Gordon & MacPhail Caol Ila 23 ans 1997 Batch #21/154

59.9% alc./vol.
Cask # 12494, Distilled 25/9/1997, Bottled 2/7/2021 from First Fill Sherry Butt, Limited Edition of 469 bottles

André 93%
Oh là là… Très gourmand au nez. Confiture de pommes, framboises et cerises, raisins séchés et feu de plage sur le bord de la mer bercé par les enbruns maritimes. La bouche est divine, très fruitée; fruits secs, pommes, cerises, raisins, ponctué de sel de mer, d’une touche de citron et d’un apport important de fumée de tourbe saline et maritime. Texture ronde et charnue, le taux d’alcool passe ingognito. Finale légèrement cendreuse, maritime à souhait et axée sur les fruits secs dans un nuage de fumée de tourbe prononcé. J’adore! Équilibre, texture, saveurs justes. Solide.

Patrick 91%
Une bouteille de bonheur liquide, rien de moins ! Faut dire qu’avec un tel « CV » (Islay, xérès, cask strength, 23 ans), je ne suis pas vraiment surpris. Délicieux à « s’en licher les babines » ! Nez : Enveloppés par la fumée de tourbe, se mélangent allégrement des arômes de pommes cuites, de raisins secs, de viande fumée, de sucre brun et d’épices. Bouche : De la cendre, de la fumée, puis des fruits mûrs, du poivre noir, du cacao et des agrumes très discrets. Finale : D’une belle longueur, fumée et légèrement fruitée.

Gordon & MacPhail Caol Ila Cask Strength 2006-2017

60.2% alc./vol.
Distillé en 2006, embouteillé en 2017 – First Fill Sherry Butts

André 86.5%
Bizarre ce nez de boue terreuse assaisonnée d’agrumes et de citrons, de poussière et de cendre de foyer refroidie emportée par le vent sur la plage, fruits secs et macération de fruits sauvages. Il y a aussi un accent de fruits un peu pourris en background qui ne me plait pas plus qu’il le faut, peut-être aussi cet amalgame jumelé aux notes brutes et industrielle de tourbe et d’huile à moteur usée. Cette impression s’atténue avec le temps. La bouche est très différente du nez, qui rappelle plus le bol de fruits tropicaux, les amandes, poires, ananas, de bananes et d’agrumes dans un aire de maltage à la tourbe, quelques goutes de citron fraichement pressé. Finale puissante mais avec beaucoup de souplesse, fruits tropicaux et agrumes, oranges, sel de mer et tourbe brute et sauvage. Beau contrôle de l’alcool dans une superbe texture huileuse avec beaucoup de mouth coating. Rétro sur les fruits rouges. À la fois déboussolant et agréable dans l’inconnu de la destination finale.

Patrick 91%
Gros et intense, savoureux et bien équilibré. Ok, définitivement pas ce que je m’attendais d’un “first fill sherry butt” (il est où le xérès???), mais une fois la déception passée à ce sujet, il me faut reconnaître que c’est tout de même un excellent whisky. Nez : Fumée de tourbe intense, pommes, agrumes, sucre blanc et une pointe de vanille. Bouche : Fumée de tourbe intense, poivre, agrumes et pommes vertes. Intense. Finale : Longue et intense, marquée par le poivre, la fumée et le bois brûlé.

Martin 85%
Nez: Tourbe de grain terreux assez proéminent dès qu’on approche le nez du verre. Bois très cendreux, fruits séchés avec une touche de Castrol. Noix et citron. Bouche: Fruits tropicaux et fleur de sel. Épices puissantes du cask strength. Touche de citron et de pierre lavée. Ça fesse. Ça ne fait pas dans la dentelle, ni dans la motricité fine. Finale: Bien punchée et poivrée. Céréales, citron, tourbe, bois et fruits tropicaux. Cascade d’épices. Équilibre: Les rares fois où j’ai des critiques à faire à des expressions cask strength, c’est qu’ironiquement elles sont trop fortes en alcool pour le malt qu’elles essaient de laisser briller. Celui-ci ne fait pas exception.

Gordon & MacPhail Cask Strength Caol Ila 11 ans

61.4% alc./vol.
Distillé le 21/10/2000, embouteillé le 12/06/2012. Fûts de xérès de premier remplissage. Cask #309558 & 309559.

André 91%
Nez de réglisses, cerises et de bonbons à la cannelle dans un nuage de fumée de tourbe grasse et crasseuse. En bouche on a rapidement un effet décongestionnant de style eucalyptus qui monte en rétro-olfaction. L’ensemble est costaud et fortement alcoolisé. Mélange médicinal et maritime, bonbons casse grippe à saveur de cerises, camphre, iode, réglisse, terreau d’empotage. Relativement sec en bouche malgré un côté cireux intéressant. La finale est ma partie préférée, ponctuée d’alcool, avec de grosses notes de compote de cerises et framboises, fumée grasse et terreuse, sel de mer, poivre concassé.

Patrick 93%
Aucune surprise ici, et c’est tant mieux: J’y ai retrouvé tout ce que j’espérais d’un whisky tourbé cask strength vieillit dans un fût de xérès: de la fumée, des fruits, de l’intensité et de l’amour! Nez : Ça, c’est le genre de whisky qui m’a fait dire “oh wow” à la seconde où j’ai plongé mon nez dans mon verre. Un parfum hallucinant où se mélangent avec brio la fumée de tourbe ainsi que les fruits et le sucre du xérès, ainsi que quelques grains de poivre et du bois brûlé. Alléchant! Bouche: Intense, très intense, avec la fumée de tourbe évidemment en avant-plan, suivie rapidement par les fruits mûrs du xérès, du chêne carbonisé et Breaux de bonheur dans mon coeur. Finale: D’une très belle longueur, fumée et fruitée.

Gordon & MacPhail Cask Strength Caol Ila 2004

59.3% alc./vol.
Embouteillé en 2016, fûts 306615, 306620, 306621, et 306622

Patrick 86%
Un beau whisky poivré et marqué par les agrumes. Complexe, pas un chef d’œuvre de balance, mais tout de même très bon. Nez : Tourbe vanillée et fruitée, avec une touche de cendres. Bouche : Cendres trempées dans la vanille, avec quelques agrumes et une tonne de poivre. Finale : Longue, poivrée, fumée et marquée par les agrumes.

Gordon & MacPhail Discovery Caol Ila 13 ans

43% alc./vol.

André 84%
Nez étonnamment doux pour un Caol Ila parfois fougueux; poires, bananes, vanille, fumée de tourbe franche, pommes poires, abricots. Texture diffuse et épare en bouche, le whisky s’efface presque immédiatement après l’entrée en bouche; purée de bananes, tangerines, agrumes, vanille et fumée un peu brute. Courte finale poivrée finement et fumée, hyper douce et volatile.

Patrick 85%
Toujours une valeur sûre que ces Caol Ila de Gordon & MacPhail ! Bref, pas une bête de compétition, mais ma bouteille s’est vidée rudement vite le dimanche en regardant le football. Nez: Une belle fumée de tourbe très aromatique et très fraîche, avec de agrumes, de poires et des pommes. Bouche: De la fumée de tourbe bien mesurée, laissant ainsi s’exprimer les agrumes et les fruits du verger. La texture est un peu mince, mais pas au point que ce soit désagréable. Finale: Un peu courte, fumée et poivrée. Point bonus, la finale donne le goût de s’en servir un autre verre!

Hepburn’s Choice Caol Ila 9 ans

46% alc./vol.
Sherry cask

André 91%
Une bonne pointe de fumée et de bois brûlé à la première sniff et avant l’avalanche de fruits secs et de pâte de fruits. J’ai des arômes de dattes, de raisins secs, de cerises noires, cendre de feu de foyer et d’oranges sanguines. Une fois le whisky stabilisé après quelques minutes dans le verre et l’alcool un peu évaporé, la fumée est plus ronde mais plus intense. Texture en bouche très ronde et presque huileuse, les saveurs de fumée sont encore tout aussi puissantes, franches et un peu sale dans le style, notes de caramel brûlé et de viande fumée, fruits secs et un fond de fruits tropicaux frais et de sucre aussi. Longue finale, un peu tannique, sur les fruits sechés et de bois de charcoal.

Patrick 90%
Un scotch superbe, riche et intense. La tourbe écossaise à son meilleur. Un whisky surprenant par sa complexité et sa balance. Nez : Fumée de tourbe agréable, d’une intensité moyenne, avec un peu de cendres et une bonne dose de chêne. Bouche : De la délicieuse fumée de tourbe, avec de la suie, du sucre blanc et une tonne d’épices. Finale : D’une belle longueur, avec des notes de vanille qui adoucissent la fumée de tourbe.

Martin 93.5%
Nez: Oh my la belle tourbe pleine de viande fumée et d’épices à steak! Chêne brûlé, sauce BBQ, jerky et raisins secs. Dattes et xérès. Je capote! Bouche: Belle texture ronde mais pas trop, poivre et cannelle, raisins et vanille, touche de vin rouge et de bois. Bel amalgame, même si je trouve que par moments l’alcool veut nous livrer un petit uppercut sournois. Finale: On surfe sur une vague de sherry tourbé, les pieds bien ancrés sur une douelle de chêne bien carbonisée. Équilibre: Un superbe whisky, j’aurais été curieux de le goûter s’il s’était rendu à 10, 12 ou même 15 ans. Comme quoi il ne faut pas lever le nez sur les expressions d’embouteilleurs indépendants.

Murray McDavid Caol Ila 10 ans 1995 Chenin Blanc Finish

46% alc./vol.

André 85.5%
Nez offrant une dualité entre la forte tourbe et la finition en fût de Chenin blanc qui, à la fois adoucit la tourbe mais qui assèche aussi le nez et semble augmenter le taux d’alcool. En bouche il est puissant et maintenant sucré, une texture fluide, un passe droit direct pour la finale de tourbe fumée salée sèche. La rétro-olfaction est bien et est son point fort, contrairement à la bouche où il est trop éphémère et le sel est plus présent encore une fois et est accompagné d’une bonne pointe d’algue séchée au sel de mer. Dans la lignée des Caol Ila mais sans le raffinement qu’on lui connait d’habitude.

Old Malt Cask Caol Ila 16 ans 1995-2011

50% alc./vol.

Patrick 90%
Au nez, tourbe herbeuse et de suie. En bouche, d’abord la suie, puis la GROSSE suie sale pas subtile pour 2 cennes. Aussi un peu de goudron. La finaale s’étire d’ailleurs longuement sur cette dernière note. Pas subtil, mais maudit qu’il est efficace.

Old Malt Cask Caol Ila 18 ans 1991-2009

50% alc./vol.

André 87.5%
Suie de cheminée, peat contrebalancé par les fruits exotiques. Wow…, en bouche il est très distinctif et étonne par sa douceur, élégamment sucré, avec la tourbe amadouée en sourdine. Finale toute de carré de sucre blancs. J’affectionne particulièrement le duo sucre/tourbe dansant amoureusement et sensuellement. Un Caol Ila adoucit de façon posée et avec un côté féminin pas désagréable du tout.

RV 87%
Des sapins poussent sur Islay. Thym et cèdre brûlé, le Coal Ila original est camouflé derrière un mur de fumée de foin brulé et d’épices, avec un nuage de neige artificiel de sapin de Noël et la gomme du même arbre. En bouche, l’expérience est davantage fruitée malgré les épices qui dominent toujours, sachant toutefois se retenir un peu. Le sapin quant à lui poursuit son ascension tranquille jusqu’en finale. Très intéressant en soit, mais pas à l’image de la distillerie qui sait aussi faire mieux. Enfin, très intéressant de voir que malgré seulement un an d’écart, le goût soit aussi différent de la version précédente du même embouteilleur.

Old Malt Cask Caol Ila 19 ans

50% alc./vol.
Cask L-10905, distillé en mars 1990 et embouteillé en juin 2009, 294 bouteilles.

André 90%
Le nez présente traine avec lui ses origines de single malt à la forte personnalité d’Islay. Un mélange de sel, de tourbe et d’épices fort bien conçu, appuyé d’oranges confites et d’un soupçon de chocolat. La bouche se poursuit sur des notes de feuilles de plants de tomates jumelé d’une vague d’alcool – pas aussi forte que celle attendue au nez – où l’acidité des fruits fait surface allié au sel de mer et de la tourbe encore une fois. La finale est longue – très longue – fortement fruitée avec une rétro tourbée et salée.

RV 91.5%
Plus adoucie que ses consœurs, mais avec un peu plus de foin, un peu plus en direction de Clynelish. D’abord très sec, en bouche il commence avec de la tourbe surprenante, légèrement vinaigrée et légumineuse, qui se termine avec une finale de fumée de champs qu’on fait brûler. La finale est exactement à la bonne place entre la tourbe et la fumée et même une petite dose de petits fruits. L’aftertaste à peine goudronné conclut très bien cette petite expérience tout à fait Islay, assez hétéroclite mais dotée d’une balance hors du commun. Pour une rare fois, Old Malt Cask vise dans le mille même si le prix est malheureusement en conséquence.

Patrick 93%
Au nez, le peat, l’âge, la distinction! Au goût, la fumée, puis les épices nous explosent dans la bouche. Wow, ca fait du bien! Vraiment distingué, riche, presque parfait si ce n’est la légère (vraiment très légère) touche de vanille. Présence de cèdre? J’adore!