SMWS 3.261 Bowmore 14 ans

55.7% alc./vol.
« Record shop at the races » – Distillé le 8 mai 2001, depuis des Hogsheads d’Ex-bourbon, 234 bouteilles.

André 86.5%
Bowmore à l’état brut et sans artifices. Bois de chêne séché, pansements Band-Aid, céréales maltées avec une touche de vanille. C’est un peu dépouillé comme présentation, malgré les belles textures maritimes et de fumée de tourbe et un léger côté viande fumée. La bouche dévoile d’agréables saveurs de fruits verts, genre raisins verts et agrumes, à mon avis le bois de chêne est un peu trop prédominent et monopolise l’attention générale. Vanille et noix sautés à la poêle, éclisses de bois de chêne, presque herbeux en bouche après quelques gorgées. Finale un peu crasseuse, huile à moteur et fumée de tourbe, tablier de cuir ayant servi au garagiste pour réparer l’auto, eucalyptus. Finale sèche et tannique.

Patrick 86%
Un Bowmore qui a laissé son veston au vestiaire et s’est dirigé directement au bar avec son t-shirt de band de death metal. Mot clef : Intense. Nez : Parfum sucré avec des notes de vanille, de fleurs et d’un peu de fruits et d’agrumes. Bouche : Sel intense, bois intense, jambon fumé intense, tabac intense, vieux cuir et vinyle intenses. Ai-je dit intense ? Finale : Longue, intense et salée.

Martin 88%
Nez: Orge et cuir sur fond de léger goudron. Céréales grillées et bois épicé. Bouche: Miel, orge, tourbe et citron. Jambon fumé, fleurs et tabac à pipe. Se rapproche presque plus du caractère d’un Ardbeg. Finale: Longue et chaude, en restant toutefois douce. Raisins, chêne, tabac aromatisé et cendre poussiéreuse. Équilibre: Un Bowmore qui sort des sentiers battus, quoiqu’avec la SMWS, on reste rarement sur les dits sentiers.

SMWS 53.236 Caol Ila 16 ans

64.1% alc./vol.
« Culinary cannonballs » – Distillé le 18 novembre 1999, ex-fût de bourbon, 282 bouteilles.

André 88%
Nez un peu brut et cendreux, maritime et tourbé. Belles notes de vanille et de banana split, cendre de foyer, fumée de tourbe. Puissant et affirmé. En bouche, le whisky est très influencé par le bois de chêne, presque verdâtre avec des accents de bois carbonisé et d’agrumes auxquels se jumellent une solide portion d’épices et de poivre. Je dois avouer que ce petit côté vert et agressif me chicotte un peu et je trouve que cela débalancé légèrement le whisky. La finale est très alcoolisée, poivrée et épicée. Pour un whisky de 16 ans, mes attentes étaient pour quelque chose de plus doux et raffiné. Je suis un peu déçu même si bien des distilleries aspirent à embouteiller un whisky tel que celui-ci un jour, j’adore mes Caol Ila plus amoureux et intense au niveau organoleptique. Bin oui, j’ai découvert ce mot pis ça me tentais de le plugger dans une review…

Patrick 88%
Impressionnant ! Ce whisky, distillé le même jour que le 53.234, vieilli dans le même type de fût et offrant le même taux d’alcool est pourtant complètement différent au goût ! Quoique le phénomène soit surprenant, l’important est que les 2 whiskys sont tous aussi bons. Nez : A ma grande surprise, le nez est plutôt sucré et fruité, en fait comme des bonbons aux fruits servis avec une goutte de vanille , du caramel et quelques bananes. Après avoir respiré beaucoup plus longtemps, on y trouve du bois sec et fumé. Bouche : Vague de bois brûlé, d’épices et de cassonade chauffée. Un peu de bonbons aux fruits, mais de façon vraiment subtile. On jurerait que le taux d’alcool est en fait 10% plus bas ! Finale : S’étire sur une belle note de fumée et de bois sec.

Martin 90%
Nez: Bois sec et tourbe. Cendre et poussière. Pierre lavée par les vagues salées. Bouche: Cendre fruitée, miel, épices, bois et cuir. Puissant et délicieux. Finale: Encore la cendre. Feu de camp au bord de l’eau, bois épicé et pierre lavée. Équilibre: Même s’il est délicieux, on dirait presque qu’il est trop puissant, comme l’oeil de Sauron. Boulets de canon, comme son slogan.

SMWS 29.178 Laphroaig 20 ans

55.0% alc./vol.
« Bee-smoker on a pebble beach » – Distillé le 4 avril 1995, depuis un ex-fût de bourbon, 150 bouteille.

André 90%
Très bourbon cask dans l’approche et très festin de fruits de mer sur le bord de la plage dans la style. Nez maritime, fruits de mer, fumée de feu de plage, vanille, accents citronnés et agrumés, miel, le tout affublé d’une pincée de sel marin. La texture en bouche est très riche et texturée, pierre ponce dans la sensation sur la langue, salé, fruits exotiques nappés de miel chaud, citron, gomme savon, camphré, bonbons casse-grippe. Finale plus soutenue, longue dans la sensation alcoolisée et les saveurs maritimes distinctives, sensation de cendre froide du feu mort dans le foyer. Beaucoup d’influences du Bourbon Cask. Un whisky très contextuel; l’image d’un repas de fruits de mer entre amis sur la plage est très appropriée comme métaphore à la description de la dégustation de cet opus de la SMWS.

Patrick 92%
Un superbe Laphroaig. Vous aimez Laphroaig, vous aimerez de whisky. Un peu, beaucoup ou plutôt à la folie ! Nez : Parfum maritime : Comme un feu de camp au bord d’une plage de galets. Aussi, quelques notes d’agrumes et de caramel salé subtil. Bouche : Tonne de fumée et de sel, avec des notes de fleurs mielleuses, une pointe de poivre noir et surtout, la superbe tourbe sale si caractéristique de Laphroaig. Finale : Longue, fumée et salée.

Martin 92%
Nez: Tourbé et boisé à la fois. Air salin, fumée, agrumes et homard qui bouille dans son chaudron. Bouche: Beau poids en bouche, saveurs de miel, de tourbe, de vanille, de bois, de fruits tropicaux et de citron. Légèrement goudronné et cendré. Finale: Chaude, épicée et agréable. Touches de tourbe et de citron. Le chêne souligne le tout. Équilibre: Bien étrange, c’est un superbe whisky qui se déguste mieux en hiver, car il nous donne hâte à l’été…

SMWS 29.148 Laphroaig 18 ans

60.7% alc./vol.
« A fantastic fusion of flavours » – Distillé le 4 avril 1995 depuis un ex-fût de bourbon, 206 bouteilles.

André 93%
Incroyable ce nez… Pansements Band-Aid, tourbe phénolique médicinale, réglisse noire, pierre polie sur la grève, incroyablement maritime, mais une mer calme comme de l’huile, pas la mer déchainée pendant une tempête dans la mer du nord. La bouche est camphrée et médicinale, sensation de cendre froide et de pansements à l’hôpital. Belles cosses d’oranges en finale de bouche aussi. Malgré toutes ces saveurs très masculines, la texture du whisky est grasse et moelleuse et le whisky coule facilement en bouche. La finale est longue mais très souple, les saveurs de tourbe phénolique fondent en bouche comme des flocons de neige. C’est simplement divin…

Patrick 90%
Un superbe whisky complexe qui nous laisse dans un état contemplatif après y avoir goûté. Oubliez les gogosses marketing comme le Lore, ca c’est le vrai stock ! Nez : Le parfum est agréable, mais l’image qu’il fait jaillir en étrange : On se retrouve dans l’allée de l’épicerie ou se trouvent les bonbons en vrac, qu’un employé de l’épicerie passe au même moment avec un panier rempli de fruits de mer, lesquels ont trempés dans la saumure et qu’on sent par la fenêtre ouverte que des Scouts ont allumé un feu de camp à coté. Bouche : L’étrange image que le parfum du whisky m’a inspiré se confirme, mais on y ajoute une bonne poignée de Glossettes aux raisins. Et les Scouts ont parfumé leur feu de camp à l’hickory et les fruits de mer ont été épicés ! Finale : Longue et excellente !

Martin 92%
Nez: Tourbe iodée et fruitée à la fois. Le bois et les fruits explosent et on sent bien que c’est le degré d’alcool qui pousse la machine. Frais pour son âge. Bouche: Caramel et brin de scie, épices de l’alcool, tourbe un peu plus discrète ici. Finale: Feu de camp et épices sur la plage. Boucane noire sans fin. Équilibre: Un puissant Laphroaig qui dépasse les attentes.

SMWS 29.164 Laphroaig 17 ans

49.2% alc./vol.
« A ballerina at the barbecue » – Distillé le 3 octobre 1997 depuis des ex-fûts de bourbon, 261 bouteilles.

André 88%
Plaster cheap, cendre, phénolique, fruits exotiques, vanille et huile de poisson. Fumée de tourbe et accents médicinal en respirant. Très influencé par le chêne avec les fortes saveurs de vanille crémeuse en forte contradiction avec l’acidité salée et médicinale des Laphroaig. Sensation un peu poreuse en bouche, genre galet sur la plage avec du sel de mer dessus, eucalyptus, accents verdâtres du style tourbe avec une bonne couche d’herbe verte mouillée, beaucoup de vanille. Finale longue, mais très douce. Sans être un mauvais whisky, ce Laphroaig est un peu trop rectiligne et prévisible. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi mais j’aime personnellement être un peu surpris avec des whiskies que je connais bien.

Patrick 89%
Le taux d’alcool relativement faible pour un cask strength fait qu’on en boirait encore et encore et encore ! Le parfum est trompeur, mais en bouche, on ne peut s’y tromper : C’est du très bon Laphroaig ! Nez : Laphroaig ? Ou une erreur d’étiquetage ? Parfum frais et léger, avec des agrumes qui masquent presque le goût des fruits de mer (pétoncles et poisson blanc, en fait), avec une touche de bacon (probablement enroulé autour des pétoncles !). Bouche : Ok, c’est bien du Laphroaig ! On retrouve la typique tourbe intense de la distillerie, une bonne dose de saumure, un je-ne-sais-quoi de médicinal et du poivre noir. Finale : Longue, huileuse, fumée et poivrée.

Martin 87%
Nez: Tourbe classique de Laphroaig, avec une touche de citron. Un peu de caoutchouc et de meringue. Bois et cuir. Assez doux comme tourbe. Bouche: Vanille crémeuse, tourbe boisée et herbeuse à la fois. Taux d’alcool légèrement timide. Finale: Tourbe et bois cendreux. Épices. Moins propre que le reste de l’expérience. Équilibre: Assez inégal pour un SMWS, mais bon, c’est quand même du bon jus.

SMWS 29.174 Laphroaig 20 ans

56.7% alc./vol.
« Shetland ponies at the seaside » – Distillé le 4 avril 1995, vieilli en ex-fûts de bourbon, 186 bouteilles.

André 92.5%
Tourbe phénolique, vanille, petite touche animale, genre fourrure mouillée, cuir huilé, feu de plage. La bouche est maritime, citronnée et agréablement parsemée de fruits tropicaux frais, phénolique avec cette saveur de goudron chaud distinctive de certains embouteillages de cette distillerie. La finale de bouche est très fruitée, très longue, et les saveurs de poivre et d’épice perdurent en bouche surtout avec le bon et généreux kick d’alcool. La texture est très douce et soyeuse, agréable. Beaucoup de fruits tropicaux et exotiques en rétro-olfaction qui sont rapidement recouvert d’un bel édredon poivré et épicé.

Patrick 90%
Ma critique pourrait simplement dire « Laphroaig Cask Strength » et l’essentiel y serait. Nez : Un champ couvert de mousses en bordure de la mer et petit quelques chose de pas désagréable me faisant penser à un étable. Bouche : Bois épicé, sardines, sushis, grosse-fumée-sale-comme-on-l’aime et d’une touche de laine mouillée et de poivre. Finale : S’étire sur une belle note de laine fumée, salée et poivrée !

Glen Moray 12 ans American Cask

40% alc./vol.

André 81%
Poires nappées de vanille, marshmallows, céréales au miel, herbe verte mouillée. Oh boy… la bouche est sans passion, diluée au maximum, on ressent la dilution à l’eau, ce qui délave les saveurs; céréales au miel, herbe coupée, notes de céréales maltées, poires et abricots nuancé par une touche de gingembre. La finale est expéditive, épicée mais fade et triste. Un whisky qui manque de panache mais avec des arômes et saveurs intéressantes. Un taux d’alcool plus élevé et ne pas lui enlever ses huiles par la filtration lui donnerait définitivement plus de corps. À 40$, un bon whisky de semaine ou une bouteille pour la visite imprévue.

Patrick 75%
L’exemple typique du Speysider insipide et sans intérêt. Un verre d’Eau me donne plus de plaisir (j’ai vraiment comparé les deux côte-à-côte). Coûte pas cher, vaut pas cher. Nez : Céréales, agrumes, herbes et touche de miel. L’ensemble est léger et manque d’intensité. Bouche : Miel, épices, chêne, vanille et quelques notes florales. Pas grand punch ici. Finale : Courte et sans intérêt.

Martin 82.5%
Nez: Céréales grillées mielleuses, poires bien mûres, vanille et bois. Herbe et guimauve, agrumes et léger caramel. La table est mise. Bouche: La texture est plutôt aqueuse, mais on y retrouve tout de même de belles saveurs, si simples soient-elles. Miel et malt, gingembre et crème, agrumes et fleurs rosées. Finale: Courte et éphémère, sur des notes d’épices, de bois, de vanille et de fruits. Équilibre: Très très « basic » comme single malt. Par contre, à 40$ ça reste un deal très acceptable.

Westland American Single Malt Whiskey

46% alc./vol.

André 84%
Nez aromatique et parfumé, très rond, épicé, vanillé et chocolaté, céréales chauffées. Superbe nez, défini mais avec un éventail de saveurs varié! La bouche est plus franche et tranchée, passablement d’épices et d’influences du fût de chêne malgré les notes de caramel, d’amandes et de fruits séchés (cerises noires). Finale un peu trop courte sur le chocolat noir, le café et le caramel légèrement brûlé. Rétro-olfaction poivrée. Une belle expression provenant d’une des distilleries les plus innovatrices sur le marché.

Patrick 84%
Un bon whiskey savoureux avec une touché d’originalité. Toutefois, comme c’est souvent le cas des produits de micro-distilleries, j’aurais aimé qu’il soit vieillit quelques années de plus. Nez : Succulent parfum rappelant presque un bourbon par ses notes boisées, sucrées et vanillées, le tout avec une belle touche de céréales. Bouche : Bois sucré et brûlé, épices, feuilles vertes, café noir et quelques fruits séchés. Finale : Un peu courte, boisée et épicée.

Gordon & MacPhail Cask Strength Caol Ila 2004

59.3% alc./vol.
Embouteillé en 2016, fûts 306615, 306620, 306621, et 306622

Patrick 86%
Un beau whisky poivré et marqué par les agrumes. Complexe, pas un chef d’œuvre de balance, mais tout de même très bon. Nez : Tourbe vanillée et fruitée, avec une touche de cendres. Bouche : Cendres trempées dans la vanille, avec quelques agrumes et une tonne de poivre. Finale : Longue, poivrée, fumée et marquée par les agrumes.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Ledaig 2000

46% alc./vol.
Embouteillé en 2015

Patrick 90%
Ledaig à son meilleur, superbe, intense et savoureux! Nez : Fumée de tourbe, banane verte et citron. Appétissant. Bouche : Un délicieux mélange de fumée de tourbe, de sel et de jus de citron. Avec une touche de pomme verte et de chocolat au lait. Yep, ça sonne bizarre, mais c’est bon. Finale : Longue, intense et épicée.