Mackmyra Motörhead XXXX Aged in Bourbon Casks

40% alc./vol.
Produit par la maison Mackmyra (Suède), ce whisky célèbre les 40 ans de carrière du groupe Motorhead. Vieilli pendant une période de 5 ans en new oak barrels et une partie du whisky a également eu droit à un affinage en fût de sherry Oloroso pour une période de 6 mois.

André 77%
Avec un marketing aussi bruyant qu’une toune de Motorhead et une subtilité opportiniste digne de la didinne tronant sur la joue de Lemmy, les attentes envers ce whisky étaient fort hautes, autant que la parution d’un nouvel album hommage à Lemmy avec des chansons inédites. Hé bien, je suis désolé de vous annoncer que ce whisky est décevant, autant pour la maison Mackmyra que pour l’hommage à ce groupe fétiche. Signature du bourbon cask carbonisé, autant de brûlé que Lemmy aura aspiré de cigarettes (ou autre), le boisé du chêne est omniprésent et rappellera pour certains, le Jack Daniel’s, fruits habituels des bourbons, les fruits rouges et la réglisse (noire cette fois). Intéressant de voir la confusion fruitée qui s’installe en bouche car avec l’influence soutenue du chêne on croirait facilement que le whisky est vieili en ex-bourbon cask. Donc en résumé; bois carbonisé, fruits rouges, réglisse noire, noix sans sel, amandes, vanille. Une touche de fruits séchés et quelques reverb épicés. La texture en bouche offre une mélodie intéressante mais prévisible et un peu sans passion; l’alcool est très présent, les saveurs un peu affadies, comme un vieux t-shirt lavé mille fois, tout-épice, réglisse noire, charcoal. Finale crasseuse, le bois de chêne carbonisé encore une fois, réglisse noire et rouge, fruits secs. Désolé de vous briser votre trip…

Patrick 81%
Un whisky qui nous rappelle à quel point le métal est rendu la nouvelle « pop » des années 2000. Simple et efficace, facile à boire, tout comme la musique de Motörhead. Nez : Parfum plutôt fruité et sucré. Bouche : Toujours les fruits et le sucre, mais aussi un peu de chêne subtilement brûlé et des amandes. Simple, pas mauvais, efficace. Finale : un peu courte, avec du chêne brûlé et des fruits rouges.

Martin 80%
Nez: Gros fruits rouges, caramel et vanille. La céréale de Mackmyra veut percer le voile de bois et de chêne carbonisé. Touche de réglisse. Bouche: Toujours aussi fruité, cassonade et sucre blanc. Poivre et cannelle, bois et vanille subtile. Les tannins du chêne sont hyper-présents. Touche de cuir et explosion de fruits rouges. Finale: Épicée et quand même fumée. Bois brûlé et fruits bien murs. Épices qui ne sont pas sans rappeler le seigle. Équilibre: On tombe un peu trop dans les fruits sucrés et je ne retrouve pas toujours la signature Mackmyra. Drôle de choix pour un whisky hommage à Motörhead, surtout que Lemmy ne buvait pratiquement que du Jack…

Glann Ar Mor Kornog Roc’h Hir

46% alc./vol.

André 86.5%
Tourbé et maritime, jeune et vif. Poussière de pierre, nez poudreux et d’herbe verte mouillée, la poire et des feuilles de menthe. Caractère maritime et tourbé, texture un peu poussiéreuse. La bouche dévoile la force de la tourbe herbeuse, touche de menthol, très parfumé et fruité, mais les fruits tropicaux maintenant, ananas, vanille, amandes. Le parfum me rappelle l’odeur lointain des lilas en fleur au printemps, par une journée encore frisquet, le parfum étant atténué et farouche. On ressent la jeunesse du whisky au travers ses fugues de saveurs pointues et un peu imprévisibles. Finale fruitée, aromatisée d’oranges et de nectarines, vanille crémeuse transpercée de pointes tourbées et de saveurs d’herbe verte et de chlorophylle. Un style qui n’est pas à portée de tous. D’un côté, la fougue rappellera peut-être un peu trop le jeune whisky aux connaisseurs, de l’autre, les nouveaux adeptes le trouveront aussi peut-être un peu trop tranché. Ce qui est vraiment agréable, c’est que la distillerie étale ici son style et sa ligne directrice unique qui rappelle ses origines maritimes sans être confondu avec certains whiskies tourbés d’Islay par exemple.

Patrick 86%
Un très bon whisky, surtout pour ceux qui les aiment malpropres. Intense et savoureux. Nez : Fumée de tourbe légèrement sucrée, avec une touche de vanille, avec un je-ne-sais-quoi de malpropre. Bouche : de la cendre plein la bouche, puis la fumée de tourbe, tourbe qui d’ailleurs semble plein de sueur du gars qui l’a découpée. Finale : Longue, fumée et épicée.

Martin 85%
Nez: Vif et fougueux, sur une tourbe très verte, avec des accents de citron et de pierre. Un peu mentholé, un peu poussiéreux. Bouche: Texture légère, quoique très cendreuse. Citron et tourbe prennent ici d’assaut d’autres notes de bois et de pierre salée. Finale: Sur une belle longueur, la tourbe nous laisse sur une impression plus jeune et disons plus verte, genre menthe ou chlorophylle. Équilibre: Un bien bel exemple de la distillerie Glann Ar Mor qui nous montre en quoi elle est différente des écossais.

Glann Ar Mor Kornog Pedro Ximenez Cask 15

46% alc./vol.

André 79%
Nez bizarre, le sherry est bien là mais avec un fond sulfureux et de bois neuf, fruité, oranges, soupçon de tourbe, confiture de fruits et chocolat noir. Belle présence fruitée en bouche mais je n’aime pas particulièrement les saveurs de sherry, légèrement savonneuses et à mon sens, sulfureuses. Le nez gagne par contre à respirer et s’équilibre beaucoup plus après environ 10 minutes; miel, lilas en fleur, gomme savon, tourbe (plus prononcés d’ailleurs), fruits rouges, confiture de pomme, framboises, caramel. La finale de bouche est vraiment bizarre, la sensation laissée partout sur les parois de la bouche et de la langue n’est pas vraiment agréable, cela me rappelle les fruits rancis et le sulfure niché dans de la tourbe à la Armorik. J’aime normalement les produits de cette maison mais là je suis complètement déstabilisé.

Patrick 87%
Si je recherchais une tonne de fumée de tourbe, je serais déçu. Mais compte tenu que je recherchais plutôt un whisky intense et délicieux, je suis plutôt ravi ! Enfin, il manque encore un peu d’équilibre, mais ça demeure un réel plaisir à boire. Nez : Parfum de fruits frais et sucrés, avec une bonne dose de vanille. Bouche : De beaux fruits frais et sucrés, de la vanille et quelques épices venant du chêne qui semble encore frais. La fumée de tourbe typique du Kornog est extrêmement discrète. Finale : Longue, fruitée, épicée et très subtilement fumée.

Lark Tasmanian Single Malt Cask Strength

58% alc./vol.
Afin de favoriser un meilleur échange avec le bois, Bill Lark, propriétaire de la distillerie éponyme, a choisi de faire vieillir ses whiskies dans des petits fûts de 50 litres et de 100 litres. 50 % de l’orge (Franklin ou Gardner) est légèrement séchée avec une tourbe qui provient de leur propre tourbière : Brown Marsh Bog. Enfin, il a récemment confié à sa fille, Christy, le rôle de maître-distillateur.

André 91.5%
Superbe nez, hyper fruité et d’un équilibre exemplaire. Noix et cachoux, pâte d’amande, oranges, pommes rouges, petits fruits sauvages, caramel et toffee, presque chocolaté, petits gâteaux aux amandes. La bouche est fruitée et soutenue par de fortes épices, l’apport du fût de chêne est bien en évidence sans voler le show. Bel amalgame de prunes et de fruits séchés, la pâte de fruits et les fruits sauvages, nappé d’une coulée de caramel et de chocolat au lait un peu fumé. Lorsque l’alcool s’est évaporé, émergence de plantureuses notes de sirop d’érable. La sensation de l’alcool est perceptible en bouche mais pas à en ressentir un effet de brûlé mais plutôt réchauffant et réconfortant. La finale est caramélisée et chocolatée avec un fin trait de fumé. Quelques saveurs me rappellent aussi le virgin oak. Un bel embouteillage qui nous amène hors des sentiers battus habituels. J’en achèterais volontiers une bouteille. Du really nice stuff comme on dit.

Patrick 93%
En quelques secondes, j’ai compris pourquoi Lark a une si grande réputation. Un superbe whisky, complexe et savoureux, équilibré de façon magistrale. J’aime, j’en veux une pleine bouteille svp!! Nez : Un succulent parfum de fruits exotiques, de vanille sucrée et de biscuits « social tea ». Après quelques minutes, j’ai l’impression d’y découvrir aussi une touche herbeuse. Bouche : De succulentes épices, du beau bois sec, une note fruitée subtile, de la vanille et un caramel intense pendant une seconde, puis qui disparaît rapidement. Finale : D’une superbe longueur, épicée et marquée d’une touche herbeuse discrète.

Martin 93%
Nez: Les fruits secs et le sucre d’orge démarrent la course. Noix, biscuits secs et petit gâteaux emboîtent le pas, avec caramel, zeste d’orange, bois et vanille. Je dois avouer qu’une bonne sniff d’épices trahit son degré d’alcool. Bouche: Bois sec sur une texture agréable. Explosion de cannelle et de poivre blanc. Caramel, vanille et fruits. Un peu d’herbe et de chocolat amer viennent accompagner. Finale: Longue et chaude, fortement épicée par l’alcool, mais sans être trop agressive. Bois, poussière et herbe. Caramel, vanille et fruits secs. Équilibre: Superbement construit. J’adore cette édition cask strength, mais je ne peux m’empêcher d’imaginer si la complexité ne ressortirait pas plus à un degré d’alcool inférieur.

Penderyn Myth

41% alc./vol.
Penderyn Myth est le seul single malt de la distillerie galloise à être exclusivement vieilli en ancien fûts de Bourbon (chêne américain).

André 80%
Nez un peu vif marqué par les notes de bois sec et un peu verdâtres, poires, vanille, agrumes, pommes vertes, limoncello? La bouche développe d’étranges notes de menthol et bonbons casse grippe à l’eucalyptus, peut-être même des notes de tourbe terreuse, qui nappent les notes fruitées d’agrumes et de poires, tartelettes citron et amandes, ananas. Finale mentholée très bizarre, alliant aussi les fruits tropicaux et des notes verdâtres rappelant l’eucalyptus. Un whisky sans trop de ligne directrice et à l’agencement de saveurs discutables.

Patrick 84%
Un whisky qui demande une certaine patience pour l’apprécier à sa juste valeur, et qui saura vous récompenser par son côté original. Nez : Fruits tropicaux, agrumes, pommes et poires. Bouche : Épices, fleurs, herbes et une touche terreuse. Le tout avec une note de sucre sec et une belle amertume. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par les herbes et un soupçon de bois.
Patrick 82%
Un Penderyn de loin supérieur à la moyenne habituelle de la distillerie, c’est-à-dire correct, sans plus. Nez : Fruits tropicaux, agrumes, herbes et une touche de vanille. Frais et sucré. Bouche : Quelques épices, des fleurs, un peu d’agrumes, des herbes et une surprenante amertume. Vif et léger. Finale : D’une longueur moyenne, s’étirant sur des notes herbeuses.

Glann Ar Mor Kornog Oloroso

46% alc./vol.
Oloroso sherry cask #15

André 75%
Au nez je trouve que ça a plus un nez de Sauternes que de Sherry. Pomme poire, fruits tropicaux, de miel et de vanille, de tourbe et chocolat noir. La bouche est très souple, les fruits rouges peut-être plus évidents et la tourbe plus puissante. Il y avait une odeur au nez qui me plaisait plus ou moins que je retrouve aussi en bouche, genre saveurs de fromage cheddar, de vins de Sauternes visqueux et cette pomme poire fraiche, une touche florale, de forte tourbe terreuse et de sel de mer. Le seul endroit où les saveurs peuvent rappeler le fût de sherry, c’est en finale de bouche qui s’exprime par des notes savonneuses et de chlore de piscine, signe qu’il y a un problème avec le fût de sherry. Sinon, définitivement, il n’y a rien dans ce whisky qui peuvent le lier à des saveurs que l’on associerait avec le sherry. Je ne sais pas si c’est une bonne chose ou non, car je n’ai rien contre le fait d’être amené dans des saveurs inattendues mais encore faut-il que la présentation soit adéquate, ce qui n’est pas le cas ici. Ma première déception de côté de Glann-Ar-Mor…

Patrick 82%
Ca commence plutôt bien, mais ça se gâche en approchant de la finale. On aura pas réussi à tout à fait cacher le jeune âge de ce whisky. Nez : Parfum de fruits sucrés qui dissimulent presque avec succès la tourbe et les épices du Kornog. Bouche : Fruits, épices chaleureuses et fumée. Le tout semble toutefois vouloir dissimuler un whisky plutôt jeune car on sent le new make pas trop loin. Finale : Longue et savoureuse, s’étire sur des notes de fruits et de new make.

Paul John Peated Select Cask Batch 001

55.5% alc./vol.
Paul John Peated Select Cask est produit sous le climat tropical de l’Inde où la part des anges plafonne autour de 12% chaque année. Il fait partie de la gamme « Select » dont les fûts son rigoureusement sélectionnés et embouteillés en brut de fût. Ce single malt illustre la somptuosité de la ville de Goa avec ses paysages vallonnées du bord de l’océan indien.

André 85.5%
Au départ, le whisky offre plus des notes de céréales maltées et chocolatées que tourbées. Le nez est étrangement apaisant pour un taux d’alcool si costaud. Beaucoup de notes de caramel et de toffee, presque de la canne à sucre. La bouche dévoile enfin ses arômes de tourbe, pas phénolique, juste fumée du style feu de plage presque éteint dans la bruine du matin, plantureuses notes de caramel et de miel, noisettes passées à la poêle. Finale douce mais parsemée d’épices qui nuancent ce whisky peut-être un peu trop plat. Belle rétro-olfaction fruitée se noyant dans des vagues successives de tourbe un peu terreuse. Un whisky agréable qui étonne par sa douceur et sa rondeur.

Patrick 92%
Un superbe whisky riche, complexe et surtout intense! Watch out, voici Paul John ! Nez : Belle fumée de tourbe avec une touche de cassonade et de charbon. Intense et superbe. Bouche : Savoureuse fumée épicée et intense. Le tout est complété par de savoureuses épices. Finale : S’étire longuement sur une superbe fumée de tourbe épicée.

Martin 85%
Nez: Assez discret et sans personnalité. Un peu de malt grillé, un peu de caramel et de cacao. Sucre d’orge, brin de scie et fond de carton humide. Bouche: Tourbe, épices et canne à sucre. Caramel et fruits des champs. Feuilles vertes. Finale: Épices chaudes du cask strength qui sont presque un peu trop raides. Équilibre: Très puissant, peut-être même trop.

Warenghem WB Whisky Breton

40% alc./vol.
Ce Blended whisky est distillé deux fois dans des alambics, puis vieilli durant trois années.

André 77%
Nez linéaire, axé principalement sur le miel et le caramel, où l’on aussi beaucoup de place aux céréales. En bouche, les amandes et une touche d’épices. Douces notes de céréales séchées, notes végétales aussi avec un accent terroir de craft distillery avec la vague de miel et de vanille de la finale de bouche. L’alcool prendra aussi plus de force en finale et rétro-olfaction. On peut facilement ressentir que le whisky est jeune par sa légère fougue en bouche et son manque d’équilibre maladroit. Ceci dit, il demeure un whisky qu’il est facile d’apprécier si l’on désire avoir quelque chose d’agréable et sans trop de complexité.

Patrick 79%
Un whisky pas cher, mais qui ne vaut définitivement pas cher non plus. Bref, pas une balance extraordinaire, mais si on est cassé, ça pourrait la job. Mais on pourrait aussi décider de passer quelques temps sans boire. Nez : Parfum de whisky de grain, avec du chêne, des agrumes, de la vanille, une touche de tourbe et des notes plutôt fortes d’alcool. Bouche : Agrumes, tourbe, bois brûlé et épicé et un fond intense de whisky de grain cheap. Finale : Courte et forte sur les saveurs d’alcool.

Martin 80.5%
Foin très pâle, comme un sauternes décoloré. Nez: Légère touche de céréales, couplée à une vague de miel sucré et de vanille. On termine sur quelques fleurs et épices. Honnêtement je m’attendais à bien pire. Bouche: Une pointe d’acidité nous assaille dès le départ, pour ensuite se transformer en un peu de miel et de sucre à glacer. Toujours fleurs et épices. Tout de même fade. Faible citron. Finale: Légèrement minérale, elle s’étire sur une courte piste de notes de chêne timide et de crème pâtissière. Équilibre: Peut-être que cette expression a de sérieuses lacunes au niveau personnalité, mais il faut toutefois avouer que mes attentes étaient extrêmement basses.

Michel Couvreur Malt Scotch Whisky 12 ans

43% alc./vol.
Bouteille #52333

Patrick 92%
Une bouteille qui ramassait la poussière depuis des années dans la Whisky Room. Ne la cherchez plus, je l’ai bue jusqu’à la dernière goutte! Yep, au risque de sonner un comme un vieux schnouk nostalgique, on en fait plus des comme ça. on en fait plus des comme ça, et c’est dommage. Un whisky spectaculaire. Nez : Xérès et touche de fumée portée par un chêne savoureux. Bouche : Xérès chaleureux, tourbe fumée, chêne brûlé et pointe de vanille. Finale : D’une belle longueur, épicée et fumée.

Nomad Outland Whisky

41.3% alc./vol.
Ce whisky né et vieilli en Ecosse – et éventuellement fini à Jerez en Espagne. Ce double processus de vieillissement unique en enfreint les règles de la SWA pour la définition d’un « scotch » : il s’agit donc d’un « whisky » aux termes de la loi européenne, et non un « scotch ». Le spiritueux est fabriqué à partir de 30 whiskys de malt et de grain du Speyside, âgés entre 5 et 8 ans. Le whisky est ensuite envoyé à Jerez, où il subit une finition pour un minimum de 12 mois en fûts de Pedro Ximénez, dans la cave de Nomad des caves González Byass.

André 84%
Le sherry du nez a la même exubérance que Richard Patterson dans ses ateliers de whisky. Fruits séchés, grains de popcorn salé nappés de chocolat et de caramel fondu vendu au Burk Barn, une touche de sherry sec et astringent, abricots séchés, dattes, oranges, vanille. La texture en bouche est unique, goulue, presque collante de sucre. La bouche développera les mêmes éléments du nez. C’est très compact et compressé, presque brut et sans subtilité comme présentation. Je suis tourmenté entre la sensation de se dire ‘’maudit que ça se boit bien’’ et ‘’maudit que c’est pas subtil’’… Donc, très porté sur les fruits séchés, les dattes, les prunes, caramel salé et sécheresse du sherry. Mais l’ensemble général est très collant et sirupeux comme texture. La finale est très douce, fruitée et longue avec une rétro-olfaction épicée et sèche. J’ai rarement été si ambivalent pour donner une note. Ce whisky est définitivement unique. La touche de sherry typique de Patterson est sans ambiguïté, mais le manque de subtilité général est un peu agaçant. Par contre, l’envie de se taper ce whisky verre après verre est forte tellement ça se déguste facilement. Pour les amateurs de whisky à la dent sucrée, ce whisky dessert est pour vous!

Patrick 83%
La publicité ne ment pas, ce whisky est extrêmement intense en terme de xérès. Par contre, il semble que le whisky soit un peu trop jeune pour être vraiment très bon. Nez : Sucre et cassonade, avec des raisins secs, des fruits mûrs et un peu de chêne brûlé et une belle touche de vanille. Bouche : Toujours les raisins secs et les fruits mûrs avec une bonne dose de vanille et un peu de cassonade chaleureuse. Finale : D’une belle longueur et chaleureuse.

Martin 85%
Nez: Fruits rouges intenses, raisins juteux, dattes et oranges. Vanille et caramel onctueux complètent une toile de fond veloutée et suave. Les xérès à fond la caisse. Bouche: Explosion de xérès fruité, presque comme une claque sur la gueule. Raisins, cassonade, caramel salé. Oranges, dattes, bois sec et cuir. Belle chaleur épicée, mais on refuse ici de jouer dans la subtilité. Finale: Sucrée, empreinte de poivre, de bois et de cuir. Les fruits du sherry sont toujours au rendez-vous. Équilibre: Ce n’est certainement pas un méchant dram, mais on reste en territoire évident, ça sent les raisins secs à 2 pieds du verre. Comme si plus on est proche des caves González Byass, plus ça va goûter le sherry… Je ne sais trop quoi en penser, cheers!