Wiser’s Union 52 – Collector Series – Item A.A1203

45% alc./vol.
Mélange de 4% de scotch single malt de 52 ans d’âge (1964) vieilli au Canada et de 96% whisky Canadien de 15 ans d’âge, distribué exclusivement en Colombie-Britannique.

André 93%
Quel raffinement, quelle complexité. Savoureux au nez, mélange de whisky typique Canada, le rye est adouci par les notes de fruits rouges, la confiture d’orange, les pelures de pommes rouges, les notes de vieille couverture de livre en cuir oublié dans une bibliothèque, caramel et de douces épices enrobées d’une généreuse couverture de petits fruits rouges. La bouche est tout aussi déboussolant, on perçoit les épices rapidement mais toute la texture du whisky est en fond de bouche, confirmant l’âge du dit liquide. Chocolat noir, confiture d’orange, petits fruits rouges sauvages, réglisse rouge, cannelle avec une finale de poivre noir moulu et d’épices. La texture est juste wow, hallucinante, hyper texturée et complexe. J’adore l’ambiguïté entre les saveurs de whisky Canadien et la texture unique développée par le vieux single malt. Cela calme la fougue des épices et propulse le whisky à une vitesse constante et lui donne une longueur impressionnante en bouche. La finale est une belle dualité d’épices, de fruits et de notes vieillottes et un peu terreuses. Les limites de la création de Don Livermore nous étonnent d’un embouteillage à un autre. Un whisky qui démontre beaucoup d’ambivalence livrée au travers des saveurs complexes et raffinées. Je ne regrette pas du tout mon achat et d’avoir autant rushé pour avoir la bouteille de BC…

Patrick 92%
Le meilleur de l’Écosse rencontre le meilleur du Canada !Riche, complexe et parfaitement balance. Un whisky extraordinaire ! Nez : Beau nez complexe, avec un rye bien balancé par des fruits, une touche d’oranges, du caramel et des pelures de pommes rouges. Ça regarde bien pour la suite ! Bouche : Wow ! Toujours les savoureuses épices du rye, du bois, du chocolat noir à l’orange, de la cannelle et du poivre. Finale : D’une belle longueur, complexe et savoureuse.

Martin 92%
Nez: Fruits rouges et cassonade, marmelade et chocolat, épices du rye au loin. Oranges, pommes et caramel, avec une touche de bois et de vanille. Bouche: Beau caramel onctueux, sucre brun caramélisé, rye frais, fruits mijotés et poivre rose. Le chêne surplombe l’expérience. Miel et beurre. C’est incroyablement bon! Finale: Chaude et bien relevée, sur de constantes notes de rye, de bois, de fruits et de caramel goulu. Équilibre: Une autre solide expression qui prouve les dires du Dr. Livermore, le whisky canadien est bel et bien le plus versatile de tous les whiskys.

Wiser’s Limited Special Edition – Recognizing 500,000 Cases Sold – Juin 2003

40% alc./vol.
Édition spéciale remise aux employés afin de célébrer le 500,000ème baril vendu par la distillerie en date de juin 2003.

André 82%
Étonnant de douceur, avec ce nez feutré et sucré, sucre brun, cannelle, confiture de fruits, sirop d’érable et bois blanc. Sans être un whisky de grande complexité, il est très agréable en bouche et livre une ligne directrice qui respecte bien le style. La bouche est un peu trop diluée, les épices fades et un peu molles, bien que le rye pousse quelques soupirs discrets au travers les notes de sirop d’érable et de bois de cèdre avec un arrière-goût légèrement poivré et pauvrement épicé. La finale est passagère et presque expéditive, ces mêmes épices, le rye et le poivre emmitouflé de draps de sirop d’érable et de cèdre séché. Bon, rien d’extraordinaire mais une présentation surprenante pour un whisky relativement basique de ce type. Je me vois plus le siroter par une chaude nuit d’été plutôt qu’au printemps pluvieux…

Patrick 84%
Riche, savoureux et bien balance à défaut de présenter une quelconque complexité. Nez : Caramel fruité très sucré. Parfum assez simple. Bouche : Caramel épicé et sucré, avec une petite touche de fruits et pas mal de vanille. Finale : Un peu courte, sucrée et fruitée.

Wiser’s Special Blend

40% alc./vol.

André 77%
Un blended whisky Canadien représentatif mais qui ne sort pas du lot. Nez de caramel et de toffee, raisins séchés, réglisse rouge, rye et quelques épices presque effacées. En bouche, les saveurs de bois brûlé sont intenses, l’alcool également, le rye est presque à saveur de plastique, me rappelle certaines odeurs et saveurs que j’avais dans des embouteillages low-shelf de Canadian Club. Après quelque temps, saveurs de sirop d’érable un peu brûlé dans le fond de la pan à l’érablière, cassonnade, réglisse rouge. Grossièrement, en bouche, ça goûte le Canadian whisky bon marché, dilué et sans grande profondeur. Finale épicée, l’alcool générique, fruits rouges, réglisse (noire maintenant), fût carbonisé, rétro-olfaction légèrement épicée. Ça doit être bin bon avec du Coca-Cola et des cerises…

Patrick 80%
Un peu rough, mais tout de même pas mauvais. Une belle complexité, mais manque un peu de balance. Pour 2$ de plus, je préfère le « De Luxe ». Nez : Rye, biscuits, cassonade et fruits subtils. Bouche : Tonne d’épices du seigle, poivre, un peu de fruits, des biscuits et une bonne dose de bois carbonisé. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le bois carbonisé.

Martin 80%
Nez: Rye et maïs, vanille en force, un peu de poivre et de fruits. Pas mal classique dans le portrait canadien. Raisins et caramel. Une touche de réglisse lointaine. Bouche: Assez fade comme texture, mais on livre tout de même ici la marchandise au niveau des saveurs telles que caramel, vanille, chêne, épices et céréales. Finale: On perdure un peu plus que je ne l’aurais cru. Vanille, caramel, bois, rye fruité, réglisse et sucre brun. Équilibre: Quand même bien, mais le Wiser’s DeLuxe, leur entrée de gamme, est clairement supérieur.

Glann Ar Mor Kornog Roc’h Hir

46% alc./vol.

André 86.5%
Tourbé et maritime, jeune et vif. Poussière de pierre, nez poudreux et d’herbe verte mouillée, la poire et des feuilles de menthe. Caractère maritime et tourbé, texture un peu poussiéreuse. La bouche dévoile la force de la tourbe herbeuse, touche de menthol, très parfumé et fruité, mais les fruits tropicaux maintenant, ananas, vanille, amandes. Le parfum me rappelle l’odeur lointain des lilas en fleur au printemps, par une journée encore frisquet, le parfum étant atténué et farouche. On ressent la jeunesse du whisky au travers ses fugues de saveurs pointues et un peu imprévisibles. Finale fruitée, aromatisée d’oranges et de nectarines, vanille crémeuse transpercée de pointes tourbées et de saveurs d’herbe verte et de chlorophylle. Un style qui n’est pas à portée de tous. D’un côté, la fougue rappellera peut-être un peu trop le jeune whisky aux connaisseurs, de l’autre, les nouveaux adeptes le trouveront aussi peut-être un peu trop tranché. Ce qui est vraiment agréable, c’est que la distillerie étale ici son style et sa ligne directrice unique qui rappelle ses origines maritimes sans être confondu avec certains whiskies tourbés d’Islay par exemple.

Patrick 86%
Un très bon whisky, surtout pour ceux qui les aiment malpropres. Intense et savoureux. Nez : Fumée de tourbe légèrement sucrée, avec une touche de vanille, avec un je-ne-sais-quoi de malpropre. Bouche : de la cendre plein la bouche, puis la fumée de tourbe, tourbe qui d’ailleurs semble plein de sueur du gars qui l’a découpée. Finale : Longue, fumée et épicée.

Martin 85%
Nez: Vif et fougueux, sur une tourbe très verte, avec des accents de citron et de pierre. Un peu mentholé, un peu poussiéreux. Bouche: Texture légère, quoique très cendreuse. Citron et tourbe prennent ici d’assaut d’autres notes de bois et de pierre salée. Finale: Sur une belle longueur, la tourbe nous laisse sur une impression plus jeune et disons plus verte, genre menthe ou chlorophylle. Équilibre: Un bien bel exemple de la distillerie Glann Ar Mor qui nous montre en quoi elle est différente des écossais.

Glann Ar Mor Kornog Pedro Ximenez Cask 15

46% alc./vol.

André 79%
Nez bizarre, le sherry est bien là mais avec un fond sulfureux et de bois neuf, fruité, oranges, soupçon de tourbe, confiture de fruits et chocolat noir. Belle présence fruitée en bouche mais je n’aime pas particulièrement les saveurs de sherry, légèrement savonneuses et à mon sens, sulfureuses. Le nez gagne par contre à respirer et s’équilibre beaucoup plus après environ 10 minutes; miel, lilas en fleur, gomme savon, tourbe (plus prononcés d’ailleurs), fruits rouges, confiture de pomme, framboises, caramel. La finale de bouche est vraiment bizarre, la sensation laissée partout sur les parois de la bouche et de la langue n’est pas vraiment agréable, cela me rappelle les fruits rancis et le sulfure niché dans de la tourbe à la Armorik. J’aime normalement les produits de cette maison mais là je suis complètement déstabilisé.

Patrick 87%
Si je recherchais une tonne de fumée de tourbe, je serais déçu. Mais compte tenu que je recherchais plutôt un whisky intense et délicieux, je suis plutôt ravi ! Enfin, il manque encore un peu d’équilibre, mais ça demeure un réel plaisir à boire. Nez : Parfum de fruits frais et sucrés, avec une bonne dose de vanille. Bouche : De beaux fruits frais et sucrés, de la vanille et quelques épices venant du chêne qui semble encore frais. La fumée de tourbe typique du Kornog est extrêmement discrète. Finale : Longue, fruitée, épicée et très subtilement fumée.

Ardbeg 1815

50.1% alc./vol.
Embouteillé pour le 200eme anniversaire de la distillerie, ce whisky est le fruit de whiskys distillées en 1974 et 1975 et ayant vieillis pour une période de 33 ans avec une période de mariage supplémentaire de 8 ans en contenant de verre. Le distillat de 1974 a vieilli en bourbon barrel et celui de 1975 en sherry cask. Une édition TRÈS limitée de 400 bouteilles, vendues 5500$ pièce.

André 95.5%
Difficile de ne pas se laisser emporter par l’excitation et l’émotion. Le nez est complet et très soutenue; mélange de fruits rouges, les cerises noires, le cuir, chocolat noir, sel de mer, tourbe soutenue et médicinale. L’intensité des saveurs est étonnante mais la délicatesse du rendu est désarmant. Après plus de 20 minutes dans le verre, les notes de sherry ont redoublé d’ardeur et la tourbe gonflé en intensité. Les deux se complètent mutuellement et le sherry prend des atours de prunes et de raisins séchés, la tourbe est médicinale et maritime mais très posée même si campée sur ses positions. J’ai l’impression que les nuances de tourbes diffèrent pratiquement à chaque lapées supplémentaires… elle présente maintenant des saveurs terreuses et de café torréfié, de chocolat noir amer, les cerises rappellent les barres Cherry Blossom. La finale est soyeuse et distinguée, mariage équilibré de tourbe, café noir, chocolat noir amer, iode, sherry, prunes, raisins secs. Un whisky unique pour un événement historique, sensations et souvenirs de haute voltige, les sens sont tous conquis.

Patrick 96%
L’un des meilleurs whiskys que je n’aie jamais goûté. Malheureusement, l’échantillon que j’avais était trop petit pour le jeu des comparaisons à savoir où il se situait exactement dans mon « top 5 ». Nez : Oh boy! Le parfum le plus agressif que je n’aie jamais senti chez Ardbeg. Créosote, goudron, sel, charbon, asphalte, pétrole, bref une incroyable mixture chimique rendue appétissante par une subtile touche fruitée. J’en bave!! Le parfum me rappelle en fait les Laphroaig 15 ans du début des années 2000. Bouche : Semblable au parfum, mais adouci agréablement par un savoureux caramel et une note vineuse qui s’étire savoureusement. Finale : Longue et fantastique, s’étire sur les notes d’asphalte, de sel de mer et de vin.

Caol Ila 30 ans 1983 Special Release 2014

55.1% alc./vol.
Distillé en 1983 et vieilli en American & European Refill oak casks. Édition limitée de 7638 bouteilles.

André 92.5%
Melon au miel, ananas, bananes, camphre très léger, tourbe médicinale, fruits tropicaux, sel marin, sorbet au limoncello nappé de vanille tout juste sortie du frigo. Un whisky qui rappelle grandement ses origines et les éléments de sa fabrication. La bouche est intense, les saveurs exquises, l’équilibre des éléments est parfait; petits fruits sauvages, cuir mouillé et terre noire après un orage d’été, tourbe phénolique et camphrée, sel de mer, fruits tropicaux, melon, citron. La finale est une avalanche de tourbe et de saveurs maritimes, de fruits tropicaux, de phénol, camphre, d’ananas. Étonnant de pouvoir jumeler toutes ses saveurs disparates avec cohésion. Autant les saveurs prises seules trouvent leur place mais l’agencement global une fois que l’on prend nos distances est étonnant d’exactitude. C’est comme regarder un patchwork de près et de loin. De près, on apprécie les détails et le raffinement de la sélection des éléments, de loin, on est surpris du mariage des éléments singuliers et de la cohésion générale. Le chaos en devient presque organisé et le savoir-faire y trouve tout son sens.

Highland Park 15 ans Fire

45.2% alc./vol.
Fruit d’une maturation exclusive en port cask, édition de 28,000 bouteilles.

André 84%
La version sexy du HP Ice, on est dans la chaleur des arômes ici et non dans la froideur dépouillée du bourbon cask du Highland Park Ice. En ce sens, l’allusion des deux noms est parfaitement réussie. Mais ces 2 opus sont des versions tout aussi atypiques l’une de l’autre de l’habituel Highland Park tel qu’on le connait. Le nez est très goulu, soyeux et sexy, très rond et duveteux, les cerises fraiches, les prunes séchées, le chocolat noir, fruits rouges, sensation presque liquoreuse, étonnante… L’apport du port cask est notoire avec cette livraison de chocolat noir et de fruits rouges peut-être un peu trop forte d’ailleurs car on a l’impression de perdre en nuances et les saveurs se retrouvent pratiquement masquées par cet avalanche fruitée. La texture est hyper texturée, cela rappelle la confiture de framboise nuancé par quelques grains de poivre noir broyés et de cannelle moulue. Ce que ce whisky gagne en texture, il le perd en variété de saveurs. La finale est très douce, apaisante, fruitée avec une fine touche de fumée et de poivre. Pour l’expérience différente, un gros yes. De gros points pour la texture hallucinante, de gros points en moins pour la diversité des arômes et saveurs et le prix.

Patrick 80%
Ouch! Tellement sous les standards habituels d’Highland Park. Un whisky bien ordinaire, sans grand éclat. À acheter comme bibelot, pas pour boire. (Goûté à l’aveugle en comparaison avec le Magnus – d’une valeur de 50$!, celui-ci s’est révélé supérieur en tous points au Fire!) Nez : Chocolat, cerise, un peu de bois… Plutôt léger. Bouche : Épices du bois brûlé, cerises, caramel réchauffé. Très chaleureux, mais pas très savoureux. Finale : Un peu courte, un peu boisée.

Lark Tasmanian Single Malt Cask Strength

58% alc./vol.
Afin de favoriser un meilleur échange avec le bois, Bill Lark, propriétaire de la distillerie éponyme, a choisi de faire vieillir ses whiskies dans des petits fûts de 50 litres et de 100 litres. 50 % de l’orge (Franklin ou Gardner) est légèrement séchée avec une tourbe qui provient de leur propre tourbière : Brown Marsh Bog. Enfin, il a récemment confié à sa fille, Christy, le rôle de maître-distillateur.

André 91.5%
Superbe nez, hyper fruité et d’un équilibre exemplaire. Noix et cachoux, pâte d’amande, oranges, pommes rouges, petits fruits sauvages, caramel et toffee, presque chocolaté, petits gâteaux aux amandes. La bouche est fruitée et soutenue par de fortes épices, l’apport du fût de chêne est bien en évidence sans voler le show. Bel amalgame de prunes et de fruits séchés, la pâte de fruits et les fruits sauvages, nappé d’une coulée de caramel et de chocolat au lait un peu fumé. Lorsque l’alcool s’est évaporé, émergence de plantureuses notes de sirop d’érable. La sensation de l’alcool est perceptible en bouche mais pas à en ressentir un effet de brûlé mais plutôt réchauffant et réconfortant. La finale est caramélisée et chocolatée avec un fin trait de fumé. Quelques saveurs me rappellent aussi le virgin oak. Un bel embouteillage qui nous amène hors des sentiers battus habituels. J’en achèterais volontiers une bouteille. Du really nice stuff comme on dit.

Patrick 93%
En quelques secondes, j’ai compris pourquoi Lark a une si grande réputation. Un superbe whisky, complexe et savoureux, équilibré de façon magistrale. J’aime, j’en veux une pleine bouteille svp!! Nez : Un succulent parfum de fruits exotiques, de vanille sucrée et de biscuits « social tea ». Après quelques minutes, j’ai l’impression d’y découvrir aussi une touche herbeuse. Bouche : De succulentes épices, du beau bois sec, une note fruitée subtile, de la vanille et un caramel intense pendant une seconde, puis qui disparaît rapidement. Finale : D’une superbe longueur, épicée et marquée d’une touche herbeuse discrète.

Martin 93%
Nez: Les fruits secs et le sucre d’orge démarrent la course. Noix, biscuits secs et petit gâteaux emboîtent le pas, avec caramel, zeste d’orange, bois et vanille. Je dois avouer qu’une bonne sniff d’épices trahit son degré d’alcool. Bouche: Bois sec sur une texture agréable. Explosion de cannelle et de poivre blanc. Caramel, vanille et fruits. Un peu d’herbe et de chocolat amer viennent accompagner. Finale: Longue et chaude, fortement épicée par l’alcool, mais sans être trop agressive. Bois, poussière et herbe. Caramel, vanille et fruits secs. Équilibre: Superbement construit. J’adore cette édition cask strength, mais je ne peux m’empêcher d’imaginer si la complexité ne ressortirait pas plus à un degré d’alcool inférieur.

Macallan 25 ans Anniversary Malt 1975-2000

43% alc./vol.

André 89%
Nez riche, très riche, abondant de fruits séchés, de chocolat noir, de xérès goulu, raisins sces, prunes séchées, gâteau aux fruits. Un travail de nuances plutôt que de contrastes. Le nez est à la fois rond et affirmé, très campé niveau saveurs. En bouche, le whisky est franc et épicé, malgré les saveurs de fruits séchés sucrés. Pâte de fruits, oranges, fruits séchés, gâteau aux fruits nappés du sauce au chocolat noir et de purée de prunes. Puissante montée des épices en finale de bouche appuyée par une astringence poussiéreuse confirmant l’âge vénérable du whisky. Finale sur la cannelle et le gingembre, le vieux xérès poussiéreux, avec une fine touche de tourbe terreuse. Un superbe whisky, aux saveurs peut-être un peu trop rectiligne aux niveau de la palette de saveurs mais on a, en contrepartie, visé l’exactitude de l’équilibre.

Patrick 89%
Un whisky distillé l’année de ma naissance, je n’ai pas bu ça souvent ! N’empêche que je suis plutôt déçu. Le whisky est très bon, certes, mais pas exceptionnel. C’est toujours le même problème : On voulait faire ici un whisky « tape à l’œil », alors on n’a pas hésité à le diluer autant que possible (n’oubliez pas que dans certains pays, le minimum légal de dilution est de 43%). Et, compte tenu de la quantité d’eau qu’on y a ajouté, peut-on vraiment penser qu’on n’y a pas ajouté aussi un peu de caramel pour ajuster la couleur selon les attentes ? Bref, si vous êtes le genre d’amateur à fréquenter ce site web régulièrement, il ne s’agit pas d’un produit pour vous. Pour les autres, go ! Vous impressionnerez ainsi la galerie, et vous nous laisserez les vrais bons whiskys. Nez : Parfum riche et chaleureux, marqué par le xérès, le chocolat, les oranges et les fruits séchés. Bouche : Très épicé, très boisé, très chocolaté, avec aussi un chaleureux caramel, de belles épices, une note de cannelle et de gingembre, des oranges, de fruits mûrs, une touche de fumée subtile et bien d’autres choses tant il est complexe. L’ensemble me fait penser à un vieux rhum traditionnel. Finale : Longue, chocolatée et boisée.