Forty Creek Unity 2018

43% alc./vol.
Lot 012, Bottling #03346. Cette édition est un blend de whiskies de Forty Creek sélectionné par un panel de 5 fans de la distillerie développé par le Whisky Maker Bill Hashburn.

André 92%
Chocolat au lait, cassonnade, fruits secs, sherry ou porto de part sa rondeur générale, bois séché dans un kiln, douces épices. Belle bouche pulpeuse, pacanes, agréables notes de chocolat au lait et de noix, sirop d’érable, cassonnade, vin rouge, oranges… Viarge, ça goûte les Turtles! Puis, touche de rye fruité et épicé, cannelle, fruits secs, red wine, réglisse rouge. Texture onctueuse, très douce, les notes de choclat au lait et de pacanes sont vraiment nice. Cela me rappelle aussi le Glenfiddich Rich Oak… Finale fruitée et chocolatée, les épices viennent nuancer agréablement les notes rondes amoureuses de noix et de chocolat. Elles émergent lentement de la couverture moelleuse et s’accompagnent des notes de réglisse rouge et de fruits sauvages. Un Forty Crek délicat, avec des racines sucrées Canadiennes.

Patrick 95%
Je crois qu’il s’agit de ma bouteille qui s’est vidée la plus rapidement!! Un whisky de soif incroyable, sublime et incroyable. L’un des meilleurs whiskys canadiens ever. Rien de moins. Nez : Du chocolat au lait aux fruits secs, agréablement épicé, saupoudré de cassonade, avec un trait de porto. Le tout servi sur une touche de chêne. Bouche : Oh que c’est bon. Du chocolat, des fruits secs, des pacanes, du rye, des oranges, du porto et de la réglisse rouge. La texture est sublime. Je manque de mots. Finale : D’une belle longueur, riche et complexe.

Martin 92%
Nez: Raisins secs et caramel. Chocolat et épices sèches, chêne bien sûr et maïs séché au soleil. Bouche: Oranges, cacao, fruits séchés, vin rouge. Un mélange assez exceptionnel. On termine en beauté sur de l’eau d’érable. Finale: Chêne et porto, érable et cassonade. Soutenue et enveloppante. Très réussi. Équilibre: Un des grands embouteillages de cette distillerie. À acheter si vous trouvez, un must dans la catégorie Canadian Whisky.

Game of Thrones House Lannister Lagavulin 9 ans

46% alc./vol.

André 90%
Un Lagavulin hybride, un Laproaigvulin… Le nez est punché et typique; maritime et camphré, savoureux mélange de vanille et de purée de bananes, agrumes citronnées, fumée puissante, sensation de poudre de craie, pommes rouges, poires, caramel salé, esprit maritime indéniable. Belle texture en bouche, les saveurs sont intenses et définies; marmelade de raisins, pommes, poires, bananes, agrumes, fruits tropicaux, oranges, caramel salé, viande fumée, sphaigne, varech, fumée phénolique. Beaucoup d’apports provenant du bourbon cask et une touche provenant de xérès (probablement). La tourbe est puissante, phénolique, bonbons à l’eucalyptus et enbruns maritime. La finale est un peu courte, sèche, camphrée.

Patrick 92%
Lagavulin, tout comme House Lannister, est faite pour régner. Même s’il est ici relativement jeune, on sent dès les premières effluves qu’il s’agit d’un produit qui ne s’adresse pas à la plèbe, mais bien à des gens puissants et intelligents. Nez : L’incomparable fumée de tourbe de Lagavulin avec une petite touche de goudron, du sel discret, du bois et des herbes. Bouche : Le sel, la fumée de tourbe goudronnée, du bois épicé et une petite touche de caramel et de vanille. Finale : D’une belle longueur, fumée, salée et subtilement sucrée.

Martin 93%
Nez: Tourbe dans un écrin de sherry, main de fer dans un gant de velours, tout comme la maison Lannister. Tundra, caramel, tourbe maritime et fruits des champs. Jus de pomme-raisin. Fumée enivrante. Bouche: Texture soyeuse et sensuelle, tourbe fruitée, bois de chêne, épices, xérès et orange. Très vineux, tannins, cuir et caramel. Confitures de framboise. Exquis. Finale: Douce et corsée à la fois, sur une longue et ensorcelante période. Chêne gorgé de xérès et d’épices, fumée discrète et salée à la fois. Équilibre: Le grand gagnant de la série. Dans presque toute oeuvre de fiction, le vilain est toujours plus complexe. Ici nous avons droit à un grand Lagavulin, son seul point faible étant que tout comme les Lannisters, nous savions à quoi nous attendre. Tywin doit en avoir des tonneaux et des tonneaux sous les fondations de Casterly Rock.

Game of Thrones House Tyrell Clynelish Reserve

51.2% alc./vol.

André 87.5%
Bloc de miel avec alvéoles de cires, gâteau aux fruits, cerises, melon au miel, oranges, fruits tropicaux, poires et pêches, tarte aux pommes sortant du four. Frais au nez, inspire le grand air et les espaces près de la mer. Superbe texture en bouche, l’aspect cireux typique colle immédiatement sur l’intérieur des joues dès les premières gorgées et tapisse complètement la bouche afin de protéger de l’alcool. Envolée de fruits tropicaux, mangue, melon au miel, pêches, poires, oranges, pommes puis montée de fruits sauvages et d’épices légèremwent astringente en finale de bouche. On perçoit aussi cette fine fumée de tourbe et de brûlé en arrière-plan. La sensation de grand air près de la mer est encore présente en bouche. Finale sur les fruits rouges, pincée de gingembre et de poivre et sécheresse un peu vieillotte en fond de bouche. Superbe nez, texture unique à Clynelish mais une finale légèrement abrupte.

Patrick 91%
Tout comme House Tyrell dont il tire son inspiration, il s’agit d’un whisky riche et puissant, à ne pas sous-estimer. Nez : Savoureuses notes maritimes, caramel salé, fleurs et un beau panier de fruits. Appétissant. Bouche : Eau de mer, caramel salé et panier de fruits, avec un subtil parfum de fleurs. Finale: D’une belle longueur, salée et sucrée admirablement.

Martin 90%
Nez: Belle fraîcheur au nez qui nous fait aisément oublier son fort taux d’alcool. Poires, fleurs blanches, vanille, gâteau, miel et café au lait. Bouche: Caramel salé, cerise terreuse, fruits rouges et fruits tropicaux, oranges et dattes. Vent de xérès et d’épices puissantes. Le feu du cask strength est bien vivant! Finale: Chêne et gingembre, vanille et cerise, miel et malt, le tout sur une belle descente, pas trop agressive. Fleur de sel et chocolat au lait. Équilibre: Le traitement cask strength sauve la mise, il en fallait au moins un dans toute la série! En voilà un qui sied bien à [SPOILER ALERT] la maison qui a eu les couilles d’empoisonner Joffrey! [/SPOILER ALERT]

Game of Thrones House Greyjoy Talisker Select Reserve

45.8% alc./vol.

André 91.5%
Bonne décision d’embouteiller au taux d’alcool habituel de la distillerie. Un Talisker à la Port Ruisge… Belles notes poivrées chères à Talisker, gâteau aux fruits, compote de fruits rouges, xérès fumé mais pas fumée de tourbe, genre feu de plage mal éteint, chocolat noir, caramel chauffé légèrement brûlé, oranges, réglisse rouge. La bouche est puissante et équilibrée; maritime à souhait, fumé et poivré, mélange de réglisse et de fruits sauvages, caramel et chocolat noir. Les notes d’épices sont aussi puissantes en finale de bouche, je suis franchement étonné par la livraison de saveurs intenses et diversifiées. La finale est poivrée et fruitée, longue notes de fumée persistantes, caramel et réglisse.

Patrick 90%
Tout comme les Ironborn, ce whisky make its fortune amidst salt and smoke! Un superbe Talisker qui, tout comme House Greyjoy, est un produit quelque peu légendaire. Nez : Superbe fumée de tourbe poivrée et épicée, avec une bonne dose de sel de mer. Bouche : Eau de mer très salée, caramel, fumée de tourbe poivrée, bois épicé et caramel subtil qui balance l’ensemble avec brio. Finale : D’une belle longueur, marquée par la fumée et un sel intense.

Martin 91%
Nez: Tourbe salée et maritime à fond. Puissance des vagues qui s’écrasent sur les rochers. Poivre noir et cendre de plage. Orange et chocolat, le tout bardé d’une grosse ceinture de vieux cuir. Bouche: Caramel salé sur fumée de tourbe. Eau de mer, épices déjantées, chêne détrempé. Puissance avec laquelle il est difficile de rivaliser. Finale: Longue, chaude, salée, fumée et affirmée. Sel marin, tourbe maritime, algue, sherry, bois. Poivre, caramel et fruits rouges presque trop mûrs. Équilibre: Un autre grand whisky des îles. De l’embouteiller au degré usuel de la distillerie était je crois la meilleure décision de l’année. Tout simplement spectaculaire. Theon Greyjoy en oublierait le fait qu’il n’a plus de pénis.

Game of Thrones The Night’s Watch Oban Bay Reserve

43% alc./vol.

André 87%
Beau nez cerisé et épicé, rondeur attirante, fruits séchés, pelure de pomme ainsi que son cœur, oranges, melon au miel et fumée de bois de chêne carbonisé, sensation de poudre à farder un peu bizarre. La bouche est punchée et surprend par la puissance des épices; grosses notes de raisins mauves séchés, clou de girofle, cannelle et poivre moulu, cerises noires, côté floral aussi qui me rappelle le lilas en fleur, caramel brûlé et charbon de bois. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai aussi l’image du fromage bleu en tête. La finale est sèche et puissante, sur les épices et le poivre. Agréable dégustation même si l’équilibre général laisse à désirer.

Patrick 92%
« I am the sword in the darkness« . Un superbe scotch, riche, savoureux et complexe. Vraiment, ce whisky est en bonne position to protect the Seven Kingdoms and guard the realms of men from the terrors des mauvais whiskys. Nez : Bois épicé, caramel chaleureux et fruits mûrs furtifs. Bouche : Notes maritimes, avec des fruits mûrs, du bois épicé et du caramel. Yummy! Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois brûlé, une fumée de tourbe discrète et de beaux fruits mûrs.

Martin 87%
Nez: Poivre et chêne, cerise et caramel. Un peu de fumée, un peu de malt grillé. Raisins avec quelques notes vineuses de xérès. Bouche: Orange, raisins et dattes. Classiques notes de fût de xérès. Bois sec, belles céréales mielleuses et épices bien dosées. Tout à fait délicieux. Finale: Bien campée, la finale nous laisse doucement sur des notes de bois sec, de cerise noire et de vanille épicée, sans se laisser déplacer. Équilibre: Un amalgame de belles saveurs franches typiques à Oban, avec une puissance et une intransigeance qui représente bien Le Mur

Game of Thrones House Baratheon Royal Lochnagar 12 ans

40% alc./vol.

André 84.5%
Sorry, jamais je ne comprendrai l’attrait de diluer un whisky à 40% d’alcool mis à part l’aspect économique. Difficile d’avoir un rendu textural intéressant avec une dilution si prononcée et une filtration qui enlève une bonne partie des gras jouant sur la texture. On a beau avoir la plus belle palette de couleur, si la toile de support est à chier, ça sera difficile de rendre une œuvre remarquable. Le nez est structuré et attirant mais pas punché du tout; poires, oranges, melon au miel, agrumes, vanille. On a troqué le taux d’alcool pour un age statement et au final on récupère un peu sur le rendu en bouche qui est tout de même amoureux sans être passionné; agrumes, oranges, melon, vanille, cannelle. On peut même dire que la bouche offre même quelques attraits intéressants… Avec le temps, les notes de marmelade d’oranges et de tangerines juteuses émergent plus distinctement, raisins mauves, notes d’agrumes aussi. C’est frais et festif comme présentation. Finale de bonne force, fruitée avec générosité, agrumes, oranges et chicolat au lait. La surprise du lot…

Patrick 83%
Un whisky qui ne passera pas à l’histoire: À l’image de House Baratheon, their house now lays in ruins. Nez : Tomate verte, malt et bois sec (bâillement). Bouche : Orge, bois sec et une touche de fumée de tourbe subtile, mais tout de même surprenante. Finale : Courte, avec du bois et toujours la subtile note de tourbe.

Martin 83%
Nez: Un peu plat au niveau des arômes, du moins leur intensité. Melon, miel, fleurs, vanille, bois et poire. Bouche: Beau poids. Miel et épices, vanille et chêne, orge et malt grillé. On marque quelques points ici qui peuvent rehausser le nez. Finale: Pouet, pouet, pouet. Transparent, vaporeux, rien ne reste dans cette courte finale. Quelques épices, mais ça reste un doux highlander sans trop de personnalité. Équilibre: Encore cette obsession à rester à 40%… Je peux comprendre le côté pingre, mais à ce compte là, on l’oubliera aussi facilement que l’usurpateur Baratheon…

Game of Thrones House Targaryen Cardhu Gold Reserve

40% alc./vol.

André 79%
Nez relativement efface et plat. Pommes poires, miel, accents de chocolat au lait qui me rappelle l’onctuosité du Glenfiddich Rich Oak 14 ans, cet aspect de caramel au beurre et de chocolat au lait fondu, les pommes rouges et les noix concassées nappant des bananes en dés. La bouche est plus épicée, saupoudrée de clou de girofle et de gingembre, copeaux de bois de chêne séchés, la poudre des gommes Bazooka, miel chaud et poires. Encore une fois, aucune texture en bouche, on ressent la dilution importante, aucune sensation huileuse ou grasse mais des saveurs intéressantes… mais délavées. Finale courte, sèche, sur les notes de caramel finement épicés.

Patrick 82%
Il semblerait bien que le dragon de Cardhu ait été vaincu par l’eau qui a servi à diluer ce whisky. Dommage, ça aurait pu conquérir le monde, mais il finira plutôt dans un nuage de vapeur d’eau. Nez : Fruits mûrs, caramel, chocolat noir et de discrètes épices. L’ensemble paraît toutefois dissimulé derrière un écran de vapeur, probablement à cause de la trop grande dilution du scotch. Bouche : Bois brûlé, fruits mûrs, chocolat noir et quelques chaleureuses épices. Finale : D’une longueur un peu courte, marquée par les épices du bois brûlé.

Martin 84.5%
Nez: Pomme de tire, muscade et vanille. Caramel, pâte de fruits et cacao. Miel et beurre de pommes. On termine sur des notes de céréales grillées. Bouche: Texture moyenne mais agréable, notes vineuses, caramel, épices chaudes et miel. Un peu de gomme balloune et de fruits rouges. Son faible 40% fait mal ici. Finale: Relativement longue et calme, tout en reprenant les notes énumérées plus haut. Toutefois, son taux d’alcool ne les laisse pas pleinement percer. Équilibre: Un très bon scotch, bien dosé dans le xérès, mais son degré d’alcool faiblard n’est pas à la hauteur des Targaryen… Sauf peut-être Viserys…

Game of Thrones House Tully The Singleton of Glendullan Select

40% alc./vol.

André 78%
Pelures d’oranges, fruits tropicaux, pêches et poires, notes d’encens épicées, craie, fleur blanches, pommes vertes, bananes. La texture est pauvre en bouche, très diluée, fruits à chair et fruits tropicaux, poires, bananes, timide sherry et gâteau aux fruits, cannelle, poivre et encore cette sensation de poussière de craie tombée du tableau. J’ai souvenir d’avoir eu cette même sensation bizarre et ça m’a pris longtemps avant de mettre le doigt dessus… Glenlivet! Les vieilles éditions de Livet avaient cette même touche de poudre de craie bizarre. La finale est courte et fruitée, mélange de poires et de sherry, puis touche presque effacée de poivre et de canelle ainsi qu’un soupçon de bois de chêne brûlé. Un autres Singleton qui ne passera pas à l’histoire.

Patrick 86%
Mes attentes étaient très basses, alors je suis agréablement surpris par ce whisky qui se révèle finalement très bien grâce à une belle complexité et une balance fort bien réussie. Un whisky de tous les jours, ou encore pour « binge watcher » votre série télé favorite! Nez : Appétissantes pommes vertes, miel, vanille et note de chêne sec bien discrète. Bouche : Bois brûlé et légèrement fumée, pommes vertes, caramel, miel et vanille. D’une belle complexité et sans prétention. Finale : D’une belle longueur, marquée par du caramel et une note de bois brûlé.

Martin 82%
Nez: Malt séché et poussiéreux, presque de la craie. Fruits tropicaux séchés, vanille et pommes, poire et ananas. Sec, sec, sec. Fleurs blanches. Bouche: Texture plutôt fade et aqueuse, malgré que quelques belles saveurs sont au rendez-vous. Malt, citron, fruits tropicaux, crème fraîche, herbe et fleurs blanches, vanille, alouette! Ou plutôt Glenlivet! Finale: Épicée, vanillée, boisée et crémeuse. Citron, poivre et céréales. Équilibre: Bien agréable, mais sans plus. Tant qu’à faire des whiskys Game of Thrones, come on! On torque un peu plus le taux d’alcool pour faire exploser les saveurs! EN tout cas, celui-là, il est bien à la hauteur de House Tully.

Game of Thrones House Stark Dalwhinnie Winter’s Frost

43% alc./vol.

André 80%
Nez frais et aérien de Dalwhinnie, salade de fruits baignant dans une marée de miel chaud et d’amandes non-salées, poires, pêches, agrumes, oranges, caramel et vanille. La bouche est diluée et sans structure, pas de passion aucune; fruits à chair, poires, oranges, pommes jaunes ‘’delicious’’, caramel, notes de céréales au miel et de citron aussi. Je ne sais pas si cette édition était destinée à être consommée avec des glaçons mais les saveurs et gnénéral sont très timides et effacées. Heureusement, quelques épices disparates sauvent la mise en finale qui est courte et molle au niveau texture. Les notes de miel citronné reviennent en toute finale et sont transpercées d’aiguilles épicées. Pas mauvais mais juste sans trop d’attrait.

Patrick 89%
Un whisky parfait lorsque winter is coming, grâce à ses belles notes épicées et chaleureuses. Nez : Un beau mélange de miel et d’épices, simple et rudement efficace. Bouche : Les épices du bois légèrement brûlé s’expriment ici avec brio, tempérées admirablement par un miel agrémenté d’une discrète note herbeuse. Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois et des herbes séchées.

Martin 87%
Nez: Léger et frais, rayon de miel, malt, crème, vanille, citron et meringue. Pêches et épices, vent de fraîcheur. Bouche: Malt léger et bois sucré. Cantaloup et sucre à glacer. Épices en puissance, pour ponctuer la douceur du reste de l’ensemble. Finale: Belle chaleur, encore bois et épices, vanille et agrumes. Crème brûlée. Retour du citron et du miel. Équilibre: Tout en douceur, parfaitement aligné avec la ligne directrice de la distillerie. Un peu trop doux pour House Stark, du moins dans mon livre à moi.

Game of Thrones Johnnie Walker White Walker

41.7% alc./vol.
Un blended scotch whisky comprenant des single malt de la distillerie Cardhu et Clynelish. La bouteille est illustrée à partir d’encre thermochromique qui, une fois refroidi, laisse apparait les mots ‘’winter is here’’ sur son côté.

André 77%
Vanille et crème Chantilly, cannelle, fruits secs, caramel chaud, canne de Noel à la cannelle, ensemble très axé sur les grains de céréales. Je ne m’attendais tellement à rien que je suis ‘’agréablement’’ surpris du résultat final, malgré la touche d’alcool industrielle tel que me le faisait remarquer ma conjointe. La texture est liquide mais la présentation agréable. J’ai plus en tête l’image d’une boisson aromatisée à la cannelle qu’un scotch whisky. Premières impressions de la bouche, grosse baffe de cannelle, mélange de vanille et de caramel, bananes, poivre et clou de girofle, nous menant à une finale expéditive laissant un gros souvenir de cannelle. Globalement, ce whisky est monochrome et il faut le considérer comme un alcool de plaisir et non de dégustation. Mais ça, on s’y attendait.

Patrick 80%
Exceptionnellement, j’ai dégusté ce whisky à la température de la pièce (~21°C) puis congelé. L’exercice, quoiqu’amusant, n’a pas permis au White Walker de se démarquer plus que ça. Peut-être qu’à certains endroits, la phrase « Winter is here » peut impressionner, mais en tant que Canadien, ça me laisse plutôt de glace. TEMPÉRATURE « PIÈCE » : Nez : Whisky de grain et une touche de fumée des plus subtile, du caramel, des amandes et une touche de fruits frais. Bouche : Toujours le whisky de grain, accompagné de vanille, de pommes jaunes très sucrées, de caramel et d’une fumée vraiment évanescente. L’ensemble, comme il se doit, est plutôt frais. Finale : Un peu courte, marquée par les pommes et les épices du bois. // CONGELÉ : Nez: Comme il fallait s’y attendre, inexistant! Bouche : Whisky de grain, un peu de bois légèrement brûlé… C’est tout. Finale : Courte, marquée par l’alcool.

Martin 80%
Étant donné le thème de cet embouteillage et la recommandation de Diageo, j’ai décidé d’y goûter aussi, blasphème, sur glace. Nez: Crème anglaise et fruits rouges. Vanille et léger caoutchouc. Rappelle le Red Label ou bien le Adventurer par moments. Caramel chauffé et acétone. Par la suite, le froid semble rendre certains arômes muets, pour ne garder que le caramel et les fruits. Bouche: Arrivée en bouche très timide, avec une des textures les plus décevantes. Par contre d’agréables saveurs sont au rendez-vous. Cannelle, vanille, caramel, fruits rouges et tout petit vent de tourbe. Ci ce n’était de ce dernier trait, on pourrait même croire à un canadian whisky. Je l’aime mieux au froid, les saveurs se développant tout doucement au fur et à mesure que le whisky se réchauffe en bouche. Finale: L’alcool et l’acétone sont les uniques notes qui demeurent au début, pour heureusement laisser place au chêne, aux épices et au caramel. Une fois pris froid ou sur glace, la basse température a tendance à tuer les mauvais traits du blend. Équilibre: Qui l’eut cru? Ce whisky doit effectivement se boire froid. Bon bin ma bouteille s’en va dans le congélateur. Dommage car c’est une belle bouteille à exposer, quoique son étiquette, comme certains jouets de notre enfance ou bien une canette de Coors Light, réagit de façon « cool » aux changements de température.