SMWS 66.35 Ardmore 9 ans

58.2% alc./vol.
“Savoury smoke and spicy sweetness” – Distillé le 17 juillet 2002 et vieilli en ex-fûts de xérès, 696 bouteilles.

André 89%
Nez bien épicé (gingembre, clou de girofle), herbe, et tourbe médicinale terreuse. Le sherry cask, étant prédominent apporte une dimension fruitée et sucrée, plus ronde et veloutée au nez et aidera le toffee à éclore de l’ensemble… Côtes levées avec sauce sucrée. Léger manque de structure en arrivée de bouche, mais le mélange de sherry sucré et de tourbe est vraiment superbe, les épices s’émoustilleront coquinement en finale de bouche ou la texture générale se sera stabilisée. Finale d’un mélange sucré et épicé ceinturé d’un bon corset de tourbe et rétro olfaction à saveur de liqueur aux fraises pétillante.

Patrick 90%
Nez : Intenses fruits et fumée, quelques noix et une touche d’épices pour couronner le tout.  Plutôt impressionnant comme parfum.  Bouche : Toujours la fumée et les fruits, un peu de goudron et des notes médicamenteuses.  Finale : S’étire longuement et délicieusement sur les notes de fumée et de goudron.  Balance : Superbement équilibré et complexe, un dram dans la catégorie « à apporter sur une île déserte » ou encore dans le « camp » dans le bois pour le boire en taquinant la truite ou au coin du feu.

Martin 88.5%
Orangé séduisant, ambre qui tire sur henné. Nez: Très fruité dès qu’on lève le verre au nez. On tire les couvertures très brusquement vers le raisin. Une fumée plutôt boisée accompagne le tout, évoquant un baril carbonisé comme on s’en fait tant parler. Bouche: Les fruits continuent de plus belle, avec un accompagnement de fumée et de chêne beaucoup plus marqué qu’au nez. Les raisins sèchent et deviennent pruneaux, saupoudrés des épices du fût de xérès. Finale: Relativement longue, s’étirant sur des notes médicamenteuses de raisin caramélisé. Amertume bien dosée, comme le meilleur des espressos. Équilibre: Un vrai dram qui réchauffe. Videz le caribou dans l’évier parce que quand vous revenez de pelleter la plus récente bordée de février, c’est un SMWS 66.35 que ça prend.

SMWS 29.139 Laphroaig 18 ans

59.9% alc./vol.
“Why do fools fall in love?” – Distillé le 4 avril 1995 et vieilli en ex-fûts de bourbon, 167 bouteilles.

André 90.5%
Pommes sucrées dans un  nuage de fumée de tourbe médicinal. Nez plus aquilin, plus aventurier mais frais, comme une brise maritime venue du large. La texture est un peu plate, très liquide et un léger manque de texture, mais les saveurs sont superbes; fumée de tourbe, Band Aid, odeurs d’hôpital sur front de mer, sel et goudron en fond de bouche. Léger feeling cendreux en héritage. Les accents sucrés l’amadouent énormément et je dois avouer que cela lui enlève un peu de charme. Finale longue et savoureuse, bien tourbée et médicinale, mais avec un accent sucré qui attirera certains amateurs. Un Laphroaig élégant et représentatif, mais avec une touche d’exotisme.

Patrick 90%
Nez : Goudron et charbon, sel et mer, cendres et médicaments.  Et évidemment, fumée tourbeuse qui enveloppe le tout.  Bouche : Tourbe intense portée par la fumée, le goudron et la cendre.  Ok, en termes de manque de subtilité, et en termes de puissance, difficile de faire plus impressionnant.  Finale : Extrêmement longue et intense.  Balance : Laphroaig. (Ai-je besoin d’en dire plus?)

Martin 93%
Blond vers rayon de soleil, ascendant tourbe. Nez: Départ très puissant, salin et minéral. La poussière de pierre laisse ensuite place à la glorieuse tourbe médicinale de Laphroaig. Quelques sucres caramélisés viennent équilibrer le tout. Bouche: Aurait bénéficié d’un peu plus de poids et de texture, mais l’ensemble des saveurs est vraiment superbe. Fumée, sel et diachylon entourés d’une aura de fruits. Finale: Extrêmement longue, chaude et pétillante. Accents de tisons ardents, de crayon de plomb et d’hôpital de campagne. Un sirop de fruits garde le tout sous contrôle. Équilibre: Pourquoi les fous tombent-ils en amour? Avec ce malt, poser la question c’est y répondre. Un grand Laphroaig bardé d’un je-ne-sais-quoi…

SMWS 29.134 Laphroaig 17 ans

61.5% alc./vol.
“Nurses and doctors attends a beach BBQ” – Distillé le 4 avril 1995 et vieilli en ex-fûts de bourbon, 220 bouteilles.

André 93%
Maudit que le nom attribué lui va bien… Feu de plage avec du bois mouillé, allumé avec de la tourbe au menthol, tar, fine saumure, eucalyptus. Où est l’alcool ??? Doux et soyeux, tout en étant tourbé et fumé. Bonbons pour la grippe à l’eucalyptus, pastilles Vicks, le médicinal devient encore plus évident avec le temps et est livré sur une texture de gaze d’hôpital sucrée. La finale est un peu éphémère mais les saveurs bien persistantes. Les vagues phénoliques un peu salées sont agréables, l’eucalyptus est rafraichissant. Un whisky savoureux, tourbé et une texture très sexy.

Patrick 90%
Nez : Laphroaig it is!!!  Fumée, goudron, tourbe, algues et viande brûlée.  Bouche : Yep, Lahphroaig!!!  Toujours la fumée, le goudron, la tourbe, les algues et la viande brûlée, mais avec une petite pointe de fruits et de piments jalapenos! Finale : Longue.  Très longue.  Quelques minutes plus tard : Toujours longue!  Balance : Un gros dram pas subtil comme Laphroaig nous a habitué.  Et comme on les aime.

Martin 92.5%
Dunes sous le soleil ce ce BBQ de plage.. Nez: Oh boy! Grillades sur la plage, pas de doute, ça porte bien son nom. Légèrement différent comme tourbe, quelque chose ne colle pas. Menthe, pastilles, jambon fumé avec une pointe de vanille subtile. Bouche: Peu de présence, marquée par fumée, tourbe et Fisherman’s Friend.Le degré d’alcool nous chauffe les fesses assez prestement merci. Même si un petit côté sucré se révèle à mi-gorgée, ce n’est vraiment mais vraiment pas un dram de chochotte. Finale: Boucane, feuille de vigne et huile d’olive. Médicaments et algues, du vrai Laphroaig, avec un petit kick supplémentaire. La tourbe reste en bouche tout jamais. Équilibre: Une belle structure, un malt qui nous rappelle que Laphroaig fait partie des grands. Attention par contre, débutants s’abstenir…

SMWS 31.24 Isle of Jura 24 ans

54% alc./vol.
“Lively as an acrobat” – Distillé le 27 septembre 1988 et vieilli en fûts de bourbon, 255 bouteilles.

André 85%
Noisettes pas encore mûres et un peu vertes, poivre, un filin de fumée. Oranges boisées, puis citronnées, avec mélange d’herbe et plante de bord de mer, fond finement salé et de menthol. La bouche est bien douce, beaucoup de finesse et de souplesse, sans trop de nouvelles saveurs que celles livrées au nez. Les oranges sont peut-être plus omniprésentes et tranchent franchement avec le poivré de la finale de bouche. La finale est longue et soutenue mais étrangement disparate.

Patrick 85%
Nez : Charbon, paille et pulled pork.  Bouche : Charbon intense, sel de mer, pelure d’orange, goudron.  Finale : Pour un 24 ans, trèèèèès courte, marquée par le goudron.  Balance : On jurerait plutôt un Laphroaig, avec le goudron qui nous reste en bouche.  Bon, la barre était haute, mais pourrait-il en être autrement pour un Isle of Jura de 24 ans?

Martin 83.5%
Entre or profond et sherry amontillado, avec une qualité légèrement trouble, signe alléchant d’une absence de filtrage à froid. Nez: Faible malt grillé enterré sous de l’herbe et de la paille. Sel de mer, voire même poisson. Assez étrange. Rappelle le nez du Jura 12 ans, mais avec beaucoup plus de douceur. Évoque un peu un genre de fromage, mais pas d’ici. Bouche: Beau beau malt juteux et mielleux. Belles épices poivrées sur zeste d’orange. Raffinement très agréable dont on ne pouvait soupçonner l’existence juste au nez. Finale: Assez courte et malheureusement fortement influencée par ce qu’on a découvert au nez. Équilibre: Le goût en bouche en est sa vedette, mais le reste s’écroule aisément tellement son équilibre est précaire. Une chance que c’est un cask stsrength, bien que ça ne rachète pas grand-chose.

SMWS 3.198 Bowmore 14 ans

57% alc./vol.
“Smoker’s tooth powder and dentist’s chairs” – Distillé le 25 septembre 1997 et vieilli en ex-fûts de xérès, 563 bouteilles.

André 90%
Plus tranché et franc que l’édition 3.197 mais avec les mêmes belles flaveurs maritimes, le toffee, les feuilles de tabac enrobées dans des draps de sherry. La bouche offrira une bonne dose de sherry en introduction, avant l’arrivée impromptue de la vague de sel et de tourbe, de vieux cuir humide, de terre mouillée. Je préfère le sherry de l’édition 3.197 à celle-ci, où la texture est plus tranchée et masculine. La tourbe est cendreuse, un peu sèche et le sherry filtrera au travers de celle-ci avec brio. L’amateur de tourbe préfèrera cette édition, les amateurs à la dent fruitée de sherry préfèreront l’autre édition. Finale de belle longueur; un hommage à Islay et tout ce qui en font sa renommée. Un bon Bowmore, encore une fois.

Patrick 91%
Nez : Air marin, poussière de pierre (ardoise!), fumée et pointe subtile de xérès.  Définitivement Bowmore.  Bouche : Aaaaaaargh!!!!  Un Bowmore sur l’acide ou plutôt avec une note d’extra-fumée, du vinaigre balsamique, des cendres et du cuir.  Et évidemment les notes typiques de Bowmore de sel, d’algues et de xérès.  Finale : Sel et fumée.  Longue.  Parfaite.  Balance : Un Bowmore classique cask strength, que demander de plus?

Martin 91%
Superbe robe entre ciel orangé et quartier de cantaloup. Nez: Encore une fois, la force de l’alcool est habilement dissimulée par le doux caractère du fût de sherry. Toffee, pruneaux et tabac en feuilles brillent devant une subtile fumée maritime propre à Bowmore. Bouche: Juteux et généreux en bouche, bois gorgé de xérès, cuir Lagavulinesque, avec un feu roulant un peu plus agressif au niveau des épices. Finale: Une chaude et longue finale nous laisse sur des notes plus minérales de sel et de pierre lavée, sans oublier une série de petites pointes fruitées. Équilibre: Une autre excellente barrique que Bowmore aurait dû garder pour elle. Décidément ils savent ce qu’ils font à la SMWS.

SMWS 3.197 Bowmore 14 ans

55.6% alc./vol.
“Body shop and bath salts” – Distillé le 25 septembre 1997 et vieilli en ex-fûts de xérès, 590 bouteilles.

André 92.5%
Coastal, pierre lavées, sel de mer et légère fumée, confiture de fruits. Avec le temps, le fût de sherry est plus évident et l’alcool demeure très discret autant au nez qu’en bouche. Belle douceur du toffee mélangé au sherry ainsi qu’au salé. La texture en bouche est très langoureuse et silky, hallucinant… Le sherry rend la bouche ronde et pulpeuse, le sel revient docilement en finale de bouche. La finale est étrangement volatile et bien fruité au sherry. J’adore la texture hallucinante, le sherry visqueux et amoureux, le kick de sel et les douces saveurs maritimes.

Patrick 89%
Nez : Fumée goudronneuse et eau salée rappelant un spa public pas trop propre…  Bouche : Fumée et sel, un peu de fruits et une petite gorgée de l’eau du spa…  Finale : Longue et salée, comme l’eau du spa.  Balance : Bon…  Pour moi un spa signifie whiskys, cigares et ma blonde en bikini.   Bref, je ne peux qu’aimer ce dram.  Surtout si je pense aux whiskys…  aux cigares…  et au bikini!

Martin 90%
Or profond, marquise sous une éclaircie de soleil. Nez: Un autre coup de maître dans l’art de dissimuler le taux d’alcool effarant. Ninja. Douce tourbe volatile, air marin, minéral et salé à la fois. De légers fruits savonneux viennent danser sur la pointe des pieds autour du reste. Caramel croquant. Bouche: Fruits des champs baignant dans le miel. Se mute rapidement en toffee, tout en passant par le beurre, le caramel et le xérès. Un départ affriolant et lascif en direction du reste de la tourbe. Finale: Un vent de tourbe, de raisins et de sherry balaye tout sur son passage et prend beaucoup de temps à nous laisser. Équilibre: Une belle construction, un bel exemple de ce qu’aurait pu être le Tempest s’il était issu de fûts de sherry.

SMWS 127.32 Port Charlotte 10 ans

65.2% alc./vol.
“A manly dram” – Distillé le 21 juin 2002 et vieilli en fûts de bourbon, 244 bouteilles.

André 91.5%
Tourbe huileuse Caol Ilaesque, médicinal. Fumée mélangée d’odeur de poisson fumé, tar, asphalte et un gros édredon de vanille. L’alcool daigne faire acte de présence et le nez est étrangement doux et velouté. L’arrivée en bouche est assurée mais calme, avant l’attaque de l’alcool un peu crasseuse, fumée mais sucrée. Chocolat noir peut-être. Finale soutenue mais pas si alcoolisée, avec un retour épicé de gingembre un peu cendreux et de sel. Un whisky musclé, maritime et très Islay.

Patrick 90%
Nez : Créosote, pin, fumée, tourbe, bacon, cannelle, café et j’en passe! Bouche : Définitivement « a manly dram »!!! Ayoye! Rarement vu un dram aussi intense. Fumée, goudron, tourbe, cendre, gingembre, poivre. Balance : Lorsque quelqu’un vous dit que la vie n’a plus rien de nouveau à vous apporter, servez-lui simplement un verre de cette bouteille. Il reprendra goût à la vie… Ou se rendra compte que la vie est beaucoup plus dure qu’il ne l’avait imaginée. Sans joke, bien des gens préféreraient un coup de batte de baseball dans le front plutôt qu’un deuxième dram! 65% d’alcool de Port Charlotte!

Martin 92%
Paille pâle, sous le signe de la tourbe. Nez: Même à travers une épaisse couche de boucane, de goudron, de pin et de tourbe, la belle graine d’orge maltée se fait sentir. Loin d’attaquer le nez autant que ce degré d’alcool devrait, on s’imagine bien dans la salle de maltage chez Bruichladdich! Bouche: Atterrissage sans heurt, on est surpris de voir à quel point on le supporte en bouche avant que la chaleur du 65% ne nous envahisse. Vanille, gingembre, cacao, poivre, miel, tourbe, tout y est. Finale: Une belle finale d’air marin et de pastille Fisherman’s Friend qui évoque une scène pittoresque de l’Islay comme jamais. Respire la nostalgie d’une époque plus simple et civilisée comme dirait Obi-Wan Je-ne-sais-qui. Équilibre: Un équilibre puissant, un embouteillage qui sue la testostérone. Un brillant produit de la SMWS. Bruichladdich auraient dû garder ce tonneau pour eux-mêmes.

SMWS 121.66 Isle of Arran 15 ans

55.4% alc./vol.
“Foamy strawberries in a cigar box”

André 82.5%
Raisins verts et une ride endiablée sur les ailes du barley et des nuances de vanille. Le nez et vif et épicé, bois franc. En bouche, arrivée soulignée par la forte vanille avec quelques notes d’herbe verte au menthol, avec une belle montée en épices. Une fois avalé, aspect rafraichissant de gomme à la menthe verte et morsure alcoolisée assez brusque. On ressent que le whisky n’est pas bien âgé de par sa fougue et son côté un peu imprévisible. L’alcool, une fois éventé laissera des odeurs de vanille et de miel omniprésentes. Belle longueur en bouche, on remerciera l’alcool au passage et encore ces saveurs de menthe rafraichissantes un peu herbeuses et vanillées…

Patrick 87%
Comme un dessert, mais sans le sucre.  Nez : Menthe, céréales et cigares.  Bouche : Texture plutôt crémeuse.  En fait, fraises dans la crème glacée à la vanille avec quelques feuilles de menthe sur le tout.  Finale : Longue et savoureuse.

Martin 83%
Nez: Raisins blancs avec une bonne dose de céréales et de vanille. Muscade, poivre et planche de chêne. Cantaloup et herbe fraîche. Bouche: Vanille boisée et caramel à peine salé. Touche de cannelle et de sucre brun. Belle évolution des épices vers la finale. Texture un peu moins au rendez-vous couplée à un effet d’alcool dissonant pour un effet final inégal. Finale: Trop forte sur des notes de miel, de céréales, de bois vert et de poivre blanc. Débalancé comme portrait final. Équilibre: Je vais le dire encore, même si je ne veux pas avoir à trop souvent le dire, SMWS, on ne peut pas toutes les gagner..

SMWS G7.4 Girvan 28 ans

58.4% alc./vol.
“Buttery waffles on polished wood” – Distillé le 28 mai 1984 et vieilli en hogsheads de bourbon, 295 bouteilles.

André 89%
Le nez est franc, épicé et sec, les grains de céréales sucrés, le toffee, compote de pommes. Bouche avec plus de caractère, bien épicée, encore les grains de céréales séchés et la compote de fruits et un accent de bois franc ou de fût séché au soleil. Avec quelques gouttes d’eau, le whisky se fera plus amical. Crème glacée à la vanille, beurre de pomme, caramel légèrement. Finale plus fruitée, étrangement douce et où l’alcool saura préserver un bel équilibre. Encore un bel exemple du tour de force que peuvent livrer les grain whiskies !

Patrick 82%
Nez : Subtil et marqué par l’alcool. Bouche : Chêne, épices et un peu de fruits. S’améliore à chaque gorgée. Finale : Épices du chêne. Balance : Bon… Selon moi, les « grain whiskies » ne méritent pas le nom de « whisky ». Et un tel résultat après 28 ans… Bon, « le produit » est bon, mais rien pour déplacer les montagnes.

Martin 90%
Légèrement ambré, paille foncée. Nez: Le fort taux d’alcool est pratiquement absent du nez, laissant place aux pommes, au caramel et aux épices. Céréales boisées, à peine, à peine, à peine florales. Un peu de toffee ferme le cercle. Bouche: Léger et huileux sur le palais. Sundae à la vanille avec un coulis de butterscotch. Extrêmement doux et raffiné pour un cask strength grain whisky. j’adore. Finale: S’étire doucement sur un genre de sucré-salé, qu’André a décrit à merveille avec son « beurre de pommes ». Pareil comme celui qui est servi avec le boudin noir du Pied Bleu. Équilibre: Mon whisky de grain favori à date. Je vois plus ou moins ici l’impact de ses 28 ans de maturation, mais l’important c’est que ça génère du bonheur dans la bouche.

SMWS G3.2 Caledonian 34 ans

58.3% alc./vol.
“Walnut spelt bread with sunflower seeds” – Distillé le 8 mai 1978 et vieilli en hogsheads de bourbon, 211 bouteilles. Distillerie fermée en 1988.

André 87.5%
Bol de douces céréales sur lesquelles on aurait coupé des morceaux de pêches et de poires, caramel, vanille. Pas le nez le plus palpitant sur le marché mais je suis étonné de comment le taux d’alcool peut paraître docile et amorphe. Belle texture en bouche, huileuse, noisettes et vanille, compote de fruits rouges, sucre caramélisé. Finale plus pointue, grains de céréales bien secs, un peu rêche, mais très agréable dans son ensemble.

Patrick 89%
Nez: Rarement ai-je vu une description des saveurs sur une bouteille aussi réaliste… Fruits séchés, noix de Grenoble, pain à l’épeautre et aux graines de tournesol. Bouche : Wow, je crois qu’il s’agit du meilleur alcool de grain que j’aille goûté à ce jour. Très fruité, au point que j’en viens à douter la description du fût sur la bouteille… Il peut arriver bien des choses en 34 ans! Nous y retrouvons en plus du sirop de maïs nous donnant l’impression qu’il s’agit en fait d’un bourbon. Finale : Courte pour un whisky de 34 ans, mais longue pour un alcool de grain. Balance : Quel superbe alcool! Ceux qui ont l’impression que l’alcool de grain ne fait que diluer les blends devront se raviser après avoir goûté à ce dram.

Martin 88%
Ambre riche et orange lourd. Nez: Blast d’alcool et de grain dès le coup de départ.Une fois accoutumé, on décèle un vent d’herbes et de pêches. Le choix du grain évoque un whisky plus « occidental », avec une douce vanille qui perce le rideau d’alcool à la fin. Caramel brûlé. Bouche: Juteux et huileux en bouche. Caramel salé et puissante vanille nous prennent d’assaut. Fruits des champs mélangés. Brioche sucrée de chez IKEA. Finale: Très concise. Rappelle un bourbon fort avec ses notes de grain effrontées et sa vanille omniprésente. Équilibre: Outre le respect pour son 34 ans, ceci reste un des plus grands whiskies de grain que j’aie goûté. Chaque goutte est vraiment à savourer avec doigté. Je serais curieux de blender ça…