40% alc./vol.
Avant d’être mélangé dans un « meritage » avant l’embouteillage, le Forty Creek est composé de trois éléments: du seigle (rye), du maïs (corn) et de l’orge (barley). Voici la saveur de orge du mélange.
André 82%
Dans le trio du canadien, on l’aurais appelé « le joueur de soutien ». Mon étoile du match sera donc donnée au corn whisky pour sa contribution exceptionnelle au tour du chapeau, contribution rendue possible grâce à la participation du malt (barley) et du seigle (rye) dans ce trio Forty Creek. Un peu fade au nez et incroyablement absent. Céréales sans grande personnalité – la marque maison ? – dans une boite impersonnelle et oubliable. N’eut été de son timide accompagnement sucré jumelé à sa finale que l’on pourrait confondre avec la bouche tellement elle est limitée, j’aurais déjà oublié. La texture est définitivement intéressante mais la diversité du final est un dead-end gustatif. Une preuve que l’ensemble est plus important que ses composantes prises individuellement.
RV 83%
Bland blend. À laisser respirer pour découvrir le grain plus profondément quoique toujours très ordinaire. Avec son odeur et son goût de blend paresseux, le développement en bouche est apprécié mais trop tranquille… puis Bang! Le grain très scottish sort pour une belle finale de popcorn brûlé et de sucre. Par contre, ça ne reste qu’un pétard drôlasse au lieu d’être un feu d’artifice.