57.2% alc./vol.
Mélanges de whiskys âgés entre 5 et 11 ans, vieillis en ex-bourbon cask, mariés et finished en fût quarter cask de 125 litres pour une période de 7 mois…et offert en version cask strength. Édition de 32,000 bouteilles.
André 90%
Le whisky mérite de respirer un bon 10 minutes avant de porter votre jugement car si vous vous fiez à vos premières impressions tout juste après l’avoir versé dans le verre, vous risquez d’être déçu. Le nez est très tourbé, sucré aussi, beaucoup de notes de caramel tirées du bois, de la vanille crémeuse aussi, tourbe phénolique médicinale, charbon de bois, poivre moulu, devanant de plus en plus crasseux avec le temps malgré les savoureuses notes sucrées (carrés de sucre brun). La bouche offre une bonne dose de tourbe, pour les peat addict, vous aurez droit à votre fix, très porté sur le caramel et le sucre brun, caramel Écossais finement salé. Même si le whisky a presque 4% d’alcool supplémentaires que le quarter cask habituel, la texture en bouche de cette édition est définitivement plus ronde et paufinée. Plus le temps passe et les lapées aussi, juteuses pommes vertes, sel de mer, tourbe. Légère astringence, la génétique du bois de chêne et encore des notes de caramel salé ferment la finale de bouche. On dirait que Laphroaig a, comme un diamant, un p’tit quelque chose lorsqu’il est présenté à l’état brut du cask strength, mais c’est dans le savoir faire du joalier tout comme le master blender que l’on reconnait la justesse de l’expérience et du savoir-faire. Intéressant de voir la différence entre cette édition et le QC de la lignée habituelle de la distillerie. J’aimes les deux pour des raisons bien différentes.
Patrick 90%
Tout ce qu’on peut attendre d’un Laphroaig cask strength! Bref, c’est excellent! Pas le meilleur Laphroaig que j’aie jamais eu, mais ça demeure du vrai Laphroaig, alors c’est excellent. À acheter les yeux fermés. Nez : Fumée de tourbe, agrumes, chêne huileux, goudron, vanille et quelque chose de malpropre que j’aime bien. Bouche : Fumée de tourbe intense, poivre tout autant intense, goudron, épices et une tonne de chêne séché. Bref, typiquement Laphroaig. Finale : D’une grande longueur, fumée et épicée.
Martin 91%
Nez: La tourbe est plus timide que ce à quoi je m’attendais, mais elle lève le rideau sur la vanille et le chêne, le caramel, le poivre et un bout de charbon de bois. Bouche: Assez huileux, offre une belle expérience tourbée pour les trippeux d’Islay. Sucre, caramel écossais, poivre blanc et sel marin. Finale: Extrêmement longue et langoureuse, forte sur les épices, le chêne et la tourbe iodée classique de Laphroaig. Équilibre: C’est comme si on avait pris le Quarter Cask et qu’on l’avait embouteillé cask strength. C’est excellent mais ça peut aussi faire peur à bien du monde.