Té Bheag

40%% alc./vol.

André 85.5%
Un whisky plus à l’image des Highlands que des iles de l’Ouest. Beaucoup de sherry au nez et soupirs salés plus discrets, iode et douce fumée de tourbe. Je dois avouer que je redécouvre ce blend goûté à mes premiers mois de dégustation voilà près de 13 ans et que je suis vraiment très agréablement surpris. Quoique bien simple, ce whisky a beaucoup à offrir et s’apparente plus au single malt qu’au disparate blend. En bouche, c’est un peu trop épuré, la texture est agréable mais la consistance est fluide et évasive. Bel agencements d’arômes par contre; oranges, tourbe fumée et sucrée assaisonnée au xérès, miel. Avec le temps apparait quelques notes poivrées (à la Talisker) et de caramel-toffee. Finale correcte pour un blend, le poivre est plus présent mais le reste des saveurs de la bouche sont toujours elle aussi présentes. Un beau whisky de semaine, surtout pour le prix ! Dans la gamme du 40$ et moins, ce whisky a définitivement la cote !!!

Patrick 83%
Les saveurs que j’aime, mais sans la complexité et avec une balance ordinaire.  Nez : Caramel et subtile note de fumée et de chêne.  Bouche : Bois fumé et quelques épices.  Notes de caramel.  Texture aqueuse.  Finale : Bois brûlé et épices.  Un peu courte.

Martin 84.5%
Teinte d’un roux orangé quasiment volcanique. Nez: Biscuits, miel et caramel, soulignés par un doux mélange de fumée de bois et de poli à meuble. Citron et céréales, notamment orge et avoine. Bouche: Poivre et iode sont les têtes d’affiche de l’arrivée en bouche. Un énigmatique assemblage de thé, de miel et de vanille vient adoucir le tout. Finale: Plutôt longue pour un blend d’entrée de gamme, enrobée d’un peu de fumée de tourbe et de miel. Équilibre: Un blend plus que respectable, un spectaculaire whisky de semaine. À ce prix-là en plus, ça donne envie de vider son JW Red dans l’évier.

Balblair 1975 2nd edition • 37 ans

46% alc./vol.

André 89%
Un verger et de la compote de pomme, doux toffee ou caramel au sucre, nez fruité et frais, salade de fruits ponctué de discrètes épices. Le nez est équilibré et très approchable, sans exubérance et tout en finesse. En bouche, fruits tropicaux, beaucoup de banane, fond d’oranges et de poires avec coulis de miel. Le chêne épicé prend ensuite le relais en finale de bouche et donne une tournure inattendue à celle-ci que certains auraient probablement trouvé un peu trop rectiligne, voire monotone. Le toffee saura lui aussi développer de belles nuances sucrées et texturales. La finale est un peu courte, mais les fruits continuent à se développer lentement et les épices ponctuent agréablement la bouche. Un beau et bon whisky de conception exacte et au développement lent. Il faudra lui laisser la chance et la patience afin qu’il ait le temps de livrer tous ses secrets.

Patrick 84%
Nez : Je ne suis pas fan des produits récents de Balblair et, à première vue ça ne changement pas aujourd’hui. Mélange douteux d’agrumes et de céréales. Aussi des pommes mûres et quelques raisins verts.  Bouche : Plus agréable qu’au nez. Planche de chêne fraîchement coupée et agrumes.  Quelques raisins verts pour compléter le tout.  Finale : Longue et fraîche, marquée par les agrumes et le raisin.  Balance : On jurerait un whisky beaucoup plus jeune, genre 10 ans, pas 37!!!  Bref, pas mauvais, mais définitivement pas un achat que je recommande.

The English Whisky Co. Chapter 11 Heavily Peated

59.7% alc./vol.
Avril 2010 – Juillet 2013, fûts 204, 206, 209 & 210, bouteille 83 de 96

André 89.5%
Intense tourbe, sale et crottée, suie de cheminée, dans le style Laphroaig mais avec beaucoup plus de fougue et un peu de maladresse. Pomme verte et agrumes, vanille et beaucoup de fumée de tourbe. Peut ressembler au Quarter Cask version Cask Strength. La bouche est relativement douce en arrivée, pas très discrète par contre, axée sur la tourbe verte et un arrière-plan fruité d’agrumes et d’oranges. Le whisky offre un côté sucré intéressant, la vanille est elle aussi bien présente et cache un peu de la rudesse de l’alcool et de ce whisky un peu jeune et impulsif. La finale est un peu courte et vive, l’alcool cachant un peu les saveurs plus discrètes. Mais par une journée un peu froide et neigeuse de février, on a ici un whisky fort approprié.

Patrick 89%
Intense, savoureux et, à défaut d’être vraiment complexe, très savoureux et très bien équilibré. Nez: Tourbe “jaune” enrobée de fumée extrêmement intense. Bouche : Texture huileuse. Fumée liquide intense, qui recouvre la tourbe et une pointe d’orge épicée et poivrée. Finale : Longue et savoureuse, marquée par la fumée de tourbe et les épices.

Martin 88%
Un autre jeune malt, de par sa pâleur livide. Nez: Fumée tourbée plutôt affirmée et fieffée, qui ne laisse pas trop trop le reste des flaveurs s’exprimer. Bouche: Miel et sucre fruité et épicé plein la gueule. Beau feu roulant d’épices bien attendu de ce cask strength. La tourbe fumée prend ici le siège arrière. Finale: Un peu courte mais fort agréable, marquée par les épices et un retour de la fumée. Équilibre: Déjà un excellent whisky, mais qui risque fort d’être encore meilleur à boire par temps froid.

Bruichladdich Port Charlotte Scottish Barley Heavily Peated

50% alc./vol.

André 86.5%
Un nez qui surprend un peu. Même à 40ppm, c’est plutôt les poires sautées et les oranges qui ouvrent la porte, pour ensuite laisser passer les notes traditionnelles de la distillerie – sel, tourbe et notes poivrées et épicées. Mais le nez s’ouvre bien après quelques instants et offre aussi une belle fraicheur maritime, une brise marine agréable, d’où émergeront quelques nuages de vanille et de toffee. En bouche, liquide comme une vague sur la plage, puis tourbillon d’alcool tourbé et salé, agrumes, réglisse noire ? Finale soutenue et longue, le taux d’alcool semble décuplé, la fumée de tourbe est intense, le sel bien présent et s’enroule de draps de toffee et de vanille. En s’éventant, le barley ressort avec force au travers les nuages de tourbe.

Patrick 85%
Un très bon whisky, tout comme n’importe quel Bruichladdich. Toutefois, je dois admettre ne pas être fan de la lignée des Port Charlotte : Manque un peu de subtilité. Nez: Aaaah, le parfum d’Islay, de tourbe fumée maritime, d’embruns de la mer, le tout accompagné d’un bol de fruits frais où dominent les agrumes. Bouche : Tel que le nez, mais avec des épices, du chêne et une agréable brûlure venant de l’alcool. Finale : Longue et épicée.

Martin 86%
Jaune soleil comme la police sur le tube. Nez: Belle fumée poussiéreuse avec une impression minérale de craie. Assez jeune sur des notes d’agrumes ainsi qu’une touche de jeune malt. Mélasse infime. Bouche: Beau sucre d’orge floral, plutôt fruité et pas tant tourbé. Poires et bouquet de fleurs. Finale: Soutenue sur une vague d’épices et de sucre d’orge. C’est ici qu’une tourbe salée vient nous surprendre. Équilibre: Très belle expression de Bruichladdich, mais qui ne décoiffe pas autant que je ne l’aurais souhaité.

BenRiach Birnie Moss Intensely Peated (48%)

48% alc./vol.

André 87%
Pour son jeune âge, ce whisky étonne de par sa complexité et sa maturité. Formidable vague de tourbe puissante bien assortie aux arômes de vanille extraite du fût de chêne, cendreux mais avec une belle tangente de citron-agrume. L’intégration de la tourbe et de la vanille est superbe et d’une puissance musclée et soutenue. La bouche est domptée par la tourbe et l’alcool mais l’aspect agrume, sorti de nulle part et associé généralement aux whiskies côtiers m’a grandement plu. Pommes vertes mûres, et brûlure d’alcool en prime. La cendre de tourbe en finale, l’alcool bien fort. Un jeune whisky qui s’en sort très bien considérant la cour de récréation dans lequel il a décidé de s’amuser.

Patrick 88%
Une belle création tourbeuse typique du Speyside, tout ce qu’il y a de plus savoureux et complexe. Nez : Tourbe terreuse et orge. Quelques notes de vanille et de chêne viennent compléter le tout. Bouche : Impressionnant… Fumée de tourbe, cire d’abeille, épices, vanille, quelques fruits tropicaux et pointe de caramel. Compte tenu du taux d’alcool, je me serais attendu à une texture plus huileuse. Finale : Relativement longue et épicée.

Martin 83%
Très pâle et un brin brumeux. Nez: Son nez de new make mélasse à l’horizon trahit son jeune âge. Un peu de vanille, un peu de terre mélangés dans son baril. Fromage cendré. Bouche: Assez léger comme texture. Vanille et agrumes sur fond d’épices. À peine de caramel, de colle à bois et de fruits tropicaux. Finale: À peine métallique, ce qui me fait débander un peu. Notes d’épices de tourbe et de miel. Équilibre: Je le coterais sûrement un peu plus en tant que jeune whisky tout seul, mais comparé au reste de la whiskysphère, il est plutôt bof.

Bowmore 15 ans Laimrig 3e Édition

53.7% alc./vol.
Bottle 15981 of 18000.

André 91%
Bowmore, pour toutes les raisons qu’on aime. Tourbée au sherry goulu, tabac à pipe, cuir élimé, filin de sel. Après un peu de temps, jus de gâteau aux fruits, raisins secs, sucre. C’est intense et sophistiqué à la fois. Bouche puissante et légèrement sèche, poussiéreuse ou cendreuse, fumée, assaisonnée au sherry fruité et épicé. Texture sirupeuse avec arrière bouche un peu sèche. Il est intéressant de voir comment le sel s’accroche au coin de la bouche avec un retour sur l’eucalyptus et le chocolat noir fourré aux cerises. Finale vraiment douce mais en crescendo et toujours ces saveurs de chocolat, de cuir, tabac et d’intense sherry. Un whisky qui manque dans la gamme Bowmore et qui devrait faire partie du porte-folio régulier de la distillerie.

Patrick 93%
Le seul défaut de ce whisky est qu’il s’agit d’une édition spéciale. La balance est parfaite, les saveurs exquises et l’ensemble, si intense! Nez : Fumée, sel, figues et chocolat. Riche et complexe. Bouche : Wow! Bowmore comme je l’adore! Sel et xérès intenses, enrobé de chocolat, de raisins de chêne et de fumée. Bref, tout ce qu’on aime dans le whisky. Finale : Longue et savoureuse. Fruitée et chocolatée, baignée par une douce fumée.

Martin 91%
Beau roux ambré, un autre enfant du xérès. Nez: Tourbe assez discrète derrière un épais rideau de caramel, toffee, raisins, fruits secs, dattes et tabac. Un sherry presque envahissant. Bouche: Très doux et fruité. Les épices du xérès s’accordent avec les fruits séchés, la feuille de tabac et les raisins caramélisés. Finale: La fumée épicée tire ici un bon coup. Parfait pour se réchauffer sur le bord du feu. Équilibre: Exceptionnel. Un peu fort sur le côté sherry mais on ne peut pas tous être beaux et savoir téléphoner…

Bowmore Small Batch Bourbon Cask Matured

40% alc./vol.
 
André 85%
Nez crémeux, sale et finement tourbé, beaucoup de vanille aussi et je dois avouer que les influences des fûts de sherry me manquent beaucoup. Il ne faut pas se fier aux premières notes livrées par le nez car après 5 à 10 minutes le whisky mutera en quelque chose de très différent. La tourbe traditionnelle est maintenant bien installée, le salé et les épices fumées également. La texture est bien ordinaire, trop fluide à mon goût. La finale est par contre intéressante, beaucoup de notes salines et maritimes, la vanille, la noix de coco et les agrumes fraiches. Une Bowmore mis à nue, sans la sexitude du sherry cask.

Patrick 86%
J’aime toujours déguster une version différente de l’une de mes distilleries préférées. Bizarre de voir un whisky aussi « sale » d’une distillerie habituellement plus « chic »… Mais tout de même agréable. Nez: Vanille crémeuse et sale. Sale de terre du chemin, de cigarette et d’une touche épicée venant d’une assiette mal lavée. Bouche : Sel et fumée, avec une vanille et un fond de de tonneau de chêne épicé tout sauf subtil. L’ensemble offre une belle intensité. Finale : Maritime, avec des agrumes et une touche de lait de coco assez surprenante.

Martin 83.5%
Assez pâle, mais curieusement pas autant que je ne l’aurais cru, du moins pour un bourbon cask. Nez: Douce tourbe soulignée par le citron classique de Bowmore, avec miel, fumée, caramel salé et chêne. Bouche: Citron et tourbe terreuse, voire gazonnée. Très léger au niveau de la texture, avec une couverture d’agrumes. Sec à souhait. Finale: Assez courte merci sur encore des notes fumées et citronnées. Plutôt décevant. Un peu de caramel mais pas assez pour faire une grosse différence. Équilibre: On aurait pu croire à une tentative de remplacement de l’expression d’entrée de gamme Legend, ce qui serait à mon avis une bonne chose. Il semble toutefois que Bowmore ait choisi d’en faire une étape entre le Legend et le 12 ans. Mais si vous hésitez entre celui-ci et le 12 ans, ne perdez pas votre temps et achetez le 12.

Talisker 175th Anniversary

45.8% alc./vol.
Embouteillé en 2005.

André 90.5%
Totalement Talisker dans le style. Nez maritime de poivre et de sel, un brin tourbé même et non fumé comme le Talisker habituel, plus un peu terreux, fruits rouges (prunes et dattes?) et toffee assez soutenu. Le nez est un peu pointu avec le taux d’alcool de près de 46%. Je dois avouer que les saveurs de fruits rouges m’étonnent pas mal et je ne me souviens pas d’avoir goûté de telles saveurs de fruits si présentes dans les éditions de Talisker. En bouche, soutenu sans être puissant. Mélange très agréable de sel, poivre et fumée de tourbe terreuse, embruns maritimes, saveurs d’agrumes, d’oranges et de fruits rouges, mais les notes de poivre et de tourbe prédominent. Fortes influences du fût de chêne en finale de bouche, chocolat noir et café moulu dans un bodum. Finale épicée et poivrée, sherry et tourbe. Intéressant comme présentation. À l’œil je dirais que cela ressemble à un mélange du 10 ans habituel avec du Port Rhuige…

Patrick 85%
Nez : Fumée maritime avec des algues. Pointe de terre et de chêne. Bouche : Toujours la fumée, avec une belle touche huileuse et salée. Finale : Huileuse, et d’une belle longueur. Balance : Très bien, mais il semble avoir de la difficulté à s’exprimer. Je suis un peu déçu car mes attentes sont toujours élevées avec cette distillerie.

Martin 88%
Cuivre vif et alléchant, jambes huileuses et langoureuses. Nez: Relativement doux sur des notes de sel marin et de poires. La fumée des îles y est, mais j’y décèle une certaine gêne. Noisette, chocolat noir et guimauve fondue. Bouche: Chocolat fleur de sel et algues. Pommes et mélasse. Moins sucré qu’au nez, ce qui se manifeste par un léger voile de goudron. Finale: On glisse ici vers un cuir et un goudron amer, qui se marie surprennament bien avec un restant de pommes épicées. Équilibre: Son ballet aigre-doux est très séduisant. Il semble malheureusement se retenir pour ne pas tomber dans les extrêmes. Plus d’audace, sortez du moule, Talisker, ou plutôt Diageo.

Ron Zacapa Centenario 23 Solera

40% alc./vol.
80.25$ en SAQ. Produit du Guatemala.

Patrick 91%
Ce rhum ayant la réputation d’être l’un des meilleurs au monde, il va sans dire que mes attentes étaient élevées.  Bon, sans être le meilleur au monde, il demeure vraiment excellent et surtout un excellent rapport qualité/prix, même au Québec!  Il va sans dire que la technique de fabrication complexe de cuves Solera et d’ex-fûts de bourbon, de xérès et de pedro ximénès porte ses fruits.  Bravo!  Nez : Rappelle presque un bon vieux scotch, avec des arômes de biscuits, de petits fruits, de cassonade, de vanille subtile et de chêne épicé.  Bouche : D’abord un savoureux caramel, puis de belles épices, de la marmelade aux petits fruits, des noix et enfin la chaleur du chêne brûlé.  Après quelques minutes, de subtiles notes végétales font leur apparition, conférant à l’ensemble une complexité hors du commun.  Finale : Longue, savoureuse, sucrée et chaleureuse, où domine le caramel, le chêne et quelques fruits.

Yan 94%
D’accord ! Je l’admets… Je suis un grand fan des rhums du Guatemala ! Pour ce qui est du Zacapa, il ne faut pas se laisser méprendre par le 23 qui se trouve sur la bouteille. Plusieurs croient qu’il s’agit d’un 23 ans… Mais il s’agit plutôt d’un blend d’un minimum de 6 ans et d’un maximum de 23 ans. Mais malgré tout, le Zacapa Centenario 23 Solera offre une expérience hallucinante ! Il a la réputation d’être l’un des meilleurs rhums du monde… Et j’appuie sa réputation ! Son odeur qui combine parfaitement la cassonade et les petits fruits me rappelle l’odeur d’un bon biscuit (mélange du randonneur!?) et encore plus quand on y prend une deuxième bouffé d’air alors que l’on sent les épices et la vanille. Au goût c’est un mix parfait qui débute avec un peu de toffee (comme le bonbon) et ensuite vient les goûts de marmelade aux agrumes, de caramel, de noix fumées et sans oublié ces petites épices que l’on avait dans le nez ! Un point merveilleux est que le gout de la marmelade poivré nous reste en gorge un bon bout. Si je ne me garderais pas une petite gène, je dirais probablement… WOW ! Mais restons professionnels un peu. Dû à sa conception et à l’altitude que se rhum est créé (2,300 mètres du niveau de la mer), la marque Zacapa mentionne souvent que leurs rhums goutent le ciel. Et bien… Si le ciel goute ainsi, j’ai choisi mon ciel !

Ron Botran Añejo 12 Solera

40% alc./vol.
Non disponible au Canada. Produit du Guatemala

Yan 86%
Ce 12 ans est probablement le meilleur de la marque Botran. D’ailleurs, Botran est en quelques sortes la marque ”cheap” au Guatemala. Dans ce pays, le Botran 12 ans ce vend plus ou moins 5$… Mais il s’agit tout de même d’un rhum très bien construit. Quand je sens ce rhum j’ai l’impression de me mettre le nez dans une boule de chocolat à l’orange. Ensuite arrive le petit ”kick” d’épices dont les clous de girofles. En route vers la gorge, le Botran 12 ans nous donne un gout de miel au départ mais un miel pure ! Pas un miel trop sucré commercial. Par la suite nous avons un petit gout de cacao, fruits et grenobles. Tout ça me donne bizarrement un gout de… Carré au dattes ?! Oui oui ! Comme ceux de ma grand-mère! À la fin, ce rhum nous installe une chaleur fortement apprécier dans la gorge. C’est très dommage que ce rhum se soit pas disponible au Canada. Il pourrait (très facilement) égaliser les Havana Club et Bacardi de ce monde et voir même plus.