Cadenhead Original Craigallachie-Glenlivet 12 ans

46% alc./vol.
Bottled 2021. Vieilli dans 65% de fûts de xérès de second remplissage et 35% de fûts de Madère neufs.

André 84%
Sherry légèrement amer et pâteux, fruits séchés et chocolat noir, oranges. La bouche est bien épicée et relevée. Dattes et prunes, raisins secs, mélange de gingembre et de poivre, chocolat amer, puis du miel et des abricots en finale de bouche. Généreusement fuité et épicé, le nez ne perd pas son côté pâteux même à l’aération. Finale qui étonne par sa longueur, propulsée par les épices et le poivre.

Patrick 83%
Un whisky correct, sans plus. Nez : Un beau parfum sucré et fruité, avec du chocolat au lait et une discrète goutte de vanille. Bouche: D’abord du bois épicé, puis une belle vague de fruits mûr qui évolue tranquillement sur une note chocolatée. Finale: D’une longueur moyenne, boisée et légèrement fruitée.

Martin 86%
Nez: Malt mielleux, sucre brun, vanille, chêne et touche de fruits secs. Chocolat et raisins. Bouche: Cassonade, vanille, orange, cacao, miel et bois. Les raisins secs viennent couronner le tout. Bien que la texture soit un peu fade, les saveurs du xérès sont au rendez-vous. Finale: Chaude, assez élastique et légèrement poivrée. Bois de chêne, crème à la vanille, raisins juteux et épices agréables. Équilibre: Un beau petit scotch qui ne laisse personne indifférent, mais qui ne casse pas tous les meubles non plus. Un beau dram classique.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Craiggelachie 1991

43% alc./vol.
Distillé en novembre 1991 et embouteillé en décembre 2010.

Andre 79%
Ok, rien à se tirer par terre… vanille, crème fouettée, sucre. en bouche, un peu plus fruité avec un kick de bonbon mentholé. Finale fondue et uniforme de vanille et de sucre.

RV 68%
Beefeater s’il faut: après ce whisky, n’importe quoi d’autre dans le bar. Au nez, Speyside anonyme, en bouche, Mr. Muffler version whisky. Finale franchement dégueulasse avec du miel passé date dans de la lavande moisie. Pourri au propre et au figuré, le petit côté magiquement vicié des mauvais Penderyn et tout ce que ça prend pour me pousser à me lever du sofa pour me servir n’importe quoi d’autres.

Patrick 67%
Parfum légèrement mentholé rappelant plus un gin cheap qu’un scotch. En bouche, on croirait faire affaire à un scotch fait dans un alambic ayant servi auparavant à faire du gin et qui aurait été mal nettoyé. Puis, nous arrivons à la finale, plutôt marquée par le purin. Eurk. Dans l’évier.

Craigellachie 13 ans

46% alc./vol.

André 83%
Poires poêlées, miel bien chaud, caramel, poires, pommes vertes, céréales avec une touche verdâtre, vanille. Le whisky est plus franc en bouche que le calme du nez, bonne rasade de poivre broyé et un fond de fumée lointaine, poires caramélisées, essence de vanille, miel, ananas, abricots, la banane peut-être et passablement d’épices aussi avec une prédominance de cannelle. Finale très épicée, poivrée, avec un p’tit quelque chose d’industriel en toile de fond. Un amalgame de saveurs un peu bizarre, un nez fruité invitant et une finale dominée par le poivre et les épices. Un rollercoaster d’arômes et de saveurs.

Patrick 85%
Marqué par les céréales et les fleurs, des violettes en fait.  On détecte ensuite des agrumes, des notes de biscuits et un peu de menthe.  L’ensemble est léger et chaleureux à la fois.  Pas mon style de whisky, mais dans le genre, il s’agit d’un scotch très bien réussi.

Martin 85%
Nez: Pommes et poires, miel et vanille, céréales maltées et touche d’herbe. On semble vouloir tomber dans les arômes légers et frais, mais un petit cuir de sherry nous tape sur l’épaule et nous garde dans le Speyside. Bouche: Poivre et fumée, cuir et bois, orange et touche de chocolat au lait. Ça se défend tout de même bien. Finale: On surfe sur la planche de chêne qui a baigné dans le jus de raisin dilué, avec une touche de cuir et de caramel poivré. Pas mauvais, mais un peu décevant. Équilibre: Un bon single malt représentatif du style, un pilier. C’est sûr par contre que mon opinion est teintée du fait que ce dram n’est pas une licorne.

Craigellachie 17 ans – Batch 98-ZC21

46% alc./vol.

André 87%
Il semble qu’avec cet embouteillage, la distillerie pourra enfin se départir de son surnom « Craigellashit ». Nez qui rappelle la ligne directrice de Balvenie; grains de céréales au miel, ananas, poire, un peu de bananes en purée, le tout saupoudré de quelques épices et nappé de vanille et d’éclisse de bois de chêne. Après quelque temps, notes de petits fruits sauvages et un soupçon de poivre. La bouche se développe avec adresse, mais les saveurs ne font que se confirmer sans trop de surprises. Les épices par contre sont plus soutenues et s’affuble de quelques notes de gingembre et la sensation d’alcool semble plus prédominante. J’aime la salade de saveurs, les poires, le melon au miel, l’ananas et les bananes, la présentation est savoureuse, presque exotique. La finale est épicée et portée sur les saveurs de chêne séché, peut-être un peu trop tranchante comme finale de cet ode à la salade de fruits.

Patrick 90%
Un belle surprise que ce Craigellachie! Il semblerait bien que cette distillerie est à son meilleur à partir de 17-18 ans! Enfin, si ce n’était de son prix un peu déraisonnable, ça pourrait devenir l’un de mes drams réguliers. J’aime. Nez : Mmmmh, ça sent bon ça ! Miel, bananes, vanille, chêne et un petit fond de xérès. Alléchant! Bouche : Xérès, chêne délicieusement épicé, miel et un poivre très subtil. Finale : D’une belle longueur, marquée par les épices du chêne brûlé et une touche de xérès.

Craigellachie 19 ans – Batch 78-SC33

46% alc./vol.
Distillerie ô combien confidentielle, devenue la propriété de John Dewars & Sons (Bacardi) depuis 1998, Craigellachie fut fondée en 1891 par un personnage haut en couleur : Peter Mackie. Créateur du succès commercial international, le blend White Horse, Peter fut l’un des cinq Barons de l’industrie du whisky, l’un des fameux « Big Five ». Son oncle dont il héritera plus tard, n’est autre que James Logan Mackie, propriétaire de la distillerie Lagavulin sur l’île d’Islay. Exclusivité travel-retail.

André 91.5%
Wow, quelle surprise… Agréable au nez, belle douceur invitante et calme; céréales maltées nappées de miel, poires, une touche de zeste d’orange, pelure de pommes rouges, pincée de gingembre, céréales Sugar Crisp, vanille recouvrant une fine sensation de chêne bien sec, ananas, noix de coco, le sirop de la salade de fruits en canne. La texture en bouche est superbe, un peu cireuse et huileuse, les saveurs harmonieuses et bien agencées même si elles sont principalement les mêmes que livrées par le nez. Une belle salade de fruits tropicaux, festive et qui évoque un déjeuner sur une plage des tropiques. La finale est sucrée avec une rétro-olfaction un peu sèche et épicée. La version qui nous réconcilie avec cette distillerie méconnue et qui affiche maintenant de grands honneurs. Un superbe malt du Speyside qui affiche une maturité étonnante et un équilibre exceptionnel.

Patrick 80%
Un autre démonstration qu’il faut éviter les embouteillages disponibles uniquement en travel-retail. Le whisky me fait penser à une version diluée du 13 ans, avec certes, un peu plus de complexité, mais tellement moins d’intensité. Nez : Parfum très léger de malt, de subtils fruits, de vanille et chêne discret. Bouche : Pas une bonne première impression: j’ai validé que le taux d’alcool était bel et bien de 46%, tellement que ça donne l’impression d’avoir été dilué à outrance. En tout cas, ça goûte tout de même très bon, avec des notes mielleuse, du malt, du chêne, de douces épices, de la vanille et des agrumes. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le chêne.

Craigellachie 23 ans Batch 67-KA23

46% alc./vol.

André 89%
Nez attirant qui me rappelle le Balvenie Single Cask Bourbon; ananas, poires, caramel et miel, céréales toastées, orge fumée, lime et citron, salade de fruits tropicaux, une touche d’oranges. Bref, un beau mélange de fruits divers et de céréales. La bouche est onctueuse, un peu grasse et huileuse; beaucoup de poires et d’ananas encore, miel, caramel et vanille, cosses d’oranges, céréales Sugar Crisp, puis la confiture de fruits sauvages et une touche de chêne séché et de citron. Finale sèche et finement poivrée, chocolat au lait et légère fumée. Bel équilibre général, agréable palette aromatique, une belle histoire racontée avec des saveurs bien agencées.

Patrick 89%
Un superbe whisky complexe et original, qui se boit rudement bien. Nez : Parfum avec un peu de xérès, du chêne, du cuir, un peu de viande rouge bien cuite et une d’orange. Incroyablement complexe. Bouche : Chêne brûlé, du xérès, un peu de viande brûlée et de l’orange. Finale : D’une belle longueur, marquée par la viande brûlée.

Martin 88%
Nez: Malt, bois et sherry. Plutôt sec. Raisins, pruneaux, salade de fruits des champs. Un beau screenshot du Speyside. Bouche: Texture honnête, eau de rose, épices, vanille et bois. Pas trop empreint de sherry, bien balancé, belles saveurs. Finale: À peine fumée, transportant les saveurs de bois épicé, de miel vanillé et de céréales maltées sur une belle longueur. Équilibre: Du joli travail, un peu rare et un peu cher, mais tout de même du joli travail.

Hart Brothers Craigellachie 15 ans

57.2% alc./vol.
La distillerie originelle fut construite en 1888 par une association de négociants en alcool, mais elle fut rapidement modifiée et agrandie par le célèbre designer Charles Doig en 1891. En 1919, la société passa entre les mains de Mackie & Co. Ltd., propriétaire de la marque White Horse. Rachetée plusieurs fois encore, la distillerie fut reconstruite en 1965 ; la plupart des bâtiments actuels datent d’ailleurs de cette époque sauf l’aire de maltage surmontée d’un toit en pagode qui est d’origine. En 1998, la distillerie fut encore vendue à John Dewar & Sons. Craigallachie entre dans la composition du blend « White Horse ». Distillé en 1983.

André 81%
Vif et franc. Grist accompagné d’un duo orange-agrume. Aucun soutenu et s’effondre rapidement en bouche et sans parler de la finale qui est pratiquement inexistante. Les saveurs d’agrumes sont bien mais c’est tout ce qui constitue la substance de ce single malt anonyme et qui le restera. Gardera peut-être son surnom de « Craigallashit ».

Patrick 86%
Nez de chêne, de vanille et d’agrumes. Au goût, la vanille et les agrumes (oranges?) explosent. Le tout évolue vers une saveur plus fruitée. La finale est courte et légèrement épicée. Très doux en terme de saveurs, mais tellement intense grâce au taux d’alcool. Rien de nouveau, mais quand même un whisky d’une très belle qualité et très bien équilibré.

Martin 80.5%
Nez: Fraîcheur immédiate, herbe, fleurs, citron et crème. Bois, vanille et sucre à glacer. Voyons où ça nous mène. Bouche: Sucre, citron, herbe et poivre de cayenne. On n’y trouve pas vraiment de texture à laquelle les saveurs peuvent s’accrocher. Finale: Uniquement longue dû à son degré d’alcool. Derrière le poivre et le chêne on parvient toutefois à aller chercher un peu de sucre, de tourbe et de cuir. On aimerait plus de dimensions. Équilibre: Le taux d’alcool ici nuit à l’expérience globale de la dégustation. Peut-être avec une touche d’eau…

RV 82.5%
Quand un whisky n’est principalement typée que par son taux d’alcool… Beurre à la Glen Garioch suivi de seigle. En bouche, ça se veut un peu plus vineux, accompagné de tomates vertes et d’épices qui un peu trop le reste malgré le malt qui pousse à travers. Finale courte, mielleuse, vanillée, ennuyante, mais pas mauvaise.

Old Particular Craigellachie 10 ans

48.4% alc./vol.
Refill Hogshead #DL12542, Distilled January 2008, Bottled May 2018, 353 bottles

André 82%
Bois de chêne vert, céréales maltées, herbe, vanille, bananes vertes. Y’a quelque chose de pas trop palpitant dans ce nez parsemé de saveurs verdâtres. Heureusement, la bouche offre plus de challenge; agrumes, bananes et ananas, vanille et miel, fraicheur citronnée, céréales séchées. Le point fort de ce whisky est la texture grasse et ample qui nappe bien la bouche. Finale légèrement épicée avec un retour sur les saveurs verdâtres, les agrumes et la vanille hyper crémeuse.

Old Particular Craigellachie 18 ans

48.4% alc./vol.
Distillé en novembre 1995, embouteillé en août 2014 depuis le fût de xérès #DL10419, 252 bouteilles.

André 89.5%
Un Speysider sherry Classique, élégant et généreux. Nez fruité du sherry traditionnel; raisins secs, dattes, gâteau aux fruits. En bouche, wine gums, saveurs de liqueurs de fruits, sherry puissant, presque liquoreux, légère astringence provenant du boisé du fût, clou de girofle, cannelle, mais qui passent très bien dans l’avalanche de sherry et de fruits secs. Je dirais que ce whisky me rappelle certaines vieilles éditions de Macalan Cask Strength. Hyper texture en bouche, j’adore, surtout avec sa sensation légèrement tannique laissée comme certains vins rouges vieillis en tonneau de chêne. La finale est moyenne-longue, très fruitée, peut-être un peu trop prévisible mais intéressante au niveau de l’intensité et de la texture. Pas le whisky le plus énigmatique que vous aurez la chance de croiser mais une qualité de présentation irréprochable, le style sherry sans être poussé à l’extrême, réflexion du style juste et sans trop d’artifices.

Patrick 91%
Craigellachie est probablement l’une des distilleries les plus sous-estimées de l’Écosse, et en voici d’ailleurs une nouvelle preuve. Nez : Cassonade intense et fruitée, avec des abricots, du gingembre et quelques noix. Bouche : Délicieux! Xérès, épices, cannelle et quelques notes de chêne vanillé. Finale : Longue et savoureuse, dominée par les fruits.

Martin 90%
Beau doré alléchant. Nez: Douces effluves de xérès. Raisins, dattes et muscade. Pour ce nez très adouci et timide, on doit s’armer de patience. Bouche: Sucre d’orge, poivre, vanille et miel se transforment vite en raisins, pruneaux et poivre de cayenne. L’astringence du sherry fait surface. Finale: Fût de xérès en feu. Cannelle, muscade, gingembre, raisins, tabac à pipe. Équilibre: Je dirais normalement légèrement hors de prix, mais dans ce cas-ci, c’est un sherry bomb comme j’en ai rarement vu.

Secret Spirits Barrista’s Dram Craigellachie 13 ans

46% alc./vol.
Fût #900083

André 81%
Du beurre d’arachide et du Nutella, j’aime ça sur mes toasts le matin, mais dans mon whisky??? Au nez ; Peanut butter, arachides, Nutella, tarte mincemeat, chocolat au lait, viande, cuir mouillé. Complètement déroutant, c’est définitivement unique mais je ne suis pas certain que c’est pour le mieux. En bouche; raisins, pacanes, caramel et beurre d’arachide, tangente meaty et de vieux cuir, pas le cuir propre industriel, le cuir animal du genre selle de cheval mouillée. Pruneaux, viande grillée et noix. La finale est épicée, saveurs épices de la Jamaïque et bordée de raisins. Toute qu’un challenge de dégustation, un défi, vraiment.

Patrick 87%
Quand un distillateur (ou un embouteilleur, dans ce cas-ci) veut la jouer « safe », il n’a qu’à utiliser un fût de xérès pour la finition. En voici un autre bel exemple. Nez : Beau parfum complexe, dominé par un beau xérès sucré. Bouche : Épices, fruits, sucre et bois. Simple et efficace. Finale : D’une longueur moyenne et chaleureuse.