Lagavulin 13 ans Sherry Butt

52.1% alc./vol.
Cask sample from the distillery warehouse.

André 92%
Holy cow… Compote de fruits, cerises noir, framboises, fumée médicinale et phénolique en retrait, chocolat noir, caramel salé. De la poigne dans un gant de velours version whisky, c’est ça. Hyper doux en bouche et généreusement fruité. Le sherry est gracieux et s’enmitouffle d’un manteau de fumée de tourbe d’où s’exclaffent des notes de cerises noires et de framboises sauvages. La fumée de tourbe s’entremêle à son tour de terre mouillée et salée. On se rapproche de l’édition 16 ans régulière avec ce fût de sherry qui n’est pas de premier remplissage pour sûr. Vingt minutes dans le verre et on a droit à un changement de cap sur les fruits de mer cuits sur un feu de plage… et toujours les fruits rouges sauvages. La finale est un peu courte sur les fruits rouges, les oranges et la tourbe un peu brute.

Patrick 88%
Un très bon scotch, avec toutes les saveurs que j’aime venant de Lagavulin, mais sans la balance habituelle. Mais, comme j’ai dit, ça demeure très bon. Nez : Fumée de tourbe poivrée et cendreuse, avec une bonne dose de xérès chaleureux et une touche de sel. Bouche : De la grosse fumée de tourbe salée et épicée, avec une discrète note de xérès boisée et de chocolat noir. Finale : D’une belle longueur, boisée, épicée et subtilement fruitée.

Lagavulin 14 ans

56.5% alc./vol.
Distillé en 1993 et embouteillé en 2007. Entrepôt #1, fût #4893, bouteille #0671, cet embouteillage est disponible uniquement à la distillerie.

Patrick 94%
Au nez, la complexité incomparable du Lagavulin. Une riche tourbe, une légère fumée, des mûres et des traces d’Agrumes. Au goût, tout semble vouloir exploser, avec des fruits rouges, du gâteau aux fruits et la tourbe. La finale est toujours marquée par les tourbe et les fruits. Wow. Quand je mourrai, si je vais au Paradis, je me réveillerai certainement sur Islay!

Lagavulin 15 ans

56.4% alc./vol.

Patrick 89%
Au nez, un léger sel de mer, une banane encore verte et du gâteau blanc bien cuit. En bouche, toujours la banane verte et le sel de mer mais avec un peu de poivre blanc. Le poivre blanc s’étire délicieusement en finale. Un peu « rough », mais tout de même très agréable.

Lagavulin 16 ans

43% alc./vol.

André 94%
Si la perfection existe, c’est ce qui peut s’en rapprocher de très près. Le Dieu de la tourbe, la force digne mais puissante. Nez très peaty, fumé, tourbe phénolique, sel de mer, pulpeuse notes de sherry et de fruits rouges, café, chocolat noir… Ce qui étonne ici, c’est l’équilibre des éléments et la maitrise de la force sous-jacente de chacune des saveurs qui constituent l’épine dorsale de ce whisky. La bouche offre des saveurs puissantes mais une texture moelleuse hyper agréable, la bouche confirmera les saveurs du nez, avec de plus un crescendo d’épices et de poivre bonifiant le tout. J’aimes beaucoup les saveurs de sherry manquantes dans le 8 ans 200th anniversary. Feu de plage avec du bois de cerisier, fumée phénolique marine, c’est très sexy comme texture et comme finition. La finale est longue mais bien domptée, tourbe herbeuse avec accents verdâtres, bois de cerisier, orange, cerises, poivre, avec un résidu de sel de mer. Choisir entre ça et une soirée avec Christy Turlington, j’hésite…

Patrick 96%
Simplement le meilleur. Nez: Riche, océanique, peat, fumée. Légère réglisse. Goût: Peat, fumée, poivre, chocolat noir, poudre de fusil, huileux. Global: Riche, fantastique, simplement le meilleur.

Martin 95%
Nez: Tourbe, mousse, fumée, cuir, air salin. On s’imagine en train de tanner du cuir au pied d’un phare sur une côte de la tundra… L’Islay, quoi… Si on le laisse s’ouvrir, de fortes effluves d’iode s’en dégagent. Je pourrais y rester le nez dedans pendant des heures… Bouche: Cuir, un peu de caramel, un peu d’orange, particulièrement doux et sucré pour un Islay… Probablement dû à son vieillissement en fûts de sherry/xerès. Finale: Fumée, lichen, le nord. Interminable, j’adore. Équilibre: Une belle complexité, et surtout une belle progression. Toutes les étapes de la dégustation s’enchaînent et se complètent à merveille. Tout semble exactement à sa place, on dirait presque un rituel.

RV 96%
I am Alpha and Omega. Un des seuls whiskies sans site web mais qui en a pas besoin, tout comme de représentant; aucune autre publicité que le bouche à oreille n’est nécessaire, et on ne change pas une recette gagnante. Au nez, la tourbe, les algues et un soupçon de sel. En bouche, sans égal, avec la tourbe et un je-ne-sais-quoi d’animal et d’épices, franchement magique. Finale longue, dans le même thème; l’excellence sans paraître forcée. Et le genre qu’on se souvient de l’endroit et de l’occasion ou l’on a eut son premier, et celui qu’on prend comme dernier verre avant d’entamer un carême alcoolique.

Lagavulin 16 ans – Fèis Ìle 2017

56.1% alc./vol.
Double Matured in Moscatel cask wood – bouteille 5069 sur 6000

André 92%
Shit… une main de fer dans un gant de velour, c’est exactement ça. Le nez est rond et onctueux, presque inoffensif au départ; raisins blancs, tourbe phénolique très amadouée, poivre concassé, enbruns salins et maritimes, une touche épicée en retrait, une touche de zeste de citron et d’agrumes. Sérieusement, je cherche l’alcool, cibolle, 56.1% seriously?!?! La force de la bouche surprend un peu au départ, la douceur du nez avait bien caché le jeu de l’alcool; tourbe phénolique, raisins verts pressés, ambiance maritime, une touche herbeuse peut-être, qu’égaye les notes fraiches de citron. Prennent place par les suite, notes salines, de fruits de mer, camphre, fumée presque industrielle crachée par les usines du 19eme siècle. La finale est poivrée, plus douce et tendre, belles notes de vanille. Un beau Lagavulin, qui respecte la ligne directrice, plus doux que bien d’autres éditions et à l’équilibre certain. Pas certain du ‘’plus’’ apporté par le Moscatel, personnellement, je n’ai pas trouvé l’ajout ou la variante qui pouvait relier au cask finish. Ceci étant dit, je classerais cette édition entre un 12 ans cask strength et un Distiller’s edition. Les fans seront ravis, peut-être pas renversés mais certainement reçus.

Patrick 93%
Un superbe Lagavulin (comme toujours), mais plus épicé que d’habitude. Mais bon, ça reste un Lagavulin, alors c’est excellent! Nez : Parfum fruité et sucré, enveloppé par une belle fumée superbement aromatique et une note de chêne subtile. Bouche : Charbon, fruits mûrs, bois brûlé, fumée de tourbe, sucre blanc et touche de vanille. Finale : D’une belle longueur, fumée, épicée et légèrement fruitée.

Martin 94%
Nez: Une douceur sournoise. Tourbe et raisins verts. Le phare de Lagavulin surplombe les arômes de sucre blanc et d’agrumes. Cacao et cendre. Bouche: Doux et mielleux, tourbe salée, citron et crème, fruits rouges, raisins secs, sherry, épices et chêne. Exquis. Finale: Tourbe de Laga en puissance et en douceur à la fois. Épices, bois et vin fortifié, fumée, orange et cacao. Équilibre: C’est ça qui arrive quand tu prends un des meilleurs whiskys de l’histoire et que tu le crinques cask strength. Le grand phare de la tundra est de retour. Un chef d’oeuvre pur et simple.

Lagavulin 16 ans Distiller’s Edition 1988-2004

43% alc./vol.
LGV 4/492. Affinage en Pedro Ximenez Sherry Wood butts.

André 89%
Définitivement maritime, légère sensation minérale de pierre calcaire, tourbe terreuse fruitée, fruits rouges séchés, sel de mer, algues séchées, prunes, cosses d’oranges trempées dans le caramel. Avec un nez si masculin, la douceur de la bouche étonne, la texture est souple. L’équilibre est indéniable et avec une palette aromatique si variée, c’est un tour de force. Xérès, prunes, fumée de tourbe médicinale, terreuse et animale, genre fourrure mouillée, chocolat noir et sel de mer, prunes, raisins secs, caramel cramé sur le poêle à bois. Finale un peu clairsemée, sauf pour la tourbe qui a beaucoup de caractère et dévoile encore plus ses saveurs aux accents médicinales et épicés.

Lagavulin 18 ans Fèis Ìle 2016

49.5% alc./vol.

André 87%
Tourbe verdâtre, eucalyptus, chlorophylle, pelure d’oranges, sel de mer, notes médicinales à la Laphroaig. Rapidement comme ça, je le trouve plutôt rectiligne sur les saveurs associées au bourbon cask. La bouche est très salée et camphrée, bonbons au menthol, texture pauvre et presque diluée, même l’amalgame de saveurs est relativement limité. Finale d’agrumes et d’oranges, sel de mer, tourbe et herbe verte, camphre, saveurs médicinales avec une sensation de roche calcaire et de saveurs minérales en toute finale de bouche et de rétro-olfaction. Perd des points pour les saveurs limitées et sa texture un peu trop diluée.

Patrick 96%
Un scotch extraordinaire, complexe et superbement balancé. Le genre de whisky dont on ne saurait jamais avoir assez. Nez : Wow ! Superbe fumée fruitée, avec des notes florales et mielleuses. Aussi quelques touches herbeuses discrètes. Enfin, les fruits sucrés se démarquent avec superbe de leur lit de tourbe fumée. Bouche : Fumée intense, intense au point qu’elle surprend un peu comparativement à ce que laissait entrevoir le parfum. Puis, le tout évolue vers des épices, des cendres, du chêne et finalement de superbes fruits mûrs et subtilement sucrés. Finale : Longue et savoureuse, fruitée, sucrée, épicée et fumée.

Lagavulin 19 ans Fèis Ìle 2019

53.8% alc./vol.
Sherry Treated American Oak Casks, Bottle #3024 of 6000

André 89%
Raisins secs et figues, fruits sauvages, tourbe camphrée, médicinale et terreuse, une marche sur la côte bordant la mer le matin, algues gorgées de sel rejetées par la mer, cendre froide. Texture moelleuse en bouche, notes de prunes et de fruits secs dans un nuage persistant de tourbe médicinale, mélange de cannelle et de poivre, sel de mer, concoction de feuilles de thé noir et d’algues de mer séchées, sherry, ananas, terre mouillée, réglisse et oranges. Relativement doux en bouche vu le taux d’alcool et la tourbe masculine. Finale un peu courte, notes boisées, beaucoup de poivre et une ascension de tourbe médicinale camphrée laissant une sensation cendreuse en rétro-olfaction.

Patrick 95.5%
Du Lagavulin à son meilleur, ce qui n’est pas peu dire. Difficile d’être meilleur que ça. Nez : Un beau mélange de fumée de tourbe, de biscuits, de sel ainsi qu’une discrète note fruitée. Bouche : Oh wow! L’incomparable fumée de Lagavulin, avec un superbe mélange de sel, de sucre et de fruits. Le tout étant porté par une superbe texture. Finale : D’une superbe longueur, fumée et très salée.

Lagavulin 19 ans Sherry Cask Sample

52.4% alc./vol.
Sample from the cask at the distillery warehouse.

André 94%
Coup de Coeur lorsque dégusté sur place… et coup de cœur de retour à la maison. Le nez est juste wow… La tourbe est pleinement intégrée au sherry onctueux légèrement épicé. Gâteau aux fruits fumés, cerises, pommes candy de Beauce Carnaval, tourbe puissante phénolique et finement médicinale, orange, purée de pommes. On perçoit la force latente du whisky sous cet édredon fruité avec passion. En bouche; réglisse rouge, anis, pommes, sherry et tourbe maritime puissante, ressac d’épices. Texture… tellement soyeuse, hallucinante. Finale interminable, tango amoureux de tourbe et de sherry, poivre et oranges. En respirant, le nez change et devient licoreux et colle aux narines. Impressionnant!

Lagavulin 20 ans Fèis Ìle 2020

54% alc./vol.
Refill & PX/Oloroso Sherry Hogsheads, Bottle #893 of 6000

André 92%
Framboises, fruits rouges et figues, compote de bananes, oranges, viande fumée, iode, citron et touche végétale à saveur médicinale ou d’eucalyptus. La bouche est incroyablement douce et puissante, mélange d’anis, d’oranges et citron, abricots, ananas et fruits secs. Les notes de sel et de poivre sont aussi omniprésentes. Fumée de tourbe à la fois huileuse et cendreuse. Finale vanillée et fumée, mélange d’oranges, citron et d’ananas, sensation huileuse, poivre, raisins verts. Le whisky demande beaucoup de temps pour s’équilibrer.