Siete Leguas Reposado

38% alc./vol.

Patrick 78%
Une belle téquila, si ce n’était de son nez bizarre. Nez : Oh boy, c’est méchant ça! Navets et jus de fond de container à déchets. Puis, on se rend compte qu’il y a des agrumes et des épices dans le fond du container. Bouche : Les choses se passent nettement mieux ici avec des notes d’agaves brûlée, de poivre, de caramel et d’agrumes. Finale : D’une longueur courte à moyenne.

Siete Leguas Blanco

40% alc./vol.

Patrick 79%
Une téquila ok, mais vraiment pas trippante. Nez : Poivre épicé et new make à la limite de goûter le brûlé. Notes sucrées et florales. Bouche : Offre une belle intensité. La saveur de l’alcool est d’ailleurs très marquée. Léger sucre végétal et épicé. Finale : Courte et asséchante.

Lost Distillery Serie No2 – Stratheden

46% alc./vol.

André 87%
Frais et épuré, vanille, poires, oranges, sel et une touche de tourbe. La tourbe est plus évidente en bouche, offrant même une légère sensation camphrée et salée appuyée par de musclées notes épicées et poivrées. La texture est agréable et collante en bouche et les notes de poivre émergent constamment de l’ensemble. Finale longue, forte et portée sur les notes d’épices et de poivre, le whisky en devient presque maritime. Un whisky simple et efficace, de belle conception.

Patrick 87%
Le genre de whisky que j’adore, avec malheureusement un peu trop de poivre à mon goût. Mais tout de même très bon. Nez : Un parfum complexe, voire même difficile à déchiffrer. De plus, varier la distance entre le nez et le verre apporte des parfums très différents : Fumée de tourbe, suie, fruits rouge, vanille, sel et poire s’expriment plus ou moins selon la distance. Bouche : Agrumes, fumée, tourbe, épices du chêne et surtout poivre. Très complexe et savoureux. Finale : D’une belle longueur, tout d’abord épicée et fumée, puis poivrée.

Glenrothes 2001-2014

43% alc./vol.

André 83%
Agréable mélange de xérès et d’oranges, de céréales toastées lui donnant des douces saveurs de caramel chaud qui contrastent assez bien avec les épices un peu plus frivoles. Avec le temps, le caramel prédomine l’ensemble, ce qui est singulier car d’habitude c’est plutôt son côté orangé distinctif qui lui donne sa trame de fond. Sans être le whisky qui vous procurera l’extase, le backbone de la distillerie est à quelque part respecté et encore une fois on a réussi à nous apporter des variantes sur le style défini de la distillerie. La bouche est sèche – malgré sa texture légèrement huileuse – et très épicée (gingembre et cannelle), les oranges tiennent la route encore une fois. Une touche de menthol en finale de bouche et quelques traces de chocolat fourré au caramel. La finale est sèche et épicée, belle longueur, on apprécie la décision d’avoir embouteillé à 43% d’alcool. Une distillerie qui gagne définitivement à être découverte.

Patrick 83%
Un bon dram, sans plus. Nez : Parfum agréable de caramel fruité où domine les cerises noires. Bouche : Caramel, chocolat noir et quelques oranges. De belles épices viennent compléter agréablement le tout. Finale : Sucrée, fruitée et épicée.

Glenrothes Sherry Cask Reserve

40% alc./vol.

André 77%
Sherry un peu austère au départ mais avec qui on se lie d’amitié fort rapidement. Nez d’oranges habituelles à la Glenrothes, nappées de chocolat et de sucre blanc. Un gâteau aux fruits couronné d’un coulis de vanille fraiche que l’on vient tout juste de sortir du four et un verre de sherry dans la main d’où s’échappe de dodues notes fruitées. Dommage d’avoir tant domestiqué ce whisky avec un taux d’alcool si bas, cela ampute ses nuances et sa texture et le rend trop plat en bouche. Jolies notes de chocolat blanc aux oranges saupoudré d’épices, beaucoup de sherry maintenant un peu trop calme. La finale est claire, on est à même de ressentir la dilution à l’eau d’où peinent à s’extirper quelques timides notes de sherry évaporé et d’oranges épicées. Un Glenrothes sous anesthésie générale, un peu soporifique. Je me croirais au Clap en train de regarder un film de répertoire Bulgare sous-titré en anglais.

Patrick 90%
Wow, superbe! Une balance quasi-parfaite, se boit presque comme de l’eau! Nez : Chêne, xérès et chocolat noir. Bouche : Épices, bois, fruits intenses, chocolat, caramel ainsi qu’une touche de gingembre et un zeste d’orange. Finale : Orange et gingembre, mais surtout le chêne.

Martin 81.5%
Ambre bronzé près de l’orange cadmium. Nez: Fort plaisant, quoiqu’un peu trop placide à mon goût. Orange, orge, miel et framboises. Le côté cuiré du sherry cask m’échappe. Bouche: Texture quelque peu aqueuse, mais les premiers parfums arrivent rapidement sur la langue. Le xérès éclate un peu plus ici. Fruits rouges, chêne et épices. L’orange y est encore, cette fois-ci avec un peu de cacao. Finale: Pas nécessairement courte, mais peu présente, peu intense. Quelques épices astringentes sur une planche de bois trempée dans le jus de raisin nous tiennent un moment, mais sans plus. Équilibre: Dommage, un NAS dilué à 40%. Il y a un potentiel, mais on a l’impression que la distillerie a eu peur de l’exploiter.

Caol Ila Distiller’s Edtion 2002-2014

43% alc./vol.

André 88.5%
Il ne faut pas éveiller le géant tourbé endormi au nez, caché sous une cape de fruits exotiques sucrés, mais attentif avec ses notes tourbées camphrées maritimes et de poivre noir. Une distillerie qui, dans ses présentations phare démontre bien la palette aromatique du style de l’Ile d’Islay mais qui, présenté de cette façon version Moscatel, rend le whisky plus approchable pour les novices et ce sans trop le dénaturer. La bouche offre une approche soyeuse et fruitée, les fruits tropicaux et la poire sucrée à souhait, avant que n’émerge les notes tourbées et salines typiques. La dualité du sel maritime et du sucré des fruits apporte un paradoxe intéressant à l’ensemble d’où la tourbe, en invité surprise émerge avec force. La finale est douce mais parsemée d’éclats tourbés, salins et maritimes. Sans contredit une variantes intéressante du style parfois trop connu de la tourbe Islayesque. Une version torride à la Halle Berry dans Monster’s Balls.

Patrick 92%
Le whisky comme je laime, complexe et plein de contradictions. Nez : Bell fumée et saveurs vineuses non subtiles comme on les aime. Bouche : Sel, fumée et vin, le tout porté par une texture des plus huileuses. Aussi, des notes terreuses et de chocolat noir. Un excellent mélange fumé-salé-épicé-sucré. Finale : Longue, savoureuse, épicée et sucrée tout à la fois.

Martin 87.5%
Jaune doré brillant et vif appelant de rondes jambes qui prennent leur temps pour arriver. Rayon de soleil. Nez: Une riche et grasse tourbe citronée met le pied à terre. Vanille, caramel et sel marin ne tardent pas à se joindre au caucus. Épices et fruits séchés pour finir… héritage de son fût? Bouche: Doux et fruité à l’arrivée, orge, miel et épices nous accueillent par la suite. On termine le voyage sur de la tourbe salée et des agrumes. Finale: Chaude mais courte, sur des notes de pneu et de pierre lavée, elle s’allonge un peu à la seconde gorgée. Équilibre: Le nez annonçait de si grandes choses! bien que le fût de moscatel a su apporter quelques saveurs intéressantes, il a aussi par inadvertance étouffé légèrement le caractère débridé de la distillerie.

Ron Santero Añejo Reserva

38% alc./vol.
Cuba.

Patrick 83%
Rhum traditionnel bon marché cubain, celui-ci saura parfaitement égayer les chaudes soirées d’été et surtout vos rhums and coke!  Enfin, toujours est-il qu’il demeure tout de même agréable à boire seul.  Nez : Caramel et mélasse très riches, onctueux et surtout sucrés à faire entrer un diabétique aux soins intensifs.  Bouche : Très sucrée, avec de belles effluves de chêne brûlé et une très subtile note végétale qui viennent lui donner un peu de profondeur.  Après quelques minutes, on semble aussi détecter des notes de feuilles de tabac…  Bon, peut-être est-ce aussi entre mes deux oreilles…  Finale : D’une belle longueur, avec chêne et feuilles de tabac.

Demerara Green Label 12 ans

46% alc./vol.
Guyane. Vieilli dans un fût de Laphroaig.

Patrick 80%
Définitivement une curiosité que l’amateur de scotch et de rhum que je suis se devait d’essayer!  Bon, ça demeure une expérience intéressante, mais à ne pas répéter.  La balance de l’ensemble, quoique réussie, me fait plutôt penser à un ascenseur au palais de Justice, où des membres de la Mafia se retrouvent avec des motards, séparés par quelques policiers.  Bref, le tout se balance, mais ce n’est pas une expérience agréable pour personne.  Nez : Un mélange hétéroclite de vapeurs végétales et tourbées avec une distincte note de chêne brûlé.  Le tout semble m’attaquer à la gorge.  Bouche : Arrivée plutôt douce rappelant un scotch du Speyside, suivi de notes épicées du chêne puis d’un pic vertigineux de saveurs végétales typiques du rhum agricole et enfin de la fumée du Laphroaig.  Une complexité incroyable, et le tout semble parfaitement balancé.  Mais ça ne veut pas dire que le tout va très bien ensemble, au contraire!  Finale : Longue, fumée et épicée.

Big Gin Bourbon Barreled

47% alc./vol.
Captive Spirits, Baril 54-56

Patrick 79%
C’est la première fois que je dis ça, mais ce gin n’a rien gagner à vieillir en fût. Il a perdu son punch et l’a remplacé par une couche de poussière. Nez : Agrumes et chêne, avec quelques épices. Bouche : Le genièvre est ici très « savonneux », et les fleurs sont tout aussi intenses. Puis, une vague d’épices et de bois poussiéreux vient balayer le tout. Finale : Épices et cassonade carbonisée. Touche de poussière.

BenRiach 16 ans 1997 Marsala Finish

56.1% alc./vol.
Fût #4435, bouteille 333 de 412.

André 91%
La délicatesse du nez est livrée au travers de savoureuses notes de raisins saupoudrés de grains de poivre noir frais, à la fois juteux et crémeux, le fût de bourbon et de vin. Une goutte d’eau fait exploser les saveurs de pommes fraiches. En bouche, la qualité de la texture étonne, le whisky est à la fois liquide et collant en bouche, son côté de sucré permet de dissimuler le taux d’alcool de 56% que l’on oublie complètement. Beau mélange de poivre et d’épices balayé par une avalanche de fruits secs, de raisins pressés et de sucre brun. La finale est douce et atténuée par la force des fruits et le fort taux de sucre, lui procurant une longueur en bouche étonnante malgré sa finesse et sa douceur sucrée. Malgré la simplicité des arômes et saveurs, le whisky demeure un challenge pour le dégustateur de par la variété de ses contrastes aromatiques et l’ambivalence discrète de son taux d’alcool. Étonnant et mystérieux.

Patrick 82%
Un bon whisky, mais pas un chef d’œuvre de balance.  Nez : Pomme verte, poivre, sucre de l’orge et subtile note fruitée.  Bouche : Explosion de fruits chaleureux et épicés.  Bonne dose de chêne et pointe de poivre.  Finale : Longue et portant une bonne dose d’épices.

Martin 90%
Orange bruni par la finition du fût. Nez: Douceur et raffinement, vanille, raisins, poivre, vin fortifié. Fruits et orge juteuse, chêne et muscade. Prometteur. Bouche: Douce chaleur portée par les pommes, les raisins et les épices. La force du fût met bien en valeur les saveurs de cassonade et de vanille. Le tout se termine dans un petit tourbillon de cannelle. Finale: Le sucre et les fruits demeurent sur un doux et léger cuir. Les épices caractéristiques d’un fût de sherry/porto/en réalité marsala font durer la douce chaleur. Équilibre: Un solide embouteillage qui est le fruit de choix judicieux, autant au niveau de la finition que du taux d’alcool. Un autre édition limitée qui nous rend triste que ce ne soit pas une édition régulière.