Lagavulin 21 ans

56.5% alc./vol.
2007 limited edition of 6642 bottles.

André 91%
Bon, certains me lapideront pour coter cette version avec qu’un « lamentable » 91% mais 1300$, c’est 1300$, et 1300$ c’est une bonne dizaine de bouteilles de Lagavulin 16 ans… Tourbe et alcool passablement agressif (un peu trop à mon goût personnel) et j’ai l’impression que cela dénature un peu trop le Lagavulin habituel. Oranges et citron aussi en bouche et toujours cette tourbe adorable et bien présente. L’alcool est encore plus présent en bouche et éteint les arômes un peu trop mais maudit que c’est bon, cette tourbe animale et si distinctive, ces saveurs de poisson salés, de ports côtiers et ces saveurs maritimes. Le sel est encore plus présent en finale s’accompagnant au bras de la tourbe d’un côté et de la fumée terreuse de l’autre. Un trio explosif… La pute de luxe des whiskies.

RV 95.45%
Clandestin, un grand cambriolage gustatif élaboré, calculé mais avec l’adrénaline du risque . La tourbe de Lagavulin affronte tout autant les narines, mais l’attaque est profonde et plus côtière que dans le 12 ou le 16 ans, avec peut-être un soupçon d’orange. Dès l’arrivée sur la langue, c’est la fumée de Laphroaig qui prend la première ligne, laissant petit à petit la place à la tourbe profonde, moins animale, plus ordonnée. Et alcoolisée. Et pimentée sur la langue. La finale est peut-être un peu trop douce, mais la langue picotte encore… en demande plus. Difficile d’en trouver par contre. Voici la distillerie. Let’s roll.

Patrick 96%
Océanique, tourbé, poudre de fusil avec une bonne pointe de cerises et un fond… Malpropre. En bouche, la texture est huileuse, extrêmement salée, marquée par la cerise. En fait saumon fumé aux épices. La finale est salée, marquée par la saumure. Un summum d’équilibre, un chef d’œuvre.

Lagavulin 24 ans 1993 Straight from the cask, 1st Fill Sherry Cask

49.8% alc./vol.

André 88%
Petit gâteau aux fruits nappé de chocolat noir fumé, médicinal mais dans le bon sens, genre infirmière sexy qui arrive avec un anesthésiant, caramel brûlé, bonbons casse grippe à l’eucalyptus et la menthe défraichie, sherry un peu vif et le poivre noir. La texture de bouche est douce mais les saveurs prononcées, envolée d’épices et de poivre concassé, tourbe vive mais équilibrée, sherry fondant et chocolat noir, sel de mer. Y’a un déséquilibre en fond de bouche et en finale de bouche, sulfureux persistant que tente de cacher les épices et le poivre. Fine poudre de pneus brûlés en background, sherry poussiéreux, tourbe poivrée. Goûté en solo, c’est bien mais ça n’a pas la trempe du 16 ans régulier ou du 12 ans cask strength mais comparé avec les autres cask samples, celui-ci est sous la barre du repêchage.

Patrick 89%
Un beau gros whisky intense, intense à un niveau surprenant pour un whisky de cet âge. Ceci étant dit, la balance pourrait être mieux, mais bon, on s’en fout, c’est un Lagavulin de 24 ans après tout! Nez : La belle fumée de tourbe complexe et médicinale de Lagavulin, du chocolat noir, caramel et une pointe fruitée. Bouche : Fumée de tourbe poivrée, sel, fruits mûrs, chocolat et caramel. Finale : D’une belle longueur, fumée, épicée et subtilement sucrée.

Lagavulin 25 ans 200th Anniversary

51.7% alc./vol.
Il y a 200 ans, les fondateurs de la distillerie Lagavulin, John Johnston et Archibald Campbell ont veillé à la production du tout premier new make spirit de Lagavulin. Depuis ce jour, la distillerie a été dirigée avec succès par des « Distillery Managers », plus passionnés les uns que les autres, qui ont perpétué l’héritage de la distillerie. Pour célébrer la contribution de ces hommes à faire de Lagavulin la distillerie qu’elle est aujourd’hui, cette dernière lance un single malt de 25 ans en édition limitée et vieilli uniquement en fûts de xérès. Édition limitée de 8000 bouteilles.

André 96%
Passer 25 ans dans un fût en gardant toute sa personnalité, ça doit être la même chose partager 25-30 ans en couple. Un moment donné, l’un déteint sur l’autre sans s’en rendre compte. Mais si on a une belle personnalité, bien campée, on peut certainement acquérir ce qu’il y a de mieux de l’autre sans perdre sa nature propre. J’ai l’impression que c’est ce qui s’est passé ici. Ce Lagavulin a su garder ses notes médicinales, calmées par les années passées à reposer dans le fût, mais qui demeurent assez fortes afin de surclasser les saveurs de fruits rouges, de cerises, de pommes rouges. Le nez est hyper velouté, à la fois masculin dans ses arômes mais très féminin dans sa texture. La bouche est huileuse et souple et l’influence du bois est bien dosée mais les saveurs du sherry sont sans équivoque. Mélange de fruits rouges séchés, une touche de gingembre et de bois de chêne, parcelle iodée, sensation de tourbe amadouée par le vieillissement, quelques flocons de cendre de foyer tiède, dattes sucrées, puis petites saveurs de poisson fumé avec du miel et du chocolat noir râpé, pincée d’épices sèches. La finale n’a plus de fin et il est difficile de ne pas espacer les gorgées car les saveurs ont une pérennité incroyable. Les saveurs reviennent et reviennent en bouche après plus de 20 minutes. Ça me laisse la même impression que la corde de guitare qui vibre hyper longtemps lorsque l’on termine une chanson dans une pièce à l’acoustique parfait. Une communion parfaite entre l’âge, les saveurs et le temps. Ce whisky était sur ma ‘’bucket list’’ de 2017 et je dois dire que je ne suis pas déçu. C’est une expérience en soi et la justesse de toutes les phases de la dégustation est déstabilisante. Maintenant, reste à savoir si vous voudriez allonger les 1600 balles pour vous payer la bouteille. Tant qu’à célébrer le 200eme de la distillerie, autant le faire avec classe.

Lagavulin 35 ans 1982 Refill Sherry Cask, from the cask at distillery warehouse

53.5% alc./vol.

André 91%
Délicat pour un Lagavulin. Petits fruits sauvages, prunes, cerises, tourbe animale dompté, pelure de pomme, miel, chocolat noir, cannelle. Le nez est typique Lagavulin avec ses accents de tourbe très singulières, à la fois animales mais distinguées… Un peu difficile à expliquer mais les fans de la distillerie me comprendront. La bouche, en arrivée, est doucement tourbée et fruitée avec parcimonie. Il ne faut pas longtemps pour ressentir l’effet de l’alcool qui engourdit lentement la langue. Puis, les saveurs s’installent avec plus d’assurance; petits fruits sauvages, framboises, prunes, chocolat noir, beaucoup de poivre et d’épices Chili Flakes. C’est plus costaud qu’attendu. Étonnant de ressentir la tourbe avec plus de vivacité que l’on s’attendait. Finale tourbée, bien tourbée, fruitée, poivrée et épicée. Pas le préféré au niveau dégustation, mais niveau expérience générale…wow.

Lagavulin 5 ans

±60% alc./vol.

André 78%
Un bébé Lagavulin avec un fort mauvais caractère. Sorbet à l’orange, tourbe définie, accents de new make spirit ou de whisky avec un manque de maturation, un peu sculpté à la hache ou la chainsaw. En bouche; sensation huileuse, saveurs de citron et d’agrumes, marmelade d’orange et vanille, miel et jeune alcool. Explosion d’alcool suivies de vagues de saveurs presque éphémères. Ce whisky manque définitivement de nuances et de raffinement, les saveurs sont tranchées et l’alcool un peu rugueux. Mais on reconnait aussi l’épine dorsale de la distillerie et la singularité des notes de tête qui définissent Lagavulin. Une jeune femme plein de potentiel mais qui ne le sait peut-être pas encore ou une sauce à spaghetti qui est sur le feu que depuis 5 minutes…

Lagavulin 8 ans 200th Anniversary

48% alc./vol.

André 89%
Après les déceptions des éditions 200eme anniversaire des distilleries Ardbeg et Laphroaig, j’attendais avec expectative et un peu de crainte l’édition de Lagavulin soulignant aussi leur ‘’deux-centenaire ‘’… L’édition 16 ans d’âge trônant tout au haut du palmarès des meilleur whisky sur le marché (dans mon livre à moi comme on dit), la barre était haute. Ne fût pas la surprise d’apprendre que la distillerie optait pour un 8 ans d’âge pour souligner cet événement. Synonyme des tendances du marché, pénurie de vieux fûts (et de whisky âgé), hausse faramineuse des prix, plafonnement des ventes de single malt au niveau mondial (les amateurs eux-aussi sont peut-être plus éveillés au marché des micro-distilleries et du nouveau-monde) mais cette édition avait donc une grosse responsabilité envers ses amateurs. Distillerie chérie de plusieurs hardcore fans, on attendait avec une pelle et un fanal comme on dit… Donc, au nez; directement dans le style Islay, pas de Lagavulin comme on le connait, plus artisanal et brut comme les Kilchoman peut-être. Tourbe et fumée, huileux et bizarrement un peu sec aussi. Beaucoup de toffee, de vanille, motte de tourbe mouillée, terreuse et herbeuse. Mélange bizarre de poivre et de fruits tropicaux. La texture offre une approche douce, le whisky semble un peu dilué malgré son 48% d’alcool. Au fil des petites gorgées, les strates de tourbe fumées s’accumulent et gagnent en puissance. Cela amplifie les saveurs de poivre et d’épices. Au final la tourbe semble plus mentholée, un peu comme les bonbons casse-grippe. Les fruits encerclent bien le tout; poires, pommes vertes, un brin d’agrumes. Côté médicinal omniprésent en finale, les bandages et l’antiseptique médical, sel et poivre, menthol, tourbe grasse, beaucoup de poivre (encore une fois) et de gingembre astringent. Un superbe whisky dans le style, mais j’ai de la difficulté à lui faire passer la barre du 90%, surtout pour un manque de « wow factor » au niveau texture. J’adore les effluves de chocolat noir qui s’échappent du verre une fois le whisky terminé. Alors fans de Lagavulin; BUY!

Patrick 92%
Différent de tous les Lagavulin que j’aie jamais bu, avec un bon fond malpropre et une intensité débridée. Pas extraordinaire comme l’original (le 16 ans), mais c’est tout de même vraiment réjouissant de découvrir une nouvelle facette de Lagavulin. Nez : Oh que la fumée est intense ici! Intense et malprore comme je n’ai jamais connu Lagavulin, avec une bonne dose de charbon et d’huile à chauffage. Bouche : Poivre, sel et épices, avec une bonne dose de chêne brûlé. Intense, huileux, mais avec aussi une texture démontrant que le whisky est plutôt jeune. Finale : Fumée et intense.

Martin 90%
Blanc cassé, presque transparent. Nez: Thé, miel et cassonade. Pierre lavée, tourbe salée, phare du Fisherman’s Friend. Racé et robuste. Xérès. Bouche: Tourbe enflammée, algue et sel, miel et vanille. Bois sec et épices, le tout nappé d’une douceur insoupçonnée. Crème brûlée, noisettes et tourbe verte. Finale: Épices chaudes et bois gorgé de sherry. D’une belle longueur, la fumée iodée fait office de toile de fond pour épices, cantaloup et raisins blancs. Équilibre: À la hauteur de attentes et de la réputation de la distillerie. Très unique par rapport aux autres Lagavulins sur le marché. Un sacré beau coup pour souligner le bicentenaire de la distillerie. Un peu jeune, mais avec un taux d’alcool qui compense amplement.

Lagavulin Distiller’s Edition 1999-2015 Batch LGV 4/504

43% alc./vol.
Lancé en 1997, le Lagavulin Distillers Edition, demeure après 17 ans une valeur sure que tout amateur de whisky digne de ce nom se doit d’avoir dégusté au moins une fois. Lagavulin Distillers Edition a bénéficié d’un affinage en fût de xérès Pedro Ximenez de seconde maturation ayant contenu un vin élaboré avec des raisins séchés au soleil, aux saveurs intenses.

André 93%
Même maquillée et fardée, la beauté naturelle du Lagavulin demeure évidente sous ce cask finish de Pedro Ximerez. Nez rempli de fruits rouges, de réglisse, de sherry, d’oranges couché sur des draps de tourbe phénolique et une nuée saline. La bouche est moelleuse, raisins mauves, fruits sechés, réglisse rouge et un savant mélange de tourbe et de sel. La tourbe est phénolique mais beaucoup amadouée par le cask finish qui s’estompe avec le temps et redonne tous les droits aux saveurs médicinales de reprendre la gouverne de cette chevauchée fruitée-maritime. La finale est douce, fumée et offre de belles vagues de chocolat noir amer et de moue de café. Pour les amateurs de la distillerie, une variante agréable sur l’édition normale. Pour les curieux n’ayant jamais savouré les produits de cette distillerie, une belle façon de découvrir le style sans le coup de poing tourbé habituel. Tout le monde est heureux…

Patrick 95%
Le terme “sublime” s’applique parfaitement ici. Riche, complexe, savoureux et tout ce qu’il faut à la bonne place ! Nez : Parfum sublime où tourbillonnent ensemble la fumée et le xérès, avec de belles notes de raisins secs et de chocolat. Bouche : Toujours le tourbillon de fumée, de xérès et de chocolat, mais avec aussi une petite touche boisée-épicée ainsi que du caramel. Finale : Longue, fumée et sucrée.

Martin 93%
Pâle et croquant comme un vin blanc d’été. Nez: Une fois une première vague de Play-Doh passée, on reconnaît bien le caractère de Lagavulin. Chocolat, raisin, xérès et bien sûr tourbe. Vanille, chêne et orge. Bouche: Tourbe, citron et caramel. Chêne légèrement épicé. Raisin, dattes, pruneaux, cassonade. Texture ample et digne des meilleurs fûts de xérès. Finale: Plus courte que je ne le penserais. Légères épices, bois de chêne, raisins verts. Équilibre: Bel assemblage, les saveurs des deux types de xérès se marient à merveille, quoique n’importe qui aurait apprécié un taux d’alcool supérieur.

Lagavulin Distiller’s Edition 2001-2017 Pedro Ximenez Cask Finish

43% alc./vol.

André 91%
Wow… Un Lagavulin drapé de soie et d’étoffe presque prolétaire, un whisky riche, tant au niveau texture que des saveurs et arômes. L’approche est feutrée, presque féline, j’imagine un animal sauvage guettant sa proie au travers d’un mur d’arbres et d’herbe. Le nez est soyeux, duveteux, avalanche de fruits rouges, les cerises marasquin, le chocolat noir, le sel de mer bien iodé, la tourbe animale. La bouche est par contre un peu trop diluée même si les saveurs sont d’une intensité remarquable; dattes, prunes, fruits secs, cerises noires, tourbe phénolique et animale, les fraises et framboises, le gâteau Forêt Noire, cerises marasquin, oranges sanguines. Personnellement, la seule chose qui m’accroche c’est la texture qui est un peu molle et les saveurs semblent s’estomper rapidement si on s’attarde trop à décortiquer le whisky. Outre la tourbe qui offre une persistance étonnante, les autres saveurs sont volatiles et frivoles. Finale tourbée, avec un retour sur des relents maritimes dont le sel de mer en avant-plan. Une belle présentation, un peu trop maquillée pour se faire belle et attrayante pour le grand public, mais certainement une valeur certaine lors de vos prochains achats.

Patrick 95%
J’aime, j’aime, j’aime… J’adore. La recette du whisky parfait: Tourbe et xérès. Et hop! Une bouteille de plus dans le panier! Nez : Aaaaargh… Lagavulin Distillers Edition. Je pourrais arrêter mon évaluation ici! Fruits rouges, caramel, fumée de tourbe, iode… En fait, quelques biscuits salés. Bouche : D’abord sucré et fruité, puis rapidement enveloppé par un nuage de fumée et d’épices. Puis, un peu de chocolat noir, toujours enveloppé par la fumée. Finale : Longue et savoureuse, avec des épices, de la fumée et une touche de chêne.

Martin 94%
Nez: Tourbe affirmée mais douce, bois de chêne, fruits des champs. Le tout est très discret, tout en sachant ne montrer que l’essentiel. Cuir et vanille. On sent ici que l’on doit prendre son temps. Sel marin et palette de chocolat Laura Secord. Bouche: Fruits, vanille, raisins, cannelle et cassonade dès le départ, pour ensuite laisser briller tourbe végétale et bois sec. Touche de sherry bien sentie. Renversant. Finale: Longue, sur une intensité un peu faible à mon avis, mais qui transporte des saveurs telles que tourbe boisée, cerise noire, sherry goulu et poivre noir. Orange et chocolat. Équilibre: Un must buy. Cette édition est grandiose, tous les atouts du malt signature de la distillerie, enveloppés d’un voile doux et fruité qui saura attirer ceux qui habituellement fuient la tourbe, tout en séduisant les purs et durs.

Lagavulin Distiller’s Edition 2006-2021

43% alc./vol.
Batch LGV 4/510

André 84%
Nez très discret, presque muet. La tourbe est effacée derrière une barrière de réglisse rouge à saveur de cerises, des raisins secs et un soupir de chocolat et de caramel. Ensemble maritime, salé et quand même tourbé. Ça faisait longtemps que je n’avais vu un Lagavulin avec si peu de punch. La bouche est sans passion, texture diffuse sans éléments gras ou huileux. Mélange plus équilibré au niveau tourbe et sherry qui s’exprime en des notes de cerises, prunes et de raisins secs, de réglisse même. Même chose pour le mélange sel de mer, aspect minéral et fumée de tourme finement médicinale. Finale très fruitée avec la fumée de tourbe qui devient plus sèche et bizarre, presque cendreuse. Amertume étrange par la suite. Ok, c’est quand même bon, ça se bois bien mais c’est nettement en dessus de la qualité habituelle et à 160$ la quille, disons que ça commence à faire.

Patrick 86///66%
Pour la première fois de ma vie, je n’ai pas aimé un Lagavulin. Après en avoir fait la remarque en ligne, JF Charland m’a fait parvenir un échantillon de sa propre bouteille dont il avait fait l’acquisition en Europe (je le remercie d’ailleurs chaleureusement). Celle-ci m’a permis de tirer deux conclusions : Il y avait un problème avec ma bouteille, mais aussi que le Distillers Edition 2021 n’est pas tout à fait à la hauteur cette année. Peut-être est-ce à cause qu’il est rendu plus jeune (15 ans versus 16 ans, voire même 18 ans il y quelques temps)? Enfin, je suis déçu, et j’espère de tout cœur que la situation sera corrigée pour l’an prochain. ÉVALUATION #1 : Nez : La fumée de tourbe typique de Lagavulin, adoucie par de beaux petits fruits des champs bien mûrs. Bouche : La fumée de tourbe semble ici plus épicée qu’à l’habitude, et toujours adoucie par des fruits champs mûrs et sucrés. Finale : D’une longueur moyenne, fumée, fruitée et légèrement sucrée. ÉVALUATION #2 : Nez: Fumée de tourbe, caramel, vanille, épices et des fruits pas trop frais. Il y a définitivement une fausse note ici. Bouche : Fumée de tourbe plutôt acre, avec du gros chêne et des fruits pas frais. L’ensemble est agressif et complètement débalancé. Finale : D’une longueur moyenne, elle laisse une sensation pas très agréable en bouche.

Lagavulin Distiller’s Edition 200th Anniversary 2000-2016

43% alc./vol.
Batch LGV 4/505

André 87%
Fruits drapés de saveurs médicinales, pneu brûlé, orange, chocolat noir, réglisse noire, touche poivrée. Encore une fois, le cask finish a travaillé de façon admirable sur le nez en le gratifiant de nuances supplémentaires bien fruitées et ce sans dénaturer le whisky. La bouche est fumée et tourbée, notes de camphre et de bitume, raisins secs, sherry, réglisse rouge, puis une montée progressive des épices et du poivre s’additionnant à un petit résiduel iodé. La texture parait un peu trop diluée et c’est définitivement son point faible. Finale courte (pour un Lagavulin), tourbée et fruitée. De par les standards habituels de la distillerie Lagavulin, un opus décevant. Une expérience de nez plus que de bouche.

Patrick 96%
Dans le top 5 des meilleurs whiskys que j’aie jamais goûté ! Extraordinaire, un whisky parfait pour célébrer le 200ème anniversaire de la distillerie. Nez : Parfum sucré, fruité, fumé et salé, avec une touche de chocolat. Je ne salive pas, je bave ! Bouche : Superbe, boisé, épicé, salé, fumé, fruité, sucré et avec une bonne dose de caramel. Finale : Longue, suave, salée, sucrée, chocolatée, épicée et fumée.

Martin 89.5%
Nez: Rideau d’orge sèche et poussiéreuse devant le reste du tableau. Fruits, tourbe médicinale, anis étoilé, foin, agrumes, cacao et poivre rose. Superbe complexité. Bouche: Fruits rouges et tropicaux, tourbe, pierre lavée, raisins, sherry, chêne et réglisse. Finale: La texture retombe un peu à plat ici, et la longueur déçoit un peu aussi. Par contre toutes les saveurs sont au rendez-vous. Équilibre: Un beau distillers edition, mais sans être le meilleur. Dommage, puisque c’était leur bicentenaire, on aurait espéré, du moins pour eux, qu’ils scorent un peu plus fort.