Macallan 18 ans 1994

43% alc./vol.

Patrick 93%
Nez : Fruits mûrs, gingembre, agrumes et touche de brûlé. Si riche! Bouche : Fruits mûrs, chêne brûlé, orange et touche de gingembre. Finale : Longue et délicieuse. Orange et épices. Balance : Quel équilibre, quelle texture! Simplement ce qu’il y a de meilleur qui ne soit jamais sorti d’un fût de xérès.

Maker’s Mark 46

46.4% alc./vol.

André 87.5%
Plus de substance dans cette édition que dans la régulière; gelée aux fruits, extraits de fruits divers, pruneaux et le goût du fût carbonisé. La table est mise simplement mais la générosité des plats est extravagante. Cerises et baies, réglisse, sucre, cannelle et vanille d’une onctuosité mielleuse. La finale, où les divers éléments se fondent un dans l’autre, livre un ensemble agréable et prends ses assises confortablement mais sans apporter de nouvelle nuances à ce que livrait le nez et la bouche. Bien ficelé mais aussi sans réelle nouveauté.

Patrick 89%
Du bon bourbon! Cassonade, épices, fruits exotiques, chêne enrobant. Au goût, riche, vanille, caramel, chêne carbonisé (ce qui semble lui conférer quelques années de vieillissement supplémentaire), caramel épicé, pomme rouge. La finale est assez longue, sucrée et fruitée. Un très bel équilibre, le genre de whisky que le boirais en tout temps mais surtout lors d’une fin de semaine au chalet. J’ai toujours aimé le Maker’s Mark pour des raisons sentimentales, mais avec ce whisky, j’ai maintenant des bases solides pour l’adorer!

RV 90%
Politicien. Mais convaincant. Beau mélange des grains du bourbon, aux narines une vanille un peu plus fraîche se fait sentir. En bouche, les épices sont rapidement remplacées par le bois qui devient de plus en plus sucré (miel) après les secondes gardées en bouche. En finale, on est encore plus loin dans la planche qui demeure bien sucrée, avant un dernier court soubresaut des céréales, spécialement le blé. Une méthode récemment popularisée par Compass Box, Belmont Farms, Wasmund’s et d’autres, malgré qu’ils n’inventent rien Maker’s Mark ont choisi une bonne recette pour leur première nouveauté depuis leur fondation.

Canadian Rockies 21 ans Batch #01

40% alc./vol.
Exclusivité pour Taiwan.

André 89%
Céréales Sugar Crisp, beaucoup de miel. Ensemble doux et très silky. Très light en bouche, malheureusement un peu unidimensionnel. Très longue finale sucrée, persistant et amoureux en bouche. Rétro-olfaction sur les épices ce qui contraste fortement avec le nez et la bouche.

Patrick 89%
Superbe en bouche et parfaitement balancé, dommage que le nez soit si fade et la finale si courte. Enfin, il « score » là où ça compte! Nez : Nez plutôt fade où l’alcool semble prendre plus de place que nécessaire. Le tout complété par du seigle mielleux et fruité. Bouche : Beaucoup plus agréable en bouche que le nez le laissait présager, on y trouve de délicieuses et intenses épices du seigle, de beaux fruits, une goutte de miel et une belle charpente boisée. Finale : Un peu courte, épicée et boisée.

Signatory Vintage Edradour 12 ans 1997

43% alc./vol.
Fût de sherry #462.

André 82%
Sherry omniprésent au nez, chocolat, noix et caramel…. Puis un genre de raisin rouge épicé bizarre. La bouche est relativement puissante, généreusement épicée, avec du sherry poussiéreux qui s’assèchera rapidement en bouche mais pas aussi rapidement que la persistance en bouche du dit liquide. Le whisky est très volatile, passager jusqu’à sa finale, orientée principalement sur le sherry épicé. Ceci aidera à lui donner plus de présence en bouche pour la finale qui s’accentuera à chacune des gorgées. Un whisky jouant la prudence en fuyant l’originalité.

Patrick 75%
Nez : Léger xérès, noix et caramel. Bouche : Erk. Quosséca? Xérès d’un fût où aurait pourri un rat mort. Finale : Rat mort dans le xérès. Balance : Point positif : C’est un whisky chaleureux. Point négatif : Son goût. Dire que j’ai ramené ça d’Écosse, shame on me.

Martin 83.5%
Nez: Xérès, chêne et caramel. Raisins et amandes. Touche d’épices qui s’en vient. Bouche: Assez fruité, grain d’orge et bois sec. Les épices ne prennent pas de temps à se montrer. Poussière, miel et fruits rouges. Je ne déteste pas. Finale: On reste sur les épices et le xérès, la longueur est supportée par un planche de chêne sur laquelle repose une poignée de grains d’orge séchés. Équilibre: Un whisky qui joue bien dans toutes les cordes habituelles du style. Un peu raide et épicé par moments, mais ça reste un dram auquel je pourrais m’habituer rapidement.

Edradour Caledonia 12 ans

46% alc./vol.
Single malt sélectionné par l’auteur interprète Dougie Maclean et baptisé en honneur de sa chanson la plus connue : Caledonia. Il s’agit d’un single cask issu d’un fût d’oloroso où le whisky a vieilli depuis 1997.

André 82%
Sherry pas très subtil. Gâteau aux fruits, cerises. L’arrivée en bouche est sans trop de personnalité, texture fluide et volatile. Craie sèche, mais fruité avec beaucoup d’intensité – dates et oranges nappées de miel. Plus d’épices en finale, Halls saveur cerises et une touche de caramel complète le tout.

Patrick 83%
Nez : Xérès et gâteau aux fruits. Bouche : Puissant xérès, avec une touche d’orange et une texture huileuse mais astringente. Finale : La chaleur du xérès s’étire longuement. Balance : Agréable, mais semble manquer un peu de balance. La première impression en bouche est agréable, mais n’est pas suivie par quoi que ce soit de renversant. Un bon whisky, mais il y en a des meilleurs.

Martin 70%
Au départ je regarde et la couleur me semble extrêmement trouble, comme une goutte d’eau dans un whisky filtré à froid. Mais je n’ai pas mis d’eau. Un échantillon bouchonné? Allons voir. Nez: Le xérès y est, mais se fait rapidement éclipser par une douteuse céréale rêche. Bouche: Texture insipide, orange fade, miel dilué. Peu ou pas d’épices. Finale: Courte et insipide. Désagréable. Équilibre: je crois effectivement qu’il s’est passé quelque chose au niveau de mon échantillon, et il va se passer encore autre chose, comme une visite dans l’évier.

RV 84%
Le genre de bouteille que l’on peut facilement aimer sans acheter. Atypique, la fumée sale et l’orange font bon ménage dans les narines. Puis la tourbe se cache gustativement entre les noix, l’orange toujours présente et le blé. S’estompe tranquillement en finale, pour laisser un souvenir de bonne longueur, de bonne balance mais de bien peu de mémoires.

Koval Millet Single Barrel

40% alc./vol.
Fût #291 – vieilli moins de 2 ans.

André 78%
D’abord, pourquoi embouteiller un single cak à 40% ? Bad move. Orange et nectarines, céréales organiques, pommes. La bouche est diaphane et claire; oranges sanguines, menthe éventée et on sent bien qu’on a affaire à une céréale hors du commun. La bouche est poivrée et épicée ce qui tranchera d’avec le nez qui était plus fruité. La finale est un mélange d’orange et de ce qui ressemble à du rye épicé. Personnellement, je n’aime pas mais salue l’initiative d’innover et d’offrir quelque chose qui sort de l’ordinaire.

Patrick 84%
Original et intéressant. On recommande pour l’expérience. Nez : Très sucré et fruité, avec une touche de caramel. A la limite entre un jeune whisky et un jeune brandy. Bouche : Très fruité et sucré en bouche, avec une touche d’épices de chêne brûlé. Finale : D’une longueur normale (c’Est certain, on a coupé le whisky à 40% d’alcool…), s’étire sur des notes de fruits mûrs et de chêne brûlé.

Knob Creek Single Barrel

60% alc./vol.
Pour la première fois Knob Creek, la marque de bourbon super premium de la distillerie Jim Beam, présente un Single Barrel. Ce Knob Creek Reserve est vieilli naturellement pendant 9 ans en fûts de chêne américain carbonisés et mis en bouteille à 60% d’alcool par volume. Contrairement à d’autres bourbons, qui sont issus de multiples fûts pour obtenir un goût uniforme, chaque fût de Knob Creek Single Barrel Reserve, est sélectionné individuellement, coupé avec ce qu’il faut d »eau puis mis en bouteille afin de préserver son intégrité et son profil de saveur unique. Un processus qui va donner des variations de goût, de couleur et d’arôme pour chaque lot de bourbon.

André 88.5%
Nez musclé, puissant. Essences de fruits, fond de réglisse, jus en poudre saveur raisin. Gâteau aux fruits du temps des fêtes. Belle texture, bien épicé et l’alcool sert de support aux divers éléments, leur apportant une longueur appréciable. Du bourbonbonbon.

Patrick 92%
Knob Creek a été mon premier bourbon et occupera ainsi toujours une place spéciale dans mon cœur. Le retrouver en version à 60% ne pouvait donc que me combler de bonheur. Ma seule question : S’il s’Agit bel et bien d’un embouteillage « single barrel », pourquoi ne pas fournir d’infos sur le fût en question et pourquoi le taux d’alcool est-il toujours de 60%? Nez : Parfum intense et huileux, porté par les céréales, en particulier le maïs et le seigle. Le tout est habillé de fruits mûrs, rappelant des dates plongées dans la cassonade. Une petite touche boisée vient compléter agréablement ce parfum. Bouche : L’arrivée est plus douce et sucrée qu’on pourrait s’attendre d’un bourbon de 9 ans embouteillé à 60%. Puis, les épices du seigle viennent le basculer le sucre du maïs et nous rappeler à qui nous avons affaire. L’ensemble est enveloppé d’un délicieux écrin de chêne brûlé dans lequel on aurait déposé quelques fruits mûrs.

Martin 87%
Bel ambre riche et légèrement opaque. Nez: Beaucoup plus d’intensité et de puissance que ce à quoi je m’attendais. Et ça ne me semble pas dû à son taux d’alcool élevé. Maïs et seigle sont un peu occultés par des cerises en boîte, du sucre brun et des raisins secs. Vanille. Bouche: Texture chaude et huileuse. Assez vert comme première impression. Vanille, épices et herbe dominent, pour ensuite passer le flambeau à l’épi de maïs, mais pas aussi élégamment que dans un Booker’s. Finale: Cerise de terre et cannelle. Chêne et vanille. Chaleur et longueur à la hauteur de son degré d’alcool. Épi de maïs séché. Équilibre: Bien intéressant, quoique je préfère mon Knob Creek un petit peu plus docile. Comme quoi le traitement “cask strength” ne sied pas à tous.

RV 87.5%
Enfin un Knob Creek qui amène quelque chose d’intéressant à la table des bourbons. Caramel et bois de baril assez concentré, et laisser supposé des traces olfactives de cerise. En bouche, c’est la consécration de la cerise plongée dans le bol de salade de fruits, avec un bon punch digne d’un 60% d’alcool. La finale laisse de son côté une belle chaleur, un peu rectiligne mais d’une belle simplicité.

Knob Creek 9 ans

50% alc./vol.
Distillé au sein de la distillerie Jim Beam, Knob Creek est issu de l’assemblage d’une petite sélection de fûts (small batch).

André 88%
Sec et vif au nez. Fruits secs, particulièrement raisins noirs, cerises, baies sauvages. Finale ferme et puissante. Superbe qualité prix pour un bourbon de 9 ans d’âge de cette qualité.

Patrick 87%
Au nez, semble sec, épicé (clous de girofle?) avec un peu de sel. Au goût, chêne, puis épices robustes. Un peu de caramel écossais et de vanille en finale, qui est longue et riche! Bref, wow! Définitivement l’un de mes Bourbon préféré!!!! Un grand whisky, très riche, très intéressant, idéal pour s’initier au monde des Bourbons (c’est ce que j’avais fait il y a quelques années), et à un prix très abordable pour un 9 ans d’âge (à titre de comparaison, les scotchs sont habituellement vieillis 50% plus longtemps pour des résultats semblables).

Martin 88%
Franc bourbon cuivré. Nez: Classique nez de bourbon, maïs, épices, menthe, vanille, assez sec et honnête avec une pointe de seigle. Bouche: Riche et vanillé avec des épices folles qui partent en feu pour laisser place au retour du maïs. Beau sucre lacé de vanille et de caramel. Raisins secs. Finale: Longue et douce. On garde en bouche de plaisants arômes de vanille et de toffee. Le tout est supporté par sa force tranquille et affirmée. Équilibre: Un incroyable rapport qualité-prix pour un bourbon de 9 ans d’âge. Et la cerise sur le gâteau c’est qu’il est pratiquement toujours disponible en SAQ.

RV 77.5%
Boring! Au nez, peut-être davantage vert que la moyenne de ses comparses, mais seulement une fois fraichement versé: après un peu de temps c’est le retour au bourbon tout ce qu’il y a de plus typique (voire ennuyant). Se ressent à peine en bouche, avec une finale longue mais assez prévisible. Comme premier bourbon, pas mauvais, mais à ne pas prendre l’un de ces soirs ou je ne me contente pas de la moyenne.

Glenmorangie Nectar d’Òr

46% alc./vol.
Après l’appellation Margaux et plus précisément le Château idoine, Bill Lumsden, en charge du vieillissement chez Glenmorangie, s’est rendu dans un prestigieux Château du vignoble de Sauternes pour nous concocter cette version qui porte brillamment son nom : Nectar d’Òr.

André 89%
Vous serez subjugués par la beauté, la subtilité et la délicatesse de cet embouteillage. Le mélange subtil de fruits – oranges, fruits de la passion, kumquats- enveloppe la langue et le palais. L’apport fugace d’alcool (46%) apporte un p’tit “boost” très intéressant et la sensation globale émanant de l’ensemble vous bercera de satisfaction. 89%

RV 87.5%
Très vanillé et boisé au nez, mais la puissance du 46% se fait sentir, avec un miel vert et très très doux. En bouche, le miel explose mais se transforme jusqu’au début de la finale, altérée par le vin. En gorge, le vin et le miel explose mais se calme en retournant vers la vanille, toutefois plus sucrée qu’au nez. L’aftertaste chaud et assez long se compare à un repas cambodgien épicé souhait et réconfortant. Et même si je préfère de loin le thaï (lire ici les vins de sauternes sont loin d’être mes bouteilles de prédilection), c’est un repas plus que digestible, probablement encore plus apprécié des aficionado de la vigne.

Patrick 90%
Enfin! Depuis plus d’un an je salive à lire des critiques dithyrambiques au sujet de ce whisky… Le sauternes nous saute au nez avec un sucre et des raisins très puissants. Le goût marqué par le sucre et le raisin s’adoucit à chaque gorgée pour laisser en finale un goût rappelant le vin de glace, le pineau des Charente et l’hydromel. Exquis et délicieux.

Martin 93%
Une fois le verre levé à la lumière, ce scotch arbore une belle robe dorée à l’image de som nom. Nez: Même avec le nez à plus d’un pied du verre, les raisins et le sucre nous saisissent. Une fois dedans, assaut de sauternes, chêne grillé et brioche à la cannelle. Bouche: Plénitude en bouche. Overdose de miel, de fruits, de fleurs, de malt. Un vrai feu d’artifice qui donne la joie de vivre. Finale: L’orge nous conduit vers un chausson aux pommes chassé par un verre de cidre de glace. Équilibre: Excellente idée cette finition en fûts de sauternes. Dommage qu’il soit un si bel additif à ma fondue au fromage, ça en laisse moins pour boire.

Jim Beam Rye

40% alc./vol.

RV 81.5%
Cuirette et vinyle surchauffé ainsi qu’abricots séchés. L’arrivée est plutôt tranquille mais révèle une belle surprise lorsqu’on l’avale, avec un punch de rye et de dates. La finale revient un peu platitudement au rye et sa longueur est presque déficiente. Probablement tout indiqué pour les cocktails, et straight il se boit encore mieux que son frère blanc de recette traditionnel.