Macallan 12 ans Double Cask Limited Edition Lunar New Year 2020

43% alc./vol.

André 79%
Au nez, on a droit à un Macallan droit dans la cible aromatique habituelle. Sherry un peu pompeux, vieilles cerises noires, bois toasted et chocolat au lait, oranges confites, pelures de pommes. La bouche est épicée et bien caramélisée, encore les notes de chocolat au lait fourré d’épices, raisins secs, bois de chêne (brulé maintenant), une fine touche citronnée et une texture diluée hyper liquide. Au gorgées subséquentes, le bois pas encore complètement séché prédomine et la bouche se déséquilibre complètement. L’ensemble devient sec, boisé et super épicé sur les notes de gingembre intense. Finale sèche et épicée. La descente aux enfers se poursuit.

Patrick 84%
Oui, ce whisky n’est pas le même que le « Double Cask » régulier. En tout cas, il est plutôt différent de la bouteille que j’ai chez nous (que j’ai trouvé bien meilleure), et pas seulement à cause du 3% de différence au niveau du taux d’alcool. Nez : Du beau xérès doux et chaleureux, du chocolat au lait et de belles cerises. Bouche : Du xérès épicé, du bois brûlé et une touche de chocolat noir. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par du bois brûlé.

Macallan 12 ans Elegancia Oloroso & Fino Sherry Cask

40% alc./vol.

André 84%
Nez délicat de toffee et de vanille. Tout aussi délicat en bouche, mais la vanille et le toffee s’accompagnent d’un important côté boisé nappant un lit d’épices, assez prononcé lui aussi d’ailleurs. Le crescendo des saveurs est agréable et progressif, donc sans brusquerie. Personnellement, je pense que le côté boisé et un peu trop important et surtout trop asséchant, déjà que les épices étaient assez soutenues. Finale où le toffee prédomine et les épices jouent leur rôle de soutien.

RV 79.8%
Malt plate, le genre qui fait qu’on veut explorer le reste du monde des whiskies en passant par-dessus les bouteilles insipides qui se donne un nom aristocratique pour passer un produit édulcoré. Un peu d’orge, un peu de feuille et d’herbes, et encore moins de personnalité itou. En bouche, meilleur qu’au nez mais terne, très terne, trop terne. Grain doré et au miel léger, c’est vraiment à la limite de l’ennui. Finale en cerise, pommes et blé vert, un peu mieux mais encore une fois, aucune intérêt. Non, il n’est pas mauvais, meilleur qu’un anonyme Speyside vraiment 0.00000% de challenge ou de suspense.

Patrick 79%
Xérès pas très subtil au nez, avec une touche de céréale. En bouche, une belle chaleur et un caramel marqué. Les céréales sont toujours bien présentes. La finale s’étire sur une note épicée. Il y a malheureusement un léger manque de balance et de profondeur. Un peu décevant.

Macallan 12 ans Sherry Cask Matured (embouteillage des années 90)

40% alc./vol.

André 89.5%
C’est en savourant une vieille édition telle que celle-ci que l’on se rend compte comment la qualité générale à baissé les produits de cette distillerie et comment on se fait rouler dans la farine avec les nouveaux embouteillages. Michael Jackson (le critique de whisky, pas le chanteur) idolatrait Macallan, il doit se retourner dans sa tombe depuis quelques années. Le nez est riche, le sherry est exact dans l’équilibre et sa présentation; gâteau aux fruits tout juste sorti du four, miel et caramel, cerises, notes boisées intéressantes aussi. En respirant, des vagues de toffee savoureuses apparaissent progressivement. La texture est onctueuse en bouche, le sherry tellement bien équilibré… Notes de toffee et de caramel, cerises, gingembre, céréeales Sugar Crisp, fruits séchés, quelques épices discrètes. Malgré la douceur du liquide, sa finale est étonnamment longue, surtout les notes de gingembre et d’épices qui étirent grandement le plaisir. Rien à voir avec les nouvelles éditions soporifiques que l’on nous livre depuis quelques années, mais à environ 700$ la bouteille, cette pièce de collection les vaut-elle vraiment aussi? Je tente de trouver ce qui s’approche le plus de cette édition dans ce qui est disponible présentement sur le marché présentement et je n’y arrive pas, preuve que ce whisky en était une d’exception d’un temps révolu chez Macallan.

Macallan 12 ans Sherry Oak Cask

43% alc./vol.

André 88%
Purée de pommes, sherry pâteux, oranges sanguines, chocolat au lait fourré de raisins secs. Simple mais efficace. Je ne m’attendais pas à quelque chose de si épicé et soutenu en bouche avec la dilution maximale mais j’avoues humblement ma surprise; gingembre et clou de girofle, épices à steak, chocolat au lait, fruits secs, purée de pommes encore en train de cuire sur le poêle, raisins secs. La sensation du sherry est pâteuse et les notes boisées sont intenses et tanniques, à la limite un peu franches aussi malgré la couverture de vanille et de caramel chauffé. Finale de fruits sauvages saupoudrés d’épices et de poivre broyé. Un Macallan avec beaucoup de caractère épicé et une longue finale. Étonnant.

Patrick 91%
Enfin, Macallan est de retour! Après nous avoir pris pour des cons avec son « stripper range » (Gold, Amber, Sienna, Ruby…), je retrouve ici le Macallan que j’aimais à un prix normal (50$ US, Dieu sait quel prix la SAQ demandera pour…). Continuez ainsi Macallan, et je vais redevenir l’un de vos plus grands fans! J’adore, à acheter par caisses pleines! Nez : Aaaah, le superbe parfum d’un Macallan dominé par le xérès! De beaux fruits très mûrs, des épices, dont du gingembre et une touche de riche vanille. Bouche : Le xérès chaleureux veut prendre toute la place avec sa tonne de fruits mûrs, mais on y retrouve tout de même un mélange de fudge et de caramel, une belle dose d’épices et de chêne brûlé. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le xérès et le bois brûlé.

Martin 88%
Nez: Sherry goulu, raisins, dattes et cuir. Orange, cacao et tabac. Fruits rouges, malt et gingembre. Extrêmement satisfaisant. Bouche: Belle texture, degré d’alcool pas trop agressif. Xérès sec, chêne poussiéreux. Raisins juteux, cannelle et orange. Chocolat et touche de muscade. Finale: Longue, relativement chaude sur une planche de chêne épicée et la sécheresse d’un bon vin fortifié. Équilibre: Mes attentes étaient élevées, et elles ont été atteintes. C’est bon de te revoir, Macallan.

Macallan 12 ans Triple Cask

40% alc./vol.

Patrick 87%
Un très bon whisky, mais un peu cher pour un 12 ans à 40%. Nez : Un beau parfum subtilement fruité et sucré, avec une touche d’épices et de noix. Bouche: Le beau xérès de Macallan, adoucit par un léger chêne sucré, des noix et de la vanille. Finale : Un peu courte, mais suffisamment agréable pour qu’on veuille s’en servir un autre verre.

Macallan 13 ans Elegancia 1991

40% alc./vol.
Il s’agit en fait d’un 12 ans (distillation en 1991, embouteillage en 2003) sélectionné uniquement parmi des whiskies ayant vieilli dans des fûts de sherry (sélection de fino et d’amontillado).

André 79%
Même Macallan font des erreurs…la perfection n’est pas de ce monde.. Orange. 75%. // 2eme tasting: Sherry, bois sec. Fruits séchés et vanille & petit caramels. Bois franc et crème brûlée. Finale trop sèche et très franche. Finale tout en alcool accompagné d’une rétro-olfaction vanillée.

RV 77%
Au nez, chocolat, orange; lait chaud; Au goût, vineux, un peu de spicy; sherry ou cerise noire. Finale fruit aigre, cerise?

Patrick 79%
Pas de grande surprise. Orange, lait au nez; au goût sherry, vineux, spicy.

Macallan 15 ans Double Cask

43% alc./vol.

Patrick 89%
Un Macallan ou si vous préférez, un autre très bon scotch. Malheureusement, je lui aurais donné quelques degrés d’alcool de plus afin d’en faire vraiment la vedette qu’il pourrait être. Nez: Le délicieux xérès de Macallan, avec des fruits séchés, du caramel de la vanille et un peu de chocolat au lait. Bouche : Des raisins épicés et chaleureux, avec du chêne et une discrète touche d’agrumes. Finale : D’une longueur moyenne, boisée et pleine de fruits mûrs.

Macallan 15 ans Triple Cask

43% alc./vol.
Combination de European sherry seasoned casks, American sherry seasoned casks et American ex-bourbon casks.

André 83.5%
Poires, discrets raisins, vanille, sucre à glacer, agrumes avec une touche d’oranges, chocolat au lait. Pauvre texture en bouche, le sherry est distant, les notes astringentes et la touche de bois vert est désagréable. Café au lait, toffee ou crème brûlée, oranges, xérès frileux, raisins, agrumes, poivre, beaucoup de tannins du bois et une sécheresse puissante. Finale soulignée une tonne d’épices ainsi que sur la sécheresse et l’amertume du bois, tout comme l’amertume de passer à la caisse. La descente aux enfers de la distillerie se poursuit. Shame…

Patrick 86%
Un très bon whisky, mais à ma grande surprise, j’ai préféré le 12 ans! Nez : Parfum sucré et légèrement fruité, tout en subtilité. Bouche : Du beau sucre, du jus de raisin légèrement épicé et une touche de parfum de rose. Finale :D’une longueur moyenne, marquée par la chaleur du chêne et de la rose.

Macallan 18 ans

43% alc./vol.

André 89.5%
Fruits secs, caramel croquant brûlé, beurre. Très sherry et boisé avec un soupçon de fumée en finale.

RV 81%
Un whisky qu’on boit sans s’en rendre compte. Et sans goûter. Encore du malt un peu douillet et légèrement boisé qui s’approche des canadiens, à la manière des distilleries anonymes. L’arrivée est fruitée avec du sucre cassé, rien pour déplaire mais beaucoup trop conservateur, à la limite un peu austère. Une coche au-dessus des single malt sans nom, un beau sucré bien wavé, mais rien d’excitant.

Patrick 91%
Se boit tellement facilement. Du vrai bonbon. Très doux, sucré et fruité. Marqué par le sherry de façon très intense. Caramel et vanille.

Martin 88.5%
Couleur ambre roux, acajou. Nez: Le vent de sherry est moins présent à mon avis que dans le 12 ans, mais on accorde rapidement son pardon à son aîné quand il nous prend au dépourvu avec des arômes de raisin, vanille, fruits secs et mélange à gâteau, sans oublier le caramel, le miel et une délicate pincée de coriandre. Bouche: Caramel, crème brûlée, beurre. Poivre noir. Moins complexe que ce que le nez nous annonçait. Se boit pourtant très bien. Finale: C’est enfin ici que le sherry fait son apparition et s’étire doucement main dans la main avec le malt et les épices, pour finir avec une pointe de fumée qui vient délicieusement nous chercher. Équilibre: Je m’attendais malheureusement à plus. Il me semble manquer de colonne pour un Macallan. On dirait qu’il a laissé un je-ne-sais-quoi dans les six années de plus passées dans le tonneau. Pas mal dispendieux pour ce que c’est. 46% d’alcool l’aurait-il aidé?

Macallan 18 ans 1994

43% alc./vol.

Patrick 93%
Nez : Fruits mûrs, gingembre, agrumes et touche de brûlé. Si riche! Bouche : Fruits mûrs, chêne brûlé, orange et touche de gingembre. Finale : Longue et délicieuse. Orange et épices. Balance : Quel équilibre, quelle texture! Simplement ce qu’il y a de meilleur qui ne soit jamais sorti d’un fût de xérès.