Benromach Peat Smoke Batch #1

46% alc./vol.
La plus petite distillerie du Speyside innove avec une série limitée particulièrement tourbée de son single malt. Issue de fûts de bourbon de premier remplissage, son taux de phénol de 55ppm est encore plus élevé que celui du plus fumé des Islay. Tourbé, iodé et médicinal, le Peat Smoke se révèle également boisé-vanillé.

André 84%
Définitivement phénolique avec des pointes terreuses et médicinales enrobées de sucre de bois brulé. Manque de caractère en bouche au niveau textural, limpide et liquide ce qui ne procure qu’un résultat passager et momentané. Ce manque de permanence lui fait d’ailleurs perdre quelques points et ce même si celui-ci livre quand même une belle performance. La finale offre de bien belles notes tourbées accompagnées de saillies de teinture à patio et un attirant boisé fruité.

RV 84%
Plâtre frais et Mono (calfeutrant à fenêtres). Ketchup aux tomates stocké dans le fond d’une armoire poussière de la cave sur le ciment. Prend plus de place en bouche, sur le même thème, de manière agréable mais sans surprise. Un beau petit whisky passe-partout, mais pas celui qu’on sert pour impressionner.

Patrick 78%
Phénol, tourbe, peppermint rose. Soufre (eurk!) en finale. Difficile à noter: La puissance et la richesse de ce whisky lui mériterait un 90%, mais la finale lui fait perdre de très nombreux points.

Benromach Peat Smoke Batch #5

46% alc./vol.
Distillé en 2004, embouteillé en 2012 à partir de fûts de bourbon de premier remplissage.

André 89%
Un jeune whisky à l’allure effrénée, la tourbe est intense et un peu crasseuse mais amadouée par les notes de fruits tropicaux. La texture en bouche est ce qui trahira son âge, mais rien de désagréable, même si un peu fougueux. J’aime bien le peppermint et le tar de la bouche. Finale directe et uniforme, beaucoup de tourbe encore et une pointe de craie pour tableau noir d’école. Un superbe whisky, qui saura étonner le plus féru des amateur de tourbe. Je salue aussi le passage à 46% d’alcool par rapport aux premières versions Peat Smoke qui étaient à 40% d’alcool.

RV 88%
Pour soirée devant le feu, accompagné d’une blonde ou d’une guitare plutôt que des boys et des histoires de chambres de hockey. Très belle représentante du Speyside fumé, la tourbe est douce, soyeuse et légèrement fumée. L’arrivée est cendreuse, vineuse et bien dosée, et la finale surprend avec une explosion d’éclisses de bois de cèdre et du miel qui tire sur le caramel. Un peu jeune au niveau de l’aftertaste mais une très belle mesure, un peu à l’image du Benriach Curiositas, que la tourbe est exportable d’Islay.

Patrick 88%
Nez: Tourbe fraiche et… Heu, agréable. Bouche: Fumée intense et tourbe juteuse. Finale: Fumée. Balance: Simple et efficace, un whisky à apporter avec soi à la pèche!

Benromach Peat Smoke Sherry 2010-2022

46% alc./vol.

Patrick 92%
Définitivement, Benromach, tourbe et xérès, c’est un mélange gagnant! Ça faisait longtemps que je n’avais pas croisé un whisky que j’apporterais sur une île déserte comme lui. Nez : De la belle fumée de tourbe délicieusement fruitée, sucrée avec un peu de caramel. Wow, ça part bien! Bouche : Toujours la fumée de tourbe fruitée, avec de la vanille, du caramel et et belle petite dose de sucre bien mesurée. Yummy! Finale: D’une belle longueur, fumée et fruitée.

Benromach Round the World Yacht Race

57% alc./vol.
Embouteillage commémoratif pour la “Round the World Yacht Race” de 2007-2008, Single Cask distillé en octobre 2000 et embouteillé en avril 2008.

André 91%
What a fucking sherry beast ! Noix, Christmas Cake, fruits secs, un peu d’épices, pruneaux. Très fort en bouche, le sherry en avant-plan et les fruits secs en accord avec le sherry. C’est très chaleureux en bouche, puissant et concentré. C’est d’ailleurs cet ensemble de saveurs qui exploseront en bouche avant de s’assécher tout juste avant la finale qui offrira quant à elle un retour plus prononcé sur les épices et l’alcool. Finale très longue surfant sur des vagues de sherry épicé. Un benromach « A’bunadh style » ! J’adore.

Benromach Sassicaia

45% alc./vol.
Distillé en 2007, embouteillé en 2016. Ce single malt est le fruit d’un vieillissement en fûts de Bourbon de premier remplissage, suivi d’un affinage de 24 mois en fûts de Sassicaia en provenance de la fameuse région viticole de Bolgheri en Toscane.

André 82.5%
Abondance de fruits rouges, fruits secs, oranges confites, toffee et chocolat au lait. Un nez délicat et approchable et certainement une belle façon d’attirer les novices au whisky. La bouche est relevée et très épicée avec des saveurs de gingembre, de cannelle et de poivre livré sur une texture astringente. Cette astringence s’accorde bien avec les saveurs de la bouche mais tranchent un peu abruptement avec les promesses du nez qui étaient beaucoup plus fruitées et souples. On ressent aussi beaucoup l’influence du wine cask en bouche, on se doute d’une finition quelconque parce que perçoit une pointe tricky difficile à expliquer niveau texture en bouche. La finale est sèche et passablement épicée, presque tannique malgré les notes de toffee, vanille et de chocolat. Un bon whisky avec des saveurs délectables mais une présentation légèrement débalancée.

Benromach Sassicaia Wood Finish 2005

45% alc./vol.
Embouteillé en 2012. Version affinée pendant 29 mois dans un fût ayant contenu l’un des plus célèbres vins italiens. Vieillissement préalable en ex futs de bourbon et de sherry. Édition limitée de 4200 bouteilles.

André 87%
Outre sa couleur rose saumon très bizarre le nez confirme l’affinage en fût plus singulier. Nez gourmand, abricot, pêches, grains de céréales, touche florale, melon d’eau, quelques notes d’herbe verte. Très frais et estival. La bouche est plus franche, poivrée et fumée, cosses d’oranges, pommes, petits fruits rouges, fortes épices asséchant la finale de bouche. La fumée de tourbe et le poivre sont aussi plus apparents en finale. Ce Benromach est un whisky très singulier. Le choix du cask finish est ambitieux mais ne plaira pas à tous. Le changement de cap du nez à la bouche est un peu déroutant mais comme les chemins hasardeux offrent parfois les meilleures aventures, le choix s’avère payant.

Patrick 89%
Un très bon whisky, offrant une certain originalité et une belle complexité. J’aime bien. Nez : Fruits mûrs et boisés, céréales, herbes vertes et touche florale. Bouche : Boisé très fruité, quelques fleurs, pommes fraîches, touche d’orange et une pointe de fumée subtile. Finale : D’une belle longueur, la fumée s’y démarque un peu plus, même si les fruits et les oranges demeurent omniprésents.

Benromach Sherry Cask Matured Peat Smoke 2010-2018

59.9% alc./vol.
Distillé en 2010, cet embouteillage nous dévoile le caractère de Benromach sous un tout nouvel angle. Disponible en édition limitée (production totale de 6500 bouteilles), cette version du Peat Smoke en version brut de fût est élaborée à partir d’orge maltée fortement tourbée et élevée en fut Hogsheads de Sherry de premier remplissage.

André 86%
On a rapidement droit à un nez gourmand et onctueux dès les premières notes humées. Pour un whisky si jeune, un beau tour de force. De grosses notes de caramel aussi, bien collantes. Avec un peu d’attention, notes d’oranges, raisins, cerises, de caramel chaud, de fruits secs et d’ananas, puis de grosse tourbe terreuse intense. De la sauce caramel et hickory pour bbq peut-être. Ouf, la bouche est très intense, autant par l’alcool que par les épices, beaucoup de poivre concassé et de chocolat assaisonné d’épices de chili en flocons. Le sherry est capiteux et collant et offre même des tonalités qui rappellent le sirop d’érable et de caramel. La tourbe est puissante, jeune et un peu fougueuse, très terreuse. Le whisky demande beaucoup de temps à se stabiliser alors la patience est de mise. Fruits secs, chocolat et cacao, éclisses de bois, xérès et oranges, tourbe terreuse, pneus brûlés dans une course de street racing. Finale franche, hyper épicée et propulsée par l’alcool.

Patrick 95%
Je vais citer les commentaires entendus à la table où j’étais assis pour la dégustation: “wow”, “délicieux”, “OMFG”, “shiiiiiiit” et surtout “où est le liquor store, j’en veux une caisse!” (ce dernier commentaire était le mien!). Nez : Définitivement plus sherry cask que peat smoke. Alors, xérès, fudge, fumée de tourbe qui prends tout de même de plus en plus de place et un peu de bois brûlé pour compléter l’ensemble avec brio. Bouche : Intense. Xérès, chocolat au lait et caramel, enrobé par une superbe fumée de tourbe et les délicieuses épices du bois brûlé. Et on ne ressent pas du tout la force de l’alcool! Finale : D’une superbe longueur, avec un sublime mélange des saveurs précédemment citées.

Martin 88%
Nez: Caramel onctueux, orange, raisin, dattes et cuir. La tourbe reste discrète, comme un peu masquée par l’omniprésence du sherry cask. Toutefois le tableau fait une maudite bonne job en ce qui a trait à bien cacher le taux d’alcool. Bouche: Cacao, xérès, raisins secs, dattes goulues et caramel épais. Épices et chêne sont au rendez-vous, et bien à ma surprise, le taux d’alcool est encore bien dissimulé. Mais quand il arrive, il soutient bien l’expérience, sans tout décâlisser sur son passage. Finale: Chaude et douce à la fois. Longue et suave. Notes de raisins, de bois et de légère fumée de cuir. Équilibre: Le sherry prend presque toute la place, la tourbe à un lointain second plan. Bien qu’un peu plus de balance n’aurait pas fait de tort, ça reste un excellent scotch.

Benromach Traditional

40% alc./vol.
Il s’agit de la première version officielle de l’ère Gordon & Macphail, célèbre négociant qui a relancé cette distillerie en 1998. Cette version renoue avec la tradition des single malts du Speyside d’antan plus tourbés que ceux produits aujourd’hui.

André 86%
Méchant rapport qualité prix pour ce single malt étonnant et distinctif. Chêne, céréales et vanille sont balancés avec brio.

RV 80%
Il attaque les narines! Beurre vanillé. Il y a un feuillu en bouche que je n’aime pas.

Patrick 90%
Fumée, beurre au nez; Au goût, le beurre, très doux. Un peu de tourbe et malt. Le mélange de douceur du beurre et de la tourbe est trippant! Légère fumée. Épices? Excellent rapport qualité/prix! A la 2ème dégust: Nez: Tourbe fraiche délicieuse; Goût: Jeune tourbe fumée fraiche et vivifiante. Une touche d’orge et de vanille vient élégamment balancer le tout. Global: Compte tenu de la récente “réouverture” de cette distillerie, le futur est très encourageant! Bravo!

Benromach Triple Distilled 2009

50% alc./vol.
Triple distillé en 2009, embouteillé en 2017 et vieilli en first fill bourbon cask.

André 84%
Salade de miel nappée de miel, pomme verte, agrumes, oranges. Simple et efficace. Le nez est suave et rappelle les fruits à chair, la salade de fruits exotiques, belle onctuosité. L’arrivée en bouche est plus robuste et les saveurs de fumée surprennent un peu en se mélangeant à la fraicheur de la salade de fruits. Savoureuse texture en bouche, huileuse et moelleuse, mélange de miel et de vanille, d’agrumes d’où on retrouve même une pointe de tarte au citron. Saveurs associées directement à l’utilisation de bourbon cask. Finale poivrée, fumée et fruitée, sur les tonalités de bois de chêne sec. Un whisky intéressant, belle structure mais un amalgame de saveurs qui n’entrent pas dans ma palette personnelle.

Patrick 90%
Un whisky simple et efficace, avec tout ce qu’il faut!! Je suis agréablement surpris de l’intensité du whisky pour un “triple distilled”, j’en veux une autre shot svp! Nez : Miel, agrumes, fleurs et une fumée hyper subtile, mais tellement alléchante! Bouche : Fumée d’une intensité surprenante (pas du niveau d’un Islay, mais pour un “triple distilled”, c’est surprenant!), avec des agrumes, des épices chaleureuses et du bois frais. Finale : D’une belle longueur, légèrement fumée et avec une belle touche d’agrumes.

Martin 87%
Nez: Salade de fruits dans son sirop, melon au miel, avec un petit côté floral plutôt timide. Bouche: Miel et fruits, fleurs et épices. Assez solide et affirmé en bouche, contrairement au nez. Finale: Chaude, épicée et fruitée. Infime fumée. Avalanche d’agrumes et de bois. Équilibre: On penserait avoir droit à un whisky plus doux, vu sa triple distillation, mais la bonne idée d’embouteiller à 50% sauve la mise et fait exploser les saveurs.

Benromach Wood Finish – Château Cissac

45% alc./vol.
Distillé en 2009, embouteillé en 2017

Patrick 88%
Un très bon whisky, présentant un profil de saveurs uniques et très agréable. J’aime. Nez : Salade de fruits marquée par les agrumes et très sucrée, avec des notes de vanille assez intenses. Bouche : OK… Ça me donne l’impression de licher le fond séché d’un bol vide de salade de fruits. Mais avec une touche de chêne brûlé et merveilleusement épicé. Finale : D’une belle longueur, marquée par les épices du chêne brûlé.