40% alc./vol.
André 77%
Sherry un peu austère au départ mais avec qui on se lie d’amitié fort rapidement. Nez d’oranges habituelles à la Glenrothes, nappées de chocolat et de sucre blanc. Un gâteau aux fruits couronné d’un coulis de vanille fraiche que l’on vient tout juste de sortir du four et un verre de sherry dans la main d’où s’échappe de dodues notes fruitées. Dommage d’avoir tant domestiqué ce whisky avec un taux d’alcool si bas, cela ampute ses nuances et sa texture et le rend trop plat en bouche. Jolies notes de chocolat blanc aux oranges saupoudré d’épices, beaucoup de sherry maintenant un peu trop calme. La finale est claire, on est à même de ressentir la dilution à l’eau d’où peinent à s’extirper quelques timides notes de sherry évaporé et d’oranges épicées. Un Glenrothes sous anesthésie générale, un peu soporifique. Je me croirais au Clap en train de regarder un film de répertoire Bulgare sous-titré en anglais.
Patrick 90%
Wow, superbe! Une balance quasi-parfaite, se boit presque comme de l’eau! Nez : Chêne, xérès et chocolat noir. Bouche : Épices, bois, fruits intenses, chocolat, caramel ainsi qu’une touche de gingembre et un zeste d’orange. Finale : Orange et gingembre, mais surtout le chêne.
Martin 81.5%
Ambre bronzé près de l’orange cadmium. Nez: Fort plaisant, quoiqu’un peu trop placide à mon goût. Orange, orge, miel et framboises. Le côté cuiré du sherry cask m’échappe. Bouche: Texture quelque peu aqueuse, mais les premiers parfums arrivent rapidement sur la langue. Le xérès éclate un peu plus ici. Fruits rouges, chêne et épices. L’orange y est encore, cette fois-ci avec un peu de cacao. Finale: Pas nécessairement courte, mais peu présente, peu intense. Quelques épices astringentes sur une planche de bois trempée dans le jus de raisin nous tiennent un moment, mais sans plus. Équilibre: Dommage, un NAS dilué à 40%. Il y a un potentiel, mais on a l’impression que la distillerie a eu peur de l’exploiter.