de Bruichladdich avec même un peu plus de profondeur que prévu. Nez: Fruits au sirop, paille et céréales. Assez saisissant au niveau de l’alcool, mais cette sensation s’estompe vite à l’arrivée d’une tourbe maritime et chaleureuse à la Port Charlotte. Bouche: Texture chaude et mielleuse. Tourbé et fruité à la fois, avec une teinte de gomme balloune et de cuir. L’orge barde bien le tout avant de laisser les épices du cask strength nous envahir. Finale: Longue, fumée, chaude et salée. Très évocatrice de la place. Les épices offent un support parfait pour l’ensemble. Équilibre: Un autre embouteillage épique de la SMWS. Déjà que Bruichladdich fait du bon stock, ça relève encore plus de l’exploit de topper ça.