Laphroaig 11 ans Triple Matured

48% alc./vol.
Édition limitée exclusivement disponible en Duty-free à Amsterdam. Bouteille #1108.

André 90.5%
Du solide, hyper challengeant au nez. Feuilles de tabac encore humides, petits fruits rouges, fougue du jeune whisky en quarter cask, tourbe phénolique iodée habituelle, terreau d’empotage, sucré aussi, vanille crémeuse, chocolat noir, réglisse. La bouche est superbe, vraiment exacte et précise malgré le manque de surprise des saveurs qui sont en tout point identiques à celles annoncées au nez. Je trouve les saveurs de sherry peut-être plus puissantes que le nez le laissait entendre et le bon kick-back de citronné ainsi qu’une belle acidité maritime étonnante. L’effet du quarter cask est aussi plus ressenti en finale de bouche, avec ses saveurs de chêne séché nappé de vanille. Belle longueur en bouche poussée par la tourbe, le poivre et les épices. Légère astringence en finale de bouche qui est balancée par les notes de fruits rouges. Finale de fût de chêne brûlé et de réglisse noire. Un Laphroaig pas à la portée de tous, qui mélange divers aspects des différentes versions parues sur le marché. Un whisky hybride entre le 10 ans, le quarter Cask et le PX Cask.

Patrick 85%
Un bon Laphroaig, mais j’ai déjà vu mieux en terme de profondeur et de texture en bouche. Uniquement pour les fans finis de Laphroaig. Pour les « fans ordinaires », les éditions régulières sont bien meilleures et moins chères. Nez : Aaaaah, les effluves qui emmanent du verre ne peuvent avoir qu’une provenance, Laphroaig! Savoureuse fumée, goudron, tourbe, le tout accompagné d’une touche de poivre et de bois brûlé. Tellement appétissant! Bouche : D’abord le poivre, les cendres et une fumée intense, suivi par une lampée de goudron et une note fruitée des plus subtiles. Finale : D’une belle longueur, marquée par la tourbe et le goudron.

Martin 90%
Orange plutôt foncé pour un peated de cet âge. Sûrement l’influence de la triple maturation annoncée. Nez: Tourbe grasse, verte et médicinale à souhait. Touche de céréales et de menthe. Citron et sel marin, touche de vin de xérès. Bouche: Caramel salé et tourbe tout aussi salée. Citron et miel, fruits rouges, cuir fumé et retour intense de la tourbe camphrée si adorée de la distillerie. Finale: Longue et fumée à l’infini, tel qu’on est en droit de s’attendre de Laphroaig. Le solide degré d’alcool supporte parfaitement le reste des notes. Presque trop. Équilibre: Un superbe Laphroaig dans une combinaison de fûts hors du commun. Un âge curieux aussi, mais qui n’égale malheureusement pas le 10 ans.

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