Bain’s Cape Mountain Whisky

43% alc./vol.

André 76%
Purée de banane nappée de miel, de vanille et de toffee. Simple mais singulier. La bouche livre de savoureuses notes d’épices frénétiques, balancées par les vagues de fruits confits et de bananes, les céréales au miel. Texture un peu disparate, le whisky aurait facilement toléré un 3% d’alcool supplémentaire. Je n’aime pas particulièrement les notes de copeaux de bois de chêne en début de finale, cela déséquilibre ce whisky qui s’en tirait passablement bien jusque là. Finale courte et expéditive.

Patrick 88%
Un très bon whisky de grain, facile à boire et qui donne soif : Un whisky parfait pour une chaude journée d’hiver en Afrique du Sud! Nez : Parfum de grain léger avec une petite touche de fruit subtile. En fait, l’ensemble du parfum est léger. Bouche : Toujours le grain léger et fruité, avec une belle pointe de bois épicé. Simple, facile à boire et efficace. Finale : Un peu courte, mais donne le goût de s’en servir un autre verre le plus rapidement possible, ce qui est le meilleur compliment qui soit!

Martin 77%
Nez: Alcool à friction à l’avant-plan, colle à timbres, vanille et bois sec. Grain assez aiguisé. Miel, banane et fruits des champs. Crème fouettée. Bouche: Fruits en compote et épices. Céréales et vanille. Vague d’alcool mal maîtrisée. Finale: Chaude et épicée, sur des notes acidulées de grain, de bois et de fruits. Un impression générale désagréable s’en dégage. Équilibre: Beau whisky de grain, beau whisky d’entrée de gamme, mais ce n’est vraiment pas un whisky qui me rejoint.

Cameron Brig Pure Single Grain

40% alc./vol.
Distillerie Cameronbridge.

André 75%
Nez très aromatique, feutré mais direct et défini. Céréales Cheerios au miel, miel d’abeille, nuage de xérès, beaucoup de vanille et d’effet du fût de bourbon. La bouche est disparate, saupoudrée de quelques épices bien nuancées de notes fruitées et de miel, quelques notes de réglisse en fin fond de bouche. La texture est tout diffuse et diluée, le taux d’alcool inapproprié, le whisky est fort probablement aussi trop jeune. La finale est courte, axée sur le miel, la texture est douce mais sans passion, sans nuances.

Patrick 70%
Goûté en comparaison avec son « frère » le Haig Club, ce single grain m’a énormément déçu. Tant qu’à boire ça, prenez de la vodka dans un verre sale! Nez : Parfum plutôt absent. Grains, épices du bois et caramel légèrement brûlé. Bouche : Goûte l’eau dans laquelle on aurait ajouté quelques céréales, un copeau de bois (juste un!) et de la vodka, pour l’alcool. Me rappelle des alcools cheaps dégustés dans des pays du tiers-monde asiatique. Finale : Courte, me fait penser à de la vodka servie dans un verre à bière mal lavé.

Martin 68%
Nez: Grain très aiguisé, miel et touche de vin. Vanille et retour de la céréale. L’alcool n’est pas très puissant, mais j’ai tout de même l’impression qu’en bouche ça pourrait fesser fort. Bouche: Fruité et mielleux, pour ensuite s’évaporer dans une mer de grain maladroite, accentuée de fruits rouges, d’alcool et d’épices. Un fond de new make transpire à travers tout cela. Finale: Brûlante et épicée, sur une planche de chêne qui baigne dans un mélange de sherry et de Everclear. Équilibre: Probablement trop jeune, probablement servi comme un single grain alors qu’il aurait dû servir d’épine dorsale pour un blend. En tout cas peu importe, ce n’est pas une bouteille que je peux recommander.

Douglas Laing Premier Barrel Blair Athol 11 ans

46% alc./vol.
388 bouteilles.

André 77%
Un whisky qui m’a laissé indifférent du début à la fin. Bonbons en gelée, raisins secs, sucre blanc. Bouche fraiche, aérée et diffuse, texture plus qu’ordinaire. Finale courte, saveurs passagères. Pas nécessairement de fausses notes mais en jouant la prudente on termine dans la singularité et le banal…

Patrick 79%
Bien, sans plus.  Le finale est vraiment décevante.  A acheter uniquement si vous avez besoin de la superbe bouteille en céramique come bibelot.   Nez : Caramel et vanille.  Miel subtilement fruité.  Bouche : Comme le nez, mais recouvert de chêne carbonisé et légèrement fumé.  Petit fond de pina colada.  Finale : D’une longueur moyenne présentant un mélange d’épices et surtout de poussière.  Une bonne finale donne le goût de reprendre une gorgée du whisky, mais ici on a plutôt le goût de se rincer la bouche avec de l’eau.

Bowmore 10 ans The Devil’s Casks • Batch 2

56.3% alc./vol.

André 86%
2 mots pour ce whisky : off-key et unbalanced. Tabac à pipe au sherry, chocolat noir, fumée de tourbe, sel de mer, dattes, réglisses. Le nez est prometteur et attirant même si l’alcool est vraiment présent. Tant de belles saveurs que l’alcool annihilera en bouche. Celle-ci est puissante, portée par des vagues d’alcool omniprésentes. Même si elles sont tant bien que mal adoucies par la cuvée de fruits, de dattes, de raisins secs et de réglisse rouge, l’alcool remonte constamment en bouche (et au nez) et en efface presque toutes les traces sauf le sherry qui tire son épingle du jeu avec brio. Séduisantes saveurs de chocolat noir tourbé, un peu salé rappelant la provenance de la distillerie. Me rappelle la sauce BBQ brulée sur le charcoal. Finale interminable, portée sur le sherry, les fruits rouges et la tourbe. Que d’ambivalence pour ce whisky aux saveurs qui tombent directement dans ma palette mais qui au final m’a perdu en chemin. Pour quelle raisons? Je ne saurais dire précisément. Si certains se laisseront berner si facilement, moi, on ne me la passera si facilement.

Patrick 94%
J’adore! Le scotch à son meilleur, tout simplement! Intense, complexe, savoureux et pile dans ma « palette ». Vaut définitivement chaque cenne qu’il coûte! Nez : Xérès intense, bois brûlé, fumée, iode, quelques noix. Ai-je dit « xérès intense »? Bouche : Sec, salé et marqué par un très intense xérès. Le tout est enveloppé de bois brûlé, d’épices et d’une subtile touche florale et de caramel sucré-salé. Finale : D’une belle longueur, avec une touche de tourbe qui accompagne très bien le sel.

Martin 87.5%
D’un orange foncé tirant fortement sur le plus profond des crépuscules, ses jambes sont toutes menues et se font passablement attendre. Nez: Les notes du sherry cask mettent la pédale à fond, tabac, raisins et dattes. Muscade, cuir et pruneaux. La tourbe reste présente, mais elle est étouffée par le reste de l’ensemble. Bouche: Arrivée en bouche soyeuse mais bien affirmée. Les puissantes notes du sherry cask ne font pas dans la dentelle. On décèle un peu plus la tourbe à ce stade-ci, mais le tableau reste trouble. Finale: Longue et intense. La tourbe salée de Bowmore brille enfin ici. Les touches de xérès y sont toujours mais l’harmonie se fait enfin entendre. Équilibre: Solide. On a failli me perdre ne cours de route, mais ici la finale est synonyme de rédemption.

AnCnoc Flaughter

46% alc./vol.

André 88%
Tourbe verte sur un lit de céréales huileuses. La tourbe est fraiche et terreuse, maritime et légèrement salée avec des accents de poissons séchant sur le quai. Les céréales sont encore vertes et humides, le nez est frais et aérien. La bouche quant à elle est légère et savoureusement tourbée, camphrée et médicinal sur fond terreux, à la limite de la moue de café torréfié, duc chocolat noir amer. La texture en bouche laisse par contre à désirer, on dirait que celui-ci a perdu son côté huileux du nez et le whisky est super liquide en bouche sans mouth coating. Finale tourbée, longue et très liquide, influencé par de belles notes médicinales et de fumée de tourbe.

Patrick 91%
Une belle surprise : Un anCnoc très tourbé, délicieux, tout de même relativement complexe et d’une balance parfaite.  J’adore!  Nez : Cendre et pointe de fumée de feu de camp semi-étaient le lendemain matin d’une belle soirée!  Le tout est complété par une touche de chêne et de vanille.  Bouche : Suie et tabac légèrement agressif avec une pointe de cassonade et de fruits des champs (assez subtils, les fruits).  L’ensemble est très poivré.  Finale : Longue, poivrée et fumée.

Martin 90%
Un autre malt d’une pâleur sous le signe de la tourbe. Nez: Tourbe herbeuse et fraîche. Fleurs, céréales, miel et citron. Cendre et hareng fumé. Bouche: Belle texture riche. Tourbe crémeuse, cendrée et citronnée à la fois. Touches de chocolat noir ici et là. Finale: Moyennement longue et poivrée, sur des notes de planche de chêne brûlées par un feu de tourbe. Équilibre: Un autre excellent AnCnoc tourbé, quoiqu’un peu moins bien balancé que le Rutter et le Cutter.

Jack Daniel’s Ginger & Jack Daniel’s Cola

6% alc./vol.
Les deux mis en canette à 6%.

Patrick 75%
Ok, pas de miracle ici, ça goûte simplement le Jack noyé dans le ginger ale (ou le Coke, selon la version bue). Utile en voyage à la plage où il n’est pas pratique de trimballer de quoi préparer ce simple cocktail. Sinon, je recommande de le faire soi même pour réaliser de substantielles économies et surtout ajuster les quantités à son goût, car dans ce cas-ci, la dose de Jack est plutôt subtile. D’ailleurs, la liste d’ingrédients indique « spiritueux neutre », ce qui explique le manque d’intensité du Jack et la marge de profit honteuse (pour le consommateur) d’un tel produit. Bref, idéal pour ceux qui adorent le ginger ale (ou le Coke), mais qui n’aiment pas vraiment le whisky.

Highland Harvest Organic Single Malt Scotch Whisky

46% alc./vol.
Finition en fûts de sauternes, Fût #470.

Patrick 65%
Goûte simplement mauvais.  Eurk.  Nez : Odeur de sucre moisi et de chêne pourri.  Bouche : Sucre de céréales moisies et épices de chêne.  Finale : D’une longueur moyenne et tout croche.

Martin 82%
Jaune criant, d’une pâleur qui emplit le coeur d’appréhension. Nez: Légère céréale devant une infime trace de mélasse jeune. Miel, bois humide et poires se manifestent, mais l’influence du fût semble discrète, trop même. Une vague de sucre d’orge arrive, toutefois fait peu pour nous donner espoir. Bouche: Orge fruitée avec une touche de cuir presqu’imperceptible. Peu huileux, mais son taux d’alcool soutient bien son ensemble. Fruits séchés, réglisse rouge, chêne poussiéreux. Un peu trop sucré. L’effet du Sauternes? Finale: Les fruits et la fumée légère descendent bien, avec un retour de miel, de poires et d’orge en rétro-olfaction. Équilibre: Se prend quand même bien, quoique le côté bio n’y change rien. Un peu trop sucré à mon goût, mais se servirait bien au dessert.

Amrut Single Cask • Sherry Cask SAQ

62.8% alc./vol.
Fût de sherry #3516, Août 2010-Juillet 2014, 90 bouteilles, exclusivité SAQ.

André 88%
Nez goulu et rond, le fût de sherry bien en évidence et rehaussé d’épices. Raisins secs, cerises, oranges, cannelle et clou de girofle. L’alcool bien discret au nez est par contre fort en bouche, celui-ci jumelé aux épices multiplie la sensation tranchée versus les douces saveurs fruitées (oranges, cerises). Je trouve que le whisky perd de sa rondeur avec ce puissant alcool, le sherry fruité, les fruits séchés, le chocolat noir, les saveurs de réglisse à la cerise et les dattes ne peuvent même pas en atténuer les effets. La finale est longue, fruitée, et bien épicée. A sherry monster, puissant et alcoolisé.

Patrick 87%
Un superbe whisky, aussi intense que le climat qui lui a donné naissance.  Nez : Très chaleureux et vineux, sur un fond boisé.  Bouche : Texture sirupeuse, marqué par un vin épicé et onctueux, recouvrant une planche de chêne brûlé.  L’alcool ne semble pas trop intense au début, mais gagne en force rapidement.  Finale : Longue, épicée et savoureuse.  L’alcool, gagnant sans cesse en force, nous donne quelques sueurs, nous donnant l’impression d’être actuellement dans le sud de l’Inde.

Martin 91.5%
Ambre orangé plus intense mais à peine que le bourbon cask. Nez: Futaille de xérès, dattes, chêne, feuille de tabac, tannins juteux, épices, cacao portant même sur la truffe de chocolat Lindt. Avec un petit côté vineux qui s’acoquinerait bien avec certains fromages, c’est un embouteillage qui égale bien des sherry casses écossais. Bouche: Caramel et vanille, dattes, pruneaux, tabac et xérès à fond, avant de se faire rattraper par les épices de son degré en alcool, qui somme toute ne semble pas si agressif que ça. Finale: Planche de chêne gorgée de xérès et de shiraz acidulé. Notes fortes et épicées nous laissant dans une belle chaleur. Équilibre: Excellent exemple de Sherry Cask Strength. Par moments les écossais ont raison d’avoir la chienne.

Amrut Single Cask • Sherry Cask LCBO

56.5% alc./vol.
Fût de sherry #2096, Juin 2009-Janvier 2014, bouteille 115/120, exclusivité LCBO.

André 87.5%
Couleur annonciatrice du fût utilisé. Nez qui étonne de par sa rondeur fruitée. Il faudra par ailleurs être patient et laisser le whisky respirer un 10-15 minutes pour laisser l’alcool s’évaporer un peu et en extirper les arômes. Fruits rouges, cerises, raisins écrasés, petit twist vineux et texture langoureuse, saupoudrée d’épices (la cannelle prioritairement) relativement douces. Belle douceur malgré le taux d’alcool, la conjonction des saveurs douces adoucit l’alcool qui sera par contre plus ressentie en finale qui sera longue, épicée et chaleureuse.

Patrick 89%
Un très bon whisky qui offre “suavité” et douceur à la puissance « cask strenght ». Nez : Je sens le xérès et les fruits juteux à plus de 2 mètres de mon verre! Intense! Donc, fruits rouges, cerises, raisins rouges assez mûrs, vieux xérès et sucre intense. Bouche : Vague de fruits et de xérès très chaleureux. Texture en bouche très huileuse. Quelques planches de chêne épicées viennent compléter le tout. Finale : Longue, intense et chaleureuse.

Martin 89%
Nez: Raisins, dattes et chêne poussiéreux nous accueillent de la même façon que les meilleurs scotchs en fût de sherry. Raisins secs et fruits rouges, caramel et vanille, poivre et muscade. Pas de doute, les indiens ont réussi. Bouche: Vin rouge et raisins secs, dattes et pruneaux, caramel et fumée, épices et bois. Le cask strength nous court après plus rapidement que le fût de bourbon LCBO, même si le taux d’alcool de ce dernier est légèrement supérieur. Finale: Longue, chaude et parsemée de bons accents goulus de raisin, d’orange, de cuir sec et d’épices, comme on est en droit de s’attendre. Bois poussiéreux. Équilibre: Un peu bruyant à mon goût, même si je dois admettre que toutes les cases du sherry cask sont cochées. Des fois ça demande un p’tit extra.

Amrut Single Cask • Bourbon Cask SAQ

60% alc./vol.
Bourbon Cask #3450, Juin 2009-Juillet 2014, 120 bouteilles, exclusivité SAQ.

André 82%
Nez agréablement fruité avec des céréales bien senties et les saveurs apportées par le fût de bourbon (miel, caramel un peu brûlé… à la limite du toffee). Assez rectiligne et le whisky s’aplanit plus il passe du temps à respirer. Pas si puissant qu’on aurait pu le penser en bouche, fruits tropicaux (papaye, melon au miel, cataloup), miel, caramel et un léger boisé un peu pointu en finale de bouche. Finale effilée et alcoolisée, doublée d’une volée d’épices acérées. Finale éternelle et soutenue. Je suis ambivalent sur cet embouteillage. D’un côté je ne lui trouve aucun défaut majeur mais je trouve aussi qu’il n’a pas le hook de bien des embouteillages de cette distillerie.

Patrick 79%
Qu’importe la qualité de l’orchestre, c’est toujours la petite fausse note qui retiendra notre attention.  Dommage.  Nez : Doux parfum sucré de caramel aux cerises avec une subtile note boisée.  Bouche : Belle texture huileuse portant des notes épicées de chêne brûlé.  Les épices montent en crescendo, jusqu’à malheureusement atteindre une fausse note sulfureuse.  Finale : La note sulfureuse s’étire longuement, sans reprendre son souffle.

Martin 87%
Orange foncé, marqué par la maturation de quelques étés indiens. Nez: Caramel brûlé sucré et orge, mais qui ne passent pas sous silence certaines notes bourbonnesques telles vanille, chêne et maïs. Parfum vague de fenouil. Bouche: Texture fort riche et sirupeuse, avec un épais caramel, vanille, chêne, fruits juteux, sucre d’orge. Finale: La cannelle et les autres chaudes épices de son taux d’alcool nous transportent vers des notes de bois, de fruits confits, de légère vanille. Équilibre: Une belle expérimentation pour la distillerie et notre monopole d’état. Même si son prix est plus ou moins bon, ça reste un bourbon cask relativement surprenant.