Jack Daniel’s Gold Medal 1954

40% alc./vol.
La collection Gold Release commémore les médailles d’or mentionnées sur l’étiquette de chaque bouteille de Jack Daniel’s. Chacune offre une saveur légèrement ou complètement différente de ses consœurs. Toutefois, il n’est jamais difficile de reconnaître le style de la distillerie, marqué par les fruits, le bois brûlé et les épices.

André 81.5%
On fait dans le bourbon générique ici avec les saveurs habituelles de vanille, de maïs et du fût de chêne. Le nez est suave et doux, les céréales de mais bien en évidence, quelques notes mielleuse saupoudrées d’épices. La bouche est huileuse et sucrée, un peu trop passagère et fluide, je le trouve personnellement un peu trop générique et sans accents particulier. Le maïs se développe encore plus en bouche, les notes de miel et de cannelle lui donnent bien quelques variantes quoique l’ensemble demeure bien fade et respectueux. Finale monotone et prévisible. Un Jack Daniels du type « trop bon Jack », trop doux et manquant de nuances.

Patrick 84%
On reconnaît le maïs huileux du Jack, mais il est aussi plus sucré et moins fumé au nez. En bouche toutefois, l’intensité qu’il semblait manquer au nez revient en force. Le chêne brûlé (ou même les toasts brûlées) est très puissant, laissant une toute petite place aux épices et au maïs. Ceux qui aiment le caramel dans leur Jack seront déçus, mais ceux qui l’aiment viril seront heureux! La finale s’étire longuement et agréablement sur une note brûlée. Bien équilibré mais une touche moins complexe que le Jack régulier. Situé entre le Single Barrel et le Black Label #7, un whisky que j’aurai du plaisir à boire au coin du feu durant le temps des Fêtes! Intéressant pour l’amateur compte tenu de son prix somme toute raisonnable. Il fera un cadeau très apprécié.

Martin 84.5%
Son coloris est plus orangé que roux, dans les eaux d’un Fruitopia à l’orange. Nez: D’entrée de jeu, le maïs, le caramel et la vanille des américains nous frappe. Quand même moins de fumée et de charbon que l’original, mais sans négliger une bonne dose de plus de bois carbonisé. Bouche: Assez huileux en bouche. Chêne, vanille, surtout maïs épicé. Déjà que le Jack original jouit d’une réputation plutôt « mâle », celui-ci est crissement cowboy. Finale: Longue finale de maïs et d’épices, filtrée à travers une couche de charbon, tel le whisky lui-même. Équilibre: Une coche au-dessus de l’original, un superbe sipping whiskey estival. Ça reste que ce n’est pas pour les chochottes. Si vous avez déjà été malade sur le Jack dans votre jeune temps, sauvez-vous!

RV 83.5%
Petit voyage dans les bois nordiques du Kentucky pour mononcle Daniel. Au nez, on a l’impression d’être beaucoup plus près du Derby que de Nashville, avec le grain du bourbon puis l’érable. En bouche trop mou, d’abord bourbon suivi du charbon plus typique, avant la finale assez courte et un peu trop limpide. Ça dépayse, mais en se frottant de plus près aux bourbons, il ne fait pas vraiment le poids.

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