Laphroaig 16 ans

48% alc./vol.
Exclusivité boutique hors-taxes.

André 89%
Après avoir passé une bonne partie de la journée en kayak de mer, je cherchais le whisky approprié et je suis tombé sur cet échantillon qui devrait avoir quelque chose de maritime dans sa palette de saveurs. Tourbe unique bien médicinale et maritime de Laphroaig, bonbons menthol aux éléments verdâtres, jus de citron, grosse vanille hommage aux ex-bourbon casks, miel, pommes jaunes, abricots, une touche d’oranges. Plutôt rond et équilibré au nez, rien de brusque malgré les saveurs tranchées et une tengeante qui rappelle les produits antiseptiques des hôpitaux. Au même taux que le Quarter Cask, cette édition est beaucoup plus léchée et polie mais quand même moins que les défunt 18 et 21 ans d’âge. Bouche pulpeuse et huileuse pour la texture. Citron, agrumes, camphre, tourbe terreuse assaisonnée de sel de mer, pastilles Fisherman’s Friend, poivre, huile à moteur de bateau souillée, bois de chêne bien brûlé, antiseptique. Après de longues minutes, savoureuses notes sucrées qui rappelle la poudre recouvrant les gommes Bazooka. Longue finale bien poivrée et épicée, puissante et tourbée. Pandémie oblige, les bouteilles de ce Laphroaig 16 dorment sur les tablettes vides des boutiques hors-taxes privées de leurs voyageurs pressés, alors si l’évaluation vous inspire, vous savez quoi faire une fois la crise passée… Avec les décevantes dernières parutions et provenant en plus de duty-free, ce Laphroaig livre la marchandise et étonne agréablement.

Patrick 88%
Un très bon Laphroaig avec toute les saveurs que j’aime dans cette distillerie. Si ce n’était de la texture, ça serait spectaculaire. Nez : Le délicieux parfum de la tourbe sale de Laphroaig, avec du créosote, du sel et… De bons petits biscuits! Bouche : De la fumée de tourbe intense, avec de la cendre, du créosote, du poivre, du bois brûlé et du sel. Superbes saveurs, mais la texture laisse un peu à désirer. Finale : D’une longueur moyenne, fumée et poivrée.

Martin 89%
Nez: Tourbe fruitée et crémeuse, très peu agressif comme approche, vent maritime, touche iodée, pommes et fruits à chair blanche. Bouche: Belle texture sirupeuse. Oranges et tourbe, épices et cendre. Eucalyptus, chêne et poivre, superbe. Huileux vers la fin. Finale: Assez longue et plaisante, tout en restant douce pour un tourbé de la sorte. Pastilles pour la toux, tourbe cendreuse, bois sec, poivre noir. Équilibre: Un excellent choix, dommage que ce soit encore une fois une édition Duty-Free qui est difficile à obtenir. Qui sait, avec les aéroports pratiquement déserts peut-être auront-ils de l’inventaire à distribuer ailleurs?

Laphroaig 17 ans 1999 Single Cask

58.8% alc./vol.
Bourbon Cask #5167

André 94.5%
Oufffff… Solide… La douceur des années passées doucement dans le bourbon cask a domestiqué la tourbe médicinale habituelle de la distillerie, même l’asphalte a perdu un peu de son agressivité délavée par une bordée de pluie aux accents de sel de mer, une pointe de tarte au citron, d’ananas en tranche, pansements antiseptique, café noir, oranges, citron et agrumes. Superbe texture veloutée en bouche en introduction, puis une vague progressive de tourbe phénolique et maritime, poivrée, notes de diachylons, aux notes de gingembre, de poivre concassé et d’agrumes. Pointe salée en finale, beaucoup d’agrumes et d’oranges, tartelette au citron. Les notes de tourbe sont intenses et dosées habilement, la sensation alcoolisée ne se pointe même pas le nez. Un Laphroaig complexe, hyper bien équilibré et qui montre que l’épine dorsale du whisky est majestueusement loin des dernières versions soporifiques que l’on nous offre sur le marché.

Patrick 94%
L’un des Laphroaig les plus intenses que j’aie vu, ce qui n’est pas peu dire. Si comme moi, vous aimez Laphroaig, celui-ci est gigantesque! Wow. Nez : La belle grosse fumée de tourbe sale de Laphroaig, avec du goudron, du sel et une tonne de médicaments. Bouche : Intense intense intense!! De la tourbe, du goudron, beaucoup de bois brûlé, du poivre et quelques épices.

Laphroaig 18 ans

48% alc./vol.

André 93%
Un Laphroaig sans aucuns doutes au nez, mais un Laphroaig domestiqué. Des vagues de tourbe et de fumée avec un ressac mielleux et doux. L’arrivée est sournoise mais la surprise en bouche n’en est que décuplée. Pastilles Fisherman’s Friend, orge verte qui a trop germé, un souffle de stainless (côté antiseptique et froid de celui-ci). Finale très longue, tourbée, à la fois puissante mais pausée.

Patrick 94%
Tourbe, goudron, parfums médicinaux et petite touche de fruits qui viennent adoucir très légèrement le tout. En bouche, l’attaque est franche, mais douce. Une main d’acier dans un gant de velours? Tourbe, fumée, sel, légers fruits, quelle belle complexité. La finale est marquée par le sel et le goudron, et s’étire, s’étire, s’étire… Quelle balance, quelle profondeur, suuuuuperbe!

Martin 89.5%
D’un beau jaune orangé qui reflète ce à quoi je m’attends d’un tel colosse de tourbe. Nez: Superbe grosse tourbe fumée et citronnée. Présence du grain avec un petit côté gêné et espiègle qu’on retrouve peu ou pas chez les expressions plus jeunes de la distillerie. Herbe, citron, beurre, vanille et cuir. Peut-être une pincée de café moulu. Bouche: Mielleux, sucré, fumé et tourbé sur des notes de citron et de crème anglaise. À peine épicé. On peut constater avec grande aisance que les années ont vertigineusement adouci son caractère impétueux. Finale: Les sucres tourbés descendent tout seuls sur des notes de marmelade à l’orange et nous laissent sur un agréable petit pneu chauffé, Saint-Basile-le-Grand-style. Équilibre: On sent bien sa maturité et on l’apprécie, malgré que je garde un faible pour quelques-uns de ses petits frères tels le Cask Strength et le Quarter Cask.

RV 91%
Doux mais toujours aussi médicinal, un bon vieux remède efficace de grand-maman. Grosse cerises, oranges et pêches sucrées au nez, avec une subtilité non attendue et une palette beaucoup plus variée que les autres Laphroaig. Des Islay tourbés (Bowmore – Lagavulin – Ardbeg – Port Ellen – Coal Islay), Laphroaig avait toujours été la distillerie pour laquelle je reconnaissais le talent mais qui ne m’avait jamais réellement fait tomber sur le derrière. Cette fois-ci, le tapis est doucement mais clairement tiré sous mes pieds. Et dans une tourbe bien épicée à 48% d’alcool (encore une fois le taux parfait?), la chute est vraiment agréable.

Laphroaig 1815 Legacy Edition

48% alc./vol.

André 86.5%
Belle tourbe phénolique, vanille, poires, miel, fruits rouges & raisins secs, marmelade d’oranges, pommes rouges, réglisse, pansements et antiseptiques, maritime. Je ne sais pas ce qui se passe avec les dernières éditions de Laphroaig mais la texture en bouche est vraiment moche, diluée et on ressent la l’ajout d’eau même à 48%… Feu de plage noyé dans un océan de vanille, camphre médicinal effacé, poires et ananas, fruits rouges, sel de mer, grosses oranges fraiches, poires et la finale de bouche offre une légère sensation poreuse et salée qui rappelle les galets de plage que l’on lècherait. La finale est douce, lente et tourbée. Les fruits rouges se marient à merveille avec les saveurs camphrée mais le tout s’évapore beaucoup trop rapidement. On dirait que Laphroaig se démocratise un peu trop et délaisse son noyau de fans hardcore. On profite de l’engouement général et ça parait sur le rendu final.

Patrick 90%
Du bon Laphroaig comme on l’aime, avec de la tourbe comme on recherche. Nez : Belle fumée de tourbe marquée par le goudron, le poivre et le sel. Et quelques fruits mûrs bien subtils. Bouche : Une belle vague de sel, de la fumée de tourbe bien enveloppante, du poivre et toujours les fruits subtils. Bref, Laphroaig. Finale : D’une belle longueur, fumée et poivrée.

Martin 90%
Nez: Tourbe verte et maritime, fumée, miel et pomme de tire. Feu de camp sur la plage. Bouche: Fruits rouges, poivre, tourbe et sel. Bois et tourbe encore. Texture limite aqueuse, mais la force de 48% ramène le navire sur la voie. Finale: Courte, mais on en profite bien pendant que ça passe. Poivre, herbe, tourbe et fumée. Équilibre: Un whisky agréable, un Laphroaig comme on les aime, dommage que ce soit une autre exclusivité du marché hors-taxes.

Laphroaig 21 ans « Heathrow »

53.4% alc./vol.
Bouteille #1347 de 1427.

André 93%
Superbe nez, à la fois de tourbe camphrée et de fruits tropicaux, oranges, sur un canevas de saveurs maritimes un peu salines et terreuses. Toujours ce petit côté d’agrumes et de léger citron, l’ananas frais, la vanille. Le côté phénolique habituel a beaucoup mûri et est bien plus sage et réfléchi. La bouche est souple et pulpeuse, maritime, au départ fruité – les fruits tropicaux – pour ensuite développer de solides notes de tourbe phénoliques ouvrant la voie à une marée poivrée appréciable. En respirant, le nez développe un côté verdâtre, genre eucalyptus et bonbons casse-grippe verts mais réussit tout de même à demeurer équilibré et doux malgré les saveurs plus musclées. La finale est cendreuse et généreusement poivrée, mais l’ensemble passe très bien en bouche comme l’équilibre est préservée au travers d’opulentes notes de fruits tropicaux. Du grand Laphroaig; éventail de saveurs, équilibre, tourbe phénolique. Une envolée tourbée et un voyage diversifié au pays des saveurs. Enjoy!

Patrick 93%
Un superbe Lahproaig, plus épicé que fumé, mais tout de même superbement intense et bien balancé. Nez : Une surprenante dose de fruits, qui bataille ferme avec la fumée de tourbe et les épices pour gagner les faveurs de nos sens. Toutefois, à mesure que le whisky respire, les fruits finissent par rendre les armes devant la toute puissante fumée de tourbe d’Ardbeg. Bouche : Tonne d’épices intense, fumée de tourbe, sel, goudron, charbon et une petite note fruitée des plus subtiles. Finale : Longue, fumée et épicée.

Laphroaig 21 ans Special Edition Exclusively for the Friends of Laphroaig

48.4% alc./vol.

André 95.5%
Notes médicinales et tropicales, agrumes, citron, vanille pulpeuse, tranches d’ananas tout juste coupées, les pommes poires, notes de bitume chaud, léger poisonneux, pansements gorgés d’antiseptique. La bouche est grasse et huileuse, sensation grisante, hyper texturée, c’est comme être touché par l’esprit saint, c’est presque mystique comme sensation. Super équilibre entre la tourbe d’une douceur surprenante d’où émergent les saveurs de fruits tropicaux détectés au nez (ananas, poires, citron) et les petits feux d’artifices de la tourbe presque pétillante, trame maritime sans ambiguïté, ainsi que des petits flocons de tourbe qui fondent littéralement sur la langue. La finale est douce mais les notes phénoliques gonflent littéralement en intensité et se fanent lentement partout en bouche en s’accompagnant d’étincelles de gingembre, de sel de mer et de vagues de vanille et de miel.

Patrick 94%
Il est toujours étonnant de plonger son nez dans un si vieux Laphroaig et de constater à quel point la tourbe s’est adoucie. Oui, c’est bien notre Laphroaig, mais simplement plus mature : Sa force est toujours là, mais il a appris à la contrôler au lieu de la laisser exploser. Nez : Notes de vanille, poivre et tourbe dont la puissance est contenue. Bouche : Belle fumée d’intensité moyenne, avec des notes épicées et poivrées, le tout évoluant sur une pointe vanillée. Finale : Très longue et intense, fumée et épicée.

Laphroaig 25 ans

48% alc./vol.

André 91.5%
Cendres de feu de tourbe, agrumes et sel très léger. Bouche très liquide et d’un agréable fraicheur maritime où s’installe confortablement le cendré mais de façon très passagère, celui-ci étant éclipsé par une vague éphémère citronnée qui nous ramène sur l’alcool tourbé. La rétro-olfaction est elle aussi alcoolisé et principalement axée sur les agrumes. Une femme avec beaucoup de caractère, se vautrant dans un luxueux manteau de fourrure.

RV 92%
Whisky dans sa tourbe comme un milliardaire qui se roule dans son cash. Laphroaig tout en douceur et en éminence, le cendrée ne sort que lorsqu’on le brasse dans son verre. En bouche, on se croirait à Ardbeg avec une douce fumée d’agrumes qui commence par les oranges puis la cendre, en éclipsant la tourbe. Par contre, celle-ci laisse sa marque en finale, avec d’abord de la fumée, puis de la tourbe multi-étages. Pas nécessairement très sage, mais bien calculé.

Laphroaig 25 ans édition 2009

51% alc./vol.

André 93%
Nez très doux même si passablement tourbé et maritime. Bonbon à la menthe et menthol. Quel équilibre au nez. Le taux d’alcool passe complètement inaperçu au nez jusqu’au moment où il explose en bouche. Mélange de tourbe et d’herbe grasse et terreuse, de cacao et de café torréfié. Le charbon est autant présent en bouche qu’au nez et s’accompagne admirablement des vagues salées et d’un filet de citron. Finale poussée par l’alcool où la tourbe poursuit lassement sa lancée. Seul le sel demeure en toute fin, l’alcool pétillant sur la langue et toujours cet accent de citron rafraichissant.

Patrick 94%
Goudron et fumée, cendre et sel. En bouche, le sel est très présent, avec une petite touche d’agrumes qui s’insère juste avant le goudron et la fumée. La finale est marquée par le sel. Quel superbe ensemble, quelle balance, quelle profondeur… Quel prix! (plus de 600$)

Laphroaig 25 ans édition 2011

48.6% alc./vol.
De fûts américains de premier remplissage.

André 94%
Pommes vertes, herbes fraichement coupées, croustade aux pommes et rhubarbe, tourbe évidemment. Un peu de sel à l’arrivée en bouche puis mélange de sucre et de tourbe médicinale, de pommes un peu acides. Incroyablement soyeux et doux. La tourbe sucrée et les fruits composent la majeure partie des saveurs en bouche mais ce qui retiendra notre attention c’est surtout l’Équilibre parfait de ce single malt d’exception. J’en ai oublié le reste de mes notes de dégustation… J’ai préféré m’en servir 2 verres supplémentaires.

Laphroaig 25 ans édition 2015

46.8% alc./vol.

André 93.5%
Nez envoûtant, l’apport du sherry surprends beaucoup avant même la finesse de tourbe, fine et distinguée qui vient vous chatouiller les narines, un peu verdâtre et mentholée, l’eucalyptus et la chlorophylle, les agrumes et le citron frais dans l’eau, cendreux, mais beaucoup plus fruités des autres éditions de 25 ans d’âge que j’ai eu la chance de goûter. La bouche est un peu poreuse, genre de pierre ponce, les fruits rouges, le chocolat noir, notes de tourbe médicinales, sans agressivité, herbe verte, lime et citron. La texture est soyeuse et raffinée, le temps à beaucoup calmé la fougue de la tourbe qui est posée et incroyablement douce. Une fine pellicule de sel de mer vient couvrir le tout. La finale est douce et longue, presque langoureuse, les particules de tourbe pétillent lentement en bouche et se dissolvent lentement dans des vagues de fruits rouges et tropicaux. Une édition remarquable, amalgame de saveurs uniques, texture de rêve. Un Laphroaig avec de la classe et beaucoup de savoir faire.

Patrick 89.5%
Un très bon Laphroaig, mais qu’on aurait probablement été mieux d’embouteiller il y a cinq ans. Il semble en effet avoir perdu un peu de son punch. Ça demeure un très bon whisky, mais avec un petit manque au niveau de la finale qui m’empêche de dire qu’il est excellent. Mais tout de même très bon. Nez : La tourbe goudronnée, poivrée et maritime de Laphroaig, mais adoucie, et avec une savoureuse dose de fruits et de chocolat noir. Bouche: Chêne fumé et tourbe salée, avec une subtile note de caramel sucré. Finale : Longue, épicée et fumée, avec une belle pointe de sel. C’est malheureusement ici que ce scotch perds quelques points au niveau de la texture en bouche.

Martin 92.5%
Nez: Tourbe verte et mentholée, avec un paquet de notes de feuilles vertes, chlorophylle, coriandre, persil et eucalyptus. On perce la couche de phénols pour trouver pierre lavée à l’eau de mer et citron frais. Bouche: Fruits rouges, touche de poivre et de cannelle. Le chêne semble bien gorgé de sherry. Le degré d’alcool supporte bien le reste des saveurs telles cacao, pâte de fruits, cuir et caramel vanillé. Finale: L’élégante texture transporte bien les sensations au prochain niveau. Fumée, épices, bois, xérès, vanille et touche d’agrumes, en terminant la promenade sur la plage au matin, près des cendres encore fumantes du feu de la veille. Équilibre: Vraiment bien construit, un scotch maritime dans la plus fine des traditions. Si le portefeuille ou l’occasion le permet, c’est un dram à définitivement essayer.