Laphroaig Cairdeas 2016 Madeira Cask

51.6% alc./vol.
Vieilli en fûts de vin de Madère

André 90.5%
Cet embouteillage représente bien la décadence, la décadence des saveurs, la décadence du whisky que l’On a envie de se taper verre après verre. Couleur unique, presque orangée, le nez est typique au niveau de la tourbe phénolique, mais l’enrobage est hyper intriguant. Tourbe médicinale, nez soyeux, presque liquoreux; oranges, bitume chaud, créosote, pitch à couverture, fruits rouges, figues, raisins de Corinthe. Malgré les vapeurs camphrées, l’apport des fruits et des épices est important et tire bien son épingle du jeu, belles vagues sucrées que la bouche confirmera avec volupté. S’ajouteront ensuite de solides notes de poivre et d’épices avec une finale salée maritime qui assècheront la finale de bouche. Le whisky hésite ensuite entre les notes de compote de fruits rouges et d’épices de la Louisiane, une pincée poivrée, le tout cintré de tourbe médicinale antiseptique et camphrée. Une belle variante de ce whisky que l’on affectionne particulièrement. Cela redonne le goût de s’accrocher après les très décevants Select et Four Oak. Heureusement, on garde quelques nouvelles parutions pour les hardcore fans à chaque année.

Patrick 91%
Un beau gros Laphroaig pas subtil sur lequel on a versé une belle dose de fruits. On ne peut qu’aimer! Nez : Tourbe fruitée et chaleureuse, avec une bonne dose de suie, de bois brûlé et de la vanille très subtile. Bouche : Vague d’épices, de poivre, de fumée et de cendres. Puis, un peu de fruits, fruits qui prennent de plus en plus de place à chaque gorgée. Finale : Longue et marquée intensément par le poivre, les fruits et la cendre.

Martin 93%
Nez: Oh my, la tourbe poussiéreuse et le cuir bien craqué. Agrumes et hôpital de campagne. On peut bien rire de la SMWS quand ils nous parlent de M.A.S.H. Les fruits rouges et le chêne émergent de la masse pour nous attirer, comme les sirènes font aux marins. Bouche: Fruits, tourbe et paille séchée. Touche de poivre rose, raisins secs et fumée. Texture moins huileuse que le prévoyaient mes attentes. Toutefois les saveurs n’ont pas à se gêner. Fruits en pâte, sucre brun, asphalte neuve sous le soleil, chêne, cendre et cannelle chaude. Finale: Cendrée. Pas mal l’adjectif du moment. On complémente avec le poivre, le sel de mer, une canne de Sterno et la planche de chêne sur laquelle on la dépose. Équilibre: Un des grands Càirdeas auxquels on a eu droit. Bin non, ils sont tous excellents! Dommage que les quantités disponibles créent des schismes dans la communauté des trippeux de whisky…

Laphroaig Cairdeas 2017 Quarter Cask

57.2% alc./vol.
Mélanges de whiskys âgés entre 5 et 11 ans, vieillis en ex-bourbon cask, mariés et finished en fût quarter cask de 125 litres pour une période de 7 mois…et offert en version cask strength. Édition de 32,000 bouteilles.

André 90%
Le whisky mérite de respirer un bon 10 minutes avant de porter votre jugement car si vous vous fiez à vos premières impressions tout juste après l’avoir versé dans le verre, vous risquez d’être déçu. Le nez est très tourbé, sucré aussi, beaucoup de notes de caramel tirées du bois, de la vanille crémeuse aussi, tourbe phénolique médicinale, charbon de bois, poivre moulu, devanant de plus en plus crasseux avec le temps malgré les savoureuses notes sucrées (carrés de sucre brun). La bouche offre une bonne dose de tourbe, pour les peat addict, vous aurez droit à votre fix, très porté sur le caramel et le sucre brun, caramel Écossais finement salé. Même si le whisky a presque 4% d’alcool supplémentaires que le quarter cask habituel, la texture en bouche de cette édition est définitivement plus ronde et paufinée. Plus le temps passe et les lapées aussi, juteuses pommes vertes, sel de mer, tourbe. Légère astringence, la génétique du bois de chêne et encore des notes de caramel salé ferment la finale de bouche. On dirait que Laphroaig a, comme un diamant, un p’tit quelque chose lorsqu’il est présenté à l’état brut du cask strength, mais c’est dans le savoir faire du joalier tout comme le master blender que l’on reconnait la justesse de l’expérience et du savoir-faire. Intéressant de voir la différence entre cette édition et le QC de la lignée habituelle de la distillerie. J’aimes les deux pour des raisons bien différentes.

Patrick 90%
Tout ce qu’on peut attendre d’un Laphroaig cask strength! Bref, c’est excellent! Pas le meilleur Laphroaig que j’aie jamais eu, mais ça demeure du vrai Laphroaig, alors c’est excellent. À acheter les yeux fermés. Nez : Fumée de tourbe, agrumes, chêne huileux, goudron, vanille et quelque chose de malpropre que j’aime bien. Bouche : Fumée de tourbe intense, poivre tout autant intense, goudron, épices et une tonne de chêne séché. Bref, typiquement Laphroaig. Finale : D’une grande longueur, fumée et épicée.

Martin 91%
Nez: La tourbe est plus timide que ce à quoi je m’attendais, mais elle lève le rideau sur la vanille et le chêne, le caramel, le poivre et un bout de charbon de bois. Bouche: Assez huileux, offre une belle expérience tourbée pour les trippeux d’Islay. Sucre, caramel écossais, poivre blanc et sel marin. Finale: Extrêmement longue et langoureuse, forte sur les épices, le chêne et la tourbe iodée classique de Laphroaig. Équilibre: C’est comme si on avait pris le Quarter Cask et qu’on l’avait embouteillé cask strength. C’est excellent mais ça peut aussi faire peur à bien du monde.

Laphroaig Cairdeas 2018 Fino Sherry

51.8% alc./vol.
Édition Fèis Ìle 2018, maturation en first fill ex-bourbon cask et affinage en Fino sherry cask.

André 86%
Impression initiale de tourbe phénolique médicinale intense, miel, fruits tropicaux, ananas, purée de bananes, vanille, pincée de fruits rouges défraichis, oranges. La texture en bouche est un peu molasse, mais les saveurs punchées; oranges, cendre refroidie, tourbe en sourdine mais définitivement phénolique et médicinale, sensation de poussière de pierre et de sel de mer séché sur des galets, ananas et abricots, fruits tropicaux, poivre noir broyé, maritime dans l’ensemble. Lors de la dégustation à la table, le mot d’ordre était ‘’minéral’’ et l’association était unanime. La fumée de tourbe se diffuse très rapidement et le whisky peine à tenir la note. Finale un peu terne et effacée, ananas et fruits tropicaux, sel de mer, fumée de tourbe très en retrait. Un bon whisky mais un Laphroaig en deçà de la moyenne habituelle. Après le Select, le Lore et le pénible 27 ans, la descente commence à être raide chez Laphroaig.

Patrick 91%
Un beau Cairdeas, le genre que je souhaiterais voir comme produit régulier, car c’est exactement dans ma palette de goût. Nez: La belle fumée de tourbe sale et salée de Laphroaig, avec une petite note fruitée/sucrée, avec des fruits des champs et des bananes. Bouche : La bouche s’ouvre sur de la fumée de tourbe d’une belle intensité, du goudron et du sel. Puis, on détecte aussi des fruits tropicaux, une touche de sucre blanc et une bonne dose d’épices. Finale: D’une belle longueur, fumée, fruits et épicée.

Martin 91%
Nez: Tourbe fruitée et fortement affirmée, quoique moins médicinale que ce à quoi Laphroaig nous a préparés. Bois fumé et vin chaud. Caoutchouc et cerise. Bouche: Tourbe et asphalte, presque Ardbeggien. Fruits rouges et avalanche d’épices et de crème fraiche. Finale: Épicée sur la tourbe et le chêne. Semble s’estomper, mais revient sur de belles pointes salées et iodées. Équilibre: Belle réussite. J’étais sceptique au nez, mais la finale complexe a su me ramener à l’ordre. Superbe édition!

Laphroaig Cairdeas 2019 Triple Wood

59.5% alc./vol.
Édition de 36000 bouteilles, maturation en ex-Bourbon barrels, ayant d’abord mûri en quarter casks ainsi qu’en ex-oloroso European oak Sherry casks.

André 90%
Nez typiquement Laphroaig avec sa tourbe médicinale représentative, des accents prononcés de menthol et d’herbe verte ainsi que de bonbons casse-grippe à l’eucalyptus. Ça sent aussi la terre mouillée, les poires et abricots séchés ainsi que des soupirs de fruits rouges un peu distrants. La bouche est puissante, salée et grandement poivrée, cendre refroidie et pansements gorgés d’antiseptique, camphre et menthol, poignée d’herbe verte arrachée du sol dont les racines sont encore attachées à de la terre mouillée et boueuse, poires, abricots, raisins, citron et agrumes. Belle texture huileuse et grasse avec des tonalités de chêne séché, saveurs de vanille et de caramel. La finale est hyper longue, poivrée et tourbée, puissante et interminable pérennité.

Patrick 91%
Mes attentes sont toujours élevées envers les Cairdeas et elles sont ici rencontrées. J’y retrouve la belle fumée de tourbe crasseuse et médicinale typique de la distillerie, mais aussi des notes fruitées des plus agréables. Que demander de plus? Nez : De la fumée de tourbe médicinale, la terre mouillée, les abricots séchés, des fruits rouges bien mûrs. Un parfum alléchant, s’il en est un! Bouche : De prime abord, un mélange de tourbe médicinale, de sel de mer très intense et de chêne brûlé. Puis, un soupçon de fruits rouges, une touche d’agrumes et du chili bien pimenté. Le tout est porté par une belle texture grasse. Finale : D’une belle longueur, fumée, pimentée et salée.

Martin 92%
Nez: Menthol et eucalyptus, pastille Fisherman’s Friend fumée, air salin et touche de fruits tropicaux. Bien sûr, en voici un autre qui cache bien son degré d’alcool. Bouche: Tourbe, fruits bien sucrés, avec une vague de caramel et de cannelle. Le chêne brûlé et la boucane perdurent dans une texture huileuse, grasse et pesante à souhait. Finale: Longue, chaude, fumée et épicée, on en redemande encore et encore. Équilibre: L’édition annuelle de Laphroaig qui ne déçoit jamais. Un must-buy.

Laphroaig Cairdeas 2020 Port & Wine Casks

52% alc./vol.
85% des futs de cette édition proviennent de Portwood Barrique Matured et 15% de whisky ayant passé leur première période de maturation pendant 3 ans en Ex-Bourbon cask pour ensuite être affinés pour 3 années supplémentaires en Ex-Red Wine Barriques.

André 89%
Framboises, vin rouge et petits fruits sauvages trempés dans le chocolat, prunes, raisins mauves nappés de caramel chauffé, sel de mer, médicinal et maritime à souhaits. La bouche est remplie de notes de caramel et de chocolat nappant des petits fruits sauvages, les tonalités de vin rouge et de raisins, dattes et prunes sont rehaussées par le poivre concassé, la réglisse et la cannelle ainsi que le sel de mer. La tourbe est iodée et médicinale et est bien intégrée au mélange de fruits séchés. On retrouve aussi une sensation de galets polis par la mer sur lequel le sel de mer aurait séché au soleil. Finale moyenne en longueur, poivrée et salée et sur les fruits rouges.

Patrick 92%
L’un des meilleurs Cairdeas qui soient! Tout le côté sale que j’aime dans la distillerie, mais le tout adouci par de beaux fruits sucrés. Difficile de trouver mieux comme mélange! Nez : Une grosse vague de fumée et de poivre, baignant dans de délicieux fruits bien sucrés, avec une touche de vanille et de chocolat noir. Bouche: Porté par une superbe texture, un superbe mélange de fumée de tourbe huileuse, avec du goudron, du sel, du poivre, des fruits sucrés, de la vanille et une belle note chocolatée. Finale: D’une superbe longueur, pleine de fumée de tourbe et de fruits sucrés.

Martin 91%
Nez: Tourbe terreuse et poivrée, fruits tropicaux, cacao, caramel salé, vin chaud, cannelle et vanille. Solide. Bouche: Belle texture, qui porte des notes telles que vanille, raisin, tourbe terreuse, poivre blanc, fruits rouges et vin fortifié. Chêne sec au rendez-vous. Finale: Poivrée et longue. Notes de bois, de fumée, de cendre et de terre. Fruits rouges et épices. Chocolat noir amer. Équilibre: Une autre belle réussite. Ce n’est pas pour rien qu’on s’arrache ces éditions spéciales de Laphroaig.

Laphroaig Càirdeas 2021 Pedro Ximénez

58.9% alc./vol.

André 92%
Intense la force du Sherry Cask. Grosses notes de cerises noires, dattes et de prunes étouffant les notes de tourbe. Le nez est sucré et licoreux, très gourmand, avec une avalanche de fruits secs dans un mélange de tourbe crasseuse et saline. La bouche offre une texture hors du commun, collante et sirupeuse, très sucrée. Cerises noires, gâteau aux fruits, oranges, dattes et prunes séchées, une touche de caramel et de cuir, tourbe terreuse et maritime de laquelle filtre quelques notes de bois verdâtre. Challengeant ce mélange de tourbe sucrée. Longue finale, les saveurs collent partout au palais, l’alcool coule incognito, les fruits séchés s’épanouissent avec passion sans renier les origines maritimes du whisky. Un superbe Laphraoig, hors norme certes (j’adore les Laph bourbon casks) mais qui livre la marchandise du début à la fin.

Patrick 92%
Je dois admettre que je m’attendais à un scotch plus sucré. Mais après quelques verres, j’ai fini par l’apprivoiser et maintenant je l’adore! Nez: Du bois brûlé recouvert de fruits mûrs, le tout dans une pièce baignant dans la fumée de tourbe. Bouche : De la grosse fumée de tourbe sale intense, des fruits mûrs, de la cendre, du bois brûlé et du poivre. Finale: D’une très belle longueur, fumée et légèrement fruitée.

Martin 93%
Nez: Tourbe un peu verdâtre plus que maritime. Bois sec, vanille et fruits des champs. Dattes, oranges et raisins secs viennent confirmer l’origine des fûts. Bouche: Bois brûlé, raisins juteux et dattes, tabac à pipe et tourbe bien cendreuse. On change de vitesse ici. L’emprise du sherry sied bien au feu de plage cendreux de la tourbe. La morsure d’alcool est moins intense que prévu. Finale: Tourbe et cendre, chêne et poivre blanc. On continue sur la lancée d’une texture sirupeuse avec des notes inspirantes de sherry, de zeste d’orange, de cacao et de cuir. Équilibre: Un superbe Càirdeas, difficile d’être déçu. Un autre dram d’exception qui ne restera bien sûr pas longtemps sur les tablettes.

Laphroaig Càirdeas 2022 – Warehouse 1

52.2% alc./vol.
First Fill Ex-Maker’s Mark Bourbon cask.

André 88%
Centre citronnée et feu de tourbe lointain, iode, esprit maritime mais dans le sens calme du terme. Très feutré et raffiné comme approche, jusque là, j’adore. Les notes médicinales sont plutôt fines et douces comme dans les éditions beaucoup plus âgées. La bouche est plus ferme qu’attendue, mariage de vanille et de zeste de citron. Les tannins du bois sont très présents, puis mélange d’herbe et de pommes vertes, cendre froide et accents terreux et de varech. Plus on avance dans la dégustation, plus le côté médicinal se solidifie. La finale, un peu courte, est sèche, le bois de chêne est hyper présent et s’accompagne de fumée de tourbe malpropre et industrielle, de fruits tropicaux et de sel de mer.

Patrick 92%
Wow, du gros Laphroaig classique avec son petit côté bum, mais avec aussi une complexité aristocratique ! Nez : Du goudron, de la fumée de tourbe, du sel et des algues. Bouche : Une tonne d’algues salées, du goudron, du sel encore et de la fumée de tourbe. Finale : D’une belle longueur, fumée et salée.

Martin 89%
Nez: Vague de tourbe mi-crasseuse, mi-médicinale. Sel marin et goudron, avec un pourtour de citron et de sucre à glacer. Bouche: Citron sucré, vanille, tourbe sale bien sûr, et chêne sec sec sec. Sel de mel et poivre blanc. Finale: Longue, chaude, épicée et cendrée. Le bois sec et le poivre blanc nous déposent sur une plage où l’on tombe face première dans les cendres froides d’un vieux feu de plage. Équilibre: Solide solide solide dram. Un drame aussi que les fans se l’arrachent à ce point. Faut partager guys…

Laphroaig Càirdeas 2023 – White Port & Madeira

52.3% alc./vol.
Cette édition limitée est une combinaison de whisky vieilli en fûts de Madère et de Porto Blanc. Les trois quarts du whisky sont vieillis dans des fûts de Madère de deuxième remplissage, tandis que le dernier quart a été fini en fûts de Porto de premier remplissage.

André 86%
Nez plutôt neutre au départ, puis des notes sucrées qui rappele le jus de salade de fruits en conserve, puis de l’orange et de l’abricot. Miel et caramel, fruits tropicaux. Belle texture en bouche sans être exceptionnelle. Noix salées, miel, iode, fumée distante, petite morsure de gingembre et poires. Je trouve le résultat un peu dénaturé et j’ai de la difficulté à percevoir la fibre Laphroaig dans le rendu final. Finale d’ananas, poires, de fumée de tourbe, sèche avec un bon kick d’épices.

Patrick 89%
J’ai eu besoin de beaucoup de temps pour apprécier cette bouteille. Ou peut-être fallait-il la laisser respirer ?  Enfin, 6 mis après mon achat, je peux enfin dire que j’aime bien ce Càirdeas ! Nez : La belle fumée de tourbe crasseuse de Laphroaig est évidemment présente, mais adoucie par des notes de fruits tropicaux et du verger juteux et sucrés. Bouche : Porté par une belle texture huileuse, la fumée est au premier plan, avec des épices chaleureuses, des pneus brûlés du poivre, du bois craquant et brûlé, des fruits mûrs sucrés et une touche de vanille. Finale : D’une belle longueur, marquée par la fumée, les pneus brûlés, le chêne brûlé et de discrets fruits tropicaux bien mûrs.

Laphroaig Cairdeas 30 ans

43% alc./vol.
Non disponible dans les diverses boutiques et maintenant offert exclusivement à la distillerie. Des 1536 bouteilles numérotées à la main, 1300 ont été mises en vente online via le site web de Laphroaig et les 236 bouteilles restantes vendues à la distillerie même.

André 96%
Franchement tourbé et très influencé par les éléments maritimes et des malts fortement tourbés de l’ile d’Islay. Un style de tourbe à la Ardbeg (à s’y méprendre d’ailleurs), oranges, ananas et une touche de jus de citron et de sherry peut-être jumelé de tourbe camphrée assez prononcée. La bouche est claire au départ mais se solidifie par la suite tout en demeurant douce comme de la soie. L’aspect phénolique est bien présent mais jouit d’une balance exceptionnelle. En ce sens le taux d’alcool est idéal et rejoint la ligne directrice de l’ensemble. La finale confirme la déclinaison des divers éléments présentés précédemment avec une pointe de sel légèrement plus prononcée qu’en bouche.

Laphroaig Four Oak

40% alc./vol.
Laphroaig Four Oak est une édition limitée du célèbre single malt de l’ile d’Islay réservée au travel retail. Il a vieilli dans une combinaison de quatre futs différents dont des futs de bourbons, des quarter casks, les fûts de chêne vierge américains et des fûts Européens de type hogshead.

André 77%
On dirait qu’on s’emploie à se mettre à dos les hardcore fans de la distillerie avec les dernières parutions de Laphroaig. Le nez est presque absent, laconique et végétatif. Quelques notes verdâtres, de la vanille timide, tout comme la tourbe phénolique représentative de la distilerie mais diluée à son maximum, les épices livrées par le bois de chêne. Après quelques minutes odeurs citronnées et d’agrumes mais rien d’extraordinaire ou de singulier. La bouche est flat et diluée bien que médicinale et phénolique. Le chêne est omniprésent et confirmée par la vanille riche. Sensation de sel de mer sur les galets séchés au soleil, poivre et épices. La texture est rachitique, c’est digne des images présentées sur le grand écran lors du concert Live Aid de Bob Geldof en 1985. La finale est moyennement longue, poivrée et épicée. Laphroaig est en train de devenir son pire ennemi. C’est rare que je vais dire ça mais, à moins d’être un vrai crinqué vendu de la distillerie, passez votre tour sur l’achat et pour pratiquement le même prix payez vous un 10 ans ou un quarter cask.

Patrick 68%
Sur papier, tout semble y être, mais c’est tout de même mauvais. Je n’avais qu’un échantillon d’un demi-once, mais j’en ai tout de même jeté la moitié dans la toilette. Et j’ai pris soin de flusher deux fois. Nez : La fumée de Laphroaig la plus légère que je n’aie jamais senti, avec d’étranges notes végétales. Bouche : Bois brûlé, fumée de tourbe, poivre, sel, un peu d’agrumes et des légumes trop cuits et bizzares. Finale : D’une longueur moyenne, avec de la fumée malpropre, mais dans le sens que j’aime habituellement.