Amherst Gate Rye Whisky

40% alc./vol.

André 73%
Céréales timides sucrées, avec olfactivement ces arômes fruités de type rye whisky de fruits épicés, de cerises bon marché. Ça sent le sirop au cerises, qu’on avale avec un bon gros verre d’eau. C’est fluide, épars et insipide. Finale de toffee et de vanille. J’imagine que lorsqu’il est apprêté en drink, il trouve bien sa niche mais sinon, je trouve ça plutôt maladroit et grossier. C’est comme ça que j’imagine les fille de Terre-Neuve…

RV 77%
Le huard canadien paie pas toujours. Petits relents à la Jim Beam Red Stag, olfactivement c’est pas le béguin pour ce liquide à tendance canadienne trop sucre d’orge. En bouche c’est violent mais léger, davantage une gifle qui pince qu’un coup de poing en pleine gueule. La finale est quant à elle beaucoup trop sirupeuse mais en même temps fraiche. L’aftertaste chauffe les lèvres sans bénéfice. Je ne sais trop quel pari on a pris, mais ca ne rapporte guère.

Zeppelin Bend Michigan Single Malt Whiskey

47% alc./vol.

André 81%
Céréaes très présentes au nez, oranges sur fond de fumée assez particulière. En bouche, c’est très spécial; arômes d’olives et d’herbe mélangé à du bois neuf. Les épices sont aussi de la partie mais de façon très pondérée. Le tout s’allie avec les fortes notes de sucre et de vanille – surtout présentes en finale – , ce qui procure un feeling de biscuit au gingembre avec des zestes d’orange.

RV 86.5%
Trop caractéristique au nez, certes il ne manque pas de personnalité, et c’est mieux d’en avoir trop que pas assez. Rye à l’orange sans les épices, contrairement au palais où le tout explose en poussière de poivre et de suie. Le tout prend un drôle de virage d’herbes de clairière de bois avant de laisser un souvenir à mi-chemin entre le seigle et l’orange. Certes, il faut aimer les rye à la High West Rendezvous (quoique ce dernier est plus approchable) alors seul ce n’est pas nécessairement ma tasse de thé. Par contre, en drink, il doit avoir un bon potentiel de mixabilité.

Patrick 85%
Parfum très sucré et fruité qui rappelle plutôt un mélange de bourbon et de rhum. En bouche, les saveurs de rhum industriel nous surprennent: Épices, cassonade brûlée et chêne puissant. La finale s’étire délicieusement longtemps sur le sucre. Très étonnant pour un single malt: il goûte le rhum au point de se demander s’il n’y aurait pas eu une erreur à l’usine d’embouteillage!

Woodstone Creek Straight Bourbon Whisky

47% alc./vol.
Batch #1, fût #1 DSP-OH-34.

André 89.5%
Préparez vous à être très étonné. Nez vinaigré accompagné de relents de remover à vernis à ongles. Un baiser de cassonade migrant sur les grains de céréales secs, la bouche est maintenant sèche également mais une larme d’amandes grillées se pointe le bout du nez. La finale est toute de sirop d’érable et de Danoises pacanes et raisins. Finale timidement fumée. Un premier essai réussi et sérieusement amical. Je serai impatient de voir leur prochaines réalisations.

RV 93.5%
À mon avis personnel, this is what microdistilling should be all about. Poudre de jus instantané et vanille, puis le gruau pêche et crème, qui se termine olfactivement dans le sirop d’érable. Un bourbon? Puisqu’il le faut. En bouche ça se poursuit sur le même thème de vanille mais des épices viennent s’y mêler, même exploser. L’aftershock est un retour sur la vanille vraiment longue pour un 2YO et est aussi légèrement cuivrée. Bourbon atypique comme pas un, mais du fait qu’il s’agit d’un première tentative, tout ce que j’espère c’est qu’ils n’ont pas égarés la recette. Et malgré les millions en essai de barils de finition des grandes distilleries, ce bourbon de nouveau baril démontre qu’une bonne recette est toute aussi efficace.

Patrick 89%
Gâteau aux fruits un peu trop cuits. En bouche, la gâteau explose pour laisser plus de place aux fruits, dont des cerises très marquées. Touche d’amande. Huileux. Touche de métal qui ne dure qu’un instant. Vanille et caramel brûlé évoluant vers le sucre d’érable. Très riche en saveurs : on découvre quelque chose de nouveau à gorgée. Arrière-goût de coke aux cerises.

Woodford Reserve Master’s Collection Maple Reserve

47.2% alc./vol.
Ce bourbon est le cinquième d’une série d’embouteillages en édition limitée qui perpétue la tradition Woodford Reserve de l’artisanat de whiskies rares. Ce whisky est surement le pl…us particulier de la collection car il est premier de la maison à posséder une finition en fûts de bois d’érable à sucre. On sait que les tonneaux jouent un rôle clé dans la production du Bourbon. 70% des saveurs, des arômes et de la couleur sont issus des fûts. La particularité du bois d’érable c’est qu’il a une chimie complexe naturel, riche en calcium, potassium et autres minéraux, et surtout ils sont connus pour leur saveur de sève qui contient jusqu’à 3% de sucre ».

André 89%
Je m’attendais à un bourbon dénaturé mais il en est tout autre au nez. Baies sauvages, léger épicé, sucre brun chauffé. Bouche d’une incroyable texture, sensuelle, très douce et soyeuse. Bonbons au sucre d’érable avec un retour sur les fruits sauvages. Finale plus relevée, les épices (cannelle) gagnant en importance en s’accrochant en bouche, particulièrement sur le bout de la langue et jusqu’à la moitié du palais. Y’a un petit quelque chose qui ressemble aussi à des pastilles Halls à saveur de cerises. Un superbe bourbon, métissé avec soin et habileté et à la texture unique. Dommage qu’il soit si cher.

RV 89%
Le repas est certes meilleur, mais cette cabane à sucre manque d’originalité et d’authenticité. Mais tout un repas. Probablement qu’on aurait pu le deviner même à l’aveugle, il y a de l’érable près, très près. Toutefois, le bois est beaucoup plus subtil et moins visqueux que le Seasoned Oak. En bouche, ça se raffine avec un mélange du style fraises-poivre, sans les fraises mais une bonne tasse de sirop. La finale, à défaut d’être dénaturée, est de toutes les beautés avec le bois, une pointe de brûlé et le grain. En résumé, un excellent whisky, mais avec 2 points en moins parce que trop prévisible pour le palais aguerri lorsque comparé aux similaires Makers Mark 46 et Forty Creek Confederation Oak (à la moitié du prix), qui explore le même concept qui risque de devenir trop facile à la longue.

Woodford Reserve Master’s Collection Seasoned Oak

50.2% alc./vol.
Avec « Seasoned Oak Finish », Woodford réserve continue l’exploration de l’influence des matières premières (four grain) ou celle la fermentation (Sweet mash), Chris Morris réexpérimente l’influence du bois, toujours selon les recettes ancestrales de la distillerie.Selon Chris Morris le master distiller, « environ 70% des arômes, de la couleur et des saveurs du bourbon s’obtiennent grâce à l’influence des bois ». La particularité de cette nouvelle série, réside donc dans le fait que le bourbon a connu une finition dans des fûts issus d’un bois particulier baptisé Seasoned Oak. En effet les douelles des fûts utilisés pour cet affinage, ont connu un temps de séchage inhabituel de 3 à 5 ans alors que la durée classique en est de 3 à 5 mois dans l’industrie du bourbon.

André 85%
Fruits macérés, cerises, mascarpones. Un soutien-gorge fruité bien rempli et débordant. Léger rugueux, craie et une tempête de caramel et de saveur du fût brûlé. Gâteau aux fruits du temps des fêtes dans lequel le cuisinier aurait échappé la boite de cerises. Finale soutenue, un détour sur les oranges, le sucre et le pastis. Bizarre et prix injustifié. Le genre de bouteille qu’il est intéressant de découvrir mais aussi la bouteille que l’on ne se sert pas 2-3 fois dans la même soirée.

RV 88%
Presque macallanesque (car au moins est-il original): très bien conçu mais peut-être trop bien conçu. Spécialement si c’est ce qui explique son prix. Au nez c’est le caramel puissant qui vient se mêler au bois et aux grains qui entre dans la recette de ce bourbon. Puis en bouche, le sucre brûlé des tannins est très présent, mais sert néanmoins très bien la cause du même grain. De son côté, la finale nous présente l’image très solide de ce bourbon très compacte mais vraiment très bon. Toutefois, malgré une très jolie bouteille, je ne peux passer outre le prix de celle-ci, et ne peut donc pas lui faire dépasser le 90%.

Patrick 80%
Cerises, chêne brulé, épices, un nez vraiment superbe. En bouche, par contre, la cerise et son sucre prennent trop de place. Le chêne brulé et les épices nous signifient discrêtement leur présence, tout en demeurant en arrière plan. Un excellent départ, mais on dirait qu’on y a ajouté un sirop de cerise cheap. J’avais beaucoup d’attentes et je suis déçu…

Woodford Reserve

45.2% alc./vol.
Issue de la plus ancienne, petite et … lente (en terme de production) des 9 distilleries du Kentucky – Labrot & Graham – Woodford Reserve résulte d’une sélection rigoureuse des meilleurs fûts de la distillerie. Labrot & Graham se distingue des autres distilleries américaines par des cuves de fermentation en cyprès (et non en pin), des alambics à repasse en cuivre et une triple distillation.

André 88%
Très singulier, particulier, intriguant au nez. Même au 3eme verre (merci Pat pour m’avoir prêté la bouteille), j’en suis toujours à le trouver très énigmatique. Pourtant, tout y est; l’opulence des épices, l’abondance de fruits secs, des arômes boisées et sucrées avec parcimonie mais, ce bourbon demeure un mystère dans son ensemble. Ceci dit c’est un superbe bourbon, à un prix fort abordable pour la qualité qu’il nous offre.

Patrick 86%
Au nez, raisins brûlés, cassonade, épices, seigle. Chêne. Au goût, plutôt sec. Épices. Un peu d’amertume venant du bois fumé en finale. Vanille. Notes d’agrumes. La finale est délicieuse. Épices et légère amertume. En résumé, un excellent whisky, un peu moins sucré que la plupart des bourbons. (Ce qui fait mon bonheur personnellement!)

Martin 87%
Roux-ambré classique du bourbon. Nez: Épices et fruits séchés nous accueillent. Raisins, maïs, caramel et vanille. Un 2e nez révèle encore du caramel, mais brûlé cette fois-ci. Bouche: Belle texture, notes de caramel, de salade de fruits, de miel et de maïs, surplombé de vanille. Retour du toffee et du butterscotch. Finale: Agréable longueur ponctuée d’épices et de vanille. Chêne grillé et maïs nous portent vers une agréable finition sirupeuse. Équilibre: Superbe pour une expression de base. Un incontournable à avoir dans sa collection de bourbons.

RV 83.5%
Tout une aventure olfactive avec du profond blé mais un aspect du caramel ultra standard canadien (genre canayan club 12 ans) et un brin de cerise de whisky aromatisé et de la cire des bourbons. Assez fort en bouche, on remet de la cire brulante et de la corde, j’ai l’impression de retourner à mes premiers bourbons. Finale encore une fois dans le même coin, l’aftertaste est tellement meilleure que le goût, tellement plus concertée que le nez, avec beaucoup de grain sucré (gruau). Dommage pour la bouche, la finale est tellement belle.

Willett Straight Kentucky Bourbon

60.2% alc./vol.
Distilled en 1996. Édition embouteillée exclusivement pour le magasin Liquor World, Bardstown, Kentucky.

RV 82%
À presqu’un gout de bière, puis ensuite celui d’un bourbon dans lequel le mash bill aurait été très mélangé, au point où on n’en distingue presqu’aucun grain. en particulier. Extrêmement doux sur les parois des joues, il coule très suavement avant que l’alcool (c’est tout de même un 60%!) se fasse sentir. La finale commence banalement, or elle se reprend bien avec une finale étonnamment caramel sucré, assez inhabituelle pour un bourbon. En aftertaste on sent davantage le maïs. Pas mauvais, mais davantage une bourbon qu’on est fier d’avoir pour sa rareté que pour son goût.

Willett Pot Still Reserve Cask #8626

47% alc./vol.
Fût #8626, bouteille #16 de 257.

André 87.5%
Sucre brun, très fruits rouges, cassonade, oranges, sweet candy et un hint de tabac. Très consistant en bouche – principalement les oranges- qui seront balayées par les épices. Finale un peu trop courte sur des notes de chocolat noir et de noix et noisette. Un bourbon conventionnel, bien construit et très agréable.

Patrick 92%
Un excellent bourbon, riche, complexe, intense avec tout ce qu’il faut à la bonne place! Non seulement la bouteille est cool (en forme d’alambic!), mais le whiskey l’est tout autant! J’adore! Nez : Beau parfum épicé avec une touche de bois, du sucre brun, de l’orange, du vieux tabac et un je-ne-sais-quoi me rappelant le parfum de la Nouvelle-Orléans. Bouche : bois brûlé, épicé et sucré. Aussi, des notes d’orange, de chocolat noir et de cuir. Intense. Finale : Longue et intense avec une bonne dose de bois.

Willett Straight Kentucky Bourbon 17 ans

68.3% alc./vol.
Distillé en 1993. Édition embouteillée exclusivement pour le magasin Toddy’s, Bardstown, Kentucky.

André 91%
À défaut d’être vraiment original, on met la gomme ailleurs. C’est un V8 boosté sur une piste de street racing que l’on a dans cette édition. Un bourbon pure type; de la vanille, du toffee, bien fruité et jumelé d’un taux d’alcool décoiffant. Un bourbon de 17 ans avec tant de force, c’est comme grand-papa sur les Viagra. Texture exquise où s’effacent les sucres, libérant la voie aux cerises et aux fruits des champs, aux mûres et le goût du bois ayant assimilé l’effet du temps et de la présence du bourbon. À prendre avec précaution. La Irene des bourbons.

RV 92%
Groundé, sans surprise, néanmoins inébranlable. Au nez, il se décline comme un bourbon très standard, mais avec une sagesse irréprochable, avec la puissance du chêne qui est irrévocable. En arrivée, l’alcool est fort mais pas trop, et il faut savoir l’affronter pour goûter la belle vanille devenant sucre en gorge avant l’aftertaste où le bourbon donne tout ce qu’il a. Et comme la seconde gorgée est plus facile que la première, les saveurs typiques de straight bourbon (cerise, cire, bois) sont plus facilement distinguable. Un whisky amadoué (malgré 68.3% d’alcool), dans les rangs, sans faute ni talent particulier, mais tellement accueillant.

Patrick 84%
Nez fruité et vanillé avec un peu d’épices. En bouche, l’ensemble est très chaleureux, mais pas autant qu’on pourrait s’y attendre avec un tel taux d’alcool. La puissance du bourbon est tempérée par les fruits et la vanille. La finale est vanillée et fruitée. L’ensemble pourrait être légèrement mieux équilibré, mais demeure satisfaisant.

Wild Turkey New Make Spirit

?% alc./vol.
White Dog dégusté à la distillerie.

RV 84%
Corn mais plus d’agrume que le White Dog de Buffalo Trace. Beaucoup plus épicé en bouche et encore plus en finale, qui redescend vers le citron et le blé, mais avec un aftertaste assez chaud en alcool. Manque un peu de nuance, like Ma must used to love her moonshine.