Glen Ness

40% alc./vol.

Highland Single Malt Scotch Whisky

Patrick 69%
Un mauvais whisky qui n’aurait jamais dû voir le jour. En fait, un whisky qui aurait dû être transvidé dans un fût de qualité, et oublié pour quelques années, rapport qu’ici, on a affaire à un gaspillage de ressources éhontées. Hey, on se passe le mot et on s’assure que plus personne n’achète de ce whisky, svp? Remarquez, quelqu’un qui achète ça, c’est quelqu’un qui ne vient pas contribuer à la surenchère des malts de qualité des Highlands… Nez: Un parfum qui déborde de parfum de whisky bas de gamme et qui fait que je me demande pourquoi je persiste à écrire une évaluation de tous les whiskys qui croisent ma route. Bref, scotch cheap, avec caramel, du chêne et des noix. C’est pénible, et je n’ai pas encore pris une seule gorgée. Bouche : Porté par une texture affreusement aqueuse, la saveur est dominée par du caramel et des épices qui venant d’un fût de chêne trop usé, qui se mélangent à la chaleur de l’alcool. Finale : Trop longue, avec du chêne et trop d’alcool.

Abasolo El Whisky de Mexico Corn Whisky

43% alc./vol.

Abasolo est la première véritable distillerie de whisky « de la ferme à la bouteille » au Mexique. Fabriqué à partir de mais non génétiquement modifié Cacahuizintle. Maturation d’environ 2 ans en virgin oak casks.

André 69%
J’vais dire comme mon ami Patrick, ça goûte les tortillas solide ça… À mi-chemin aussi avec les corn whiskey américain. Le nez est rempli de céréales séchées et de pop corn, bien sucré et bizarrement sec à la fois, de miel et de vanille. Hyper simple et basic. À l’éaration, grosses notes de compote de bananes nappées de miel. Vanille très présente, on a fait pas mal le tour des saveurs… Au fil des gorgées l’alcool devient plus brusque et sec, presque agressif. Finale de bananes au miel et vanille et de tortillas.

Patrick 80%
Un whisky auquel j’ai bien de la misère à donner une note : Il est définitivement trop jeune pour donner beaucoup de plaisir, mais il demeure tout de même de très grande qualité. Un whisky dont je surveillerai les « grands frères » dans quelques années. D’ici là, je le recommande si vous voulez un goût du Mexique qui n’est pas de l’agave ou une bière sans goût. Nez : Oh que ça sent le new make ça! Bref, alcool, alcool, alcool, un peu de maïs, de miel et de vanille. Bon, je serai honnête, oui ça sent le new make, mais le très bon new make. Bouche : Ici encore, j’ai presque l’impression de boire le whisky direct à la sortie du fût. Mais le tout vient avec une saveur de maïs tout à fait unique, me rappelant des tortillas artisanaux frais du four! Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le maïs et le miel.

Martin 70%
Nez: Vraiment vraiment jeune, alcool et mélasse à plein nez. Ouff. Un peu de maïs sucré parvient à percer. Si on lui laisse le temps, les céréales finissent par sortir à plein régime. Bouche: Sirupeux, sucre blanc, mélasse, maïs et poivre. Je comprends le côté tortilla. Finale: New make, mélasse, trop de sucre, épices en puissance. Équilibre: Quelques saveurs inédites qui mériteraient d’être explorées dans un produit plus fini. Beaucoup plus de vieillissement please.

Two Stars Kentucky Straight Bourbon Whiskey

43%
 alc./vol.
Produit par Clear Creek Distilling Co… Qui est une compagnie inactive depuis 1990 selon Kentucky Secretary of State – Online Business Filings et propriété de Buffalo Trace.

André 78%
Nez plutôt neuter et effacé, tant les odeurs sont douces et l’alcool en retrait. Doux mélange de caramel et de cannelle, additionné d’une pincée de clou de girofle et de miel, de vanille aussi. La bouche est relevée par quelques grains de poivre noir moulu, de cuir mouillé, réglisse et de cannelle, puis de miel et de caramel. La texture st un peu quelconque et disparate. Le bois de chêne apparait progressivement au fil des gorgées, tout comme les épices de bonne force qui étonnent un peu. Finale de pommes caramel et cannelle, très smooth. Un bourbon easy going, sans flafla et facile à boire.

Patrick 83%
Un autre superbe whisky qu’on a trop dilué à l’embouteillage. En tout cas, ça demeure un bon rapport qualité/prix. Nez : Un beau parfum de bourbon typique de Louisville (voir le propriétaire de la marque, ci-dessus), présentant un mélange agréable de sucre brun, d’épices, d’herbes séchées et de chêne. Bouche : Très porté sur le seigle et les épices, avec des herbes séchées et du chêne sec, complété par du sucre brun, une trace de cerise et une goutte de vanille. La texture est malheureusement un peu trop aqueuse pour que je lui décerne la note qu’il devrait mériter. Finale : Un peu courte, épicée et boisée.

Buckhorn Kentucky Straight Bourbon Whiskey

40%
 alc./vol.
Produit par Clear Springs Distilling Co… Qui est une compagnie inactive depuis 1990 selon Kentucky Secretary of State – Online Business Filings et propriété de Buffalo Trace.

Patrick 81%
Une bonne alternative au Buffalo Trace – j’ai souvent dit que ce dernier pouvait transformer vos cocktails en chef d’œuvre, voici donc une alternative à moindre prix (pour l’instant, seulement disponible aux États-Unis). Nez: Un beau parfum riche de bourbon porté sur le seigle, avec du bois, de la vanille et de discrets fruits mûrs. Agréable. Bouche : Si ce n’était d’une texture en bouche un peu aqueuse à cause de la dilution à 40%, ça serait vraiment bien! Bref, j’ai goûté au premier abord un beau mélange d’épices du seigle et du chêne, puis des fruits mûrs, une goutte de vanille et un peu de caramel. Finale : Un peu courte et boisée.

Seagram’s Seven Crown

40% alc./vol.

Blended whiskey américain. Composé de 75% d’alcool de grain neutre. En 1970, ce whisky était vendu à près de 200 millions de bouteilles par année… Pour une population de 210 millions d’américains!

Patrick 78%
J’étais parcouru de sentiments conflictuels à l’idée de goûter ce whisky : Icône du whisky nord-américain, mais avec une présentation bas de gamme… Mes attentes étaient basses, mais je m’attendais tout de même à une petite surprise. Bon, c’est du bas de gamme, mais pas mauvais. Je vous recommande de faire comme moi et de vous contenter d’une « mini » de 50ml, pour l’expérience! Nez: Le parfum est frais et léger, avec du sucre blanc et de la vanille. Bouche : Le goût en bouche est vraiment différent de ce que le nez m’avait laissé présager, l’ensemble étant chaleureux, avec du sucre brun, quelques épices et une touche de vanille. Finale : D’une longueur moyenne, d’abord boisée, puis s’étire malheureusement sur un feeling d’alcool cheap.

McAdams Blended Canadian Whisky

40% alc./vol.

Vieilli 36 mois

Patrick 80%
À moins de 10$ la bouteille, je m’attendais au pire! Mais finalement, même si c’est loin d’être un chef d’œuvre, c’est définitivement un rapport qualité/prix surprenant. Si vous avez besoin d’une base de whisky neutre pour un cocktail, ça serait un bon choix. Et si vous êtes coincés dans le milieu de nulle part et que ça vous prends une shot de whisky, celui-ci ne sera pas le pire choix. Nez: Le parfum me fait plus penser à une vodka qu’à un whisky… L’alcool est bien présent, adouci légèrement par une note de caramel et de vanille. Bouche : Au goût, je retrouve sans ambiguïté le whisky canadien « classique », avec une saveur globalement sucrée et pas trop intense. Bref, du chocolat, un peu de bois, un mélange de grain difficile à définir (maïs, blé et seigle, probablement) et une petite note de pelures d’oranges. Finale : Courte et légèrement boisée.

Heaven’s Door Straight Rye Whiskey

46%
 alc./vol.
Agé de 7 ans. Finition de 6 mois en fûts de chêne des Vosges. Mashbill de seigle à 95% et à 5% d’orge. Distillé en Indiana (MGP?)

Patrick 84%
Un autre bon rye whiskey de MGP (enfin, probablement…) présentant une très belle intensité qui doit être utile pour bien des cocktails. Étant plutôt déçu de mon achat, je l’ai essayé sur glace, rapport qu’il faisait vraiment chaud (en Floride) ce soir-là… Et c’est le meilleur, voir le seul whisky que j’aie vraiment apprécié sur glace (tellement bon sur glace que j’ai fini la bouteille sans m’en rendre compte!) Nez : Le parfum typique du whiskey de seigle américain, mais avec un côté plus herbeux que la moyenne. Bouche : Les herbes explosent ici, avec de l’herbe fraichement coupée, du fenouil, de l’aneth, du cèdre et de la coriandre. Le tout vient avec du chêne épicé, du poivre noir, des pelures d’orange et un peu de menthe. Le tout est porté par une belle texture. Finale : D’une longueur moyenne, épicée et herbacée.

Heaven’s Door Double Barrel Whiskey

50% alc./vol.

Mélange de trois whiskeys : Les deux premiers whiskeys proviennent du Tennessee, ont vieillis 6 ans dans des fûts d’Ex-Bourbon de premier remplissage et sont passés par le « Charcoal Mellowing » ou Lincoln County Process. Le mashbill est 84 % de maïs, 8 % de seigle et 8 % d’orge maltée. Le troisième whiskey, âgé de 7 ans, provient de l’Indiana (probablement MGP) avec un mashbill de 95 % de seigle et de 5 % d’orge maltée. Enfin, les trois whiskies sont mélangés, puis âgés pour une année supplémentaire dans un « toasted and alligator char barrel ».

Patrick 83%
Un whisky plutôt bon, sans rien réinventer. Bref, je le recommande uniquement pour les fans finis de Bob Dylan! Toutefois, pour les autres, vous ne manquerez rien si vous passez à côté sans vous arrêter. Nez : Biscuits à l’érable, noix, fruits séchés et un peu de chêne grillé. L’ensemble paraît manquer d’intensité. Bouche : Un beau mélange d’épices boisées, avec des cerises noires, une grosse dose de chêne sec, du cacao sec et une discrète note d’orange. L’ensemble est dominé par le bois et ses épices, et présente une assez belle texture en bouche. Finale : D’une longueur moyenne et chaleureuse.

Heaven’s Door Straight Tennessee Bourbon

46% alc./vol.

Mashbill de maïs à 70%, seigle à 22% et 8% d’orge. Recette exclusive produite par une distillerie inconnue du Tennessee. Le whisky Heaven’s Door a été créée par Bob Dylan (oui, le vrai Bob Dylan, le légendaire auteur-compositeur) et Marc Bushala (fondateur d’Angel’s Envy Bourbon), et élaborée dans une église du Tennessee. Cette expression est vieillie pendant au moins 8 ans dans des fûts de chêne américain. La bouteille présente un design issu des propres travaux de fer forgé de Dylan, et le nom est bien sûr une référence à sa chanson « Knockin’ on Heaven’s Door ».

André 82%
Cerises marasquin enrobées de cire de chandelle, crème saveur vanille, une touche de cannelle tirée du rye et de savoureuses notes de chocolat au lait. La bouche s’ouvre sur des notes de bourbon typiques; cerises, cannelle, bois brûlé, caramel, miel et chocolat fourré de grains de poivre, cassonade. La texture est bien charnue, moelleuse avec un bon taux de sucre. Après aération, notes de cèdre rouge et de menthe verte fraiche relativement discrètes et une texture qui devient de plus en plus diluée. Courte finale, gavée de fruits sauvages, framboises et cerises, mélange de cannelle et de poivre, bois plus présent, sèche et légèrement tannique. Un bourbon sous le thème classique où la complexité n’est pas au rendez-vous.

Patrick 82%
Un assez bon whiskey, mais je dois admettre que mes attentes ont été déçues, probablement à cause d’un marketing trop efficace et de médailles reçues trop facilement par des concours un peu bidons. Quand même une bonne excuse pour écouter Bob Dylan chanter Knockin on Heaven’s Door! Nez : Du pain brun, de discrets fruits secs, du popcorn au beurre et quelques noix. Bouche : De belles épices provenant du seigle, du chêne toasté, des fruits mûrs, du poivre, de la cannelle, de la vanille, du caramel et une touche de noix. Finale : D’une longueur moyenne, fruitée et boisée.

Yellowstone – Landmark Edition Grand Prismatic Spring

46.5% alc./vol.

Édition du 150ème anniversaire du parc de Yellowstone (1872-2022) – Fait à partir du même mashbill que Jim Beam, soit 75% de maïs, 13% de seigle et 12% d’orge. Coïncidence?

Patrick 80%
Ce n’est pas un mauvais whiskey, mais j’ai fini ma bouteille en le buvant sur glace. Nez : Servi à l’aveugle, j’aurais juré qu’il s’agissait d’un Jim Beam : la présence du maïs et des petits fruits rouges, de la cerise et des bonbons est assez typique. Bouche : Ici aussi, on a l’impression d’avoir un Jim Beam en bouche, mais avec une texture en bouche qui laisse à désirer comparativement à l’original et ce, malgré un taux d’alcool plus élevé. Bref, des cerises, du bois un peu épicé, du poivre, de la réglisse rouge… Finale : Un peu courte, mais marquée par un beau mélange d’épices et de sucre.