SMWS 119.14 Yamazaki 11 ans

53.9% alc./vol.
“Rasberry imperial stout” – Distilled April 2003 from 1st fill bota corta cask, 538 bottles.

André 95.5%
Couleur hallucinante, très bois foncé, du rarement vu… Avalanche de cerises noires, chocolat noir et café expresso, boisé élégamment et qui rappelle le vieux fût vieillissant dans un entrpôt de terre légèrement humide, la pâte de fruits et la confiture de cerises. Ce whisky offre tout le savoir faire, l’exactitude des saveurs et des textures, l’accord des saveurs, toute la qualité et le détail que l’on retrouverait dans un kimono fait main et artisanal. Incroyable texture moelleuse et duveteuse en bouche. La pâte de fruits, les dattes et les pruneaux séchés, les figues, beaucoup de gingembre et d’épices, cerises noires et chocolat un peu amer, oranges, le toffee chauffé et la cassonnade, gâteau aux fruits. Léger pâteux en finale de bouche avec une montée à la Buzz Lightyear (up to the stars et beyond) des épices, ensemble un peu sec et astrigent. La finale est presque éternelle, sur toutes les nuances de fruits livrés en bouche, ensemble consistant et pâteux, mais combien réconfortant. Ce whisky a un sérieux et une noblette fine et raffinée, les saveurs sont intenses et inspire à la reflexion et presque à l’introspection. Chaque gorgée est un voyage de découverte de saveurs et une variante que l’on prend plaisir à découvrir et analyser. Ce whisky est dans mon top découverte de l’année…

Patrick 95%
Un grandiose whisky d’une complexité hors du commun, superbement original. Yamazaki? Incroyable! Nez : Parfum de vin sucré intense, chocolat au lait et framboises. Diablement appétissant. Bouche : D’une grandiose intensité, du bois brûlé, et… Oui, ils ont bien fait de le nommer “stout impériale à la framboise”, ce fut exactement mon premier feeling! Aussi un peu de café, de chocolat noir et de pain de viande. Finale : D’une belle longueur, du bois brûlé, du café noir et du chaleureux vin épicé.

Martin 95%
Juste au visuel on comprend parfaitement le p’tit nom de ce SMWS. Nez: Café espresso et cerises noires, malt carbonisé et xérès poussiéreux, retour des cerises, avec une appréhension au niveau du taux d’alcool, comme se préparer à sauter à l’eau quand on sait qu’elle est frette… Bouche: Chocolat, xérès, café, noix, explosion d’épices. Bière brune, bacon et cerises. Solide sherry cask, belle puissance. Finale: Boisée, fruitée et sèche. Belle puissance et intensité. Équilibre: Damn you SMWS, quand tu nous tient! Alliage de probablement la meilleure distillerie japonaise et du club de whisky au plus grand pouvoir d’achat au monde… Insane.

SMWS 12.25 Benriach 10 ans

60.4% alc./vol.
‘’Stealth truffle pig’’, Distilled 14/01/2008, from 1st Fill Charred Red Wine Barrique, 267 bottles

André 90%
Superbe nez! WOW! Compote de fruits rouges, oranges, prunes et raisins secs, cerises marasquin, cassonade et chocolat. La bouche se poursuit sur les fruits rouges séchés, framboises, cerises, prunes et raisins couronnés de bonnes et belles épices poivrées. Au gorgées subséquentes, cosses d’oranges trempées dans le chocolat, fine sensation vieillotte et poussiéreuse, chili flakes, puis melon au miel et abricots. Longue finale, incroyablement douce pour le taux d’alcool, épicée et poivrée.

Patrick 92%
Un superbe BenRiach, j’aurais dû en acheter une bouteille de plus. Mais n’y cherchez pas un BenRiach traditionnel (si ça existe)! Nez : Oh! Quel beau parfum : Du beau vin rouge frais, genre la bouteille que tu n’as pas finie la veille et que tu as mise au réfrigérateur en attendant. Avec aussi une touche de cire à plancher, des piments rôtis et quelques noix. Bouche : Oh (encore!) mais à cause que c’est surprenant! Un superbe mélange de vin, de bois, de cendre, de poivre et d’herbes. Finale : D’une belle longueur, d’une belle intensité. Riche et superbe, je vous veux plus.

Martin 90%
Nez: Pierre lavée, céréales, fruits rouges mijotés, oranges, raisins et bois sec. Cerise, cacao et grain. Vachement envoutant. Bouche: Sucre brun, raisins, cuir et pruneaux. Bois, légère tourbe, épices, chili et paprika fumé. Comme un vin chaud aux épices de Noël. Finale: Bien poivrée et fruitée, boisée et musclée, sur des notes marquées de vin fortifié et de chêne sec. Équilibre: Sur la coche comme on dit. On se trompe rarement avec des barriques de vin rouge 😉

SMWS 12.28 BenRiach 9 ans

59.5% alc./vol.
« Ultimate Cream Tea » – Distillé le 29 septembre 2009, 1st fill barrel, 208 bouteilles

André 84%
J’sais pas si la SMWS était en manque de liquidités pour être aussi pressé d’embouteiller ce fût mais le résultat est juste décevant à 160$ pièce. Manque de profondeur et de tonalités, un peu brut dans sa présentation générale, rien qui fait honneur au BenRiach réveillé par Billy Walker et ses comparses. J’ai l’impression de goûter aux premières éditions soporifiques qui avaient fait, à l’époque, que j’avais relégué cette distillerie aux oubliettes. Le nez est franc, notes de poires et de pêches, vanille rêche, une touche citronnée, biscuits aux beurre, bananes, ananas et miel. La ferveur du nez s’est calmée en bouche qui offre une texture crémeuse agréable, de belles notes d’oranges et d’ananas, fruits tropicaux, miel, sirop de poires, caramel, agrumes qui se poursuivent dans une montée d’épices et de bois de chêne séché. Longue finale, fruitée et épicée, poivrée même.

Patrick 87%
Un très bon whisky, très complexe et très bien équilibré. Nez : Un beau parfum de crème caramel servi avec de beaux fruits des champs mûrs. Bouche : Du bois, du gingembre, du sirop d’érable… Pas tout à fait à la hauteur du parfum, mais tout de même très bon. Finale : Une belle finale boisée avec du sirop d’érable.

Martin 89%
Nez: Ooh, caramel et xérès. Petits fruits des champs, vanille et cacao. Fleurs et chêne. Gâteau forêt noire. Bouche: Chocolat et vanille, belles épices en crescendo, raisins goulus et cuir bien tanné. Légère fumée de tourbe. Finale: Comme bien des cask strength, chaude et bien poivrée. Elle nous emmène sur des notes de bois, de vin et de cuir fruité. Équilibre: Bien dosé, intensité mémorable. Un bourbon cask qui nous tient solidement par les burnes.

SMWS 121.66 Isle of Arran 15 ans

55.4% alc./vol.
“Foamy strawberries in a cigar box”

André 82.5%
Raisins verts et une ride endiablée sur les ailes du barley et des nuances de vanille. Le nez et vif et épicé, bois franc. En bouche, arrivée soulignée par la forte vanille avec quelques notes d’herbe verte au menthol, avec une belle montée en épices. Une fois avalé, aspect rafraichissant de gomme à la menthe verte et morsure alcoolisée assez brusque. On ressent que le whisky n’est pas bien âgé de par sa fougue et son côté un peu imprévisible. L’alcool, une fois éventé laissera des odeurs de vanille et de miel omniprésentes. Belle longueur en bouche, on remerciera l’alcool au passage et encore ces saveurs de menthe rafraichissantes un peu herbeuses et vanillées…

Patrick 87%
Comme un dessert, mais sans le sucre.  Nez : Menthe, céréales et cigares.  Bouche : Texture plutôt crémeuse.  En fait, fraises dans la crème glacée à la vanille avec quelques feuilles de menthe sur le tout.  Finale : Longue et savoureuse.

Martin 83%
Nez: Raisins blancs avec une bonne dose de céréales et de vanille. Muscade, poivre et planche de chêne. Cantaloup et herbe fraîche. Bouche: Vanille boisée et caramel à peine salé. Touche de cannelle et de sucre brun. Belle évolution des épices vers la finale. Texture un peu moins au rendez-vous couplée à un effet d’alcool dissonant pour un effet final inégal. Finale: Trop forte sur des notes de miel, de céréales, de bois vert et de poivre blanc. Débalancé comme portrait final. Équilibre: Je vais le dire encore, même si je ne veux pas avoir à trop souvent le dire, SMWS, on ne peut pas toutes les gagner..

SMWS 121.76 Isle of Arran 12 ans

57.9% alc./vol.
“Close Shave From A Tipsy Barber” – Distillé le 15 juillet 2002, 210 bouteilles

André 88%
Mélange de fruits exotiques et d’herbe verte coupée, bonbons sucrés, coconut et ananas, vanille. Odeurs bien équilibrées et qui cachent admirablement l’alcool. Miel, cire d’abeille pour polir les meubles, sucré agréables et bonbons herbeux. J’adore la texture collante du whisky en bouche. Toffee et caramel, fruits exotiques, notes citriques un peu acérées en fond de bouche. Biscuits au beurre, chocolat. Finale débutant par quelques notes d’eucalyptus, suivies de salade de fruits noyés de chocolat fleur de sel. Dans l’ensemble, belle présentation. La provenance maritime n’est pas dénaturée, mais le mélange de saveurs est définitivement inusuel. Texture impeccable, mais les notes d’herbe verte ne sont pas favorites dans ma palette de goûts.

Patrick 92%
Un excellent whisky, taillé sur mesure pour une dégustation “haut de gamme ». Encore une fois, la SMWS démontre sa grande maîtrise pour le choix et le vieillissement des fûts. Nez : Cuir, cire d’abeille, fleurs et une touche herbeuse nous faisant presque penser à un gin! Bouche : En bouche, une bête complètement différente se révèle à nous, avec une surprenante vague de bonbons aux fruits exotiques, une touche de cire d’abeille, une note de caramel et une pointe de sel subtile. Finale : D’un belle longueur et savoureuse. Fleurs, sucre et sel tout à la fois.

Martin 87.5%
D’une pâleur fidèle à la plupart des autre malts d’Arran. Nez: Miel, fruits et herbe. Fruits tropicaux même. Très représentatif. Bouche: Bonbons sucrés, miel et sucre d’orge. L’herbe revient au galop avec un vent de cannelle et de clou de girofle. Finale: L’orge est encore plus évidente ici, avec des restants de poivre, de cuir et de chocolat. Équilibre: Un vrai de vrai SMWS qui s’assume pleinement sans toutefois oublier sa distillerie d’origine.

SMWS 121.80 Isle of Arran 14 ans

54.6% alc./vol.
“A curious and eccentric conundrum” – Distillé le 20 avril 2000, 292 bouteilles, ex-fût de bourbon.

André 87%
Savoureux, divin au nez. Moelleuse vanille recouvrant des céréales, bonbons en forme de nounours en gélatine (wine gums), poires. La bouche est comme un gros oreiller de plumes d’oie, aérienne avec beaucoup de nuances et de texture, un peu huileuse aussi. À défaut d’avoir un éventail de saveurs élargi, on a misé sur la qualité de la présentation. Après quelque temps dans le verre, de belles arômes d’oranges se dégagent, qui accompagnent divinement les poires. Odeurs de chocolat aussi… miam… Quelques grains de sel de mer en finale de bouche. La finale est épicée et un peu sèche et offre une belle dualité salée-sucrée, beaucoup de vanille et de miel. La poire est de retour et s’amourache des cosses d’oranges et d’agrume.

Patrick 92%
Wow! Définitivement pas ce que je m’attendais à trouver! Un superbe whisky très complexe. Nez: Parfum très floral, figues et gomme balloune. L’ensemble est sucré comme un dessert. Bouche : En ligne avec le parfum, mais avec aussi des notes de chocolat, de caramel et de miel. Le tout est complété par des notes savoureuses, boisées et légèrement salées. Finale : D’une belle longueur et salée.

Martin 88%
Un beau jaune pâle expliqué par son fût. Nez: Belles effluves de céréales et de petits fruits bien propres à la distillerie. Le généreux taux d’alcool apporte un soutien bien approprié. Fleurs et fèves de cacao complètent l’orchestre. Bouche: Herbe et miel, vanille et épices. Texture crémeuse et toute en douceur. Notes de chêne, de muscade et de chocolat. Même s’il est élevé, le degré d’alcool nous laisse amplement le temps de déconstruire notre gorgée. Finale: Le chocolat et le chêne de la bouche ouvrent le bal sur cette finale sèche et généreuse à la fois. Orange et miel, bois poussiéreux et épices. Équilibre: Et on se répète encore, ce n’est pas tous les fûts qui doivent quitter la distillerie! La SMWS a une fois de plus scoré!

SMWS 121.88 Arran 15 ans

53.8% alc./vol.
Licking the wooden spoon – Distillé le 20 avril 2000 – 227 bouteilles – Ex-bourbon

André 82%
Une soirée au cinéma : Popcorn au beurre, vanille, sucre à glacer, menthe fraiche, miel. Le nez est un peu déroutant, on ressent l’apport de l’influence maritime mais les céréales mêlent la donne. La bouche est légèrement salée, encore le popcorn au beurre. Le mélange avec la menthe surprend un peu et tranche encore plus avec le mélange de vanille fraiche et de miel. Saveurs de bois de chêne séché en finale et de sucre à glacer, sensation un peu sèche malgré les saveurs dans l’ensemble sucrées. Bizarre à tout point de vue.

Patrick 86%
Un très bon whisky, idéal pour débuter une soirée de dégustation de whiskys cask strength. Nez : Parfum mielleux, avec du popcorn au beurre. Bouche : Très boisé, avec une bonne dose d’épices et un peu de beurre. Finale: Longue et épicée.

Martin 84.5%
Nez: Miel, fleurs blanches, sel et orge. Beurre et subtilité. Approche toute en douceur. Bouche: Plus agressif qu’au nez, miel et sel, beurre et fleurs. Légère amertume de new make. Finale: Boisée, épicée et amère, ce qui vient un peu couillonner l’expérience. Équilibre: Un bel embouteillage somme toute, mais la SMWS nous a habitués à mieux.

SMWS 125.78 Glenmorangie 15 ans

56.3% alc./vol.
« Refined rancio » – Distillé le 8 février 2005, 1st Fill Ex-Pedro Ximenez Barrique Finish, 187 bouteilles.

André 93%
Prunes et dattes, raisins secs, abricots et poires, oranges et cerises. Sensation licoreuse au nez, visqueuse et collante qui rappelle le vin de dessert. Texture hallucinante, mielleuse et onctueuse. Miel, abricots, sirop de poires, pêches, fruits séchés, cerises, notes terreuses aussi comme dans un vieux chai de terre battue. Les fruits rouges émergent par la suite et sont plus présentes en finale de bouche et s’accompagnent d’une touche épicée tirée du fût de chêne. La finale est beaucoup plus relevée que le nez et la bouche, un peu franche, crème glacée à la vanille et amandes, miel et fruits secs, le tout saupoudré de poivre concassé.

Patrick 96%
Ça fait des années que je dis que cette distillerie produit probablement le plus beau whisky “sans artifices” au monde, et j’en ai ici la confirmation. Dans le top 10 des meilleurs whiskys que je n’aie jamais goûtés. Désolé, mais je manque de mots pour le décrire! Nez: De beaux fruits très mûrs, une touche de tabac encore humide, des fleurs, des noix et une goutte de vanille. L’ensemble est relativement sucré. Bouche : Incroyable, sublime, extraordinaire, exceptionnel ! L’ensemble est d’une douceur étonnante, avec de beaux fruits mûrs et sucrés, des figues, du tabac épicé, du vin blanc, des abricots, quelques fines herbes, un zeste de citron et une goutte de miel. Finale: D’une superbe longueur, chaleureuse, envoûtante, magique.

Martin 94.5%
Nez: Malt grillé, vanille et fruits des champs bien mûrs. Dattes, raisins et feuille de tabac aromatisée. Caramel, xérès et bois. Légèrement fumé et poivré. Bouche: Superbe texture. On reste sur les fruits du xérès, oranges, dattes et raisins secs frais. Oh c’est de la qualité ici. Noix et poivre, vanille et chêne. Rien de trop puissant. Finale: Douce et suave, elle ne représente pas l’agressivité attendue du taux d’alcool. Raisins secs, pelure d’orange, miel, chêne et poivre noir. Équilibre: On parle souvent et on encense aussi souvent ces fameux « sherry bombs », mais quand on dépose les lèvres sur le bord d’un dram qui a vraiment saisi l’essence de l’équilibre, on s’en souvient longtemps.

SMWS 127.32 Port Charlotte 10 ans

65.2% alc./vol.
“A manly dram” – Distillé le 21 juin 2002 et vieilli en fûts de bourbon, 244 bouteilles.

André 91.5%
Tourbe huileuse Caol Ilaesque, médicinal. Fumée mélangée d’odeur de poisson fumé, tar, asphalte et un gros édredon de vanille. L’alcool daigne faire acte de présence et le nez est étrangement doux et velouté. L’arrivée en bouche est assurée mais calme, avant l’attaque de l’alcool un peu crasseuse, fumée mais sucrée. Chocolat noir peut-être. Finale soutenue mais pas si alcoolisée, avec un retour épicé de gingembre un peu cendreux et de sel. Un whisky musclé, maritime et très Islay.

Patrick 90%
Nez : Créosote, pin, fumée, tourbe, bacon, cannelle, café et j’en passe! Bouche : Définitivement « a manly dram »!!! Ayoye! Rarement vu un dram aussi intense. Fumée, goudron, tourbe, cendre, gingembre, poivre. Balance : Lorsque quelqu’un vous dit que la vie n’a plus rien de nouveau à vous apporter, servez-lui simplement un verre de cette bouteille. Il reprendra goût à la vie… Ou se rendra compte que la vie est beaucoup plus dure qu’il ne l’avait imaginée. Sans joke, bien des gens préféreraient un coup de batte de baseball dans le front plutôt qu’un deuxième dram! 65% d’alcool de Port Charlotte!

Martin 92%
Paille pâle, sous le signe de la tourbe. Nez: Même à travers une épaisse couche de boucane, de goudron, de pin et de tourbe, la belle graine d’orge maltée se fait sentir. Loin d’attaquer le nez autant que ce degré d’alcool devrait, on s’imagine bien dans la salle de maltage chez Bruichladdich! Bouche: Atterrissage sans heurt, on est surpris de voir à quel point on le supporte en bouche avant que la chaleur du 65% ne nous envahisse. Vanille, gingembre, cacao, poivre, miel, tourbe, tout y est. Finale: Une belle finale d’air marin et de pastille Fisherman’s Friend qui évoque une scène pittoresque de l’Islay comme jamais. Respire la nostalgie d’une époque plus simple et civilisée comme dirait Obi-Wan Je-ne-sais-qui. Équilibre: Un équilibre puissant, un embouteillage qui sue la testostérone. Un brillant produit de la SMWS. Bruichladdich auraient dû garder ce tonneau pour eux-mêmes.

SMWS 127.38 Port Charlotte 10 ans

66.3% alc./vol.
“Enticing fume of a peat reek” – Distillé le 20 août 2003, 618 bouteilles.

André 90%
Pourquoi perdre du temps à parler et négocier quand on peut crisser un coup de pelle ronde en pleine face ? Fuck la subtilité (à prime abord) allons directement au but… comme on dit «le chemin le plus court est celui en ligne droite ». Nez fumé, avide et bestial adouci par le sherry cask. Bûches de bois mouillé en train de brûler, tourbe, céréales au miel, étrangement des notes d’agrumes et d’oranges aussi. Texture huileuse en bouche se transformant en suie de cheminée et de tourbe verte terreuse médicinale et salée. Finale longue assaisonnée au sherry, maelstrom de tourbe verte, fumée de feu de camp, sel, vanille et miel.

Patrick 90%
Superbe whisky, d’une intensité et d’une complexité incroyable. J’en veux plus. Nez: Bacon brûlé et fumé, sauce soya et touche de champignons. Bouche : Tourbe brûlée, voire carbonisée. Herbe et pointe d’algues qui viennent donner une touche juteuse au scotch. Finale : Longue, dominée par la cendre.

Martin 91%
Ambre cuivré lacé d’indices évidents de son fût de xérès. Nez: Quand il respire un peu, on parvient à passer au-delà d’un vent de vernis à ongles pour enfin se prélasser sur de douces céréales mielleuses et fumées au chêne mouillé. Un peu de sel et d’orange viennent supporter le reste de l’ensemble. Bouche: Tourbe salée, mais qui se métamorphose rapidement en salade de fruits juteuse, en miel et en côtes levées BBQ. On boucle l’expérience tel l’Ouroboros avec une pelletée de tourbe médicamenteuse en pleine tronche. Finale: Cuir brûlé qui résonne sur des notes d’épices et de xérès qui n’en finissent plus. Équilibre: Plus ou moins subtil, mais au moins ce whisky a le mérite de ne pas tourner autour du pot. Il y a bien des fromages qui mériteraient un mariage avec celui-là.