Aberlour A’bunadh – Batch 049

60.1% alc./vol.

André 92%
50 nuances de gris, 49 nuances de Abunadh. Douceur fruitée pour cette édition. Cerises noires, fruits secs, raisins secs, oranges, chocolat noir, gâteau aux fruits. La douceur de la bouche est incroyablement belle, l’alcool est bien niché en arrière-plan et attend la finale pour s’élancer. En bouche; pruneaux, pâte de fruits, cerises noires, dattes, confiture de fruits présenté sur une couverture soyeuse et raffinée, douce. Définitivement une main de fer dans un gant de velours. Finale poivrée et épices, mélangée de l’avalanche de fruits servis précédemment. Un Abunadh différent des versions précédentes, plus nuancé et doux. Nous faire découvrir de nouvelles variantes de cette version est un tour de force en soi. Si vous n’avez pas encore acheté la vôtre, courez-y rapidement !

Patrick 92%
Si vous ne connaissez pas A’Bunadh, go!  C’est l’occasion idéale de découvrir ce fantastique whisky.  Et si vous le connaissez déjà, go, go, go, encore plus!  Pour les amateurs de xérès intense, version cask strenght.  Nez : Xérès, épices, zeste d’orange et touche de cassonade.  Bouche : Évidemment le xérès, mais avec de belles notes d’orange, d’épices du chêne et de chocolat noir.  Finale : Longue, savoureuse et chaleureuse.  Le xérès et le chocolat noir épicé demeurent très intenses.

Martin 92.5%
Brun roux fort profond qui témoigne bien de ses racines de sherry cask. Nez: Riche et puissant. Refuse de faire dans la dentelle avec son taux d’alcool commandant. Raisins sucrés, dattes juteuses et cuir tanné soulignés par un mince voile de tourbe et d’orange. Incroyable. Bouche: Superbe texture, richesse du fût de xérès bien en évidence. Pruneaux, feuilles de tabac, feu des épices et du cask strength. Finale: Vent de cuir et astringence des épices du sherry. Longue et délectable. Ce serait un meilleur choix en hiver. Équilibre: Une autre excellente mouture du classique A’bunadh. Pas donné, mais il en vaut chaque dollar dépensé. À ramasser quand ça passe en SAQ. Un vrai de vrai scotch.

Aberlour A’bunadh – Batch 044

59.7% alc./vol.

André 88.5%
On adore les Aberlour A’bunadh… Les fruits secs et le gâteau de Noël et épices, la réglisse rouge, les raisins secs, grains de café dans le chocolat noir. Le sherry est imposant et un peu sec, je m’attendais à un nez plus charnu et rond. En bouche, très rouge sherry, fruité à souhait avec quelques saillies liquoreuses intéressantes. La texture est soyeuse et cache bien le taux d’alcool. Finale de noix et miel, toffee, le sherry dodu et les fruits séchés. Léger poussiéreux sec en rétro-olfaction.

Patrick 92%
Les Aberlour A’Bunadh sont tellement bons qu’ils me donnent envie de chanter, hahaha! Nez : Ça sent bon ça! Du beau chocolat au lait, de beaux fruits mûrs et une touche de grains de café frais. Bouche : Intense! Du beau xérès, du caramel et du chocolat, du bois brûlé et un peu de poivre. Finale : D’une très belle longueur, marquée par les fruits et le bois mûr.

Martin 90%
Nez: Ah ce bon vieux sherry poussiéreux d’Aberlour… Fruits rouges, cacao, raisins secs, pruneaux et gâteau aux épices, sans compter une poignée de datte fraîches. Bouche: Texture bien douce et sirupeuse, épices, raisins, bois gorgé de vin, fruits bien rouges. Le taux d’alcool nous rattrape pour frapper ici, on ne l’aura pas vu venir. Finale: Chaude et immensément épicée. Poivre, sherry, miel, fruits et bois. Équilibre: Encore une fois, Aberlour frappe un coup sûr avec une batch de A‘bunadh. On adore.

SMWS 76.115 Mortlach 18 ans

56.5% alc./vol.
« Glamping in a Yurt »

André 86.5%
Céréales au miel, sherry juteux, chocolat noir et toffee, herbe fraiche, vanille. Superbe texture, sucré et nuancé, au départ huileux et se changeant par la suite sur les épices sèches. Le sherry prédomine en bouche, puis des savoureuses notes de porc effiloché, genre de sauce bbq au whisky et poivre, puis la pâte de fruits et le raisin séché. La baffe d’alcool surprend un peu mais une fois apprivoisé, le whisky est savoureux et l’équilibre digne de mention. À chacune des gorgées, je redécouvre de nouvelles saveurs de fruits; orange, fruits sauvages, pomme verte… que le chocolat recouvre en finale de bouche. Un whisky de belle conception, un peu trop fort en alcool afin de nuancer adéquatement les saveurs en bouche, mais qui livre une belle expérience sensorielle de dégustation.

Patrick 83%
Un bon whisky, mais qui ne me renverse pas. Disons que mes attentes, envers un Mortlach de la SMWS vieilli 18 ans et finit en fût de vin de xérès, étaient élevées. Nez : Biscuit aux brisures de chocolat servis avec des cerises. Le tout, savouré à proximité d’un champ en fleurs. Bouche : Épicé et sucré, mais surtout dominé par le chêne. Touche fruitée subtiles (cerises). Finale : D’une longueur moyenne. Épices du chêne et fruits mûrs.

Martin 86%
Nez: Assez solide, à la hauteur de son taux d’alcool. Céréales et cerises, raisins secs, épices du xérès. Le nez s’apprivoise avec un peu de repos. Bouche: Texture huileuse et chaleureuse sur des notes de miel, de poivre noir et de ribs BBQ. Un peu de cacao avant qu’on se perde dans le cask strength. Finale: Belle fumée, céréales épicées et chêne sec. Raisins, dattes et sherry. Équilibre: J’accepterais deux ou trois degrés d’alcool de moins pour avoir le temps d’explorer tout l’éventail de ses saveurs, mais reste que comme la majorité des SMWS, on ne peut pas vraiment se plaindre.

Bruichladdich Black Art II 21 ans 1989 • 2e edition

49.7% alc./vol.

André 91%
Black Art ou l’alchimiste du whisky, voici une petite perle de la distillerie et de l’ingénieux Jim McEwan. Nez oscillant entre la vanille caramélisée, le sel de mer et le fruité du sherry. Bizarre couleur de ruby délavé et un nez qui me rappelle les port cask finish; les fruits secs, les pruneaux, les dattes et le vin fortifié sur une toile maritime très discrète. En bouche, le whisky se présente de manière langoureuse, texture riche et huileuse, saveurs fortes et affirmées. Le cask finish est aussi bien affirmé en bouche, notes de raisins et de cerises, de fruits secs, léger salé en arrière bouche. Beau voyage dans différents pays aromatiques, j’adore aussi la séquence de la présentation des saveurs. La finale est posée et calme, le taux d’alcool est discret et bien entourée de saveurs vineuses et fruitées. Il faut bien du savoir-faire afin de maitriser à succès les wine finish et dans cette contrée dangereuse, il faut avouer que McEwan sait toujours nous surprendre.

SMWS 76.109 Mortlach 8 ans

59.5% alc./vol.
« Sinfully seductive » – Distillé le 17 mai 2004 et vieilli en fûts de bourbon de premier remplissage, 171 bouteilles.

André 82%
Lent et langoureux, céréales maltées en prémisse, pelletée de vanille en addition, poignée de petits fruits. Aucune trace de l’alcool au nez, c’est hyper doux et sans agressivité. La bouche est remplie de poires fraiches avec un peu d’acidité citrique. Saveurs limitées et bouche fermée. Croustade aux pommes vertes, poires en purée, noix, miel et vanille. Finale étonnante par sa douceur ce qui influencera la longueur de celle-ci même si rehaussée par quelques épices en fond de bouche.

Patrick 87%
D’une grande complexité et d’une belle balance. Pour amateurs de whiskys boisés. Nez : Nice!! Parfum lascif avec des notes de céréales sucrées, de vanille, de fleurs et de fruits. Engageant! Bouche : Sorbet au citron et poires avec une bonne note de bois épicé et de cuir. Finale : Très longue et savoureuse, avec des notes boisées et fruitées, mais aussi l’impression troublante d’une note de sel arrivée de nulle part.

Martin 85%
Jaune légèrement désaturé, pointant vers son jeune âge. Nez: On sent un peu plus de maturité qu’on le croirait ici. Céréales grillées, citron et miel. Vanille et fruits complètent un autre tableau sournois offert à la force du fût par la SMWS. Bouche: Vanille, fruits et miel. Pommes, chêne et citron. Un vent de cannelle vient nous taquiner sans toutefois nous agresser. Finale: Les épices restent longtemps en bouche tout en douceur, accompagnées d’un peu de bois de chêne. Équilibre: Un excellent whisky qui ne fait pas d’excès au niveau de l’originalité, mais qui étonne par sa douceur vs son taux d’alcool.

Old Malt Cask Mortlach 15 ans

50% alc./vol.
Distillé 08/1996, embouteillé 08/2011 depuis le fût #DL REF7647, 350 bouteilles.

André 81.5%
Nez franc et affûté, fruité à souhait et très vanillé. Oranges fraiches, noix de macadam, vanille, miel, avec une astringence citronnée. J’avoue que le nez me laisse froid… Petit conseil, prenez votre temps pour laisser l’alcool quitter le verre et les arômes prendre leur place confortablement. Chocolat aux noisettes. Plus costaud en bouche, texture agréable et huileuse et toujours cette astringence en finale jumelée d’épices, léger citronnée de nouveau et petite touche de noisettes brûlées, de chocolat ou de moue de café. La finale est parsemée d’herbe verte au citron et épices. Décevant et manquant de caractère. Après avoir goûté aux éditions en fût de sherry plus typique, je le trouve bien fade et timide.

Patrick 84%
Un bon whisky, mais pas du tout ce que j’attendais d’un Mortlach, ce qui fait que je suis un brin déçu. Nez : Beurre frais, touche d’agrumes et de suède. Bouche : A ma grande surprise, celle-ci se révèle être très épicée! Puis, arrive le zeste d’agrumes, le suède et le chêne auxquels je m’attendais. Texture en bouche assez huileuse. Finale : Très longue, sèche et épicée.

Martin 82%
Jaune foin presque transparent, que qui est étonnant vu son âge important. Nez: Légèrement agressif, sur des notes de vanille et d’orange. Un peu d’amandes, de citron et de miel prennent leur place avec un peu de patience. Bouche: Huileux et mielleux à la fois. Citron et épices, vanille et un tout petit peu de bois. Belle surprise. Finale: Assez longue et sèche, ponctuée de touches de citron, de chocolat et encore d’épices. Équilibre: Le choix du type de fût laisse j’ai l’impression à désirer, malgré que son taux d’alcool se veut un peu rédempteur. Toutefois ça revient un peu cher pour se débarrasser d’un rhume.

Mortlach Rare Old

43.4% alc./vol.

André 83%
Nez attirant et doux; noix, caramel, orange et sherry, cannelle, gingembre. Les odeurs du nez se retrouveront aussi en bouche sans aucunes surprises, la texture est soyeuse et visqueuse, pleine de toffee et de caramel. Les épices ont plus de présence qu’au nez, le whisky est aussi plus sucré, avant que n’apparaissent un petit poivré jumelé de fruits secs et de sherry. Les épices se décuplent encore en finale et la douceur et la texture huileuse du whisky contraste fortement avec ses saveurs. La finale est moyennement longue, épicée et assaisonnée de fruits secs et de sherry. Un whisky prudent et conservateur, de belle conception mais aussi sans points forts.

Patrick 89%
Un très bon dram, très bien balancé. Idéal pour le lounge. Nez : Parfum opulent, avec des prunes fraiches et juteuses et une touche de noix et de caramel. Bouche : Toujours les fruits, mais aussi avec de belles notes épicées venant du chêne. Aussi, après quelques gorgées, on ne peut ignorer le goût de la viande rouge (cuisson medium!). Finale : D’une belle longueur, marquée par le chêne et le poivre.

Martin 85%
Belle robe riche et ambrée pour une entrée de gamme de distillerie. Nez: Orange et citron, rayon de miel et marguerite, figues et noisettes. Assez intéressant et attirant. Son fût de xérès ne fait pas de doute. Bouche: Texture chaude et huileuse. Miel et toffee, réglisse rouge et noire. Poivre noir, chêne et raisins. Très bon, mais garde tout de même un caractère un peu timide. Finale: Moyenne avec des pointes de caramel, de cuir, de cannelle et de fruits secs. Sherry. Équilibre: Un tram très appréciable, malgré qu’on dirait qu’il a été conçu comme une valeur sûre. Pourtant, 43.4% je n’appelle pas cela prendre des risques.

Glenfiddich 15yo Sherry Cask Sample

61.4% alc./vol.

André 94%
Un fût de Aberlour Abunadh a dû être mêlé dans le warehouse de Glendiddich… Nez goulu et entier, agréablement doux malgré le taux d’alcool, la pâte de fruits, les raisins secs, le gâteau aux fruits, les dattes, le sherry à l’état brut. Je suis conquis! La bouche est musclée mais tout de même douce et ronde, les fruits sont pâteux et les saveurs concentrées, le whisky coule en bouche comme une marée huileuse et explose littéralement dans l’estomac. La palette de saveurs est limitée mais les variantes de fruits rouges sont superbes et la qualité de présentation impeccable. Légère sensation poussiéreuse épicée en finale de bouche menant à une finale interminable de fruits rouges, de dattes, de raisins secs et de xérès s’évaporant très lentement dans des nuées alcoolisées et de vanille caramélisées. Je redécouvre cette distillerie de mes premiers jours de dégustation. Cela me fait aussi regretter que les majors du domaine du whisky ne présentent souvent pas de version « from the cask » à leur hardcore amateurs.

Patrick 92%
J’ai rarement autant de plaisir à boire un scotch! Doux et intense tout à la fois, et surtout sans aucun défaut! D’accord avec André, il me rappelle l’un des meilleurs A’Bunadh d’Aberlour. Nez : Gâteau aux fruits, avec un saveur de fruit et un sucre très intenses. Malgré la force de l’alcool, le parfum semble extraordinairement doux. Bouche : Fruits sucrés et brûlants, avec une délicieuse touche de chêne. Sans être complexe, la douceur et la chaleur du whisky sont incomparables. Finale : Longue, chaleureuse et sucrée.

Don Julio Reposado

38% alc./vol.

Patrick 78%
Manque de balance et plus agressive que plaisante. Définitivement, je ne comprends pas le concept des téquilas « reposados » : Pas assez vieilles pour être bonnes, et trop chères pour servir d’alcool cheap pour les cocktails. Nez : Agaves, citron et touche boisée. L’ensemble est frais et semble très jeune et agressif. Bouche : Texture aqueuse et goût dominé par le poivre. Quelques notes florales et d’agrumes viennent compléter le tout. Finale : Courte, présentant un mélange bizarre de fleurs et d’agrumes.

Jose Cuervo Especial

35% alc./vol.

Patrick 65%
On est en droit de se demander les raisons du succès d’un produit si médiocre, surtout considérant qu’il ne s’agit pas d’une téquila « 100% » agave. Bref, les saveurs chimiques qu’on goûte proviennent réellement de produits chimiques non identifiés (et au Mexique, ça peut vouloir dire n’importe quoi!). A éviter à tout prix. S’il n’y a rien d’autre à boire, rentrez vous coucher ou contentez vous d’une Corona! En fait, s’il n’y avait que ça à boire, je serais en faveur de la prohibition! Le fait que cette compagnie vienne d’acheter Bushmills m’inquiète énormément pour ce symbole Irlandais! Nez : Poivré et citronné, avec une touche chimique et sucrée. Bouche : Eurk. Plus chimique qu’autre chose. Un peu de citron et de poivre tel que senti au nez, mais très discret. Finale : Courte et chimique.