Laphroaig 10 ans Cask Strength Batch #6

58% alc./vol.
Bottled 02/2014

André 90%
Nez souvrant sur la compote de pomme et le zeste de citron, puis mélange habituel de tourbe médicinale, d’éléments antiseptiques et d’embruns maritimes. Le nez ne laisse en rien supposer du haut taux d’alcool, l’ensemble est calme, la vanille onctueuse trône au dessus des vapeurs d’alcool. La texture en bouche est moelleuse et mielleuse, belle vanille avec quelques gouttes de citron, incroyable évolution des saveurs tirées du bourbon cask. Tourbe cendreuse, un peu végétale aussi, citron, abricots, chocolat noir amer et fumée terreuse et ashy. Finale lente et langoureuse, la fumée de tourbe est apprivoisée, les notes de fruits tropicaux bien intégrés et préparent pour l’aftertaste poisé et poivré.

Laphroaig 10 ans Cask Strength Batch #7

56.3% alc./vol.

André 90%
Une savoureuse tourbe médicinale typiquement Laphroaig envoûte rapidement nos narines. Quelques enbruns salins maritimes ambrassent nos lèvres, on perçoit aussi les odeurs de la pluie et de la mer salée séchant sur les galets au soleil après un orage, quelque chose de minéral également. Par la suite, panier de fruits tropicaux, oranges et crème à la vanille accompagné d’un zeste de citron. La bouche est huileuse et roucoule sur la langue mais les saveurs sont tranchées et définies. Menthol, camphre et produit médicinal, hospitalesque, miel et vanille, citron, oranges et agrumes, fruits secs, cendre froide, poussière de pierres, tar, sel et poivre. Finale huileuse et sèche à la fois, épicée et tourbée, appétissante.

Patrick 93%
Un whisky gigantesque dont chaque goutte a su me combler. Que demander de plus? Nez : La belle grosse fumée de tourbe sale typique de Laphroaig, avec des notes médicinale, du sel et de discrètes agrumes. Bouche : Wow, la fumée de tourbe de Laphroaig à son meilleur, du sel, de l’huile, du chêne brûlé, de la cendre, des épices, une touche d’agrumes et du goudron, porté par une superbe texture huileuse. Finale: D’une belle longueur, salée et fumée.

Martin 91%
Nez: Classique tourbe camphrée et goudronnée qui répond aux attentes que nous avons face à Laphroaig. Tourbe crottée et salée, médicinale, pierre lavée, craie, citron et une petite pointe de vin blanc. Bouche: La tourbe demeure forte, mais sait aussi laisser la place aux autres saveurs. Poivre endiablé, bois sec, sel de mer, huile à moteur, vanille et crème. Mentholé et camphré dans l’ensemble. Finale: Chaude, épicée et bien fumée. Le sel, le bois et le poivre dominent, ce qui peut à ce stade-ci peut-être étouffer légèrement certaines notes plus timides. Comme un peu de fruits secs et de sucre en poudre. Équilibre: Ça demeure quand même un Laphroaig à la hauteur des attentes. Ils ont bien beau être un peu inégaux autant dans l’assemblage que dans la distribution de leurs sacro-saints Cairdeas, mais le bon vieux cask strength 10 ans lui ne déçoit jamais.

Laphroaig 10 ans Cask Strength Batch #8

59.2% alc./vol.
Mars 2016

André 90%
Si ces versions de cask strength étaient largement disponibles sur le marché, les amateurs délaisseraient une banne partie du core range décevant des dernières années. Nez de bois verdâtre, lime, de tourbe phénolique herbeuse et de poivre broyé, fruits tropicaux, poires, herbes aromatiques vertes, pommes vertes, anis et algue enduite de sel de mer et séchées sur la plage. Nez incroyablement doux. La bouche est parfumée d’anis, de poivre, bitume chaud, phénolique et médicinal, saupoudré de sel de mer séché et de bois vert. On remarque aussi le mélange de fruits tropicaux et de fruits automnal, pommes vertes et rouges, poires, oranges, raisins verts. Fond de bouche de cendre froide un peu rêche, médicinal et de vanille. Côté texture, la première gorgée est diffuse mais une sensation huileuse s’installe au fil des gorgées subséquentes. Finale remplie de fumée de tourbe maritime et phénolique, de pommes vertes échappées dans la cendre du feu de plage refroidi au petit matin.

Patrick 94.5%
Faisant suite à une invitation de sa part, tu t’es essayé à attaquer par surprise ton sensei ceinture noire au karaté. Et tu manges une volée à la fois brutale et élégante à la fois. T’as mal partout, mais maudit que c’était beau à voir. Nez : Du gros Laphroaig « in your face » et intense comme j’aime. Du goudron, de la cendre, du bois brûlé – l’ensemble est très crasseux, très Laphroaig. Bouche : Bang! Un coup de poing dans la face. De la fumée de tourbe, du poivre, du goudron, du médicament, de la cendre, du bois brûlé et une goutte d’orge sucré. Le tout porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une superbe longueur et intense, s’étire sur les notes de fumée de tourbe et de feu de camp en train de s’éteindre.

Martin 94%
Nez: Le vent de tourbe maritime iodée se fait sentir à des lieues du verre. Cendres sur la plage, asphalte fraiche, poivre rose, fruits tropicaux, pommes et fleur de sel. De la bombe en perspective. Bouche: Texture enveloppante qui sait nous livrer les notes de tourbe cendreuse et épicée, de fruits tropicaux fumés, de vanille, de caramel dilué, de pommes, de poires dans leur sirop. Incroyable complexité, il faut être quick à capter toutes les saveurs avant que le volcan du taux d’alcool n’emporte le village des saveurs à son pied. Finale: Fumée de tourbe sur la plage, fruits rouges en feu, poivre bien gorgé de phénol. La planche de chêne accotée sur le sherry goulu. Le bonheur à l’état pur. Équilibre: Le Laphroaig Cask Strength a toujour été un grand malt avec une réputation qui n’est plus à faire. Mais avec cette batch on a droit à un dram qui transcende les attentes.

Laphroaig 10 ans Cask Strength Batch #9

58.1% alc./vol.

André 87.5%
Tourbe phénolique, saline et acidulée, fumée sortant des cheminées trônant sur le kiln et s’évaporant en nuages dans les embruns maritimes, feu de plage mal éteint, bitume neuf après la pluie suivant une chaude journée d’été. En bouche, le whisky est franc et a beaucoup de punch, la tourbe est phénolique et livre une sensation de pierre ponce en bouche, la salade de fruits, le melon d’eau, gousse de vanille, bele fraicheur maritime avec une texture de beurre barratté. Il y a un p’tit quelque chose dans la présentation générale qui laisse penser que le whisky manque un peu de finition, cette façon qu’à habituellement la version cask strength de livrer un whisky à l’apparance masculine mais avec des saveurs et une texture féminine, nuancée et pleine de subtilité. Les saveurs, par contre sont savoureuses, particulièrement la salade de fruits et le melon d’eau qui étonnent dans ce mélange à saveur d’océan nordique un peu déchainé. La finale est sur le bois de chêne un peu sec et acéré, la tourbe phénolique et un peu verdâtre, le sel de mer. À savourer ces éditions cask strength, on comprend pourquoi elles ne sont pas disponibles à grande échelle… elle tueraient le marché des éditions flagship de la compagnie, le 10 et le quarter cask, pour le même prix ne survivraient pas longtemps… même si la qualité de celle-ci est légèrement en bas de la moyenne des batches précédentes.

Patrick 92%
Laphroaig à son meilleur, intense, complexe et définitivement pas pour les enfants! Nez : Épices fumées et poivrées, épices, bois, vanille subtile. Bouche : Fumée épicée, boisée et poivrée. Avec aussi un mélange subtil de goudron et de vanille. Quoique le terme « subtil » ne s’applique pas vraiment à un bon Laphroaig! Finale: Longue, intense, fumée et poivrée.

Martin 89.5%
Nez: Un Laphroaig comme on les connaît! Tourbe camphrée, vanille et petits fruits derrière, les épices du degré d’alcool tentent de nous barrer le chemin. Poivre, chêne, céréales grillées et fruits tropicaux sont au rendez-vous. Bouche: La tourbe iodée est à l’avant-plan, mais on peut aussi savourer le sucre à glacer, la vanille, les fruits à chair blanche, le bois et le poivre blanc. Finale: Longue et bien sûr tourbée et épicée, sur des accents de poivre blanc, de vanille et de bois sec. Équilibre: Le degré d’alcool en effraiera peut-être quelques-uns, mais les peat-lovers n’auront aucune difficulté à apprécier ce dram. Un autre coup-sûr.

Laphroaig 10 ans Sherry Finish (échantillon)

% alc.inconnu.
Échantillon goûté directement à la distillerie.

André 92%
Wow, un nez fruité et tourbé à la fois. Ça me rappelle l’impression que j’ai eu lorsque j’avais goûté au BenRiach Solstice. Du superbe sherry et de la tourbe en même temps… le rêve. Nez très affirmé en affinage, pas de doute sur la finition; fruits rouges, cerises, sherry, tourbe. En bouche; fruits râpés puis fumée, gâteau au fruits et encore la tourbe. La finale est accentuée encore plus sur la fumée de tourbe, ponctuée d’arômes de poires et de sherry. Superbe all the way.

Laphroaig 10 ans Sherry Oak Finish

48% alc./vol.
Affiné en fûts de sherry Oloroso pendant plus de 12 mois.
 
André 88%
Tourbe médicinale mélangée de caramel, café et chocolat noir, fruits séchés, de raisins secs et de figues. Le nez est rond et gras, tout comme la texture en bouche qui est huileuse et nappe la bouche de façon très agréable. Nous confirmons les notes de fruits rouges séchés (raisins mauves, figues) nappés de chocolat fondu parfumé de poivre pendant que le café expresso refroidit sur le comptoir de cuisine, cerises, pelures de pommes, feu de camp sur la plage, viande de bois avec sauce bbq sucrée, souffle iodé en background. La fumée de tourbe est très présente mais superbement bien intégrée aux notes de fruits.  Je suis agréablement surpris. Finale tourbée assaisonnée de fruits rouges, sensation médicinale et iodé maritimes. Est-ce que l’heure de la réconcialiation avec Laphroaig aurait sonné ou c’est l’émotion qui m’emporte suite à l’annonce aujourd’hui du départ de John Campbell de la distillerie?

Patrick 90%
Les attentes étaient hautes, et elles sont rencontrées. Bien construit, savoureux, j’aime! Nez : Un superbe mélange de fumée de tourbe sale « à la Laphroaig » avec une petite touche fruitée et sucrée (sirop d’érable?) vraiment agréable. Bouche: Riche, épicée, poivrée, fumée, sucrée, fruitée, boisée et avec quelques gouttes de sirop d’érable. La texture est exquise, l’ensemble est riche et savoureux. Finale: D’une belle longueur, fumée et fruitée.

Martin 90%
Nez: Le chocolat noir et le sherry nous sautent au nez avant même la classique tourbe médicinale de la distillerie. Caramel, noix, mélange du randonneur. Épatant. Bouche: Sucré et sirupeux à souhait. Toffee, fruits mûrs, chocolat, caramel salé, xérès goulu, chêne fumé, le tout bien enveloppé par cette tourbe crasseuse, iodée et camphrée. Finale: Chaude et poivrée, sur des notes de cendre, de bois, de fruits rouges et de vin chaud. Forts accents de café. Équilibre: Un embouteillage exquis pour les soirées fraîches d’automne sur la véranda.

Laphroaig 11 ans Triple Matured

48% alc./vol.
Édition limitée exclusivement disponible en Duty-free à Amsterdam. Bouteille #1108.

André 90.5%
Du solide, hyper challengeant au nez. Feuilles de tabac encore humides, petits fruits rouges, fougue du jeune whisky en quarter cask, tourbe phénolique iodée habituelle, terreau d’empotage, sucré aussi, vanille crémeuse, chocolat noir, réglisse. La bouche est superbe, vraiment exacte et précise malgré le manque de surprise des saveurs qui sont en tout point identiques à celles annoncées au nez. Je trouve les saveurs de sherry peut-être plus puissantes que le nez le laissait entendre et le bon kick-back de citronné ainsi qu’une belle acidité maritime étonnante. L’effet du quarter cask est aussi plus ressenti en finale de bouche, avec ses saveurs de chêne séché nappé de vanille. Belle longueur en bouche poussée par la tourbe, le poivre et les épices. Légère astringence en finale de bouche qui est balancée par les notes de fruits rouges. Finale de fût de chêne brûlé et de réglisse noire. Un Laphroaig pas à la portée de tous, qui mélange divers aspects des différentes versions parues sur le marché. Un whisky hybride entre le 10 ans, le quarter Cask et le PX Cask.

Patrick 85%
Un bon Laphroaig, mais j’ai déjà vu mieux en terme de profondeur et de texture en bouche. Uniquement pour les fans finis de Laphroaig. Pour les « fans ordinaires », les éditions régulières sont bien meilleures et moins chères. Nez : Aaaaah, les effluves qui emmanent du verre ne peuvent avoir qu’une provenance, Laphroaig! Savoureuse fumée, goudron, tourbe, le tout accompagné d’une touche de poivre et de bois brûlé. Tellement appétissant! Bouche : D’abord le poivre, les cendres et une fumée intense, suivi par une lampée de goudron et une note fruitée des plus subtiles. Finale : D’une belle longueur, marquée par la tourbe et le goudron.

Martin 90%
Orange plutôt foncé pour un peated de cet âge. Sûrement l’influence de la triple maturation annoncée. Nez: Tourbe grasse, verte et médicinale à souhait. Touche de céréales et de menthe. Citron et sel marin, touche de vin de xérès. Bouche: Caramel salé et tourbe tout aussi salée. Citron et miel, fruits rouges, cuir fumé et retour intense de la tourbe camphrée si adorée de la distillerie. Finale: Longue et fumée à l’infini, tel qu’on est en droit de s’attendre de Laphroaig. Le solide degré d’alcool supporte parfaitement le reste des notes. Presque trop. Équilibre: Un superbe Laphroaig dans une combinaison de fûts hors du commun. Un âge curieux aussi, mais qui n’égale malheureusement pas le 10 ans.

Laphroaig 12 ans Oloroso

53.1% alc./vol.
Cet embouteillage de Laphroaig est apparu en 2007 sur les tablettes du magasin World of Whiskies (Duty Free airport Heathrow) et est conçu à partir d’un seul fût de sherry Oloroso, une édition limitée très rare, évidemment discontinuée.

André 92.5%
Mélange de fruits tourbés, la tourbe médicinale de Laphroaig est bien là, mais se reconnait plus aux odeurs qu’à son feeling en bouche. J’aime la divergence des arômes, l’ambigüité que cela procure surtout lorsque l’on aime le Laphroaig original. La bouche est veloutée et douce, franchement sexy avec des saveurs de vanille et de chocolat, apposés sur un tableau à la sensation de craie et une montée en crescendo des fruits menant à la finale où prédomineront la tourbe et le sel qui ne se départira pas de son panier fruité du nez. La finale est complète et variée, le taux d’alcool s’accorde bien avec les saveurs présentées, la succession des étapes de la dégustation est agréable, challengeant sans être prévisible et ce même si l’on a affaire un un classique réinventé.

Laphroaig 15 ans

43% alc./vol.

André 88%
Goûte l’asphalte fraichement faite, médicinal, sulfureux.

Patrick 95%
Original à l’extrême! Asphalte, goudron, phénol, sulfure, peat, unique!!! Fumé aussi… Inimitable. Sel et algues. On prend une gorgée, on ferme les yeux et on s’imagine dans un petit village de l’ile d’Islay, près de la plage: Nous pouvons sentir la fumée tourbée des feux de foyer, l’odeur des filets de pêche qui sèchent ainsi que l’odeur du goudron provenant de l’asphalte que les ouvrier sont en train de poser. Pour les vrais amateurs seulement. Dans mon TOP 3 personnel. Vaut les efforts pour le trouver, une honte que ca ne soit pas disponible au Québec.

RV 85%
C’est du Laphroaig, donc c’est bon. Par contre pas assez différent des autres.

Laphroaig 15 ans 200th Anniversary

43% alc./vol.

André 87%
Très différent du 10 ans d’âge; moins de tourbe, plus d’agrumes. Odeurs maritimes, tourbe abasourdie, agrumes et fruits tropicaux, bananes, un brin de fruits secs, herbe verte, vanille et miel. La texture est un peu poreuse, genre galet poli par la mer que l’on lèche, la poire Williams, bonbons au miel, tourbe verdâtre et pas mal de saveurs de bananes, suivi d’une pincée de poivre à l’eucalyptus et de sel de mer. La texture est décevante de par son manque de viscosité et sa fluidité inattendue. En fouillant les souvenirs que j’ai de l’ancienne version 15 ans, j’ai souvenir d’avoir mieux aimé l’ancienne version que celle-ci. Finale moyenne-longue, pas beaucoup de persistance mis à part quelques soupirs de tourbe verte et de camphre. Les fruits tropicaux sont toujours aussi présents en finale ce qui arrondit beaucoup le whisky. Mais la finale tombe un peu à pic rapidement comparativement aux autres éditions régulières de la distillerie. Au change et pour le même prix, je lui préfèrerai 2 bouteilles de 10 ans, ou un superbe 18 ans.

Patrick 77%
Ma déception de l’année, j’ai l’impression qu’on a voulu me prendre pour un con en me faisant croire au retour de l’un des meilleurs whiskys jamais créé. Je suis bien content d’y avoir goûté avant d’avoir la chance de l’acheter, ça m’a permis de dépenser mon argent sur un whisky d’une marque concurente. Nez : Parfum étonnement subtil, plus marqué par les céréales et l’eau que la tourbe. Bouche : Poivrée, légèrement fumée, cendrée et tourbée (pour un Laphroaig), de bonnes notes d’agrumes, le tout porté par une texture très aqueuse. Finale : S’étire quelque peu sur des notes fumés et de bois brûlé.

Martin 85.5%
Jaune doré vif, tournesol à la Laphroaig. Nez: Tourbe feutrée et salée, plus sur le sel et les agrumes. Bananes et ananas, assez tropical comme mix, on sort des sentiers battus de la distillerie. Bouche: Texture aqueuse pour son âge. Forte tourbe citronnée et médicamenteuse, comme on l’attend. Pierre lavée, bananes, canne à sucre. Moins complexe que ce à quoi je m’attendais. Finale: Assez courte et tourbée. Pastille Fisherman’s Friend. On en voudrait encore plus. Équilibre: Une édition pour un bicentenaire qui déçoit à ce point, surtout pour le prix, illustre bien les problèmes qui affligent l’industrie du scotch whisky. À ce pricetag là, je préfère de loin 2 quarter casks, pis y va me rester un peu de petit change pour un canadian whisky.