Bladnoch 10 ans

46.7% alc./vol.

André 84%
Fruits à chair, agrumes, ananas, poires, melon au miel, miel, vanille, une touche herbeuse. Très simple, bien construit mais hyper simple. Avec un taux d’alcool de près de 48%, je m’attendais à quelque chose de plus franc que le rendu très lisse qui est livré. Alternant entre le miel et la vanille, les fruits tropicaux et les notes de jus de citron, crème pâtissière. On a un amalgame de poires, d’oranges, d’ananas ainsi qu’une touche de coconut et d’herbe mouillée aussi. La finale est courte, une pincée de gingembre et des fruits à chair sur une conclusion de bois séché et vanillé.

Patrick 87%
Un whisky qui m’a laissé sur mon appétit la première fois que j’y ai goûté. Mais à chaque fois que j’y reviens, il semble s’améliorer. Un whisky avec lequel il faut être patient. Nez : Un beau parfum d’agrumes recouverts de sucre blanc et de gelée aux pommes. Bouche : Sucré, avec des pommes, du caramel, des épices discrètes et quelques agrumes. Le tout est porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, marquée par les épices, du gingembre en particulier.

Martin 81%
Nez: Agrumes, prosciutto tranché mince, miel, poires et sucre blanc granulé. Mijoté de pommes et de caramel, touche de bois sec. Bouche: Sucre blanc, pommes et poires, quelques agrumes, touche de gingembre frais. Herbe séchée et bois grillé. Finale: Épicée comme il le faut, mais la longueur nous laisse sur notre appétit. Retour du bois et du gingembre, avec quelques notes d’agrumes. Équilibre: Pas méchant, mais il y a qui plane au-dessus de tout une sorte de céréale un peu pourrie que justement pourrit tout autant le reste de l’expérience. Je ne sais pas, c’est peut-être juste moi qui accroche.

Bladnoch 14 ans 2022 Release

46.7% alc./vol.
Agé dans d’ex fûts de xérès oloroso

Patrick 89%
Le genre de bouteille qui me donne envie de découvrir l’ensemble du range de whisky de cette distillerie. Très bon! Nez : Du délicieux xérès sucré, des Glosettes aux raisins, des oranges et quelques gouttes de miel. Engageant. Bouche : Les Glosettes aux raisins sont au premier plan, avec aussi du chêne bien épicé, du gingembre, des noix, de l’expresso, plein de fruits mûrs et du caramel bien sucré. Le tout est porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, chaleureuse, fruitée et boisée.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Bladnoch 1991-2004

40% alc./vol.

André 82%
Agréable nez sucré et fruité. Cosses d’oranges, sucre industriel pour confiserie, une pointe citronnée, sirop de poires, malt enrobé de miel, herbe séchée. La force et la structure d’alcool de la bouche surprend par sa relative force, je m’attendais à un whisky flat et sans vie mais le whisky s’exprime agréablement bien en bouche. Petits fruits sauvages et tropicaux, poivre et sel, vanille, mélange d’herbe verte et séchée bien jaune, poires, citron, céréales et une touche florale aussi. La texture n’est pas extra mais est bien structurée. Finale d’oranges, de poires et d’épices.

Patrick 80%
Exemple parfait d’un whisky sans faute, mais aussi sans rien d’excitant. Idéal pour débuter une dégustation de type « whisky 101 » pour expliquer à la base, ça ressemble à quoi un scotch. Nez : Parfum léger où domine orge et carton humide ainsi que quelques petits fruits. Bouche : Toujours l’orge et le carton, mais aussi de belles épices et quelques touches de chêne. Finale : D’une longueur moyenne, où domine le chêne.

Martin 83%
Nez: Petits fruits et céréales, crème fraîche. Oranges, vanille et citron. Touche de sel et de poivre, eau de rose. Bouche: Vanille et herbe, petits fruits et sucre d’orge. Petite pointe de fumée et de cuir qui précède une vague de chêne épicé et de crème. La texture est un leu diluée, et même ses saveurs n’ont pas l’intensité requise pour élever ce malt. Finale: Moyennement longue, avec peu d’impact durable. Chêne, crème, baies et touche d’épices. Équilibre: Pourtant au nez j’aurais cru pouvoir apprécier cet embouteillage… Malheureusement je dois passer.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Bladnoch 1993-2009

43% alc./vol.

André 81%
Je n’aimes pas les notes florales du nez surtout asséchées par l’effet du chêne sec, un peu pourri même, ce qui neutralise les autres arômes qui voudraient se pointer le nez. Même les quelques accents de vanille ne peuvent réprimer le tout. La texture devient plus huileuse en finale mais le mal est fait et on reste malheureusement sur notre appétit.

RV 81.5%
Film du dimanche matin, écouté dans le lit avec un fond de grippe. À son odeur peu encourageante uniquement teintée de malt, on peut deviner une arrivée très douce que l’on découvre encore plus douce en bouche, avec une partie potager de piments et de tomates. Sans aucune amplitude, aucunement distinctive, il s’agit d’une ennuyeuse bouteille se classant facilement dans la catégorie Single Malt Anonyme.

Patrick 86%
Au nez, tourbe et un peu sel. En bouche, toujours la tourbe et le sel, mais avec côté « potager » qui fait plutôt penser à une « salade du chef ». La finale, d’une longueur moyenne, est particulièrement marquée par le sel. Le tout est bien équilibré et offre une une belle surprise.

Kintra Single Cask Collection Bladnoch 22 ans

49% alc./vol.
Bourbon Cask #1046, Distilled 08/03/1990, Bottled 30/03/2012, 120 bottles

André 81%
Wow, douceur et raffinement avec une pointe d’exotisme. Le nez est délicat, jus de citron, vanille, oranges et agrumes, raisins verts, miel, poires, vieux caramel éventé, une touche de gingembre un peu vif. La bouche est plus aiguisée, l’alcool est plus puissant que ne le laissait supposer le taux d’alcool. Sucre à glacer, agrumes, vanille, oranges, céréales séchées, poires, chocolat blanc, herbe verte. Finale pointue et sèche, assaisonnée de poivre et de gingembre couronnant des fruits tropicaux. Ensemble dominé par les influences du bois. De belles promesses promises par le nez que la bouche n’a pas tenu.

Murray McDavid Bladnoch 16 ans

46% alc./vol.
Distillé en 1992 et embouteillé en 2008, édition limitée à 2500 bouteilles. Maturation initiale en bourbon cask et affinage en fût de vin rouge Italien Amarone, réduit à 46% abv avec de l’eau de source d’islay. Embouteillé à la distillerie Bruichladich.

André 87%
Belle livraison de fruits tropicaux, de sucre des emballages des bonbons Cigarettes Popaye et de fruits sauvages, les pommes vertes et la papaye, notes de jus de citron aussi, d’oranges et de sherry. La bouche est plus costaude, bien poivrée et épicée, un peu sèche aussi. Melon au miel, poires, pommes, cerises et framboises, bon taux de sucre qui tient la route depuis le nez. L’amalgame de saveurs est très intéressant, entre les fruits tropicaux et ls fruits rouges, l’un ne monopolisant toute la place en bouche et juste assez bien soutenu pour servir de tremplin au poivre broyé et aux épices de la finale. Bel équilibre, saveurs challengeantes mais une texture un peu trop liquide.

Patrick 83%
Un bon whisky, mais sans plus. L’ensemble manque de balance et s’avère une déception pour un scotch de cet âge. Nez : Fruits tropicaux, pommes vertes, une touche d’agrumes et un zeste de xérès, le tout sur un fond subtilement boisé. Globalement, je ne peux pas dire que le parfum est réellement suave. Bouche : On y retrouve les mêmes saveurs que celles décrites au nez, mais avec une dose d’épices provenant du bois brûlé qui procurent une certaine balance à l’ensemble. Finale : D’une longueur moyenne, fruitée et légèrement boisée.

RV 75.5%
Whisky endormant, dont la seule qualité est la franchise de son nez. Assez vineux et herbeux, goûté à l’aveugle le nez me garde dans l’expectative d’une finition en baril que je n’aimerais pas. Je ne pourrais donc qu’être surpris de la suite. Celle-ci est malheureusement assez inoffensive et presqu’offensante, avec une belle texture mais un goût plus qu’ordinaire de grain d’orge légèrement vinaigré. Ce n’est qu’en début de finale qu’un bruyère à la HP (mais en moins bien fignolé) vient un peu corriger le tout, trop peu trop tard. L’aftertaste est heureusement assez court. L’amarone, après le superbe Arran d’il y a quelques années, n’est pas un choix de finition très approprié ou judicieux pour tous les whiskies.

Old Malt Cask Bladnoch 18 ans

50% alc./vol.
Distillé en 1992 et embouteillé en 2011, finition en fûts de xérès.

Patrick 90%
Parfum de caramel, de muscade, et de vanille. En bouche, une vague de fruits tropicaux offrant une complexité rarement vue. Melon d’eau, ananas, un peu d’oranges… Le tout avec une touche de confiture de fraises. La finale, légèrement épicée, est d’une longueur exceptionnelle pour un Lowland. Une belle surprise.

Signatory Vintage Bladnoch 1992

43% alc./vol.
Distillé en 1992 et embouteillé en 2007. Édition limitée de 838 bouteilles.

André 85%
Elle est douce et herbeuse la douce plaine des Lowlands Écossaise. Herbe vanillée, miel, jus de citron dilué à l’eau, ça me fait penser à de la chlorophylle, le côté verdâtre, les feuille et l’herbe fraiche, les grains de céréales nappés de vanille et de miel. La bouche est fraiche et assaisonnée d’épices, feeling mentholé, puis vague de vanille et de miel d’où ressurgissent les épices un peu pointues. L’ananas ou les pommes vertes peut-être, les poires. Finale poivrée et un peu plus perchée, belle texture en bouche, la vanille s’accroche quand même et ambrasse les saveurs citronnées avec passion. Un embouteillage qui démontre le style autant de la distillerie que de la région.

Patrick 80%
Nez de céréales mouillées et légèrement sucrées.  En bouche, toujours les céréales, mais avec une note de vanille brûlée.  La finale, plutôt courte, s’étire sur ses même notes.  Ok, une bonne base pour un blend.  Le whisky est bien équilibré, sans fausse note, mais sans non plus réinventer quoique ce soit.  Ordinaire.

Martin 81%
Ambre jaune pâle peu ragoutant. Nez: Orge humide avec vanille et légère poche suintant des lowlands. Bouche: Surprenant au départ avec de jolies notes de vanille, miel et sucre en poudre. Les céréales sont quand même au rendez-vous, avec un peu d’agrumes et de pêche. Finale: Quelques épices agréables, mais le tout disparaît un peu trop vite et ne laisse pas d’impression durable. Équilibre: Un whisky qui me laisse vraiment sans émotion.

RV 87%
L’habit ou le casque ne fait pas la sœur. Pas mauvais, c’est tranquille et rempli, mais alors vraiment rempli de vanille française, qui me pointe vers certains whiskies canadiens. En bouche très affirmé quoiqu’indéfini avant une pointe de sherry qui s’empare des parois des joues et du bout de la langue. La finale commence de manière très surprenante avec des agrumes et de la pêche, qui persiste en finale qui tient davantage des single malts que des rye. À prime abord, j’avais l’impression de faire face à une bouteille qui serait la maîtresse de mon verre; or, la petite coquine surprend en se faisant douce, malléable et agréable.

SMWS 50.72 Bladnoch 25 ans

50.2% alc./vol.
« Summers night in lover’s lane » – Distillé le 26 Janvier 1990, ex-barils de bourbon, 94 bouteilles.

André 91%
Raisins verts, gingembre, cannelle, herbe mouillée, pommes vertes, agrumes, oranges. Une orchestration adroite et au tempo exact. Frais, Jello au fraises, plaine herbeuse après un orage. La bouche est soyeuse et calme, pommes vertes sucrées et juteuses, raisins verts pressés et encore cette vague d’orange et d’agrumes. C’est déroutant comme présentation à la fois simple dans l’approche mais complexe dans la présentation et le souci du détail. L’amalgame de saveurs de ce whisky est tout à fait unique, sa texture est sensationnelle, la présentation pratiquement sans reproche. Si l’on ajoute à cela que la distillerie est fermée, on a ici un dram hors du commun.

Patrick 87%
Complexe et savoureux, léger et frais, appétissant et impressionnant ! Le genre de scotch que je boirais toute la soirée sans me tanner. Nez : Pommes vertes, raisins verts, agrumes verts, herbes vertes et gingembre… heu, frais ? Bouche : Agrumes, gingembre, épices, herbes, pommes vertes, oranges amères et chêne brûlé. Finale : Longue et savoureuse, avec une tonne d’agrumes et d’épices.

Martin 90%
Nez: Pommes et cannelle, raisin blanc, fleurs, gingembre et agrumes. D’une belle fraicheur, son taux d’alcool est sournois. Bouche: Encore des pommes et la cannelle, les raisins blancs juteux qui explosent en bouche avec quelques touches d’agrumes séchées. Finale: Chaude et pleine de personnalité, elle s’étire passablement longtemps sur des saveurs vertes et fraiches telles celles qui ont été mentionnées précédemment. Équilibre: Encore une bouteille unique de la SMWS. Et le fait que la distillerie soit fermée ne fait qu’accroître les chances qu’on ne reverra plus jamais un dram de cela.