40% alc./vol.
Véritable ode à l’Esprit Pionnier, amené à maturation dans des fûts de vin de Madère. Glenfiddich 19 ans Age of Discovery est dans un premier temps vieilli en fûts de Bourbon et fûts de Xérès. Puis, pour ses dernières années de vieillissement, le liquide est transféré dans des fûts de chêne ayant préalablement servi pour vieillir du vin de Madère. Glenfiddich rend hommage aux explorateurs portugais avec la sortie d’un Single Malt d’exception, le 19 ans Age of Discovery. Après avoir été le premier à créer un Single Malt et à l’exporter hors des terres écossaises, la maison Glenfiddich célèbre ces hommes qui ont ouvert la voie à un monde nouveau. Alors qu’ils cherchaient un passage par la côte Ouest de l’Afrique pour rejoindre l’Inde, les explorateurs portugais furent en effet les premiers à découvrir les îles de Porto Santo et Madère en 1419. Ces îles, avec celles des Açores, sont ainsi devenues des ports de ravitaillement incontournables lors de ces extraordinaires expéditions maritimes – marquant le début de « l’Âge des Grandes Découvertes ».
André 84%
Brioche, feuilleté à la vanille, orange-abricot, poire. En bouche, relevé par les épices, principalement le gingembre. Quelques notes éparses de miel et de vanille greffés sur une texture clairsemée. Un filet d’orange et passablement de fruits tout en demeurant tout de même assez sec en bouche. Finale qui étonne par sa longueur, toujours sur les notes de miel et de vanille épicée. Plus j’en prend, plus je l’apprécie. Un single malt qui cache bien sa complexité.
Patrick 80%
Un nez d’une belle complexité, présentant un mélange de confitures de fruits dans un pot de chêne légèrement épicé. En bouche, les épices prennent le dessus, étant accompagnées de notes de chêne brulé. La finale s’étire sur un léger sucre typique à Glenfiddich, avec quelques notes florales et mielleuses. Un whisky qui semble très bien, ne serait-ce de son manque flagrant de punch provenant du taux d’alcool trop bas pour un whisky de cet âge. Cette tentative boiteuse d’économiser quelques sous vient définitivement ruiner l’ensemble, qui aurait pu se mériter de très nombreux points supplémentaires. Même si ça me déçoit, je peux comprendre la logique d’embouteiller les produits réguliers de cette distillerie à 40%… Mais une édition spéciale comme celle-ci? Come on, ceux qui sont assez « fan » de cette distillerie pour acheter une édition spéciale méritent plus de respect.
Martin 84.5%
Ambre presque abricot, avec de jolies jambes dodues pas trop pressées. Nez: Le chêne et le miel frappent en premier, suivi d’orge, de vanille et d’orange. Rien d’extraordinaire, je m’attendais à un peu plus. Bouche: Texture huileuse, réglisse noire, touffe et épices. Clémentines, miel et chêne sec. Beaucoup plus de personnalité qu’au nez. Finale: Moyennement longue, elle nous sert des flaveurs de miel, de sucre brun et de fleurs. Léger pneu et cuir. Équilibre: Un solide Glenfiddich, malgré qu’on perçoit moins qu’on le voudrait l’influence du madère. Il y a bien sûr aussi le fait que ce n’est pas parce qu’un whisky est obligé d’être à 40% minimum qu’il faut s’en tenir à ça.
RV 78.5%
La découverte de quoi au juste? La bonne – disons – vieille herbe traditionnelle de Glenfiddich se débat toujours dans l’orge, mais est un peu trop abasourdie par un grand coup de planche un peu trop trempée dans le raisin rance. Trop peu gouteux en bouche sauf un peu de carton, il faut attendre longuement pour que le lent liquide amène son fruit aux papilles. La finale débute par un très étrange et désagréable croche, mais reprend le droit chemin, clôturé de part et d’autres d’un champs remplis de dattiers. Estival peut-être, mais rien de bien merveilleux à célébrer dans ce whisky dont le caractère semble s’être beaucoup trop amenuisé avec les années.