43% alc./vol.
Ce Macallan est une maturation de trois types de fûts différents: fût de chêne européen ayant contenu du xérès, du chêne américain ayant lui aussi contenu du xérès et finalement du chêne américain ayant lui servi à mûrir du bourbon.
André 90%
Une palette aromatique à laquelle Macallan ne nous a pas habitué; très frais, léger, avec des zestes d’oranges et surtout du citron à profusion accompagnés d’un léger mordant en milieu de bouche – rappelant le bois fraichement taillé – encadrant le tout. À la fois suave et rafraichissant. Très exotique, estival, festif. Tout en simplicité et en souplesse. Le Fine Oak 17 ans est aussi différent qu’est le Highland Park 15 ans de la gamme régulière de HP. La dame guindée de Macallan a enfin daigné laisser tomber sa robe moulante de soirée et a préféré, pour cette fois, une tenue décontractée afin d’aller s’éclater dans les bars de la ville. Personnellement j’aimes !… surtout quand la dame de la haute nous dévoile un côté « wild et friendly » que nous n’aurions pas osé lui attribuer normalement.
Patrick 89%
Un très bon Macallan présentant une belle complexité. Il est très bien balancé, avec une belle présence boisée qui équilibre le xérès. Idéal si on veut faire un cadeau aux propriétaires de Macallan, car point de vue rapport qualité/prix, on repassera. Nez: Envoûtant parfum de xérès, de chocolat au lait avec des morceaux de fruits des champs et de vanille. Bouche : Un beau xérès recouvrant du chêne épicé, du chocolat et du caramel et un peu de vanille. Finale : D’une belle longueur et épicée.
RV 78%
Plastique au nez, avec ce un peu de sherry très effacé, et un trèfle sec, celui qui meure lors des canicules d’été. Après une plus longue décantation, le caramel sort, mais toujours teinté du même trèfle désagréable. Au goût c’est le caramel et les épices qui sortent sans grande subtilité, par contre en aftertaste c’est le trèfle sec qui revient. À la limite, il me fait penser au Tomatin (ayoye) mais en faiblement supérieur. Mis à part quelques points pour l’arrivée en bouche, encore une fois Macallan nous sert à beaucoup trop haut prix une bouteille beaucoup trop anonyme. Estivale si l’on veut, mais pas sexy du tout avec un costume de bain pleine longueur défraichi des années 20 avec un casque de bain à fleurs.