Glenmorangie 10 ans Original

40% alc./vol.
Glenmorangie utilise différents types de tonneaux, mais toute la production est vieillie dans des futs en chêne blanc d’Amérique fabriqués à partir des arbres poussant dans la propre forêt de Glenmorangie dans les Monts Ozark au Missouri, aux États-Unis. Les tonneaux neufs sont laissés à l’air libre pendant deux ans avant d’être loués aux distillateurs Jack Daniel’s et Heaven Hills pour la maturation de leur bourbon, qui dure quatre années. Ces tonneaux sont ensuite utilisés avec les alcools de la distillerie Glenmorangie.

André 86%
Un surprise sur toute la ligne pour cette version d’entrée de ligne de la distillerie, d’une souplesse et d’une grande générosité. Les poires, pêches et les fruits frais s’offrent au nez comme les étals regorgeant de fruits frais au marché du Vieux Port par une chaude journée d’été. En finale, nectarines et bananes mais une finale légèrement abrupte. Une valeur sûre pour le prix, un single malt très agréable.

Patrick 86%
Au nez, mandarines, citron, pommes, poires, et pêches. Crème glacée à la vanille. Fleurs et menthe. Au goût, vanille crémeuse, pèches, mandarines, citron. Noix, épices, un peu de miel. En finale, le sucre d’un jus de fruit. Délicieux, une valeur sure. Se marie admirablement bien avec un fromage français “Château de Bourgogne”, qui est un triple crème (un genre de brie intense).

Martin 88%
Très doré, je dirais même couleur rayon de miel pâle. Nez: Miel, épices, caramel, vanille, fruits secs, nectarine, fleurs et traces de fumée. S’annonce crémeux. Bouche: Encore épices, caramel, miel et vanille. Notes de parfum, de fleurs, d’agrumes et de fumée. Touche de tiramisu. Très proche du nez. Finale: Boisée et douce, très courte, sèche et propre. Franche même. Équilibre: Valeur sûre. Excellent pour l’initiation aux Highlands. Expression d’entrée de gamme sur laquelle on peut compter. Plus raffiné que le Glenfiddich 12 et plus goûteux que le Glenlivet 12.

RV 84%
PVC au jus de raisins congelé Welch. Le fruit a de la difficulté a se dégager en bouche, se cache en début de finale mais regagne graduellement une place primordiale en aftertaste, secondé par l’orge qui fait figure de sidekick aux antipodes. Bien conçue, une base plus qu’adéquate pour la finition, mais j’aurais quand même aimé qu’elle s’exprime plus par elle-même.

Belgian Owl 60 mois

76.1% alc./vol.
Fût #4276140.

André 91%
Owly cow ! Pour qui sonne le glas et pour qui hurle le hibou… Le nez étonne de par sa douceur et sa délicatesse, les saveurs allant dans le même sens. On n’y retrouve rien de brut ou de costaud; poires poilées, vanille, un léger fond d’herbe mais rien qui dérange vraiment. On est à même de ressentir la puissance latente de l’alcool que l’on pourrait aussi aisément confondre avec des épices tant le nez est brusqué si il est plongé directement dans le verre. En bouche, une fois le choc de l’alcool estompé; ananas, poires, beaucoup de vanille, oranges/nectarines, miel. La finale est longue, comme un whisky avec un tel taux d’alcool peut l’être, un peu plus épicé mais contre balancé par l’apport important de vanille et des douces saveurs fruitées. Un décollage décoiffant et une longue descente planante. Idéal pour réaligner ses Chakras à la fin d’une difficile journée.

RV 90%
Quand le léger manque d’originalité vient d’une nouvelle distillerie probablement encore occupée à peaufiner son art, c’est que ça va assez bien merci. Très mielleux, le nez contient une pointe de blé qui colle au palais. En bouche, l’alcool est chaud sans être brûlant; cask strength sûrement mais on penserait le taux beaucoup plus bas. Avec des notes de cuir et de caramel Grenache à tartiner, ne serait-ce des raisins secs et des flocons de gruau encore dans la petite enveloppe. Très bon, la Belgique n’est pas que doué pour les pâtisserie, elle l’est aussi pour les whiskies de déjeuner. Patrick 90% Salade de fruit trop mixé et d’épices. En bouche, vanille, épices et un petit peu de cerises et de raisins secs. Belle finale avec des notes de blé qui s’étirent longuement. Complexe et très agréable à boire. On sent pas du tout l’alcool, ou en fait on jurerait avoir affaire à un taux de 4t-50%: J’en reprendrais un autre verre, plus gros de préférence.

Patrick 90%
Salade de fruits trop mixés et d’épices. En bouche, vanille, épices et un petit peu de cerises et de raisins secs. Belle finale avec des notes de blé qui s’étirent longuement. Complexe et très agréable à boire. On sent pas du tout l’alcool, ou en fait on jurerait avoir affaire à un taux de 4t-50%: J’en reprendrais un autre verre, plus gros de préférence.

Still Waters Stalk & Barrel Single Malt Whisky Cask #01

63.2% alc./vol.
Fût #1, 3 ans et demi d’âge, échantillon de la distillerie.

André 89.5%
Un bloc massif de vanille fraiche, de crème brûlée et de butterscotch avec un background de céréales HoneyComb. Ode aux petits plaisirs sucrés ! Buiscuits Walkers (sans le sel), sucre. Comparativement au cask #2, l’alcool – même si légèrement plus fort – est plus approchable et je trouve aussi l’ensemble mieux balancé. Il est par contre un peu difficile de trier les éléments de la bouche dû au taux d’alcool, la salive aidera à diluer le tout et libèrera les épices et la cannelle, le malt. Mais il faudra en effet bien diluer l’alcool pour en apprécier les saveurs. Finale asséchée par l’alcool et les épices, qui m’a étonné par sa pérennité. Mais j’apprécies particulièrement les saveurs sucrées, j’ai l’impression de me faire plaisir en vagabondant dans la section gâteux d’une pâtisserie.

RV 91.5%
Après avoir bien réchauffé les moteurs olfactifs, la fusée s’envole avec célérité avant de retourner sur la Terre, armée de quelques parachutes. Très très typé, je m’imagines que trop facilement les barils et le grain de microdistillerie, peu subtils et droit au but. Même rapidité en bouche où il s’attaque de manière sauvagement chaude (au point d’engourdir la langue) à coup de bâton de cannelle et d’extrait de vanille très concentré. Finale vraiment plus savante, ce cousin gustatif du Roughstock Montana où les levures seraient bien dissimulées se termine lentement, et de la haute altitude prise on redescend en planant doucement. Aucune tourbe en vue mais si une bouteille se mérite une fusée ça ne serait pas la Ardbeg Galileo mais celle-ci (ce qui ne lui ferait pas du tout de mal, parce qu’on semble avoir mis beaucoup plus de soins au contenu qu’au contenant).

Tomatin 12 ans (ancien embouteillage)

43% alc./vol.

André 82.5%
À voir la couleur jaune-verdâtre du dit liquide, je m’étais attendu à bien des arômes mais certainement pas un nez aussi fortement modelé par le sherry. Le xérès est omniprésent au nez, se jumelant à d’agréables flaveurs de pommes-poires et de miel. La bouche est diffuse et éparse, la consistance trop fluide; céréales germées, xérès et fruits à chair avec quelques notes épurées de noisette en finale de bouche. Le nez prometteur s’effondrera trop rapidement en bouche, ce qui décuplera la déception surtout avec les promesses du nez bien fruité et son sherry vraiment bien équilibré.

Patrick 80%
Nez : Malt sucré, avec une subtile touche de xérès et de poussière. Bouche : Sciure de bois et poussière. D’accord avec RV pour ce qui est du papier de plomb et du cigare aigre. Finale : Vers la fin, on y détecte de subtils arômes fruités rappelant des pommes jaunes. Balance : Pas mauvais, mais ben ordinaire.

RV 81%
Sans humidité, l’air de la terre en est presque vulgaire. Dans le champs, à un pied du sol, le malt est sucré et poussiéreux, avec une pointe de foin séché. À l’aveugle, on pense passer brièvement devant un prunier, avec de passer au papier de plomb et de cigare aigre. La finale est un peu mieux, mais trop passagère. L’esprit agricole, ça me prend tout de même un minimum de créativité; ce single malt en est toutefois trop aride.

Johnnie Walker Red Label

40% alc./vol.
Produit phare de la gamme, essentiellement destiné au cocktails. Il s’en vent 120 millions de bouteilles par an, ce qui en fait le whisky le plus consommé au monde. Ce blend très équilibré, malté et légèrement tourbé est obtenu à partir de près de 35 whiskies de grain et single malt.

André 79%
Musclé, radis et épices sur fond de rye Canadien dilué avec trop d’eau. Sec en bouche. Pommes et vanille s’estompant dans une fine brume fumée. Finale toujours sur les mêmes notes sèches de grain et de cannelle. Ferme et direct.

Patrick 80%
Au nez, légère tourbe et céréales. Au goût, l’alcool de grain prend trop de place. Jus de fruit, caramel et épices dilués dans un grand verre d’eau. En finale, une petite pointe de fumée vient racheter quelques points, sans plus. Définitivement trop dilué par l’alcool de grain et l’eau, car sinon il serait très bon.

Martin 81%
Je lève mon verre au soleil devant le lac et j’admire sa couleur d’un cuivre sombre et profond, voire même bruni. Nez: Toffee sec et brûlé souligné par l’influence du grain. Notes de cuir fumé avec une touche de pomme. Ça m’évoque un peu de l’asphalte ou bien un parfum cheap. Bouche: Juteux à souhait. Sucré avec un côté vanille hyper présent. Les céréales sont toutefois au rendez-vous, mais le sucre est tellement épais que ça lui coûte quelques points. Finale: Trop courte avec une infime vague de fumée qui accompagne un aspect malté présent à l’arrière-plan depuis le tout début. Équilibre: C’est parfois bon de laisser une chance au coureur. Ce JW n’est pas bon que pour les cocktails.

RV 78%
Un peu trop irish comme amplitude de saveurs. Plastique, orange et odeur de végétal pas frais. Aucune arrivée en bouche, il faut attendre avant de goûter de l’orange ranche fumée. Le tôt se conclut sur un retour végétal de mousse de lichen un peu boring.

Tullibardine 1993-2007

40% alc./vol.

André 80%
Nez fruité, les raisins se métamorphosent rapidement en oranges en respirant. Texture soyeuse au nez, lente et tranquille. Les saveurs attendues en bouche sont absentes, la sensation s’apparente à certains new make spirits, c’est épuré et jeune dans l’ensemble, très effacé. La finale se relève drastiquement, l’alcool s’élance avec fermeté, mais l’ensemble est trop liquide et sans raffinement mis à part le feeling poudreux ou de craie qu’il laisse en finale de bouche.

RV 82%
Tullibardine: beaucoup de lettres dans le nom, moins de sons dans la bouteille. Nez super doux avec l’orange sucré de Balvenie, même en bouche l’orange et le caramel me rappelle aussi cette distillerie voisine. Peu de développement en bouche où tout semble de trèfle vert, la finale est longue mais sans intensité. L’aftertaste est un peu bizarre mais est tout de même pardonnable; c’est plus l’ennui générale qui l’est moins dans cette distillerie avec j’attend toujours la surprise lorsqu’il n’y a pas de finition particulière.

Patrick 82%
Parfum léger d’agrumes et de malt, tellement léger qu’il ne parvient même pas à masquer l’alcool, malgré la dilution du whisky. En bouche, une pointe du typique gâteau aux bananes de Tullibardine, toutefois presque noyé dans une orge légèrement épicée. Le tout est marié ensemble par des agrumes frais et rafraichissants. La finale est plutôt courte et insipide. Le style de cette distillerie demeure original, mais avec cette édition, on jurerait qu’on a tenté de produire un whisky sans personnalité.

Oban 1996 Montilla Fino Finish – Distiller’s Edition

43% alc./vol.
Embouteillé en 2011.

Patrick 89%
Notes salines, soupçon de xérès et un air boisé. En bouche, le sel en premier, qui s’ouvre ensuite sur un chaleureux xérès, qui lui nous laisse entrevoir un chêne puissant et une pointe orangée. La finale est relativement longue et salée. Un très bon produit, provenant de l’un des plus beau village d’Écosse. Il gagnerait toutefois à être embouteillé à un taux d’alcool légèrement supérieur.

Glenfarclas 105 – 20 ans

60% alc./vol.

André 88.5%
Deux pelletées de raisins secs… et encore plus… Raisins secs, gâteau aux fruits dans son jus. Le sherry est concentré et sans aucune ambigüité, c’est bold and thick, massif. Figues, pâte de fruits. En fait, le sherry est si puissant qu’il relègue bien des subtilités à l’arrière-plan. La bouche étonne tout de même de par sa douceur malgré son 60% d’alcool. Les mêmes saveurs du nez se retrouveront en bouche mais s’additionnent de chocolat noir un peu épicé. La texture est sirupeuse et goulue, très enrobant et longue en bouche. Il y a aussi une léger feeling poussiéreux en fond de bouche qui rappelle l’âge du whisky. Si tu n’aime pas le sherry, tu est définitivement cuit… Finale; Soutenue et fruitée, directe et franche. Ma Glenfarclas adorée, ma sherry butt, tu m’as servi toute qu’une volée alcoolisée.

Patrick 84%
Parfum de caramel fruité avec… Heu, une fausse note que je n’arrive pas à identifier. En bouche toutefois, aucune fausse note! Très chaleureux caramel épicé et fruité. La finale est moyennement longue et s’étire sur les épices. Un bon whisky, sans plus. Toujours est-il qu’il est très intense, mais qu’on sent très peu la force de l’alcool.

Old Fascadale 10 ans Batch 2

46% alc./vol.
Bouteille 1 de 3746.

André 79.5%
Petits bonbons, sucre et sel, citron, agrumes, pêches et douce fumée. Flat en bouche, manque de texture. Bonbons à la menthe défraichis. Finale où la fumée poivrée ressort ardemment et où le citron tient toujours la route. Rien d’extraordinaire, bel amalgames d’éléments présenté sans raffinement et sans grand particularités. À 120$ la bouteille, la déception est au rendez-vous.

RV 81.5%
Pour cette bouteille lente à saveur transparente, l’amnésie volontaire est imminente. Au nez, bonjour Skye, son sel et son poivre, quoiqu’un peu trop gêné. En bouche, la cendre attaque, retourne vers la tourbe qui joue un très lent solo bien travaillé mais sans pep. La finale est intéressante avec une pointe de meringue au citron, mais on semble avoir oublié d’inclure un aftertaste. Encore plus que sa provenance, l’expérience reste anonyme et sans retour prévu.

Patrick 82%
Nez de poivre blanc et touche de tourbe salée. En bouche, la tourbe, une touche de bacon fumé et le poivre blanc. En finale, le poivre s’étire, mais il se noie rapidement dans l’océan. Un bon whisky, mais il manque d’intensité et son coût (120$ pour un 10 ans!) En fait une bouteille à éviter.

Glendronach 15 ans Tawny Port

46% alc./vol.
Issue d’une série simplement baptisée Wood Finishes, composée de versions de Glendronach affinées dans différents types de fûts, cette édition se rapproche davantage des versions originales marquées par un élevage en fûts de xérès. Après une première période de vieillissement en ex fûts de bourbon, ce dernier a séjourné le reste de son temps en fûts de porto Tawny dont il tire sa couleur rosée.

André 86%
Bizarre de couleur cuivre-saumon, le Port Cask est très affirmé au nez, si on prend bien le temps de le laisser respirer. Les odeurs apparaissent progressivement en crescendo; raisins mauves très mûrs, pruneaux secs, un peu de sherry peut-être. En bouche, c’est encore mieux; beaucoup de fruits et de vanille, goût de pâtisserie ou de fourrés aux fruits. La finale est étonnamment longue pour un whisky si doux, celle-ci est aussi un peu trop rectiligne. Dans sa niche, un whisky bien construit et bien représentatif du style.

Patrick 89%
Délicat parfum de Tawny avec un fond de caramel… En bouche, une belle chaleur provenant du riche fruit du porto, un peu de caramel écossais et de chocolat. La finale s’étire sur un riche sucre de cassonade et de fruits. Ces deux alcools semblent vraiment fait l’un pour l’autre! Une recette réussie, que demander de plus?