Hedges & Butler Teaninich 21 ans

43% alc./vol.
Cask #13669, Distilled 1979, Bottled 2000, 430 bottles.

André 85%
Nez de poires et de pêches, grains de céréales maltés trempés dans le miel, crème brûlée, fruits à chair. Un peu clair en bouche au niveau textural, bonne dose de sucre des emballages de bonbons de mon enfance (oui ça fait longtemps), puis escalade d’épices plus prononcées. Pain chaud, vanille, poires, ananas et purée de bananes. À 43% d’alcool, la bouche est soutenue et bien épicée. À l’aération, des notes boisées apparaissent. Finale fluide, sur la compote de poires et de bananes ainsi que la vanille.

Hepburn’s Choice Teaninich 9 ans

46% alc./vol.
2008-2017 – 420 bouteilles

Patrick 83%
Un whisky offrant une palette de saveurs peu commune, qui confirme mon intérêt envers les whiskys « single casks ». Si vous recherchez quelque chose de différent, go. Nez : Pommes et agrumes, avec une touche de bois frais. Bouche : Une tonne d’agrumes, sur lesquels on aurait versé du jus de pomme non filtré, servi sur une planche de bois fraîchement tranchée. L’image ne fait peut-être pas de sens, mais c’est ça que ça goûte! Finale : D’une belle longueur, marquée par tout ce que j’ai écrit plus haut. Ben oui, simple de même.

Lombard Teaninich 12 ans

40% alc./vol.
Teaninich fut fondée en 1817. La majeure partie de la production sert au blend Johnny Walker Red Label. Il n’y a d’ailleurs pas d’embouteillages officiels de cette distillerie. Elle compte aujourd’hui 6 alambics, mais en avril 2013, Diageo a annoncé que 16 nouveaux alambics y seraient installés. Cette nouvelle installation portera toutefois un nom différent et produira un whisky distinct.

André 76%
Oranges, fruité épuré, un brin floral et sucré. Texture plate en bouche, surtout à l’arrivée puis par la suite, biscuits sablés saupoudrés de sucre, vanille, un peu de sel. Finale courte principalement axée sur le sucre et la vanille. Ennuyant et sans challenge.

RV 80%
Après une rapide accélération, on se perd entre les distilleries et on arrive un peu nulle part. Un single malt simple mais efficace au nez, qui sort du soporifique trio malt-grain-fleur du Speyside anonyme, avec malgré tout une pointe de Dalwhinnie et d’Aberlour. Arrivée assez forte mais un peu vide de goût, on revient dans le malt beaucoup plus standard jusqu’à la finale de feuilles séchées. Bien, mais bien trop ordinaire.

Patrick 85%
Nez marqué d’un intriguant mélange de tourbe et de pelures d’oranges. En bouche en retrouve un malt très floral, avec un fond d’agrumes et une pointe de tourbe, le tout mélangé à des biscuits sablés. La finale, marquée par la pointe de fumée tourbée, est malheureusement un peu courte (je ne comprends pas les embouteilleurs qui embouteillent leur whiskys à 40%), lui fait perdre quelques points. Enfin, un dram qui offre tout de même une belle personnalité et suffisamment d’originalité pour lui faire gagner quelques points.

Old Malt Cask Teaninich 19 ans 20th Anniversary Edition

50% alc./vol.
Distilled July 1999, Bottled August 2018, 284 bottles

André 88%
Poignée de fruits sauvages assortis une coulée de caramel chaud, céréales maltées, sucre à glacer, gâteau éponge, fond d’herbe mouillée. Bouche : Superbe texture, légère effervescence, gingembre, tarte lime et citron, sirop de poires. L’accent verdâtre est encore perceptible en bouche, cela rappelle presque l’eucalyptus. L’ensemble est tout de même relativement sucré et très agréable. La finale est bizarre. Sensation cendreuse balayée par les bonnes épices. Je ne peux m’expliquer le fait que j’aime beaucoup ce whisky car l’agencement de saveur est singulier et pas nécessairement dans ma palette de goût personnel. Mais il y a définitivement une justesse dans l’équilibre général des éléments qui mérite une note en conséquence.

Patrick 89%
Un mélange de saveurs originales et complexes, et surtout merveilleusement équilibré. Nez : Touche de caramel et de vanille, accompagnée de notes herbeuses et de petits fruits des champs très subtils. Bouche : Oh! Intriguant et original! Un mélange subtil de sucre, de fruits et d’herbes avec une touche de bois et de cuir. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par un mélange complexe et savoureux de saveurs.

Rare Malts Teaninich 27 ans 1972

64.2% alc./vol.
Bottled 10/2000, Bottle 102. Le capitaine Hugh Munro de l’armée de sa majesté fonda la distillerie de Teaninich à Alness au bord de l’estuaire de Cromarty en 1817. Connue pour avoir été la première distillerie à s’éclairer à l’électricité, Teaninich, adorée des « blendeurs », n’est réalisée qu’à partir de l’eau pure de la source de Dairywell du nord des Highlands.

André 87%
Nez sur le bois de chêne séché et la vanille poivrée, caramel, ananas, herbes grasses, agrumes, melon au miel. Pas facile à décortiquer comme palette aromatique surtout avec un taux d’alcool si imposant. La texture en bouche est hallucinante, huileuse et sirupeuse, wow, solide. Grains de céréales séchés, miel, vanille, agrumes, melon au miel, oranges, citron, mangue, herbe grasse verte mouillée. Y’a quelque chose qui rappelle aussi le virgin oak, mélange de bois sec et crémeux à la fois qui calme les ardeurs du poivre et des épices. Une fois le côté huileux dissipé, l’alcool pénètre dans la langue comme un couteau à la lame chauffée à vif, c’est costaud et franc comme whisky. Très longue finale poivrée et boisée, mélangée d’herbe verte et de bois de chêne. Ce whisky mettra vos papilles à l’épreuve et challengera votre tolérance à l’alcool.

Patrick 82%
Un scotch intense, presque trop intense en fait. Quand tu as envie de te battre, c’est le whisky parfait : tu vas avoir l’impression d’avoir mangé une « claque sur la gueule » mais en fait, la force de l’alcool va plutôt faire en sorte de t’écraser dans le fond de ton fauteuil. Nez : La première chose qu’on remarque, c’est définitivement le taux d’alcool d’une rare intensité. Après, on remarque aussi le bois, des feuilles vertes, les agrumes et la vanille. Mais c’est surtout l’alcool qui domine, au point que ça nuit un peu à l’expérience olfactive. Bouche : Porté par une belle texture huileuse, la force de l’alcool laisse un peu de place au bois sec, aux céréales, au miel, à la vanille et aux agrumes. Finale : D’une belle longueur, boisée avec un peu d’herbes et d’épices.

Single Cask Nation Teaninich 13 ans

56.2% alc./vol.
2nd Fill Bourbon Hogshead Cask #487, Distilled September 2005, Bottled May 2019, 277 Bottles

André 85%
Grains de céréales encore vertes, herbe mouillée, lime et citron, yaourt amandes et vanille. La bouche est puissante, saveurs de pommes vertes, vanille, céréales, tarte au citron, ananas, bois sec, épices et poivre. Avec le temps, le nez devient sucré et pétillant. La texture est juste assez grasse pour tuer le taux d’alcool qui s’exprime avec plus de vivacité en finale de bouche. En revenant au nez, je dirais que le whisky évoque presque des arômes de new make ou de très jeune whisky avec peu de vieillissement. Belle finale sucrée, verdâtre, tarte lime et citron.

Patrick 88%
Un très bon whisky, intense, marqué par le bois et les épices. Nez : Noix, épices, fleurs, amandes et vanille. Bouche : Des noix, du bois épicé, des pommes et de belles fleurs. Le tout est porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, épicé et boisée.

SMWS 59.59 Teaninich 10 ans

55.2% alc./vol.
« Spock’s earwax », Distilled 29/09/2008 from New Oak Hogshead Heavily Charred #4, 297 bottles. Maturation initiale de 9 ans en bourbon hogshead avant d’être transféré en fût new oak hogshead bousiné niveau 4.

André 86%
Alléchant et très fruité festif. Oranges, melon au miel, salade de fruits, une touche de citron, miel, bananes. Bouche sirupeuse, une touche mentholée et encore beaucoup de fruits tropicaux, quelques épices dont la réglisse et la cannelle. Finale de nectarines et d’oranges, bonbons en forme de chandelle de cire avec le jus de fruits dedans, beau sucré naturel et feu d’artifice d’épices en rétro-olfaction.

Patrick 88%
Un très bon whisky, avec une belle balance et dont chaque gorgée est de plus en plus facile à boire. Et c’est probablement ce qui est arrivé au tasting panel de la SMWS pour avoir donné un tel nom à ce scotch! Nez: Une pâtisserie aux petits fruits, avec une touche de miel, des fleurs et de la banane verte. Bouche: Délicieux, avec des petits fruits, du caramel salé, des fleurs, quelques gouttes de thé et un je-ne-sais-quoi rappelant du béton fraîchement coulé. Finale: D’une longueur moyenne, épicée et florale.

Martin 85.5%
Nez: Miel et caramel en puissance, vanille, épices et bois. Toffee et fines herbes. Aucune trace de la cire d’oreille de Spock à ce stade. Bouche: Citron, sel de mer, fines herbes, thé, bois sec, agrumes. Pierre lavée, ressac, poivre noir et touche de pamplemousse. Finale: Sèche, forte et longue. Le poivre et le chêne dominent le reste de l’expérience. Équilibre: Un SMWS assez audacieux, des saveurs affirmées, un beau dram ça c’est certain. Mais toujours pas de Spock.

SMWS 59.64 Teaninich 10 ans

57.5% alc./vol.
« Get Lost » – Distillé le 18 février 2010, âgé en Ex-bourbon hogshead, puis en Heavy-toast medium-char refill hogshead – 300 bouteilles

Patrick 89%
Un très bon scotch, doux et savoureux : Un whisky parfait pour l’été. Nez: Des fleurs, de la mangue et des poires. Le parfum est léger, mais tout de même riche en saveurs. Bouche : Porté par une belle texture, j’y retrouve des fleurs, du bois, du cuir, des poires et de la vanille. Finale : D’une belle longueur, épicée et florale, avec une touche de cuir.

Teaninich 17 ans 1999 (Edition 2017)

55.9% alc./vol.
Un single malt embouteillé au degré naturel et disponible en édition limitée. Issu de Teaninich, une distillerie respectée de la région côtière des Highlands. C’est la première édition dans la collection Special Releases et elle provient du stock original de la distillerie. Vieilli depuis 1999 en hogsheads de chêne blanc américain de second remplissage et en ex-fûts de bourbon (American Standard Barrel).

André 86%
Full agrumes, herbe verte coupée, mandarines ou nectarines, presque des impressions des Lowlands, pommes vertes, vanille, toffee, noix et vanille. Un bel amalgame de saveurs présenté au nez. La bouche livre une texture hyper douce, notes herbe verte, oranges, citron, pommes vertes et bananes, poires, avec un kick d’alcool. Finale chaude due à l’apport d’alcool et aux épices.

Patrick 85%
Un très bon whisky, très léger et qui ne réinvente rien. Un peu surprenant que cette distillerie, après 200 ans sans avoir produit de single malt, décide de présenter un whisky aussi simple, presque platte. Pas mauvais, mais très simple. Nez : Très léger, gazon, agrumes et de subtiles épices. Mais vraiment trèèèès léger. Bouche : Pomme verte juteuse, caramel écossais, une bonne dose de bois et une touche d’orange. Finale: D’une belle longueur, marquée par l’orange et le bois.

That Boutique-Y Whisky Company – Single Malt Scotch Whisky – Teaninich 19 ans

48.6% alc./vol.
Batch 1 – 862 bouteilles

André 85%
Ananas et poires, fruits tropicaux nappés de crème Chantilly, vanille, oranges, belle fraicheur citronnée, miel. Très attirant au nez mais sans fla-fla. Texture ronde et grasse, légèrement épicée, salade de fruits tropicaux, citron, oranges, ananas, poires. En fond de bouche on a quelques notes de cacao qui complète bien cet amalgame tropical. Finale moyenne en longueur, sur les fruits tropicaux. Un peu trop unidimentionnel comme présentation mais demeure agréable à déguster.

Patrick 84%
Un bon whisky boisé, typique des Highlands. C’est bon, mais sans être renversant, surtout pour un scotch de 19 ans. Nez : Parfum léger très floral, avec de la crème et de discrets fruits des champs. Bouche : Du bois épicé, un bouquet de fleurs séchées, et des agrumes nappés de crème. Finale : D’une belle longueur, et plutôt boisée.

Martin 84%
Nez: On décolle sur une douce céréale assez classique des Highlands. Personnalité très mielleuse qui me rappelle un bon Dalwhinnie. Fruits et crème champêtre, bois et vanille. Petit bouquet de fleurs blanches et eau-de-rose. Bouche: Ananas à l’avant-plan, pouding à la vanille, oranges et planche de chêne gorgée de xérès dilué. Un peu de citron et d’épices, et une acidité qui n’est pas mauvaise du tout. Finale: Les arômes et saveurs précédentes continuent à s’élever, quoiqu’une petite touche de minéralisé vient un peu assombrir le ciel. Équilibre: Un bon Highlander classique, un âge admirable, un degré d’alcool à la hauteur. Tous les ingrédients y sont, mais le tout laisse malheureusement un peu de plumes en s’envolant.