Naked Grouse

40% alc./vol.
Une version haut-de-gamme de Famous Grouse, Naked Grouse est un blend réalisé entre autres à base de Macallan`et de Highland Park.

André 84%
Crème brûlée, orange et caramel. Fruité du sherry cask, avec beaucoup de texture tant au nez qu’en bouche. On ressent bien les influences du sherry cask de Macallan et le miel-caramel de Highland Park, en plus d’un brin de fumée en finale de bouche. L’ensemble est agréable et sans prétention. Un whisky d’une belle simplicité, généreusement fruité et idéal pour introduire les nouveaux adeptes au monde du whisky.

Patrick 90%
Nez : Nez sirupeux de fruits mûrs et de caramel. Pointe de vanille. Bouche : texture crémeuse, fruits et épices, une belle complexité. Finale : une longueur moyenne mais complexe. Balance : Exactement ce que je recherche dans un blend et surtout, au prix qu’un blend devrait toujours être : raisonnable.

Famous Grouse Master Blender Edition

40% alc./vol.

Patrick 80%
Nez : Xérès, pointe de fumée et quelques épices. Bouche : Xérès et fumée qui surprend. Quelques épices à steak. Finale : Surtout les épices et une belle longueur. Balance : Un bon blend, mais pas nécessairement le chef d’œuvre que j’anticipais. Définitivement embouteillé à un taux d’alcool trop léger.

Macallan 10 ans Cask Strength

59.6% alc./vol.
Version hors normes par sa puissance et qui révèle l’influence du vieillissement en fût de sherry si cher à Macallan.

André 89%
Merci Macallan pour ce nectar des Dieux, une place sur le podium assurée, le Michael Phelps de Macallan. Dangereusement bon, et impardonnable en grande quantité… Tout y est. Fruits, chocolat, brève arômes de noix le tout accompagné d’un puissant taux d’alcool. Wow wow wow… un autre verre !

RV 84%
Sherry, floral, vanille, complexe au nez. Se développe petit en petit sur un floral sucré de trèfle. Finale un peu morne mis à part la puissance de l’alcool, il passe néanmoins très bien. Là pour faire mal? Les dames peut être. Si Macallan l’ont juste sorti pour copier les autres distilleries, ils auraient aussi bien pu se retenir.

Patrick 85%
Un cask strength très intéressant. Typiquement Macallan. Très bien, surtout si on est amateur de Speyside. Très riche, sherry, chêne, très légère vanille. Quand même un peu sweet. 2e dégustation: sherry, nutty, winey.

Martin 93.5%
Nez: Raisin sucré, bois, dattes, épices. Explosion de xérès. Subtiles notes de réglisse et de cannelle. Bouche: Montagne russe de sherry. Huileux, riche et chaud. Pruneaux, porto et cinq-poivres. Finale: Épices pour toujours. Ce n’est pas le moment d’avoir un ulcère dans la bouche. Riche et fruitée. Longue avec notes de menthe et de lavande. La plus infime impression de crème sûre. Équilibre: Bon vieux Macallan avec un peu de mordant. Délicieux et dangereux. Décadence pure.

Black Grouse Alpha Edition

40% alc./vol.
Une édition plus fumée et plus riche que le Black Grouse original

Patrick 88%
Nez : Tourbe, pointe terreuse dans laquelle on aurait écrasé quelques fruits. Bouche : Une belle pointe fumée poivrée-salée, un peu de fruits. Finale : Finale salée offrant une belle longueur. Balance : Très intéressant, un très bon whisky.

Martin 83%
Assez orangé ce blend. Nez: Tourbe légère de type pneu brûlé avec un peu d’orange. Touche de bois de chêne. Plutôt bien sans être rien d’exceptionnel. Bouche: Doux et sucré. Pointe de miel et de vanille sur plastique et épices. Finale: Retour agréable du pneu sur une vague épicée. Petite impression jeune et métallique. Équilibre: Tant qu’à faire, le Black Grouse régulier fait autant la job pour le prix. Points bonus pour la belle bouteille par contre.

Wild Turkey 101

50.5% alc./vol.

André 87.5%
Hyper fruité, forte arrivée en bouche atténuée par les fruits frais. Très persistant en bouche et bien charpenté. La finale est une légère fumée de champs brûlés. Si la dinde sauvage nous avait démontré qu’elle ne pouvait pas voler dans sa présentation régulière, celle-ci vous donnera définitivement des ailes. Vraiment très agréable.

RV 88%
Très fruité avec sel pour la chasse aux chevreuils et un peu d’autres épices. Chaud en bouche, il engourdit le bout de la langue de manière plus simple que le Rare Breed, toutefois il est similairement agréable. La finale est un peu brûlée. Très satisfaisant, le plus haut pourcentage d’alcool par rapport à l’édition régulière vaut définitivement la peine, même pour les plus craintifs des cask strength et transforme ce bourbon en quelque chose qui vaut plus que les drinks.

Patrick 87%
Nez : Frais et fruité avec une pointe de vanille. Au nez, donne l’impression d’être assez jeune par son manque de relief. Bouche : De belles épices mordantes, de cerises sur le party, le tout assemblé par le chêne et la vanille. Ce que le nez n’offre pas en terme de punch, la bouche le reprend amplement. Finale : Longue et épicée. Balance : On se fout du nez, ceci est un dram de tous les jours : il offre toute la saveur et le punch souhaité en bouche et il donne le goût d’en reprendre. J’aime.

Martin 88.5%
Orangé, ambre foncé et riche, typiquement vieux bourbon. Nez: Vanille et caramel, épices du bourbon, muscade et cannelle, avec un petit nuage de crème derrière le tout. Au travers de cette valse on parvient à sentir le maïs et on dégage sur un peu de bois en retirant le nez du verre. Touche de gomme au savon. Bouche: Assez léger sur la langue. Caramel, vanille et fruits viennent immédiatement faire acte de présence avant d’être balayés par les épices, le citron et le maïs sucré. Fondation de chêne et toujours de maïs avec une explosion fruitée à la fin. Finale: Une chaleur épicée reste en bouche et se prête bien à une scène où on peut contempler un coucher de soleil sur une véranda du midwest américain. Sur une chase berçante. Ou bien sur une plage de Santa Cruz. Équilibre: Un bourbon au-dessus de la moyenne qui se défend admirablement bien. On dit que c’était le favori de l’auteur Hunter S. Thompson. S’il était assez bon pour le père du journalisme gonzo, difficile de lui faire bien des reproches.

Stranahan Colorado Whiskey – Batch 45

47% alc./vol.
Distillé le 3 avril 2007. Stranahan est un whisky Américain produit à Denver, au Colorado. Il est distillé à la micro-distillerie Stranahan, fondée en 2004 par Jess Graber, George Stranahan et Jake Norris, qui fut la première micro-distillerie à se voir accorder une licence pour distiller du whisky dans l’état du Colorado. Stranahan whisky est conçu avec de l’eau puisé des montagnes Rocheuses, filtrée à travers du charbon de bois et 80% de l’orge utilisé est également cultivé localement dans les Rocheuses. Le new spirit est élevé pour une période de 2-5 ans en nouveau fûts de chêne fortement carbonisés et sont vieillies en entreposage contrôlé. Chaque tonneau peut contenir 200 litres et seulement 12 fûts sont produits chaque semaine.

André 85%
Tarte à la rhubarbe, cerises, bière pression, malt. En bouche, les épices gagnent le combat malt la bière au goût de mais le malt se relève de son k.o. et revient en force jumelé d’une bonne poussée de sirop de raisins. En dessous de mes attentes personnelles (qui étaient très hautes) mais loin d’être une déception ou un embouteillage à éviter.

Patrick 88%
Nez de tarte aux pommes et rhubarbe. En bouche, arrivée sucrée qui confirme le nez. Touche de brulé en rétro-olfaction. Donne l’impression de marcher dans un champ d’orge après un orage électrique. La finale est sucrée, maltée et légèrement métallique.

Martin 85%
Nez: Fraise, pommes et rhubarbe. Raisins très rouges, quelques grains avec un peu de chêne. Bouche: Fraises et herbe, orge et sirop simple. Vanille, épices et caramel. Cannelle et bois. Finale: Longue avec de grosses notes de cannelle, de caramel et de fruits rouges. Poivre blanc. Équilibre: J’aime bien le produit dans son ensemble, bien qu’il essaie de nous surprendre violemment en finale. Honnête et particulier. J’aime.

RV 84.5%
Très raisin (rouges et secs) avec un soupçon d’orge et de poche de jute. Se présente avec davantage de grains, mais une fois à l’intérieur révèle son côté beaucoup plus houblon. En finale, trop peu subtil avec des élans de bières qui auraient bénéficié d’une voie plus tranquille, malgré le raisin qui vient sauver partiellement ce qui pourrait être un échec. Or il est très changeant, et un soir me plait tandis que l’autre me déplait donc dans l’ensemble, une curiosité qui vaut le risque d’être essayée.

Roughstock Black Label Montana Whiskey

64% alc./vol.

André 90%
Pelure de fruits, dattes, céréales, vanille et sucres du fût. Nez masculin, très affirmé, robuste et sur la testostérone. L’arrivée vous désarçonnera et le cheval fougueux du nez, vous démontrera qu’il a toujours un petit côté sauvage; bile de vomis – très passager – pis oranges Crush très affirmées et grains de céréales. Finale interminable sous le signe de l’alcool, un uppercut en plein visage, féminisé par les notes d’orange et de vanille. Hey cowgirl, wanna go for a ride ?

RV 88%
Malgré un design de bouteille, un pourcentage et une provenance rustre, un whiskey qui donne dans la douceur ferme. Débutant par une attaque tranquille mais soutenue des narines par le grain d’orge, la moulée pour chevaux et le maïs séché, en bouche l’arrivée est mouillée, soyeuse, toujours transporté par le grain et un discret pourcentage d’alcool traître. La finale emporté par l’orge, la poussière de béton et le jus de raisin confère à l’ensemble une belle variété, une texture collante et une chaleur d’épices mielleuses en devant de langue.

Rock Hill Farms Bourbon

50% alc./vol.
Heaven Hills Distillery, Kentucky, USA.

André 88%
Nez sucré, hyper fruité et très cerises (noires et marasquin). Fûts brûlés mélangés aux fruits secs d’où s’extirpe avec plus de présence les raisins secs mélangé aux saveurs de bois gorgé de sucre. Finale à saveur de Cracker Jack. Joyeux et très sympathique ce bourbon très bizarre.

RV 86.5%
Un whisky maniaco-dépressif mais dont les high sont un méchant trip. Bourbon assez standard mais beaucoup plus près des Heaven Hill que des Buffalo Trace. Après avoir respiré il y a un peu de maïs qui sort, mais trop timidement par rapport à la cire et cerise habituelle à trop de bourbon. En bouche la cire est presque trop forte et frôle le vineux, mais la cerise en début de finale est remarquablement évidente et appréciable. L’aftertaste est fruité mais ordinaire. Un bon bourbon, sans plus.

Patrick 90%
Au nez fruité, avec une touche boisée-carbonisée-épicée assez agréable. Au goût, wow. Du bonbon. Sucré, très fruité, un peu d’épices typique du bourbon qui s’étire vers le chêne carbonisé qui finit par laisser une petite place au fruité-sucré du début. Le tout est vraiment bien équilibré, mais offrira surtout à l’amateur une évolution en bouche qui devrait le séduire… Toutefois, à l’aveugle, j’aurais juré qu’il s’agissait d’un whisky canadien tant le sucré-fruité était au premier plan comparativement aux épices relativement discrètes. Une belle surprise !

Bushmills 16 ans

40% alc./vol.
Issu de l’assemblage de fûts de bourbon et de fûts de sherry oloroso, ce single malt a été affiné pendant un an dans des fûts ayant contenu du porto (port pipe).

André 82%
Ca sent fort. Caramel, crème brulée! Plus tard chocolat. Très bon whiskey , pour un débutant, élégant.

RV 82%
Caramel, toffee, le tout presque carbonisée mais avec une petite pointe de vert qui se fraye un chemin au travers. Sur la langue, on ne peut sentir que le caramel, et peut-être un peu de fumée, à la suite de plusieurs secondes d’attente. La finale est très sucrée, avec un caramel très, trop puissant. L’aftertaste est quant à lui assez long, et un peu plus distinctif avec quelques épices boisés. Très fidèle à sa niche caramélisée, si on aime le style c’est un belle bouteille.

Patrick 91%
Parfum de porto et amandes grillées. En bouche, chocolat noir, porto et caramel. La finale, plutôt longue, est marquée par le porto le chocolat. L’un de mes Irlandais favoris, offrant une belle complexité et que je n’hésiterais pas à servir en digestif. Un excellent rapport qualité/prix.

Martin 89%
La couleur roux foncé de l’élixir nous dévoile rapidement son séjour porto-sherry… Nez: Vanille, sucre brûlé, gâteau aux épices, porto, gazon, sherry, fruits des champs. Couche après couche de joyeuse complexité. Bouche: Typiquement sherry. Fruité et épicé à l’extrême. Léger caramel. Finale: Gomme balloune et épices. De bonne humeur. Équilibre: Un des plus doux et fruités irlandais. Un pur plaisir à boire.

Redemption High-Rye Bourbon

46% alc./vol.
Distillé à partir d’une recette à 38% de rye, 2% de malted barley et 60% de corn.

RV 81.5%
Le rye, il faut savoir le contrôler. Dans ce cas-ci, le bonbon sucré et épicé ne l’est pas assez, et fait oublier qu’il s’agit d’un bourbon, donnant l’impression de peau avec une fine couche de sueur. En bouche les épices laissent enfin place à la vanille, mais reviennent trop fortement en finale. La finale est courte et correcte, or je m’attendais à meilleur, à plus surprenant. En mélange il est probablement impeccable et impressionnant, mais pas de manière crue.