50% alc./vol.
André 89.5%
Cette merveilleuse tourbe de Laphroaig, on ne s’en lasse jamais. Celle-ci est par contre plus posée, son caractère médicinal s’étant adoucit considérablement, mais offre plutôt un caractère plus crasseux et d’huile sale (style du Kilchoman 3 ans) allié d’oranges et d’agrumes et de sucre. Bouche très axée sur le bitume fraichement étendu, de fumée de tourbe et d’un léger salé très maritime. Cet embouteillage est bien balancé et la dualité des fruits et du trio tourbe, fumée et sel est très intéressante. Dommage qu’il se vende à ce prix.
RV 88%
Un petit jardin tranquille et zen sur le toit, pour les visiteurs et leur parent en convalescence. C’est une Laphroaig particulièrement féminine qui surprend les nasaux par une tourbe toute en douceur, loin de la frénésie habituelle de l’urgence. Très timide et légère en bouche, la tourbe prend du temps à s’installer, avec un petit côté de noisettes. La finale est assez standard, alors qu’en traversant le gazon on s’approche de l’hôpital. L’aftertaste est fleuri, encore étranger mais toujours de bon goût.