Virginia Gentleman Bourbon

40% alc./vol.

RV 84.5%
Bonne vieille cire des bourbons à laquelle on aurait ajouté un peu de plastique à l’orange. En bouche, à peu près rien sauf qu’en finale il y a une drôle et intéressante wave de plastique et de foin sucré. L’aftertaste ne tient pas assez longtemps. Mise a part au nez, ne pourrait réellement s’identifier a un bourbon per se, mais se débrouille bien dans ce qu’il apporte. Et par son prix, un bet pas très risqué qui pourra dans le pire des cas rester à la douane s’il le faut.

Very Old Barton 6 ans

50% alc./vol.

André 85%
Plus edgy et sharp au nez. Goûtes le rye à haut taux d’alcool. Bonne richesse sans être sophistiqué. Sait montrer qu’un taux d’alcool plus relevé peut vraiment embellir un whisky qui pourrait passer pour ordinaire.

RV 84%
Une généraliste performante. Bourbon au bois profond et à la cerise bien dosée, avec retenue. En bouche, il est plus crasseux mais toujours profond, avec la cerise et le grain en second plan. La finale est multi stage avec une fin de pain de seigle. Assez bien merci.

Very Old Barton 6 ans

40% alc./vol.

RV 81%
Une rencontre d’un soir ordinaire mais qui se termine très bien, mais aussi du genre qu’on ne se souvient plus de son nom rendue dans la chambre de hockey. Le nez typique par excellence des brandy premium: cire, vanille caramélisée avec rye à la Danfiel’s 21YO. En bouche, ce n’est pas l’alcool qui se fait sentir mais les épices et le poivre. La finale est adéquate en longueur mais pas en variété alors que l’on ne retrouve que la chaleur de l’alcool. Habituellement, j’apprécies l’apport des cask strength dans les whiskies, mais dans le présent cas, ce n’est pas un agrément sur un bon whisky mais presque ce qui sauve la mise.

Hudson Manhattan Rye

46% alc./vol.
Premier rye produit dans l’Etat de New-York depuis l’époque de la prohibition, Hudson possède la particularité de vieillir dans des fûts de très petite taille pendant un laps de temps très court. Résultat, un boisé d’une grande noblesse, une remarquable qualité de fruit et une maturité épanouie révélant, une fois le verre vide, des notes de tabac à pipe et de réglisse. Une façon de revisiter l’univers de l’Américan Whiskey et de battre en brèche toutes les idées reçues à son sujet.

RV 82%
Donne l’impression d’être une très bonne bouteille, mais pas encore prête. Rye et vernis directement sniffé à même la canne de métal. Arrivée en canne de bonbons, il ne s’ouvre pas suffisamment et ça donne l’impression que les épices se retiennent. Le grain revient en finale, un peu crasseux mais tout de même élégamment. De plus, plus il respire plus le caramel sort.

Hudson Single Malt Whiskey 2011

46% alc./vol.
Fait à 100% d’orge maltée, batch #12, bouteille #2497.

André 73%
Céréales et fruits secs mélangés. La céréale est organique et aromatique, un peu carrée en bouche, les fruits séchés en première garde et les céréales avec un goût de fermette en background, quelques fruits exotiques au passage. Finale épicée, moyennement longue avec un retour sur le fût brûlé, le charcoal. Bizarre et définitivement pas dans ma palette de goût.

Patrick 70%
Riche, complexe, original et vraiment pas bon. C’est tellement mauvais cette affaire-là, je ne comprends pas qu’ils aient eu le front d’embouteiller ça. Nez : Fleurs séchées, céréales épicées, notes de fruits séchés subtiles et fût brûlé. Bouche : Épices, bois brûlé, fleurs séchées et caramel subtil. Finale : Longue, florale et épicée.

Hudson Single Malt Whiskey 2009

46% alc./vol.
Batch #4, bouteille #431. Fabriqué avec du malt canadien.

André 86%
Nez à la fois épicé en vanillé, tirant quelque peu sur les bourbons. Le sucré en bouche ressemble plus aux bonbons rouges en forme de poisson que grand-maman mettre sur sa table basse du salon durant le temps des fêtes. Je détecte aussi des fruits rouges épars ainsi qu’une belle poussée orangée bien encadrée par les arômes du bois (du fut). La finale est longue et épicée mais assez unidirectionnelle. Une bonne surprise, mais rien à se tirer dans les murs.

RV 84.5%
Sauce de Tuthilltown mais en plus agréable/abordable au nez, avec les levures plus poussiéreuses mais moins agressives. Immédiatement sucré, puis arrive le houblon suivi des épices. La finale, trop courte commence par un petit goût des grains du bourbon, passe par des épices un peu plus vinaigrées et se termine sur le foin mouillé, le tout en succession rapide conclue par un manque certain d’aftertaste. Par contre, il mérite de respirer un peu, ceci faisant ressortir le grain davantage. Plus variée avec des meilleures saveurs que sa sœur de seigle de Manhattan, mais moins bien ficelée.

Hudson Four Grain Bourbon

46% alc./vol.
Élaboré à partir de maïs (51%), de blé, de seigle et d’orge, d’où son nom Four Grain, ce bourbon particulièrement confidentiel a passé 6 mois dans des petits fûts de 6 litres. Uniquement vendu à New York, il fait entre autres, le bonheur des amateurs du célèbre cocktail : le mint julep.

RV 76.5%
Épicée, au nez il y a un cuir à la Macallan. L’arrivée en bouche est par contre beaucoup trop savonneuse et visqueuse, comme si l’on avait séché le grain sur un plancher de ciment préalablement lavé avec tant de Palmolive que la dalle en serait encore verte. En finale, les épices se rattrape trop peu trop tard; malgré un beau développement tardif la bouche tue tout.

Samuel Grant Kentucky Straight Bourbon

40% alc./vol.
Whiskey âgé d’au moins 36 mois embouteillé par V.C. Corydon Distilling Products.

RV 84%
Une bouteille de bas étage assez grande mais qui ne s’étire pas assez pour atteindre la tablette du haut. Le grain caramélisé sucré du Bernheim avec la cerise beaucoup plus ordinaire du Jim Beam normal. Doux, il ne fait pas si chaud que ça dans ce Kentucky mais c’est franc et authentique. La finale est un retour au gruau cendreux du nez, rond mais d’un peu trop courte durée. Avec un nom et une provenance difficile à identifier, les saveurs le sont moins, pour le meilleur et pour le pire.

Sam Houston Kentucky Straight Bourbon

42.8% alc./vol.
Nommé d’après le nom du premier président de la « république du texas ».

André 76%
Velours rouge et odeurs typiques des bourbons. Aucunes surprises et surtout rien de nouveau. Texture vide et sans structure, et les arômes toujours sur le même thème. La finale revient (à notre grand soulagement) toujours sur ces mêmes arômes mais un peu plus épicée mais, once again, sans aucunes surprises. Correct mais à se demander la plus value de ce bourbon…

RV 79%
Pas une mauvaise toune, mais une fusion de 2 styles qui ne fittent pas. D’abord, le nez évoque davantage les épices et l’orange du rye que le maïs du bourbon, même si un fond de poussière de chemin de terre du Kentucky est toujours bien présent. Il s’avère tout aussi épicé, mais assez gêné et peu profond en bouche. La finale commence d’abord avec une très mauvaise harmonie des différentes notes plus hautes mentionnés pour s’estomper dans un fade out d’épices terreuses mal définies et de rye. L’aftertaste vient ensuite conclure l’ensemble de manière fidèle à l’ensemble, c’est-à-dire à peine convenable, avec un manque au niveau de la chaude amabilité à laquelle je m’attend quand je bois un bourbon.

Russell’s Reserve Rye 6 ans

45% alc./vol.
Rye de 6 ans fait par Wild Turkey Distillery, Lawrencebury, Kentucky.

André 88.5%
Plus sec mais enrobe très bien la bouche. Superbe balance. Complet en bouche; le mélange d’épices, de poivre et de vanille est étonnant et l’ensemble s’approche plus d’un single malt que d’un bourbon. Ce n’est pas un rye très varié mais il livre bien ce qu’il a à présenter.

RV 80.5%
Rye plus qu’évidant à l’olfaction, au goût il est liquoreux et vineux. Il se termine de manière davantage sèche et aigre, une bizarre gravelle au vinaigre. À se demander si la recette de rye colle bien à la distillerie.