Bruichladdich Octomore Edition 05.169 Ochdamh-Mòr 5 ans

59.5% alc./vol.
Le whisky le plus tourbé au monde devient plus tourbé encore : Octomore, dans sa cinquième version, est tourbé à un niveau extraordinaire de 169ppm. Ceci est un autre Octomore classique, et encore une fois le niveau de tourbe monte, maintenant mesuré à 169 ppm. Mais à ce degré de tourbe il ne s’agit pas d’une quête absolue de puissance, il s’agit de parvenir à l’équilibre exceptionnel entre la puissance de cette orge incroyablement tourbé et la finesse et l’équilibre de l’un des spiritueux les plus élégants et sophistiqués du monde. Et de fait, distillé avec grand soin, la tourbe ne se montre pas aussi envahissante qu’on aurait pu se le représenter, laissant s’épanouir les arômes de ses 5 années passées en fûts de chêne.

André 88%
Créosote, huitres et beaucoup de tourbe mais pas de la tourbe sale et crasseuse, sel. Passablement fruité et ça crée une ambivalence agréable. En bouche il est une vraie soie, très doux, avec une texture huileuse, offrant à la fois des notes de tourbe et de suie et de biscuits sablés légèrement salés. Une autre vague apporte des fruits (ananas) et des saveurs de citrons maritimes. La finale est soutenue par l’alcool mais disparait aussi passablement rapidement, laissant des nuages de fumée de tourbe et une rétro-olfaction salée.

Patrick 80%
Pour les amateurs de moonshine tourbé, c’est l’idéal! Bref, un whisky qui aurait pu être impressionnant si on avait patienté quelques années de plus. Pas grave, on a plutôt investit dans le marketing et tout le monde est tombé dans le panneau. Nez : De la belle fumée de tourbe avec de la vanille, du sel et du chêne. Simple et efficace. Bouche : La fumée de tourbe se marie bien avec le chêne, la vanille, les biscuits sablés et le sel. L’ensemble paraît toutefois un peu trop jeune. Finale: D’une belle longueur, avec de la fumée, du sel et le new make qui n’est pas trop loin.

Martin 91%
Oubliez toutes mes blagues de whiskies distillés au Mordor, ils ne sont rien comparés au Octomore, son taux de PPM jumelé à son emballage en font un whisky somptueusement sinistre. Un jaune pâle témoigne de son 5 ans de vieillissement. Nez: Belle tourbe, iode, une promenade au Canadian Tire un samedi matin à l’ouverture. Des vagues d’eau de mer s’écrasent sur les murs. Un bon feu de tourbé d’herbe, de foin et de goudron. Bouche: Fumée. Explosion de tourbe. Fumée. Sucré. Fumée. Citron et fruits tropicaux tentent une percée. Mais les sombres nuages de fumée ne laissent rien s’échapper. Finale: On sent la puissance de l’alcool épicé et cendré descendre en douceur. Équilibre: Un symbole imposant de noirceur et de design épuré.

Bruichladdich Octomore Edition 06.1 Ochdamh-Mòr Scottish Barley

57% alc./vol.

André 85%
Hormis les prévisibles vagues de tourbe et de sel de mer, cette version affiche un superbe nez très sucré et céréalé, vanille et chocolat blanc, puis huile en spray. Le bourbon cask est omniprésent, crémeux et doux. Texture huileuse mais bien épicée en bouche, le gingembre, le poivre noir,  même si vanillé, est puissant et je dois dire que ça limite le développement de certaines autres saveurs. L’effet du bourbon cask est indéniable mais les saveurs sont relativement limitées. Finale sur les poires fumées, un peu salées et la tourbe. Pas le meilleur Octomore mais une qualité que bien des distilleries ne font juste espérer pour un de leurs embouteillages. Balancé et équilibré tant au nez qu’en bouche, la tourbe salée et terreuse, influencé par les saveurs maritimes, air salin de la mer, agrumes et citron confit. La tourbe est plus domestiquée que l’on aurait pu le croire même si la ligne directrice est définie et affirmée. En bouche, grosse sécheresse inattendue, le whisky est musclé, un peu trop à mon goût… les notes de poires et de vanille sont presque terrassées par les notes d’épices et de bois sec. La finale est épicée et pointue, la conjonction épices et alcool rend le whisky très masculin, maritime et perd de son charme, les nuances du whisky sont un peu trop aplanies. Cette édition n’a pas le charme des éditions précédentes et manque de nuance et de tonalités.

Patrick 85%
Super ensemble de saveurs bien équilibrées. Par contre, la texture lui fait perdre de nombreux points, celle-ci trahissant son jeune âge et faisant en sorte que le prix demandé est du pur vol. Nez: Tourbe terreuse et poivrée. Petit fond fruité. Bouche : Très épicé et poivré. Chêne brûlé qui dégage toujours une forte fumée. Toutefois, à ma grande surprise, la texture est plutôt aqueuse. Finale : Longue, fumée et épicée.

Martin 86%
Assez pâlotte, ce à quoi on est en droit de s’attendre de la part d’un jeune tourbé comme celui-là. Nez: Tourbe herbeuse et florale entrelacées avec de belles céréales sucrées-salées ainsi qu’une légère pâte d’amande. Bois brûlé. Bouche: Texture assez huileuse sur des notes principales de poivre et de vanille. Un peu de chêne, de pommes et de noix se développent tranquillement ensuite sur une douce vague épicée. Finale: Encore un peu de chêne fumé et de vanille poivrée. C’est agréable et raisonnablement long, mais ça reste limité au niveau de la complexité et de l’éventail des saveurs. Équilibre: Manque malheureusement de profondeur. Est-ce dû à son taux d’alcool? À son jeune âge? À son fût de bourbon? Qui sait? Difficile d’y cerner autre chose. Le contenu est aussi opaque que sa bouteille.

Bruichladdich Octomore Edition 06.2 Ochdamh-Mòr 5 ans

58.2% alc./vol.
 
André 91.5%
En vieillissant, les Octomore s’arrondissent tant au nez qu’en bouche. Couleur huile d’olive un peu verdâtre. La porte s’ouvre sur du peat très distingué et galbé,  elle demeure grasse et huileuse, odeur de suie de cheminée tout juste ramonée et brouillard sous-jacent d’un cask finish quelconque. Poires, fin sucré et fruits de la passion, pommes rouges. Bouche texturée, huileuse et crémeuse, portée sur les fruits et le sel, la tourbe (évidemment). Belle cohabitation de l’alcool robuste et des fruits, mélangés de sel et de tourbe. C’est fancy et complexe, raffiné. Finale longue et la fumée de tourbe est éternelle, le sel aussi. Intrigant de faire un whisky qui peut à la fois présenter des saveurs si fines et avoir un aftertaste et une pérennité en bouche si impressionnante. Rare sont les embouteillages Duty Free exclusive qui nous auront autant impressionné.

Martin 92%
Assez pâle, voire même prestone avec sa touche iridescente presque verdâtre. Nez: Bien qu’une tourbe grasse soit à l’accueil, un côté jeune et très herbeux a aussi été invité au cocktail. Une arrière-scène sucrée et fruitée chuchote au fond du verre. On fait fumer de l’herbe, lol. Bouche: Tourbe bien sûr, doublée de miel et de gazon, de fruits des champs et de poires, de sel et d’épices qui veulent mettre le feu au taux d’alcool. Définitivement over-proof, comme diraient les vieux pirates. Finale: Longue avec une fumée de tourbe qui s’étire proprement. De belles notes salées et fruitées nous attirent vers un vent de céréales qui étaient absentes jusqu’ici. Équilibre: Un dram étonnamment complexe pour son âge. Dommage que ce ne soit qu’une exclusivité du marché hors-taxes. On a eu l’impression que la gamme s’essoufflait depuis quelques moutures, mais cet embouteillage nous prouve hors de tout doute qu’Octomore is back!

Bruichladdich Octomore Edition 06.3 Islay Barley Lorgba Field Octomore Farm

64% alc./vol.
Distillé en 2009.

André 84.5%
Fumée de tourbe souple mais puissante, raisins verts séchés, maritime et affichant sans gêne ses origines. Notes d’agrumes et de suie, beaucoup d’influences tirées du fût de bourbon. Je trouve le whisky plutôt rectiligne côté saveurs et le puissant taux d’alcool ferme beaucoup des arômes plus subtils. La bouche est caramélisée, mielleuse et vanillée, sans délaisser sa tourbe omniprésente. On perçoit aussi les saveurs provenant des céréales. Malgré sa texture huileuse, le whisky est franc et tranché. La finale est moyenne-longue, portée par les salves de fumée de tourbe, le feu de pneus brûlés et d’abondantes coulées de miel.

Patrick 75%
Ca commence bien, puis ça devient malpropre, mais genre vraiment trop. D’ailleurs, un vestiaire de hockey après les séries doit sentir meilleur. Tout de même moins pire qu’un jackstrap usagé, mais reste que je me suis tout de même posé la question et que la réponse ne fut pas évidente. Nez : Ok, pas de surprise, tourbe, tourbe et tourbe. Et touche de cacao. Et aussi quelque chose de malpropre. Malpropre comme quelqu’un qui ne s’est pas lavé depuis trop longtemps (imaginez un prisonnier dans une prison du tiers-monde). Bouche : Tourbe et toujours le prisonnier malpropre. Bref, mélange de tourbe, de sueur sale et de poche de hockey d’après-séries. Finale : Longue et malpropre.

Bruichladdich Octomore Edition 07.1 Ochdamh-Mòr 5 ans

59.5% alc./vol.
Octomore fait partie de ces whiskies mythiques dont chaque version surprend et repousse les limites du style. Octomore 7.1 est le septième opus mais est aussi la dernière création d’un des pontes du whisky, Jim McEwan, maître distillateur de Bruichladdich qui prit sa retraite en juillet 2015. Chaque version étant une illustration du savoir-faire du maitre distillateur, celle-ci exprime parfaitement tout son génie. Le vieillissement en fût de chêne pendant seulement 5 ans permet de préserver toute la force des phénols qui feront exploser la tourbe en bouche. La maturation à proximité du front marin lui apporte une touche iodée.

André 89%
Maritime au nez, pleinement tourbé et salé, très axé sur les céréales et s’accompagnant d’une touche citronnée et d’influences bien prononcées du bois de chêne. Donc ensemble de fumée de tourbe huileuse et grasse, sel marin, huile à moteur, céréales arrosées de gouttes de citrons et d’agrumes, vanille onctueuse, miel et amandes salées. Incroyable texture en bouche, grasse et hyper souple, presque huileuse, jus de poires en canne, agrumes, se terminant sur des notes de sel de mer et des vapeurs de tourbe puissantes. Le taux de tourbe explose littéralement en bouche et on a l’impression que le phénol nous sort par les pores de la peau. La finale est alcoolisée et tourbée, très longue et hyper persistante. On a l’impression de suer du phénol…

Patrick 93%
Je n’étais pas fan des Octomore initialement, mais on a ici un excellent scotch d’une grande complexité et extrêmement délicieux. Nez : Tourbe intense, encre, épices, fruits et une surprenante note sucrée. Bouche : Chêne brûlé, tourbe riche et profonde, quelques fruits, fumée et notes de chocolat. L’ensemble est, à ma grande surprise, très sucré. Finale : Longue et savoureuse.

Bruichladdich Octomore Edition 07.2 Ochdamh-Mòr 5 ans

58.5% alc./vol.
Affichant un incroyable 208 ppm au compteur de la tourbe, et toujours élaboré à partir d’orge 100% écossaise, l’Octomore 7.2 est cette fois-ci, élevé en fût de chêne américain et en fût de Syrah des plus grands vignobles de la vallée du Rhône septentrionale. Édition habituellement destinée au duty-free.

André 91%
Fumée puissante et contrôlée, notes de fruits rouges et de vin rouge, d’oranges, sensation cendreuse, cerises noires, vanille crémeuse. Le nez est fin et raffiné malgré le haut taux de ppm et le taux d’alcool décoiffant. En respirant, les notes de vin rouges sont encore plus présentes. En bouche, équilibre et dualité de saveurs divergentes ; fruits rouges, vanille, fumée de tourbe fruitée et encore cette sensation cendreuse en texture de bouche. La finale est sèche et on ressent presque les notes tanniques du vin rouge. Une belle expression encore une fois. Le savoir-faire de McEwan est indiscutable et lui seul a le talent de nous faire visiter des contrées inconnues de cette façon.

Patrick 91%
Un superbe Octomore, frais et intense, qui m’a mis un grand sourire béat sur le visage. Nez : Beau parfum frais, avec de la savoureuse fumée, des notes d’orange, de subtils fruits rouges, de la vanille, du cuir et un petit quelque chose me rappelant une écurie. Bouche : Grosse vague de fumée, épices chaleureuses, quelques fruits rouges, cendre, agrumes, vanille très sucrée et évidemment, autant de tourbe qu’on peut en souhaiter ! Finale : D’une longueur moyenne, marquée par la fumée et les agrumes.

Martin 92%
Nez: Que serait un Octomore sans sa tourbe signature? Fumée légendaire, un peu d’orange, de cerise et de vanille. Son taux d’alcool est d’une sournoiserie. Bouche: Cuir et fruits rouges, bois et épices, petit punch d’alcool pas trop piqué des vers. Vanille et tourbe. Superbe duel qu’on ne retrouve que parfois chez Ardbeg, et encore! Finale: Belle longueur, marquée par les épices, la fumée de tourbe et les agrumes. Équilibre: La tour noire d’Islay a encore frappé. Rares sont les Octomore qui ne nous jettent pas sur le derrière.

Bruichladdich Octomore Edition 07.3 Islay Barley 5 ans

63% alc./vol.
169ppm. Octomore 7.3 est donc un pur produit d’Islay distillé en 2010 à partir d’une orge récoltée sur le champ Lorgba. Ses 5 ans de maturation ont été effectués à la fois dans des anciens fûts de bourbon mais aussi dans des fûts ayant contenu du vin espagnol de Ribera del Duero.

André 93.5%
Superbe nez onctueux, belles agrumes juteuses, poires, miel, vanille crémeuse, tarte au citron et meringue, sel de mer et fumée de tourbe musclée. Wow, la texture unique en bouche, moelleuse et souple, salade de fruits, agrumes et poires nappées de cuierrées de vanille fraiche. L’intensité de l’apport du fût de chêne arrondit passablement le whisky, tant au niveau alcool qu’au niveau tourbe, la morsure du phénol est douce et l’affinage en fût de vin embrasse l’ensemble des saveurs et rend le whisky goulu et très appétissant. Les céréales aussi jouent un rôle prédominant et servent de toile de fond aux saveurs plus corsées. Encore une fois, une nouvelle gorgée développe d’agréables saveurs de fruits et de poires dans leur jus, de céréales aux accents agricole, de paille séchée et de vanille fumée, d’agrumes et de citron. La finale, presque éternelle, est salée et tourbée et pleine de salade de fruits. Une superbe présentation, des nuances de saveurs exceptionnelles, une texture d’une désarmante voluptée. Buy!

Patrick 94%
Un extraordinaire whisky, complexe et superbement balancé. Une superbe réussite qui mérite qu’on la pourchasse! Nez : Parfum de tourbe fumée et étonnement sucrée, et de belles notes de céréales savoureuses. Bouche : Fumée de tourbe épicée, avec des céréales sucrées et de subtils petits fruits. Finale : Longue, fumée et épicée.

Martin 93%
Nez: Étonnant. Tourbe particulièrement fruitée. Agrumes, dont pamplemousse, miel, rosée du matin, pommes, feuilles vertes. Bouche: Texture mielleuse, notes tourbées bien sûr, mais extrêmement fruitées et florales aussi. Finale: Longue et chaleureuse, portant bien des notes de butterscotch, de vanille et de cacao sur une trame de fond de céréales, de tourbe et de melon au miel. Équilibre: Incroyable. Complexe, bien structuré. Modéré dans son approche, mais pas dans sa personnalité.

Bruichladdich Octomore Edition 07.4 Virgin Oak 7 ans

61.2% alc./vol.
25% du mélange vieilli entièrement dans des fûts de chêne neufs, tandis que 75% a passé 3 années en fûts de bourbon de premier remplissage, pour ensuite être vieilis 2 ans dans des fûts de chêne neufs et finalement 2 années supplémentaires dans des fûts de bourbon de premier remplissage. Vous nous suivez toujours?

André 93%
Full caramel et toffee… et de la tourbe, beaucoup de tourbe. Indéniable influences des fûts de bourbon, quelle signature, abricots, poires, caramel brûlé, wow… Agrumes, oranges, toffee, fumée de tourbe. Après 10 minutes dans le verre, grosses notes de raisins secs Raisins Brand… Aucune idée d’où proviennent ces saveurs avec l’utilisation de Bourbon casks. Retour sur le chêne, le chocolat noir, les épices des Caraïbes, la vanille et le toffee. La texture du whisky en bouche est délicate malgré le taux d’alcool et la tourbe, on dirait que cela aide à faire ressortir les saveurs d’agrumes et une légère acidité maritime. Finale sur la tourbe poivrée, le toffee, les oranges et les grains de café noir. Superbe whisky, belles expériences sensorielles, taux d’alcool soutenu mais maitrisé.

Patrick 95%
De loin le meilleur Octomore que j’aie bu, un superbe scotch dont j’ai savouré chacune des gouttes! Nez : Riche tourbe terreuse, avec des notes maritimes et une touche de caramel. Une pointe d’herbe et du beau sucre qui viennent compléter le tout très agréablement. Bouche : Sel et tourbe terreuse, avec une belle note de fumée, du caramel onctueux, des abricots, un peu de raisins et du chocolat noir. Finale : Très longue, fumée, tourbée et chocolatée.

Martin 94%
Très foncé pour un Octomore, et surtout pour un Virgin Oak. Nez: Bien que son 167 ppm de tourbe soit indéniable, un joyeux mélange de caramel-raisin est la première chose qui saute au nez. Ultra-puissante tourbe bardée de cuir salé. Bois parfumé, vanille et fruits rouges. Prunes et oranges cara cara. Bouche: Raisins juteux, orge grillée, miel, cuir et tourbe. Oranges, dattes, tabac et encore tourbe. Épices et chêne poussiéreux. Toutes les notes crient au xérès, bien qu’on nous présente ici un fût neuf. Finale: Longue et cendrée, sur des notes bien sûr de tourbe, de raisins, d’épices, de bois et de bourbon. Équilibre: Exécuté de main de maître. Incroyable, un des plus épiques Octomore à date, du moins dans mon livre à moi.

Bruichladdich Octomore Edition 08.1

59.3% alc./vol.
Octomore 08.1 révèle la subtilité de notre univers phénolique, nous conduisant le long d’une voie dans un monde pas comme les autres. Élaboré à partir d’orge 100% écossaise, cette version a été distillée en 2008 et affiche 167ppm au conteur de tourbe. Son caractère élégant et subtile lui vient de son vieillissement en fûts de chêne américain de premier remplissage, dont des fûts de Buffalo Trace, Clermont Springs, Four Roses, Heaven Hill Et Jack Daniels. 42 000 bouteilles seulement embouteillées à 59.3% degrés.

André 90%
Superbe et envoûtante tourbe camphrée, la terre mouillée et le sel de mer, asphalte chauffé par le soleil brûlant, bouchées de chocolat au poivre rouge, confiture d’orange, agrumes et citrons, caramel salé, vanille crémeuse. Bel équilibre général au nez, ce qui camoufle bien le fort taux d’alcool. Après le mordant su taux d’alcool qui se dissipe lentement tout comme les notes phénoliques, de belles saveurs apparaissent progressivement en bouche; petits fruits sauvages, chocolat noir, terre mouillée, bitume, puis sel et poivre broyé, vanille, oranges, agrumes, caramel salé. La finale est hyper longue, bien texturée et maritime. L’Aventure Octomore se poursuit!

Bruichladdich Octomore Edition 09.1 Dialogos 5 ans

59.1% alc./vol.
Distillé en 2012, maturation en Ex-American whiskey cask ; 51% Jim Beam, 26% Jack Daniels, 15% Clermont et 8% Old Grand Dad. Édition de 42,000 bouteilles. 156 ppm.

André 86.5%
Agrumes et citron, tourbe persistante bourrée d’herbe verte, terre mouillée après la pluie, ananas et vanille. La bouche est sur les céréales, le jus de citron et les fruits tropicaux. La tourbe est franche, puissante et herbacée, poivrée par moment et aussi sur le bois de chêne carbonisé, réglisse noire. La texture par contre est digne de mention, belle souplesse et onctuosité sont au rendez-vous. La finale est sur les fruits à chair au départ, avant d’être balayés par une vague de tourbe puissante, des notes phénolique, salées et de bois calciné. Rétro-olfaction de feu de bois sur la plage et de terre mouillée. Pas mauvais mais ça manque de hook et de raffinement en général.

Patrick 93%
Gros, intense, savoureux, bien construit. Yep, les Octomore se sont grandement améliorés dernièrement. J’adore! La tourbe a son meilleur!! Nez : De la fumée tourbe riche et envoûtante, du chêne, de la vanille, du caramel et des notes terreuses. Bouche : Oh que c’est bon. De la grosse tourbe fumée, du chêne, de la terre et un peu de caramel, le tout porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, fumée et épicée.

Martin 88.5%
Nez: Coup de poing de tourbe en pleine tronche. Un peu de poire, de fruits tropicaux, vanille et citron. Le tout reste bien contrôlé malgré la sauvagerie de la tourbe. Bouche: Ananas, banane, crème, sucre d’orge, épices, bois. Feu du cask strength. Finale: Longue et franche, sur pas mal toutes les notes susmentionnées, Bois et touche de minéralité. Équilibre: Encore un beau coup sûr. Bémol, Octomore a une nature tellement puissante que les différents fût de bourbon sont presque impossibles à isoler.