43% alc./vol.
Embouteillé en 2005.
André 87%
Les fruits et Glenrothes forment un couple adorable, avec ses hauts et ses bas, mais cette édition 1991 nous montre son côté fruité sous un jour tout à fait différent et surtout très affirmé. Fruits rouges écrasés (baies, cerises), pelures de fruits et les éternelles oranges fidèles à Glenrothes. Ces arômes se fondent en bouche et s’accompagnent maintenant de vanille onctueuse, d’amandes enrobées de yaourt, puis le toffee apparait en fin de bouche. La finale est soutenue, étonnamment longue, soulevée par l’alcool qui prends plus de place qu’il n’en avait au nez, surtout après avoir surfé sur les vagues fruitées présentées en bouche et au nez.
RV 87.5%
Tout en douceur mais avec une petite chaleur très aguichante. Malgré l’alcool qui se sent beaucoup plus que dans les autres éditions, j’y détecte aussi de la marmelade d’oranges vieillie, qui colle d’ailleurs au palais même lorsque l’on fait juste le respirer. L’arrivée est assez épicée, mais le côté agréablement piquant de la marmelade surpasse la poussière toujours là mais plus effacée. En finale, suite dans l’agrume agréable mais petite visite dans les bois. Une promenade bucolique.
Patrick 88%
Au nez, un Glenrothes!!! Fruits mûrs, caramel, vanille… Oh, il y a toutefois une petite surprise au goût : une pointe de fumée! Oui oui oui! Une pointe de fumée dans un Glenrothes : OMG! Les épices prennent quand même la majeure partie de la place, avec un fond de caramel et de vanille (et la pointe de fumée est dissimulée derrière tout ça). Une plus belle profondeur que la plupart de ses confrères, un bel équilibre. Un très bon whisky.