The Rich Spicy One

40% alc./vol.
Un assemblage de single malts, soit 50% de Tamdhu Spanish Oak Sherry Butts,10% de Tamdhu bourbon dump hogsheads, 10% de Highland Park Spanish Oak Mature Butts, 20% de Glenrothes Spanish Oak Sherry Butts et 10% de Bunnahabhain American oak sherry puncheons.

RV 82%
Mielleux et finement épicé, avec un peu de l’olfaction usuelle de plusieurs bourbons, avec une certaine cire de chandelles. Arrive de manière assez convaincante, tout en épices, et semble prendre de l’expansion entre la langue et le palais. On retrouve le mielleux en début de finale, mais il est graduellement remplacé par les épices avant de terminer un peu rapidement. Un vatted difficile à sizer, mais qui se prend très bien, relax et tranquille, sans faire trembler quiconque. Quelques points vont par ailleurs à son bel équilibre, après tout il s’agit d’un mélange qui aurait pu être davantage débalancé.

The Smokey Peaty One

40% alc./vol.
Un assemblage de single malts, soit 5% de Caol Ila refill casks – ex American oak bourbon barrels, 12% de Laphroaig American oak bourbon barrels, 17% de Bunnahabhain American oak sherry, 9% de Bunnahabhain oak bourbon barrels, 26% de Highland Park Spanish Oak Sherry butts, 14% de Highland Park oak hogsheads, 9% de Ledaig oak bourbon barrels et 8% de Bowmore oak bourbon barrels.

André 87.5%
Définitivement Islay au nez, qui est à la Caol Ila. La tourbe se révèle avec force, le sel lui est fugace mais aussi présent quoique discrètement…au nez du moins. L’arrivée en bouche est très fluide, tellement qu’il nous fait abaisser nos barrières gustatives de part sa douceur. C’est en fait pour mieux nous endormir afin d’être submergé pleinement par la tourbe sucrée Islayesque et le piquant légèrement anesthésiant de l’alcool. La finale, tout en sel de mer, est très veloutée et d’une belle longueur. Idéal comme introduction avant de passer aux single malts plus musclés de l’ile d’islay.

RV 87%
Tourbé mais pas très fumé au nez, avec un petit quelque chose de sucré. Belle arrivée en bouche, très tourbée et légèrement goudronnée, avec un peu de fumée qui meure dans une finale plus longue que dans mes souvenirs. Toutefois, trop peu d’aftertaste pour être qualifié de merveilleux. Il ne faut pas se laisser décourager par le nez, c’est un très beau vatted bien conçu, à un prix qui vaut le détour pour essayer le produit de l’effort de trois trippeux . De plus, c’est peut-être le genre de bouteille à servir à quelqu’un pour commencer une dépendance aux scotches d’Islay.

Duncan Taylor Regional Collection Islay Blended Malt

40% alc./vol.

André 88.5%
Un nez à la Kilchoman; j’adore ! Du charbon sale, ça sent la suie et les anciens trains à vapeur. L’attente est grande car au nez, il ne peut renier ses origines. Un p’tit côté sucré et salé agrémente le tout. Catastrophe… l’arrivée en bouche est molle mais ce n’est que de façon temporaire car il explose par la suite en bouche avec des attributs de kiwi et de fruits de la passion s’enveloppant d’une écharpe de tourbe et de suie de charbon. Belle longueur en finale même si l’effet n’est ressentie qu’en bout de langue plutôt qu’avec son effet enveloppant propre aux whiskies plus âgés, mais je suis loin d’être déçu mis à part l’arrivée en bouche où il se dépouille de quelques points.

RV 85%
Du beau petit gibier, facile à capturer et dévorer. Et un vrai Islay. Tourbe salée, un peu mince mais bien là. Appétissant, léger en bouche mais le sel demeure stable malgré la tourbe qui joue du coude. Finale de poivre blanc, assez longue pour un blend. Une réserve spéciale Islay pour la visite qui s’en tire très bien un soir seul lorsque le chasseur de single malt n’est pas à l’affût d’une très grosse prise.

Patrick 86%
Fumée poivrée et tourbe jaune. Tourbe jaune très intense, suivi de fumée aux stéroïdes et de sel. Belle finale. On dirait un single malt par son intensité!

Douglas Laing Double Barrel Macallan & Laphroaig

46% alc./vol.
5e édition. 8 ans d’âge.

André 86%
Pour reprendre la phrase désormais célèbre de Fred Laroche ” Mélanger du Laphroaig avec du Macallan, c’est comme donner une quéquette à une fille ?!” En tout cas, au nez, c’est tout à fait Laphroaig; maritime, phénolique, médicinal, avec un parfum plus velouté en toile de fond. Il y a un peu de retenue dans le nez, ce qui est plutôt intriguant pour un Laphroaig, Un peu bizarre en bouche, texture un tantinet rocailleuse, de sel marin puis médicinal pour ensuite passer aux notes plus sucrées de chocolat et de fruits. Ces même notes fruitées s’éclipsent rapidement en finale et laissent les saveurs maritimes et tourbées du Laphroaig s’occuper de la finale. L’ensemble manque de punch même si l’expérience est intéressante.

RV 83.5%
Les opposés ne s’attirent pas toujours. Curieux mélange où le Laphroaig est trop fort et donne un aspect de fleurs pourries au trop doux Macallan. L’arrivée en bouche donne un feeling agréable et doux avant la cendre du Laphroaig. La finale est correcte, lorsque décortiqué il est bien, mais je reste avec le feeling que c’est davantage un mariage forcé que d’amour véritable.

Patrick 84%
Nez très peu subtilement tourbé-à-la-Islay. Avec de la fumée. En bouche, l’arrivée en bouche semble avoir été noyée dans l’eau. En fait, l’expérience au complet semble diluée. Dommage. Les saveurs sont excellentes, mais la sensation en bouche manque d’un petit quelque chose. Tourbe, sel, sucre, fruits rouges… Finale un peu courte. Les bonnes saveurs sont présentes, bien équilibrées entre elles, mais on dirait qu’un voile vient en masquer la pleine dimension. On sent le degré d’alcool plus élevé, mais on a aussi l’impression qu’on a ajouté trop d’eau dans mon verre. Bon. On a un peu gâché 2 bons whiskys ici selon moi. Bonne idée, mais était-il réellement besoin d’en faire autant de bouteilles?

Angel’s Envy

43.3% alc./vol.
Kentucky straight bourbon whiskey affiné en barriques de porto.

André 82%
Salade de fruits, oranges, sous une étoffe très soyeuse au nez. C’est un bourbon ça ??? En respirant, oui, peut-être… avec ses arômes distinctifs de fruits sauvages rouges et cette typique touche d’épices. Ça ressemble à ces feuilles de pâte de fruits que l’on achète et que les enfants roulent pour manger. En bouche, c’est plus ambivalent avec une tendance vers le bourbon (les fruits rouges et les épices) et une texture quelque peu cireuse en finale de bouche. La finale confirme le statut de bourbon, affublé d’un voile orangé et de fruits épicés.

RV 81%
La corne d’abondance se réduit à ce point à mesure qu’on s’y enfonce? À l’image de la bouteille, beaucoup de personnalité, avec un fond de Glen Garioch, de miel, de trèfle et de lilas, mais déjà à l’olfactif on peut se douter que le caramel va pousser trop fort la note. En bouche, d’abord le sirop caramélisé, puis le fût, et enfin le bourbon standard qui domine jusqu’en finale où du blé remonte. Pas vraiment impressionné par ce qui semble du Knob Creek au blé.

Patrick 79%
Nez très léger de bourbon, épices et chêne, avec touche de fruits. En bouche, gros chêne brûlé, épices et jus de fruit. La finale est épicée avec une touche de sucre. Le porto n’est définitivement pas un plus. L’ensemble manque d’équilibre.

Douglas Laing Double Barrel Bowmore & Highland Park

46% alc./vol.
Ce Double Barrel résulte de l’assemblage de deux fûts des distilleries Bowmore et Highland Park. La gamme Double Barrel a été lancée par les frères Laing en août dernier. Issue de la technique du « vatting », c’est-à-dire de l’assemblage de fûts, Fred et Stewart Laing ont sélectionné pour chacune des mises en bouteille des distilleries iconiques : Laphroaig et Macallan, Bowmore et Highland Park. Comme son nom l’indique, Double Barrel résulte de l’assemblage de deux fûts de deux distilleries.

André 94%
When Orkney meet Islay. Un Tango langoureux, passionné et un brin animal où la douce tourbe d’Islay et le miel de bruyère des îles Orkney mènent le bal chacun leur tour. Suave et amoureux en bouche, agrumes – principalement les oranges – et la vanille très crémeuse accompagnée d’un soupçon de sel marin. La bouche est extraordinaire et les vagues successives des éléments distinctifs d’Islay (sel, douce tourbe) et les traits distinctifs de Highland Park (miel de bruyère, chocolat) prennent le relais chacun leur tour, comme un ballet de vagues interminable. La finale est incroyablement longue, ce qui accroit la surprise car jamais on aurait pensé qu’une concoction aussi douce pouvait garder une si longue persistance en bouche. Léger retour sur la poussière de pierre salé en rétro-olfaction que le miel et la vanille réussit toujours à adoucir. Une vraie petite perle créée du meilleur des deux mondes. Le « bad boy » a finalement rencontré sa « girl next door ».

RV 84.5%
Boxe avec 2 pugilistes de talent semblable, simplement un qui est 2 fois plus pesant que l’autre. Olfactivement, plein de bon Bowmore bien salé mais aussi avec la cendre du Laphroaig, et un fond d’herbe de bord de rivière. En bouche, c’est la puissance du Bowmore qui domine toujours au-dessus d’une faible dose de chocolat. Peu de développement en bouche avant une offensive du HP rapidement écrasée par le trop fort Bowmore. Le combat se termine en KO dans une finale toute juste assez longue mais aussi peu goûteuse. Drôle de match.

Patrick 80%
Woooooo! Ok, un mélange peu orthodoxe de tourbe, fleurs, fruits, cendre et herbes. Je suis un peu débalancé par le nez… En bouche, la tourbe prends le dessus, tout en laissant en arrière plan des notes florales, cendreuses et vanillées plutôt étranges. La finale s’étire longuement sur une tourbe bizarre. Globalement, l’équilibre est… étrange? Définitivement un mélange que je fantasmais de voir. Mais, comme bien des fantasmes, il est souvent mieux de les confiner à notre imagination.

Haig Dimple Pinch 15 ans

43% alc./vol.

André 75%
Un peu le nez du Compass Box Hedonism mais en pas mal moins sophistiqué. Épicé – Gingembre ? Le nez est meilleur (ou moins désagréable) que la bouche. Le sucré apparait au nez à mesure que l’on laisse respirer le verre mais une fois en bouche, aucune trace du sucré. Manque de personnalité et pas dans ma palette gustative personnelle. La présentation de la bouteille est superbe mais le contenu lui…. Une fille en belle robe de soirée mais qui ne se rase pas le pouelle de d’sours des bras pis qui sacre sans vergogne. La classe est dans le contenu et non seulement dans le contenant. Une belle bouteille, bien présentée, mais les amateurs ne se laisseront pas nécessairement duper par de si faciles apparences.

RV 75.5%
Vanille, très doux et calme. Pointe de fumée sur la langue et des épices assez tranquille, c’est en début de finale qu’il est a son meilleur mais l’aftertaste n’est qu’une wave décroissante. Ok mais sans plus. Un demi-point parce que c’est c’est un blend avec boite et une belle bouteille.

Patrick 76%
Nez très léger, orge, vanille épices et fumée. Au goût, les épices prennent plus de place. Il semble y avoir un léger sherry mais qui est rapidement emporté par une finale où une pointe de fumée, mais qui disparaît un peu trop rapidement.

Dewar’s Signature

43% alc./vol.

André 89%
Juteux et goûteux, jus de raisins sur une couverture de grains de céréales et de toffee. Vraiment superbe en bouche où l’on retrouve une bonne dualité épices-sucres, tirant sur la vanille très crémeuse. Le toffee-fudge s’émancipe en laissant le verre s’aérer, il devient de plus en plus textural et ample si on lui laisse le temps de s’oxygéner. La finale est une vraie soie en bouche, du toffee, du miel et de la vanille. Superbe du début à la fin. Finalement un blend qui étonne.

RV 81.5
Vraiment bizarre au nez, entre un bourbon et un canadien moyen. Orge, un peu de fleur, du bruyère sablonneux américain dans lequel il n’y aurait pas la moindre trace d’amidon. Plus il reste, plus il se cheap-bourbonise (j’espérais le contraire, je me disais “je lui laisse une chance de respirer”). En bouche, plus propre, avec une pointe de rye assez longue et uniforme, ou seule la force varie. Dans un éclair, le début de la finale fait un bond et Écosse, dans le registre haut Speyside/Northern Highlands avec un aftertaste ou seule la sensation sur le bout de la langue est agréable. Sans être un mauvais whisky ou tomber dans les ranges des 72 Speysiders anonymes, pas de quoi faire un détour.

Dewar’s White Label

40% alc./vol.
Blended créé voilà près de 100 ans, comprenant plus de 40 whiskies différents dont le cœur du mélange provient de la distillerie Aberfeldy. Tout commence en 1846, quand John Dewar, crée sa propre affaire de whisky à Perth, dans la partie sud des Highlands. Ce sont ses fils John, Alexander et Tommy Dewar qui créent la Distillerie Aberfeldy, toujours à l’origine du single malt présent dans chaque blend Dewar. Aujourd’hui, la marque occupe une place légitime au sein des grandes marques internationales.

André 78%
Herbe et céréales séchées nappées de miel, poires, chair de pommes, belle vanille onctueuse. Rien qui casse la barraque mais rien qui est désagréable. On se la joue sûr. Première impression en bouche, la fumée de tourbe et le bois brûlé, fumée plus discrète mais le brûlé plus évident. Le mélange de miel et de vanile arrondit beaucoup mais le whisky demeure un peu sec en bouche. Les mêmes saveurs humées présédemment se développement lentement au nez. Le whisky inspire la quiétude et le calme général. Douce finale de miel et de vanille fumés, céréales et poires caramélisées, toffee.

Patrick 78%
Je suppose qu’après avoir goûté au 12 ans de la même marque, mes attentes étaient peut-être trop élevées. Enfin, faut pas s’attendre ici à autre chose qu’un jeune blend bas de gamme. Nez : Un beau parfum de céréales et de fleurs, avec des volutes d’alcool pas très subtiles. Bouche : Le sucre de l’orge, de l’alcool de grain plus ou moins dissimulé et du bois brûlé sans grande finesse. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par l’alcool et le bois brûlé et globalement pas très agréable.

Martin 83%
Au niveau de l’apparence, on s’éloigne un petit peu de la tire-éponge pour se diriger vers la marmelade. Nez: Un léger malt fumé nous accueille, pour poursuivre sa route sur vanille et caramel. On sent à l’horizon un petit accord de pommes et de vernis à ongles. Bouche: Peu présent en bouche, se concentre plus sur le caramel et la vanille. Un peu de gruau aux pommes tente de briller, mais son manque de poids allié à une vague d’alcool nous fait rapidement déchanter. Finale: À peine de caoutchouc, de fumée amère et d’épices. Décevant quant à sa durée. Équilibre: Façile d’approche, et pour le prix, ça a bien de l’allure. Encore une autre raison de se débarasser de son JW Red.

RV 84%
Loin d’être une étiquette blanche. Pour une bouteille d’apparence aussi ennuyante, à l’ouverture par un bonbon au caramel, elle insiste pour se démarquer du blend générique. Après un discours de caramel aux papilles, elle termine sa tournée électorale en gorge, avec un beau toffee brûlé. Le meilleur Dewar’s jusqu’a maintenant, et ce n’est pas parce que c’est le premier.

Compass Box The Last Vatted Malt

53.7% alc./vol.
Né du mariage de single malts provenant de distilleries du Speyside et de l’île d’Islay, cet assemblage est constitué pour un quart d’un Speyside de 36 ans vieilli en fûts de sherry de premier remplissage, et pour trois quarts d’un célèbre Islay de 1984 vieilli en fûts de chêne américain. Magistral et intense, ce whisky, embouteillé à 53.7%, fait preuve d’une extrême maturité. Les appellations Vatted Malt et Vatted Grain, utilisées depuis la fin du 19e siècle ont disparu le 22 novembre 2011 à minuit au profit de la dénomination Blended Malt Scotch Whisky et Blended Grain Scotch Whisky. Cette décision de la Scotch Whisky Association a pour but de clarifier les différentes appellations régulant la production de whisky en Écosse. Pour célébrer la fin d’une ère, la société Compass Box, lance deux éditions limitées qui seront les tous derniers embouteillages portant la mention de Vatted Malt et de Vatted Grain.

André 92%
Wow… Nez punché et relevé. De la belle tourbe d’Islay bien sucrée, du citron, des fruits. Un nez évolutif et tout en contrastes. En bouche, il est complet et généreux; beaucoup de fruits et un mix de sherry, de miel, de chocolat, de fumée, de sel et de saveurs que l’on retrouve dans les bourbons. Finale huileuse; une ode aux whiskies d’Islay; sel, tourbe et fumée. Merveilleusement délicieux.