John B. Stetson Kentucky Bourbon

42% alc./vol.

Patrick 87%
Rien de vraiment original, mais tout de même très bien réussi. L’amateur de bourbon ne pourra qu’aimer ce whisky. Nez : Cerises, bois frais, vanille… Un ensemble qui me fait saliver. Bouche : La texture en bouche semble un peu aqueuse, mais l’intensité des saveurs compense amplement. Cerises, bois brûlé, agrumes et vanille. Frais et délicieux. Finale: D’une belle longueur, marquée par le bois brûlé et la vanille.

Balvenie 12 ans Single Barrel – Cask 3396

47.8% alc./vol.
Moins de 300 bouteilles

Patrick 82%
Un bon whisky pour les amateurs de cask strength marqués par le chêne. Mais pour un 12 ans, j’ai déjà vu pas mal plus complexe. Et surtout à un prix pas mal plus raisonnable. Nez : Fruité, avec des agrumes, des céréales fraîches et de la vanille. Bouche : Chêne, agrumes, vanille… L’ensemble est très frais et présente, malgré la légèreté des saveurs, une agréable intensité. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par les agrumes et le bois frais.

Jack Daniel’s Master Distiller Series No.4

43% alc./vol.
Jack Daniel’s Master Distiller N°4 est la quatrième édition d’une série limitée sur les Master Distiller Jack Daniel’s Tennessee Whiskey. Au cours de la longue histoire de la marque, plus ancienne distillerie enregistrée aux Etats-Unis, seulement sept hommes ont supervisé la fabrication du mythique Tennessee whiskey. Cette lignée remonte à Mr. Jack lui-même. Jess Gamble travailla comme le maître distillateur pour seulement deux ans. Mais ce fut un moment important, Jess a été le premier des maîtres distillateurs qui ne descendait pas de la famille de Jack. Même ainsi, il fit en sorte que le whisky respecte la tradition de M. Jack.

André 87%
Bon, disons que la présentation avec la face du grand-papa austère genre ‘’Papa a raison’’ est un peu bizarre. Hyper doux au nez, presque feutré. Cerises noires, réglisse, caramel, un brin de fumé, fruits rouges, quelques épices bien dosées. Bel ensemble en bouche, saveurs rouges; cerises, réglisse, cannelle, pelure de pomme, petits fruits sauvages, du Jack Daniel’s typique. La filtration rend le whisky souple et tellement agréable à boire, c’est bien conçu et presque sans prétention. La finale est fruitée et épicée, pincée de gingembre en toute finale et quelques grains de poivre également.

Patrick 85%
Un bon Jack! Honnêtement, à part le packaging, je crois bien que les Master Distiller Series n’apportent rien de nouveau, mais bon, ça me donne une excuse pour prendre une bonne shot de Jack ! Nez : Beau parfum de maïs sucré, de cassonade, de bois brûlé et de cerises. Bouche : Bois carbonisé intense, pop corn brûlé et un peu de cerise. Finale : D’une belle longueur, avec un peu de bois, de belles épices et un peu de cerise.

Martin 86%
Nez: Mélange de cerises et d’anis, parmi le caramel fumé et la céréale classique de la distillerie. C’est sans l’ombre d’un doute un JD. Bouche: Bois et cerise noire, charbon, maïs et épices, caramel et vanille. Petits fruits rouges. Un festival de saveurs, bravo! Finale: Un peu dégonflée à mon goût, on revient sur le maïs et le chêne brûlé pour finir dans les épices et dans un combo cerise-gingembre. Équilibre: Encore une expression qui montrera à tous les mécréants que Jack Daniel’s est en mesure d’offrir des trucs tout de même intéressants. Chapeau pour le 43% d’alcool.

Tomatin 9 ans 2007 Caribbean Rum Barrel

46% alc./vol.
Distilled May 18th 2007, limited Edition of 6000 bottles.

André 85%
Le nez représente très bien les Caraïbes; ananas, bananes, coconut, vanille, fruits tropicaux. Bon taux de sucre aussi, développant une belle onctuosité au nez et qui appelle à la dégustion. Texture agréable mais rien qui casse la barraque, semble un peu dilué malgré son 46%. Je m’attendais à un rendu plus moelleux. Les saveurs aussi n’offrent que peu de surprise, ne répliquant que les odeurs présentées au nez. On ressent aussi la jeunesse du whisky, sa fougue bien cachée sous l’édredon sucré. La finale dévoile des notes d’épices plus prononcées qui, en s’évaporant, s’entremêle avec le jus de salade de fruits et la cassonnade. Un bon whisky gourmand, genre crème brûlée de whisky.

Patrick 82%
Un whisky léger… “Softer Side of the Highlands”, en effet! Un bon whisky, mais je préfère mes drams avec plus d’intensité. J’ai souvent goûté des whiskys de grain qui me donnaient plus d’émotions que ça. Nez : Léger parfum fruité, avec de la vanille, de la noix de coco, des ananas et beaucoup d’agrumes. Bouche: Bois frais et légèrement épicé, un peu de sucre, des agrumes, de la noix de coco, des bananes vertes et d’autres fruits tropicaux. Finale : D’une longueur moyenne, avec du bois, des agrumes et des fruits tropicaux.

Martin 85.5%
Nez: Orge et fleurs, vanille et crème. Punch aux fruits tropicaux, noix de coco et canne à sucre. D’une douceur alléchante et apaisante. Bouche: Vanille et sucre blanc, bois et épices, herbe et fleurs. Taux d’alcool approprié. Finale: Sucre blanc et chêne épicé avec fruits tropicaux, pommes vertes et ananas. Équilibre: D’une belle douceur, sans prétention. Sans être un grand single malt, personne ne doit être gêné d’en offrir un verre à ses invités.

Redemption Rye – Batch 251

46% alc./vol.

Patrick 78%
Pour un whiskey qui sent aussi bon, le goût m’a plutôt déçu. Trop jeune. Le reste de mon verre à fini dans le lavabo. Nez : Un rye fruité, bref une tonne d’épices, des fruits des champs frais et un peu de bois brûlé. Bouche : Oh boy, le new make n’est pas loin… Des épices, des fruits des champs frais et du new make. Finale : Des épices et du new make.

Redemption Bourbon – Batch 020

42% alc./vol.

Patrick 85%
Un bon whisky épicé, marqué par le seigle et le bois. Pour ceux qui ne peuvent se décider entre un bourbon et un rye! Nez : Un beau parfum de bourbon fort sur le seigle, avec des épices, du bois, des cerises et une touche de vanille. Bouche : Épices du seigle et du chêne, vanille, cerise… Finale : D’une belle longueur, marquée par les épices du bois brûlé.

Bruichladdich Port Charlotte PC12 Oileanach Furachail

58.7% alc./vol.
La gamme PC range met à l’honneur le changement, sa toute première expression, lancée il y a déjà 8 ans portait le nom de « Evolution ». Toutes bonnes choses ont une fin et quand une belle expression s’en va, on la remplace. Cette version de Port Charlotte PC 12 « furachail Oilenach » fait référence au jeune étudiant observant attentivement comment le maître distillateur travaille, à la recherche de l’apprentissage, de la préparation, pour le jour où le précieux spiritueux reposera sur ses épaules. En référence à Adam Harnett apprenti de Jim McEwan depuis 2016.

André 91%
Fumé et huileux, genre vieille huile à chauffage, bacon fumé, sel de mer, oranges, toffee, médicinal à souhait, poivre noir et piments. Le whisky est très huileux en bouche, incroyable texture, fumée de feu de plage, oranges confites, toffee légèrement brûlé, cassonade, eucalyptus, vieille huile usée, chocolat noir fourré à la confiture d’orange, tourbe un peu sale très prononcée, dattes, gâteau aux fruits. Le whisky est très évolutif et l’amalgame de saveurs offrira de belle nuances et changements au dégustateur patient et attentif. Les notes de sel de mer et de cendre froides sont plus volubiles en finale de bouche qui est aussi très poivrée. La tourbe est soutenue, puissante mais qui n’obnubile pas les autres saveurs plus fines. J’adore la présentation de ce whisky, la texture voluptueuse, l’agencement des saveurs varies et osées.

Patrick 88%
Un gros whisky crasseux comme j’en ai rarement vu venant de Bruichladdich… Mais je tiens à mentionner que ça reste tout de même très bon! Nez : Fumée de tourbe plutôt crasseuse, avec une note sucrée et vaguement fruitée assez agréable. Bouche : Fumée de tourbe très crasseuse, avec des épices, du bois brûlé et de subtiles notes fruitées et sucrées. Finale : Longue, intense et marquée par la fumée et les épices.

SMWS 10.117 Bunnahabhain 9 ans

61.2% alc./vol.
« Smoky, salty, sweet porridge »

Patrick 89%
Un très bon whisky, riche, complexe avec une tonne de sel et de fumée. Nez : Fumée, goudron et sel, avec quelques épices. Bouche : Sel et fumée intense, du goudron, du bois épicé et une touche sucrée plutôt succulente. Finale : D’une belle longueur, salée, épicée.

Martin 88%
Nez: Céréale solide, vanille, pierre salée et bois sec, poussiéreux même. Herbe et raisin blanc, moscato bien sec. Touche d’épices. Bouche: Caramel, tourbe et salade de fruits, explosion de poivre et de cannelle. Petit cuir bien chaud avec quelques subtils tannins de bois sec. Retour de la salade de fruits en fin de bouche. Pas méchant! Finale: Longue et soutenue, sur des tisons de braise ardente à la fin du feu de plage. Air salin, chêne, vin sucré et poivre noir. Très fort. Équilibre: Une belle richesse, on n’en attendait pas moins d’un Bunna SMWS.

Elements of Islay BW5

50.2% alc./vol.

André 94%
Holy shit… Quel nez…wow… Belle fumée amoureuse sur des huiles grasses, de bitume et de tourbe aux agrumes et au citron, fruits tropicaux, poires, abricots, ananas, mangues, fruits de la passion, sel de mer, fumée de tourbe, affublé d’une belle couche de vanille onctueuse. Une belle symphonie de saveurs tropicales et festives. La bouche développe étrangement aussi des saveurs de fruits rouges, fraises et framboises, fruits sauvages en plus des fruits tropicaux et des cosses d’oranges déballés au nez. La texture est grasse et hyper enrobante, les effluves de tourbe sont bien dosés et ne cachent pas les saveurs les plus subtiles et l’onctuosité de la vanille gagne elle aussi en intensité que tranche de savoureuses notes de poivre concassé et une pincée de sel de mer. La finale est fruitée, fruits tropicaux, ananas, poires, fumée et finement camphrée, maritime et quelques notes qui rappellent l’eucalyptus. Quelle présentation, superbe équilibre, harmonie et diversité des saveurs.

Patrick 90%
Exactement ce que je recherche dans un single malt d’Islay. Savoureux, intense et construit avec brio, un superbe scotch. Nez : Appétissante fumée légèrement sucrée, avec un soupçon de fruits et d’agrumes et une touche de bois. Bouche : Superbe fumée, sel, sucre et quelques fruits subtils. Finale : D’une belle longueur, fumée, salée et légèrement fruitée.

Ardbeg 14 ans 2003, Cask #98, Cask sample #17/0121

51.2% alc./vol.

André 93%
Saveurs brutes de sherry, un bloc de fruits séchés très compact, gâteau aux fruits, dattes, raisins séchés, surfant sur une vague de tourbe assouplie et de belles saveur maritimes un peu lointaines, bacon dans le sirop d’érable, tourbe phénolique accentués d’aromes maritimes dont le sel de mer et les fruits de mer. La bouche est presque poudreuse de sherry fruité, le feu de plage dans le sable mouillé, encore le gâteau aux fruits et les dattes dans leur jus, viande fumée, bacon à l’érable, belle tourbe phénolique, sel de mer, crabe, pâte de fruits. La texture en bouche est feutrée, hyper huileuse. Le whisky s’installe lentement en bouche et les saveurs émergent progressivement mais avec beaucoup d’assurance. Passablement d’épices aussi en finale de bouche mais qui s’étiolent assez rapidement laissant seulement un nuage de tourbe un peu translucide dilué de fruits et de sherry. Une belle expérience de dégustation, complexe et intense. Cela valait la peine de consacrer 1h30 de temps d’évaluation.