43% alc./vol.
André 91%
Le nez est généreusement fruité mais c’est en bouche qu’il nous livre ce qu’il a de mieux. L’arrivée est fruité également avec des relents de bananes (typique de Glenmorangie encore une fois), d’amandes non-salées et de chêne blanc humide. Le plus surprenant est la rétro-olfaction qui est à saveur de bourbon très prononcé, sucré , mais aussi à la fois puissant en bouche. Vaut amplement des 120$ demandés et ce même pour un single malt de 15 ans.
Patrick 84%
Une légère arôme d’orge s’échappe du verre avec un léger fruité. Ai-je dit léger? Je devrait plutôt dire évanescent ou fantomatique. Le goût délicat et fruité, démontre une sensibilité plutôt féminine. Le genre de féminité qui chante dans la chorale de l’église paroissiale. La finale marquée par les petits fruits rouges juteux est assez longue, telle la note finale d’un Ave Maria qui réussi à nous réveiller à temps pour le sermon du curé!
RV 83%
Vanille très fraîche, orge et agave doux et chaud. En bouche elle est très verte, mais bleuit vers l’agave pour mourir tranquillement, avec une courbe décroissante un peu trop abrupte. Intrigante mais manque un peu de pep, comme si elle semblait retenir ses cris. À plus de 100$, loin de valoir la peine pour une bouteille d’à peine 15 ans sans personnalité marquante.