Dun Bheagan Bunnahabhain 13 ans 1994-2008

46% alc./vol.
Version single barrel limitée à 1360 bouteilles.

André 87%
Tourbe claire et liquide/diluée, souffre d’allumette et douce fumée sucrée. La bouche est changeante et passe sur le menthol et des saveurs de bonbons Certs et le tout se termine sur une belle pente cendreuse. Encore une fois très peu représentatif des malts habituels d’Islay et en tant que Bunnababhain, tout à fait singulier.

RV 86.5%
Champêtre, version métissée Québec/Écosse de la campagne salée. Tourbe surpassée par du persil poivré et du fromage fumé (calumet de Bergeron), plus proche de Skye que d’Islay. En bouche, des agrumes sont ajoutés au mélange toujours poivré, mais la texture huileuse traditionnelle du Bunna est toujours aussi glissante sur les joues. L’aftertaste tire sur la tourbe un peu brûlée, alors que la bouche fait sentir la touche du 46%. Encore une fois, un Bunnahabhain de revendeur supérieur à l’original.

Patrick 85%
Au nez, frais et vivifiant. Cache un petit coté poivré presque caché par les céréales. Au goût, me fait penser à une salade verte dont la vinaigrette balsamique est sur les stéroïdes et où on a râpé un peu de parmesan. La touche poivrée revient en finale. Très bien équilibré, idéal lorsqu’on veut se convertir au végétarisme.

Duncan Taylor Bunnahabhain Peated Cask Strength 7 ans

53.9% alc./vol.
Ex-bourbon Cask

Patrick 92%
Un scotch impressionnant, d’une intensité impressionnante, d’une balance impressionnante et que, sans surprise, que je trouve impressionnant. Nez : Un délicieux parfum de fumée de tourbe, avec une discrète note de fruits tropicaux et un beau feeling huileux. Bouche: De la tourbe hyper intense, avec du bois brûlé, du charbon et de subtils fruits exotiques. Le tout, porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, fumée avec du charbon.

Duncan Taylor Octave Bunnahabhain 7 ans 2014

53.9% alc./vol.
Cask #3814010803 – Distillé en octobre 2014, embouteillé en février 2022 – 574 bouteilles

André 86%
Fumée de tourbe végétale et minérale, notes maritimes aussi, petits accents citriques. À 574 bouteilles, si ça provient d’un sherry cask, y’a rien dans le nez qui le confirme. La bouche apporte une belle texture, notes d’ananas flambés sur le feu de camps, galets chauffés par le soleil, tourbe végétale et terre grasse humide, agrumes et vanille. La finale est très sèche, la tourbe explose en envahi la bouche avec des notes de terre grasse, de sel de mer et de fumée crasseuse.

Patrick 90%
Un whisky vraiment délicieux et bien construit, reflétant superbement le style de la distillerie à son meilleur. Nez : Un beau parfum légèrement sucré, légèrement fumé et légèrement fruité. Bouche : La fumée est ici beaucoup plus présente et savoureuse, avec du bois brûlé, quelques épices et des fruits tropicaux. Le tout est porté par une belle texture huileuse. Finale: D’une belle longueur, fumée, complexe et savoureuse.

Martin 87%
Nez: Salade de fruits, sucre blanc, légère fumée de tourbe. Quand même assez classique. Bouche: Fruits rouges, le sucre s’assombrit, épices et bois. Le xérès se manifeste un peu plus ici qu’au nez. Finale: Chaude et longue, elle s’étire de façon plutôt plaisante sur des notes de bois de poivre et de sel de mer fumé à la tourbe. Équilibre: Bien que ses éléments principaux soient assez discrets dans l’ensemble, ce jeune dram demeure une belle découverte.

Elements of Islay BN7 Bunnahabhain 16 ans

55.7% alc./vol.
Distillé en 2001 et le fruit d’une maturation pendant 16 ans dans deux fût Oloroso Sherry Butt. Édition limitée de 1620 bouteilles.

André 82%
Nez invitant de compote de fruits et de cerises, les fruits secs nappés de caramel, prunes, abricots, gâteau aux cerises ou aux fruits. La bouche est un peu molle, la texture est hyper fluide. Côté saveurs, on a droit à un gros panier de cerises fraiches qui s’accompagne de prunes et de raisins secs nappés de cannelle et de gingembre, de cosses d’oranges. Après quelques instants, sensation tannique et montée fulgurante des épices presque poivrés et fumée de tourbe sur encore cette sensation tannique. Puis notes de chocolat noir et de moue de café percolateur. L’équilibre général vient d’en prendre un coup. La finale est puissante, poivrée et épicée.

Patrick 83%
Jeune, robuste, voire même agressif. Bref, si vous êtes en manque de fumée de tourbe, ok, mais pour la subtilité, on repassera. Nez : New make, vin de vinier cheap et quelques volutes de fumée. Bouche : Ooooooh, c’est ici que ça se passe! De la grosse fumée intense, une tonne d’épices de bois brûlé et une trace de vin rouge. Robuste! Finale: D’une belle longueur, fumée, épicée et fruitée.

Elements of Islay MA3

55.2% alc./vol.
Mélange de 2 barils de la distillerie Bunnahabhain fortement tourbé, distillé en 2004 et vieilli pendant 15 ans en Ex-Bourbon Cask, édition limitée de 734 bouteilles.

André 89%
Céréales baignant dans le jus de citron, oranges, accents maritimes et frais du large, pommes vertes, purée de bananes et ananas en dés, tourbe terreuse présente mais pas envahissante. Texture ronde en bouche, ananas et bananes flambées sur le feu de plage auquel se marie une minéralité un peu brute et des embruns de sel de mer portés par la tempête qui ronronne au loin. Oranges, ananas, bananes, citron, pommes vertes, melon au miel, tourbe terreuse et médicinale qui me rappelle Laphraoig a quelques égards, éléments herbeux aussi. À l’aération, l’équilibre du whisky gagne énormément. Longue finale, fumée camphrée terreuse, poivre et cendre froide.

Gordon & MacPhail Bunnahabain 14 ans 1991-2005

43% alc./vol.

André 82.5%
Herbeux et timidement maritime, se développant ensuite sur des notes de sel marin et une fraicheur surprenante, allié d’un cendreux et d’une fine tourbe parfumée à l’eucalyptus. Pas très représentatif des malts costaux d’Islay, mais a trouvé sa niche dans sa différence.

RV 87%
Plus vert que le Bunnahabhain normal, il ne faut vraiment pas se fier au nez très ordinaire pour retrouver de la tourbe très très verte au gout. Le finale aussi tire sur le grain vert, style pousse verte de samare d’érable trempé dans la cendre. Une édition de revendeur qui botte franchement le cul de la version propre de la distillerie.

Patrick 80%
Beurré, légèrement épicé. Huileux. Léger métal. Fruité au goût. Assez riche, mais semble manquer un peu d’équilibre.

Gordon & MacPhail Bunnahabhain 1997

43% alc./vol.

RV 82%
De retour au Bunnahabhain d’antan. Je préfère les télés ACL à télécommande aux TVs à roulette. Très doux, du sherry s’annonce au nez, avant de laisser la place au foin et à la tourbe on-ne-peut-plus discrète. La finale, trop courte, est couronnée par une fumée éparse, qui tente de soutirer à ce whisky quelques points de plus. Tout va bien, mais il est loin d’être supérieur à la nouvelle version à 46%, et du style à être oublié rapidement.

Gordon & MacPhail Discovery Bunnahabhain 11 ans Sherry Cask Matured

43%
 alc./vol.

Patrick 85%
Un beau scotch riche et délicieux… Et je ne saurais insister assez sur le terme « riche » ! Je n’ai jamais eu un Bunnahabhain qui ressemblait exactement à ça, je ne m’attendais pas à une telle “bombe de xérès”! Nez : Riche et sucré, avec des prunes, du chocolat au lait et de la vanille Bouche : Chaleureux, sucré et fruité, avec de la marmelade à l’orange, de prunes mûres, du gâteau aux fruits et de la vanille. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par les petits fruits rouges mûrs et le chocolat au lait.

Jim McEwan’s Celtic Heartland Bunnahabhain 34 ans 1973-2008

46.1% alc./vol.
Refill Sherry Cask Matured, Limited edition of 669 bottles

André 88%
Nez très doux et fruité. Fruits tropicaux et jus de poires, ananas, pommes poires, un fond de sherry distant, des oranges confites et une touche de caramel. La bouche est onctueuse, belle texture collante. Ce qui manque rapidement, c’est l’apport de tourbe rappelant le charcoal et le sel de mer puissant qui nappe la salade de fruits tropicaux, composée en bonne partie de poires, d’oranges et d’ananas. En finale de bouche on a droit à une touche de cannelle et qui s’étire sur des vagues iodées, de coconut et des mottes de terre mouillée.

Patrick 93%
Un grandiose whisky qui répond à mes attentes face à un scotch de 34 ans! Riche, complexe, superbement balancé, du plaisir à chaque gorgée. Nez : Du sucre, des prunes, de la cannelle et des fleurs. Appétissant! Bouche : Porté par une superbe texture huileuse, on retrouve des saveurs de prunes, du miel, des oranges, du chêne et une touche de fumée de charbon. Finale : D’une belle longueur, onctueuse, complexe et discrètement sucrée.

Lady of the Glen Bunnahabhain 9 ans Sherry

66.7% alc./vol.
Distilled 2010-11-11, Bottled 2020-01-09, from Sherry Hogshead #901203, Bottle #316 of 325.

André 86%
On est dans le sherry pâteux et résineux ici, c’est intense un brin solide. Gâteau aux fruits et fruits secs, vieux caramel, moue de café et chocolat noir, petite austérité du sherry, vieux fauteuil en cuir, oranges sanguines. Superbe texture, bien huileuse et grasse. Sherry opulent et vieillot, cuir huilé, fruits séchés, cannelle, sensation sirupeuse, oranges trempées dans le caramel chaud, tarte aux pommes, chocolat noir. La sensation d’alcool est tout à fait supportable, nappé par le sherry intense. Finale tannique, sur le sherry pâteux et caramélisé.

Patrick 78%
Mauvais fût, trop jeune? Quel que soit l’origine du problème, je n’ai trouvé aucun plaisir avec ce dram. Nez: Un parfum plutôt étrange, me rappelant l’époque où cette distillerie faisait vieillir son “spirit” n’importe comment. Bref, des fruits mûrs, du sucre brun, un peu de bois et un je-ne-sais-quoi (tout de même discret) me rappelant du jus de fond de poubelle. Bouche : Très intense, boisé, fruité, avec un peu de sucre et une note métallique. Finale: Très longue, s’étire sur des notes boisées et de métal.