Old Malt Cask Bunnahabhain 10 ans 2001-2011

50% alc./vol.
Finition en fûts de xérès.

Patrick 93%
Un nez extraordinairement, fruité au point de rappeler un whisky canadien plutôt qu’un Islay. En bouche, la confiture fruitée arrive en force mais se transforme en une légère tourbe graduellement. Comme ma femme habillée en “suit de ski doo” graisseuse et sale, qui, rendu auprès du feu, elle enlève sa “suit” et révèle son superbe corps uniquement vêtu de lingerie fine. Vous voyez l’idée! La finale s’étire donc longuement sur la tourbe, à notre plus grand plaisir. Est-ce que je l’aime? Je vais m’en acheter une bouteille right away!

Old Particular Bunnahabhain 12 ans

48.4% alc./vol.
Refill Hogshead cask #DL12545, Distilled October 2005, Bottled May 2018, 355 bottles.

André 80%
Retour aux origines avec ces notes herbeuses verdâtres et cette touche terreuse un peu bizarre. Dans l’ensemble, le nez est relativement discret et demandera du temps avant de se livrer, mais demeure principalement axé sur des notes de céréales séchées et de vanille, banana split, citron pressé. La bouche possède beaucoup plus de caractère; envolée poivrée intense, un brin de tourbe assaisonnée d’herbe verte mouillée et de tourbe iodée terreuse, vanille, mélange de cannelle et de clou de girofle, poivre broyé. Malheureusement, cet amalgame de saveurs est désordonné et difficile à suivre. La texture est agréable mais manque amèrement de profondeur et de nuances. Finale monopolisée par les épices de tout acabit, sans nuances et rectiligne. Décevant compte tenu de la capacité et de la complexité que l’on connait de la part de Bunnahabhain.

Old Particular Bunnahabhain 16 ans

48.4% alc./vol.
Distillé en avril 1998, embouteillé en août 2014, Refill Hogshead cask DL10433, 339 bouteilles.

André 86%
Nez un peu terreux, banana split nappé de miel et de yaourt à la vanille. En respirant, le whisky dégagera des saveurs qui rappellent sa provenance ; poivre moulu, sel marin, un brin de tourbe terreuse et une sensation huileuse qui s’exprimera autant au nez qu’en bouche. Suivront les saveurs d’agrumes et de citrons, de poires en canne trempant dans son jus ainsi qu’une pincée d’épices et une fine vague alcoolisée. On retrace aussi l’empreinte distinctive de la distillerie avec quelques saveurs herbeuses et verdâtres, de la première couche supérieure de tourbe contenant l’herbe mouillée des tourbières. La finale est moyennement longue, mélangée d’épices et de saveurs extraites du bourbon cask. Bunnahabhain est parfois difficile à sizer mais cette version exprime bien le potentiel qu’a cette distillerie souvent oubliée dans la section Islay. Pourtant, ça en fait un si bon whisky d’approche aux plus costauds Ardbeg, Laphraoig et Caol Ila. 2e tasting: Sorbet au citron, compote de poires, mangue et melon au miel. On perçoit un peu l’alcool en retrait. Bouche plus franche, bananes, poires, mangue et citron, le tout accompagné d’une légère pointe verdâtre et épicée. Texture ok sans plus, belle onctuosité presque crémeuse apportée par les tonalités de vanille. Finale épicée à saveur de cannelle de bonne longueur, très franche.

Patrick 86%
Un bon whisky de dégustation. Si vous prenez votre temps pour l’apprécier, vous ne serez pas déçus. Nez : Malt, vanille et banane. Relativement léger comme nez, et peu appétissant. Bouche : Beau sucre chaleureux, quelques fruits subtils, miel poivré et douce sauce Tabasco. Finale : Longue et savoureuse. Un whisky qui commence tout en douceur et qui finit avec une belle intensité.

Martin 89%
Assez pâle pour un Bunna. Nez: Poivre, terre et miel. La tourbe se fait ultra-discrète pour laisser place au citron et à la brioche à la cannelle Ikea. Bouche: Toujours le miel, avec une touche de vanille, de citron, d’épices et de sel marin. Généreusement poivré, mais délicieux. Finale: Moyennement longue mais agréable, sur de belles notes aigre-douces. Équilibre: Encore cher à mon goüt, mais dans sa catégorie on peut dire que c’est un bon rapport qualité-prix.

Old Particular Bunnahabhain 20 ans

48.2% alc./vol.
Distillé en novembre 1992 et embouteillé en septembre 2013, single cask, 194 bouteilles.

André 88%
Nez porté sur les céréales maltées et au miel et la vanille, léger accent maritime frais, texture huile au nez tant qu’en bouche avec fortes épices en toute finale de bouche. Les notes fumées et citrique surprennent agréablement ce qui met la table pour la finale relevée d’épices et mélangé de vanille et de sucre à glacer. Sans être le whisky qui jettera le dégustateur sur le cul, ce whisky démontre un affront et une présentation fort attirante, la texture est la pierre angulaire de sa qualité malgré sa palette de saveur un peu limitée.

Patrick 85%
Nez : Essence (genre Petro-Canada) qui se dissipe rapidement pour laisser place à un soupçon de tourbe, agrumes, vanille et un peu d’orge. Bouche : Complexe… En arrivée, l’essence, puis la vanille et le chêne. L’essence finit pat disparaître pour laisser un mélange fruité/fumé/salé. Finale : Sel, espresso, épices et chocolat noir. Balance : Extrêmement complexe, mais tire un peu n’importe où.

Riverstown Bunnahabhain 12 ans Moine Single Cask 1997-2000

54% alc./vol.
259 bouteilles, Cask 5415

Patrick 93%
Un autre embouteillage qui démontre que Bunnahabhain est une distillerie tellement sous-estimée. Wow, un whisky qui m’en a mis vraiment plein la gueule, j’adore! Nez : Une superbe fumée de tourbe enveloppante, avec des agrumes, de la cendre et une touche sucrée. Bouche : Fumée de tourbe intense, avec de la cendre et du poivre, accompagné d’agrumes, de caramel et de vanille. Finale : Interminable, fumée, épicée et subtilement sucrée.

Samaroli Bunnahabhain 45 ans 1968

40% alc./vol.
Distillé en 1968, embouteillé en 2013 – 112 bouteilles

Patrick 94%
Un scotch grandiose, spectaculaire, même! Touche et intense, bien équilibré. Le mot qui me revient dans cesse en tête est “envoûtant”. Un whisky d’une complexité époustouflante, et équilibré avec brio. Le whisky d’été parfait à savourer tranquillement sur le patio. Nez: Un beau parfum envoûtant de fruits mûrs et sucrés, des oranges et un peu de chocolat au lait. Des poires vertes, des raisins, du melon-miel, de la banane verte, du gingembre et un peu de vanille. Bouche: Des oranges, du chocolat noir, du chêne épicé et une bonne dose de fruits mûrs. Un beau mélange d’intensité et de douceur. Plein de fruits verts, des bananes, des pommes, des ananas, mais aussi du miel et du chêne sec et épicé. Me fait penser un peu à du Sauternes. Finale: D’une longueur moyenne, fruitée et boisée avec une touche de Sauternes.

Samaroli Silvano’s Collection Bunnahabhain 40 ans

51.6% alc./vol.
Distilled 1978, Sherry Butt #7229, bottle 427 of 520 bottles

André 90%
Quarante ans dans le fût et demande aussi passablement de temps dans le verre pour s’ouvrir. Pas les saveurs traditionnelles que l’on attend d’un fût de xérès. Raisins verts, poires hyper mûres, melon au miel, bananes et ananas, belle vanille onctueuse, cireuse et huileuse, quelques fruits rouges éparpillés au loin. À l’aération, une touche licoreuse apparait, genre Sauternes. Ananas baignant dans son jus, purée de bananes et de poires, oranges, melon au miel et mangue, puis mélange de gingembre et de poivre lus pointu, pincée de sel, bois de chêne sec, tarte au citron et fruits tropicaux, miel. Finale de bois sec et de sel, plus edgy. Je m’attendais à quelque chose de plus délicat et plus sur le sherry.

Signatory Vintage Bunnahabhain 7 ans 2008 Very Cloudy

40% alc./vol.
Distillé le 23/01/2008 et embouteillé le 26/03/2015 spécialement pour La Maison du Whisky à Paris.

André 81%
À l’œil, avec le déferlement d’images montrant le déversement de milliard d’eau non-filtré de la ville de Montréal dans le fleuve St-Laurent, ce whisky a de quoi vous faire sourciller. Le whisky est trouble et brumeux, un nuage de bruine dans le verre à la couleur blanchâtre bizarre. Au nez; maritime et tourbé, mais une tourbe terreuse et mouillée, verdâtre, gazonneuse, notes d’agrumes et de sel marin discret. En bouche, le whisky est liquide et légèrement poreux, (cela me fait penser à la sensation que laisse la pâte à dent lorsque l’on prend un verre de jus d’orange après s’être brossé les dents) la tourbe terreuse et verte (presque mentholée) monte lentement en crescendo et s’appuie sur des notes de sel de mer bien définies. Les saveurs me rappellent étrangement le Toiteach mais en plus dilué. D’où la réflexion de se demander c’est quoi l’idée d’embouteiller un single cask à 40% d’alcool ???? La finale laissera les notes de tourbe grasse et verte en bouche et une sensation de bord de mer iodé et de filet de pêche séchant sur le quai. Un whisky qui livre bien ses origines mais que l’on a préféré noyer dans la dilution trop généreuse à 40%… Dommage…

Patrick 90%
Ce scotch porte bien son nom, étant vraiment d’apparence « cloudy ». Et, au goût aussi, on a l’impression de plonger dans un nuage de fumée de tourbe. Pour ceux qui aiment leur whisky sale et intense! Nez : Belle tourbe sale comme on l’aime, mais plutôt surprenante venant de Bunnahabhain. Le tout est accompagné de bois brûlé et d’une touche subtile d’agrumes. Bouche : Fumée de tourbe sale, bois brûlé, caramel et un peu de sel et de poivre. Finale : Longue et délicieuse, avec de la fumée de tourbe, du poivre et du chêne.

Signatory Vintage Bunnahabhain 9 ans 2013 – Staoisha Heavily Peated

46%
 alc./vol.
Distillé le 11/09/2013, embouteillé en 01/2023 – 9 ans – Âgé en fûts de premier remplissage de vin rouge pinot noir


Patrick 89%
Un whisky qui semble meilleur de gorgée en gorgée, révélant sa belle complexité à son propre rythme. A nous de s’y adapter, pour notre plus grand plaisir! Nez: La fumée intense et huileuse de Bunnahabhain est accompagnée d’une subtile note de vin rouge et d’une goutte de vanille. Bouche: La fumée de tourbe est ici toujours aussi intense et huileuse, accompagnée d’une bonne dose de sel, mais aussi de quelques fruits rouges et de vin qui apparaissent plus nettement après quelques gorgées. Finale: D’une belle longueur, fumée et discrètement fruitée.

Single Cask Nation Bunnahabhain 28 ans 1988

51.3% alc./vol.
Sherry Hogshead #7403

André 91%
Ligne directrice habituelle de la distillerie avec la tourbe verte, saveurs herbeuses, tourbe finement camphrée et maritime, caramel, butterscotch. La bouche est huileuse, herbacée avec beaucoup de vanille et de caramel, ces saveurs s’accentuant à mesure que l’alcool s’évapore, mélange d’herbe verte coupée et de sucre à glacer. Étrangement, plus sur les agrumes aussi que sur les fruits rouges attendus, vu l’utilisation de fût de sherry. Finale sur les cerises marasquin, la poudre des emballages de gomme Bazooka, légère morsure d’alcool, tourbe et chêne en fond de bouche. Superbe pléiade de saveurs, expérience sensorielle diversifiée, belle présentation.