Old Weller Antique Original 107 Brand

53.5% alc./vol.

André 94%
La similitude avec le William Larue Weller est sans equivoque, mis à part le taux d’alcool plus bas et l’astringence en finale de bouche. J’adore les 2 pour des raisons différerentes mais on a droit ici à 2 whiskies de la même famille. Vanille, caramel, cannelle, cassonnade, un soupçcon de rye au nez, fruits rouges et réglisse. Magnifico! À 53.5% ce whisky a la tendreté des cuisses de ma femme, c’est divin comme texture, soyeux et raffiné. L’équilibre entre le taux d’alcool et les sucres offre un whisky presque sans faille, un bourbon typique au taux d’alcool juste et aux saveurs travaillant mutuellement afin d’apporter une expérience whisky unique. En bouche, encore la réglisse rouge, la cerise noire et les dattes, le cuir et le charcoal, la cannelle en finale et presque aucune astringence mis à part une légère sécheresse due à l’alcool. Finale de réglisse et de cassonnade parcellée d’épices. J’adore, c’est exactement ce que j’ai en tête lorsque l’on parle bourbon…

Patrick 90%
Un excellent bourbon, à mi-chemin entre un bourbon et un vieux cognac. Impressionnant! Nez: Riche parfum sucré et fruité, avec une bonne dose de caramel. Bouche : Fruité, avec de la vanille, du bois brûlé et des fruits sucrés. Succulent! Finale : D’une belle longueur et sucrée.

Martin 92%
Nez: Fruits rouges, maïs et vanille. Bel équilibre complexe avec la cannelle, le chêne et une touche de blé. Bouche: Fruité et épicé à la fois, avec une texture ultra-soyeuse. Le degré d’alcool passe très bien. Finale: Cannelle, bois et cerise. Poussière et réglisse rouge. Équilibre: Un régal, une conception incroyable. Un grand bourbon, qui laisse les bouteilles à 30$ dans la poussière. Un produit exceptionnel.

RV 84%
Vanille et épices, davantage du côté épicé que doux des bourbons. En bouche, cerise douce, un peu trop sirupeuse à mon goût puis une finale peut-être un peu trop forte en orge, donnant un passage un peu aigre jusqu’à la gorge, qu’heureusement l’aftertaste de bois et de vanille vient corriger. Pour un bourbon à 107 proof, je m’attendais à plus d’explosion et moins de douceur, et à défaut d’être mauvais, il est beaucoup trop calme.

W.L. Weller Special Reserve 7 ans

45% alc./vol.
Bourbon à forte teneur en blé fabriqué par Buffalo Trace.

André 87%
Un whisky posé et mature au nez. Très doux et approchable. Bouche sucrée, mielleuse et un brin chocolatée. Bon fruité qui se développe. Le tout s’entoure d’une couverture de caramel. Belle évolution en bouche s’enlassant avec la finale. Même si la finale n’apporte rien de bien plus que l’ensemble présenté au nez et en bouche, la totalité de l’expérience est très agréable, la texture et la consistance en bouche est superbe et son duo caramel-chocolat est plaisant.

RV 89%
Odeur hallucinante, bouche surprenante, finale plus que satisfaisante. À l’ouverture, canadien puis bourbon seulement, hormis un peu de fougère. Quelques minutes plus tard, tout est oublié et est remplacé par la vanille pure (l’aspect bois en moins) et le miel crémeux blanc. En bouche, l’arrivée se fait lente avec un début de sucre en bonbon de guimauve compacte en forme de banane suivie d’une pointe de fumée et finalement de vanille et de bois. La texture est très dense, et son aftertaste de miel très persistant. Peut-être par sa recette, il semble plus près de Wild Turkey mais peu importe, malgré son allure très ordinaire, c’est une excellente bouteille.

Patrick 91%
Au nez, épices rappelant le bourbon, bonbons à la framboise et miel crémeux blanc. Au goût, la première chose qui nous frappe est l’intensité du côté bonbon. On y retrouve de plus une touche de vanille et d’épices qui viennent très bien compléter le tout. Développe une agréable chaleur en bouche. La texture du whisky donne envie de la mâcher ! La finale s’étire tranquillement en sucre et en épice. Très bien équilibré, malgré la grande diversité de saveurs.

Kopper Kettle Virginia Whiskey

43% alc./vol.

André 92%
Poires & tartes aux fruits avec glaçage. Pommes vertes pas encore mûres. Une bouffée d’air climatisé. Très doux en bouche avec des kick de kiwis ! Manque légèrement de consistance en bouche mais les vague de gommes Bazooka Zoe et l’ensemble bien ficelé en font un cocktail définitivement singulier à tout les niveaux. Wow, quelle découverte !!!

RV 87.5%
Très caramel au nez, avec un peu d’écorce de noyer. Ensuite, c’elle le sucre à glacer sur le dessus d’un gâteau Le sucre brulée attaque le bois en lui lançant des oranges dès le départ, et se bat tout au long de la gorge avec celui-ci qui gagne ultimement la bataille. Sans être très varié, bien particulier et tout en sucre, c’est un beau petit secret caché dans le fond de la Virginie appétissante à découvrir.

Patrick 85%
Sent l’alcool. Goût très léger, frais et sucré. Dessert aux fruits recouverts de gélatine. Finale fruitée. Une belle surprise qui démontre qu’il ne faut pas avoir peur des sortir des sentiers battus.

Virginia Lightning

50% alc./vol.

RV 82.9%
Un autre genre de moonshine que les autres que j’ai précédemment bu, un peu moins mon style, mais un certain aspect rustique qui vaut quand même le détour. Bizarre au nez, maïs mais un petit quelque de vineux ou de rouille. Après avoir un peu plus respiré, feuilles de plants de blé d’inde. L’arrivée est très sucrée, pour ensuite passer par le même rouillé, avant de revenir au maïs. Son point fort est l’aftertaste, qui brûle avec une fumée très dissipée, paraissant beaucoup plus intense que le pourcentage le laisserait croire.

Virginia Gentleman Bourbon

40% alc./vol.

RV 84.5%
Bonne vieille cire des bourbons à laquelle on aurait ajouté un peu de plastique à l’orange. En bouche, à peu près rien sauf qu’en finale il y a une drôle et intéressante wave de plastique et de foin sucré. L’aftertaste ne tient pas assez longtemps. Mise a part au nez, ne pourrait réellement s’identifier a un bourbon per se, mais se débrouille bien dans ce qu’il apporte. Et par son prix, un bet pas très risqué qui pourra dans le pire des cas rester à la douane s’il le faut.

Very Old Barton 6 ans

50% alc./vol.

André 85%
Plus edgy et sharp au nez. Goûtes le rye à haut taux d’alcool. Bonne richesse sans être sophistiqué. Sait montrer qu’un taux d’alcool plus relevé peut vraiment embellir un whisky qui pourrait passer pour ordinaire.

RV 84%
Une généraliste performante. Bourbon au bois profond et à la cerise bien dosée, avec retenue. En bouche, il est plus crasseux mais toujours profond, avec la cerise et le grain en second plan. La finale est multi stage avec une fin de pain de seigle. Assez bien merci.

Very Old Barton 6 ans

40% alc./vol.

RV 81%
Une rencontre d’un soir ordinaire mais qui se termine très bien, mais aussi du genre qu’on ne se souvient plus de son nom rendue dans la chambre de hockey. Le nez typique par excellence des brandy premium: cire, vanille caramélisée avec rye à la Danfiel’s 21YO. En bouche, ce n’est pas l’alcool qui se fait sentir mais les épices et le poivre. La finale est adéquate en longueur mais pas en variété alors que l’on ne retrouve que la chaleur de l’alcool. Habituellement, j’apprécies l’apport des cask strength dans les whiskies, mais dans le présent cas, ce n’est pas un agrément sur un bon whisky mais presque ce qui sauve la mise.

Hudson Manhattan Rye

46% alc./vol.
Premier rye produit dans l’Etat de New-York depuis l’époque de la prohibition, Hudson possède la particularité de vieillir dans des fûts de très petite taille pendant un laps de temps très court. Résultat, un boisé d’une grande noblesse, une remarquable qualité de fruit et une maturité épanouie révélant, une fois le verre vide, des notes de tabac à pipe et de réglisse. Une façon de revisiter l’univers de l’Américan Whiskey et de battre en brèche toutes les idées reçues à son sujet.

RV 82%
Donne l’impression d’être une très bonne bouteille, mais pas encore prête. Rye et vernis directement sniffé à même la canne de métal. Arrivée en canne de bonbons, il ne s’ouvre pas suffisamment et ça donne l’impression que les épices se retiennent. Le grain revient en finale, un peu crasseux mais tout de même élégamment. De plus, plus il respire plus le caramel sort.

Hudson Single Malt Whiskey 2011

46% alc./vol.
Fait à 100% d’orge maltée, batch #12, bouteille #2497.

André 73%
Céréales et fruits secs mélangés. La céréale est organique et aromatique, un peu carrée en bouche, les fruits séchés en première garde et les céréales avec un goût de fermette en background, quelques fruits exotiques au passage. Finale épicée, moyennement longue avec un retour sur le fût brûlé, le charcoal. Bizarre et définitivement pas dans ma palette de goût.

Patrick 70%
Riche, complexe, original et vraiment pas bon. C’est tellement mauvais cette affaire-là, je ne comprends pas qu’ils aient eu le front d’embouteiller ça. Nez : Fleurs séchées, céréales épicées, notes de fruits séchés subtiles et fût brûlé. Bouche : Épices, bois brûlé, fleurs séchées et caramel subtil. Finale : Longue, florale et épicée.

Hudson Single Malt Whiskey 2009

46% alc./vol.
Batch #4, bouteille #431. Fabriqué avec du malt canadien.

André 86%
Nez à la fois épicé en vanillé, tirant quelque peu sur les bourbons. Le sucré en bouche ressemble plus aux bonbons rouges en forme de poisson que grand-maman mettre sur sa table basse du salon durant le temps des fêtes. Je détecte aussi des fruits rouges épars ainsi qu’une belle poussée orangée bien encadrée par les arômes du bois (du fut). La finale est longue et épicée mais assez unidirectionnelle. Une bonne surprise, mais rien à se tirer dans les murs.

RV 84.5%
Sauce de Tuthilltown mais en plus agréable/abordable au nez, avec les levures plus poussiéreuses mais moins agressives. Immédiatement sucré, puis arrive le houblon suivi des épices. La finale, trop courte commence par un petit goût des grains du bourbon, passe par des épices un peu plus vinaigrées et se termine sur le foin mouillé, le tout en succession rapide conclue par un manque certain d’aftertaste. Par contre, il mérite de respirer un peu, ceci faisant ressortir le grain davantage. Plus variée avec des meilleures saveurs que sa sœur de seigle de Manhattan, mais moins bien ficelée.