Gordon & MacPhail Mannochmore 16 ans

46% alc./vol.

André 82%
Fruits tropicaux séchés et enrobés de sucre. Bonbons en gélatine moelleux. Vraiment très frais au nez, une dose d’air climatisée en bouche. Finale malheureusement courte. Rien d’extraordinaire mais agréable et désaltérant. Mérite d’être savouré sur le bord de la piscine par une belle journée d’été en regardant sa blonde se baigner.

RV 81.5%
Une balade de char en printemps où c’est ni la voiture ni le paysage mais davantage la météo qui rend l’expérience confortable. Essences de tremble, de coconut et de betterave sucrée. Métallique en bouche, il se calme en finale; sans disparaître, celle-ci est assez discrète mais de longueur adéquate.

Patrick 83%
L’arôme est marqué par les fruits et les agrumes. Le goût est frais et sec, comme certains vins blancs. La finale continue dans la même lignée, pour disparaître tranquillement de façon agréable. Bref, un whisky parfait pour fabriquer un excellent blend car son manque de personnalité permettra aux autres composantes de s’exprimer.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Mannochmore 1991

46% alc./vol.
Distillé en mai 1991 et embouteillé en mars 2011 à partir de fûts de sherry de premier remplissage.

André 82%
Vanille mielleuse et grains d’orge vert pas mûr. La bouche est étrangement absente mais prend en force à chacune des gorgées. Principalement axées sur les fruits doux, style pomme-poire et s’accompagne d’une poignée d’herbe. La finale est soulevée par les épices mais demeure unidimensionnelle et ennuyante. Un whisky d’une belle douceur au nez et à l’étonnante persistance en bouche mais qui dans l’ensemble manque de caractère et de distinction.

RV 81%
La franchise est une belle vertu, encore faut-il savoir livrer. Entre le Glen Garioch et Auchentoshan, ce n’est vraiment pas rebutant au nez. Un peu de pain sucré où l’orge n’est pas mûr, l’alcool est sec et puissant en bouche. La finale, à ce point parsemé d’avoine, est assez longue où l’aftertaste est franchement… standard, et le seul maître. Avec une direction quelconque, ce n’est pas désagréable, ni remarquable.

Patrick 77%
Parfum de crémage de gâteau à la vanille. Mioum! En bouche, le crémage disparaît pour laisser place à un côté herbeux et des pommes vertes. La finale est un mélange de céréales et de pissenlits. L’ensemble est bizarroïde…

Gordon & MacPhail Macallan 9 ans 1993

40% alc./vol.
Importation de Park Avenue Liquor à New York

André 91%
Sherry, fruits sauvages, raisins secs, mûres. Très bon, réponds aux attentes. Distingué pour son âge.

RV 89%
Sent les bas. Fantôme de jus de pied. Mûres. Bonne finale longue et douce. très très équilibré. Mérite quand même sa note.

Patrick 88%
Vineux, épices, fruits mûrs. Très bon.

Gordon & MacPhail Speymalt Macallan 1988

43% alc./vol.
Ce Macallan a été vieilli en fûts de sherry de second remplissage pendant 18 ans.

André 89%
La finition en fût de sherry fait ressortir les doux arômes de fruits et de pomme, le tout accompagné d’un léger fumé très impressionnant pour un Macallan. Le nez est incroyablement doux et invitant. La finale “champêtre”, avec un nez comme si vous étiez en plein cœur d’un champs fraîchement coupé durant la canicule d’été. Trouvé au prix difficile à croire de 42$ à Park Avenue N.Y. voilà 3-4 ans. Un merveilleux rapport qualité-prix.

Murray McDavid Macallan 16 ans 1990

46% alc./vol.
Embouteillé en 2006, 1974 Bouteilles.

André 81.5%
Melon d’eau, fruits tropicaux. Poudre de gomme ballounne. Un brin d’épice, très caramel et chocolat au lait. En finale, goûté à l’aveugle, ce single malt n’avait rien d’un Macallan. Est-ce l’usage du fût de Madeira plutôt que du fût habituel qui l’ont amputé de la candeur et de sa générosité habituelle. Mais tout compte fait, quand même moins cher qu’un distillery bottling original.

Macallan 1841

40.6% alc./vol.

André 89%
Mon cadeau d’anniversaire de 40 ans…et… happy birthday !!! Wow quel nez superbe, dans le calibre du Speymalt 88. Simplement un des meilleurs nez jamais servis dans un single malt. En fait, tellement bon qu’on est déçu une fois en bouche car c’est du “trop beau pour être vrai”. Même si c’est un single malt de très haut niveau, notre nez est tellement émoustillé qu’on vit presque qu’un coït interrompu une fois qu’on passes à l’étape de la dégustation. Mais, c’est une expérience qui en vaut tellement la peine. Un Macallan jeune (environ 7 ans), très fruité, légèrement boisé, trop liquide en bouche – pas assez gras, et une finale qu’on aurait voulu faire durer des lunes, à mon sens un peu trop abrupte. Ce qui fait moins mal quand on touches le fond de la bouteille ???… La boite à elle seule vaut la peine d’être montrée tellement elle est belle. Ça nous évitera de pleurer sur notre notre porte feuille soulagé de 250$…

Patrick 90%
Au nez, fumée et velours, wow! Au goût, velours, fumée, fruits secs. Noix, boisé et un peu de vanille… Se boit comme de l’eau! Quelle idée originale que ce whisky!

Martin 89%
Cuivré terre de sienne. Riche de xérès, sans aucun doute. Nez: Malt mielleux, touches d’orange, de raisin, de cuir et de caramel. Fût de sherry, pas de doute. Bouche: Raisins secs, muscade et cacao. Toffee, orange et cuir légèrement fumé. Encore une fois aucun doute sur cette planche de chêne gorgée de sherry. Finale: Assez longue et chaude, sur des accents de réglisse, de raisin, de cuir, de jerky et bien sûr de xérès. Équilibre: Un beau coup d’oeil sur ce qui supposément était un Macallan au XIXe siècle. Ça donne quasiment le goût d’avoir vécu à cette époque.

RV 82%
Nez complexe, un peu trop vineux et malté pour mon confort avec une légère pointe de noix. Au goût: orange mais très malté.

Macallan Fine Oak 17 ans

43% alc./vol.
Ce Macallan est une maturation de trois types de fûts différents: fût de chêne européen ayant contenu du xérès, du chêne américain ayant lui aussi contenu du xérès et finalement du chêne américain ayant lui servi à mûrir du bourbon.

André 90%
Une palette aromatique à laquelle Macallan ne nous a pas habitué; très frais, léger, avec des zestes d’oranges et surtout du citron à profusion accompagnés d’un léger mordant en milieu de bouche – rappelant le bois fraichement taillé – encadrant le tout. À la fois suave et rafraichissant. Très exotique, estival, festif. Tout en simplicité et en souplesse. Le Fine Oak 17 ans est aussi différent qu’est le Highland Park 15 ans de la gamme régulière de HP. La dame guindée de Macallan a enfin daigné laisser tomber sa robe moulante de soirée et a préféré, pour cette fois, une tenue décontractée afin d’aller s’éclater dans les bars de la ville. Personnellement j’aimes !… surtout quand la dame de la haute nous dévoile un côté “wild et friendly” que nous n’aurions pas osé lui attribuer normalement.

Patrick 89%
Un très bon Macallan présentant une belle complexité. Il est très bien balancé, avec une belle présence boisée qui équilibre le xérès. Idéal si on veut faire un cadeau aux propriétaires de Macallan, car point de vue rapport qualité/prix, on repassera. Nez: Envoûtant parfum de xérès, de chocolat au lait avec des morceaux de fruits des champs et de vanille. Bouche : Un beau xérès recouvrant du chêne épicé, du chocolat et du caramel et un peu de vanille. Finale : D’une belle longueur et épicée.

RV 78%
Plastique au nez, avec ce un peu de sherry très effacé, et un trèfle sec, celui qui meure lors des canicules d’été. Après une plus longue décantation, le caramel sort, mais toujours teinté du même trèfle désagréable. Au goût c’est le caramel et les épices qui sortent sans grande subtilité, par contre en aftertaste c’est le trèfle sec qui revient. À la limite, il me fait penser au Tomatin (ayoye) mais en faiblement supérieur. Mis à part quelques points pour l’arrivée en bouche, encore une fois Macallan nous sert à beaucoup trop haut prix une bouteille beaucoup trop anonyme. Estivale si l’on veut, mais pas sexy du tout avec un costume de bain pleine longueur défraichi des années 20 avec un casque de bain à fleurs.

Macallan 12 ans Elegancia Oloroso & Fino Sherry Cask

40% alc./vol.

André 84%
Nez délicat de toffee et de vanille. Tout aussi délicat en bouche, mais la vanille et le toffee s’accompagnent d’un important côté boisé nappant un lit d’épices, assez prononcé lui aussi d’ailleurs. Le crescendo des saveurs est agréable et progressif, donc sans brusquerie. Personnellement, je pense que le côté boisé et un peu trop important et surtout trop asséchant, déjà que les épices étaient assez soutenues. Finale où le toffee prédomine et les épices jouent leur rôle de soutien.

RV 79.8%
Malt plate, le genre qui fait qu’on veut explorer le reste du monde des whiskies en passant par-dessus les bouteilles insipides qui se donne un nom aristocratique pour passer un produit édulcoré. Un peu d’orge, un peu de feuille et d’herbes, et encore moins de personnalité itou. En bouche, meilleur qu’au nez mais terne, très terne, trop terne. Grain doré et au miel léger, c’est vraiment à la limite de l’ennui. Finale en cerise, pommes et blé vert, un peu mieux mais encore une fois, aucune intérêt. Non, il n’est pas mauvais, meilleur qu’un anonyme Speyside vraiment 0.00000% de challenge ou de suspense.

Patrick 79%
Xérès pas très subtil au nez, avec une touche de céréale. En bouche, une belle chaleur et un caramel marqué. Les céréales sont toujours bien présentes. La finale s’étire sur une note épicée. Il y a malheureusement un léger manque de balance et de profondeur. Un peu décevant.

Macallan 10 ans

40% alc./vol.
Fondée en 1824 par Alexander Reid, la distillerie, de taille modeste à l’époque, changea plusieurs fois de propriétaires au cours du XIXème siècle. Le nombre d’alambics passa successivement de 6 à 12 en 1965, puis à 18 en 1974 et à 21 en 1975. A noter que ces alambics, nombreux certes pour pouvoir répondre à une demande sans cesse croissante, sont les plus petits du Speyside…ce qui n’est peut-être pas pour rien dans la spécificité du produit ; de plus ces derniers ont la particularité de fonctionner en trios et non par paires comme cela se pratique habituellement : chaque alambic de première distillation « wash still » en alimente deux de deuxième distillation, les « spirit stills ». Ajoutons à cela que Macallan utilise (ou utilisait devrait-on dire dorénavant) exclusivement des fûts de sherry pour la maturation de son single malt. Désormais propriété de Highland Distillers Ltd., la politique de la maison semble s’orienter différemment : l’usage de la « golden promise », la variété d’orge choisie jusqu’alors et le vieillissement en fûts de sherry ne sont plus des priorités…

L’édition de base de cette distillerie et mûrie en fût de Xérès qui ont fait la réputation de Macallan. Le single malt Macallan est aussi utilisé comme base de blends pour The Famous Grouse notamment.

Patrick 83%
Speyside, bouquet de fleurs, sherry… Assez riche, intéressant. La réputation est quelque peu surfaite, mais il s’agit quand même d’un très bon scotch. Un peu de chêne.

Scott’s Selection Longmorn-Glenlivet 30 ans 1970

57.2% alc./vol.
Distillé en 1970 et embouteillé en 2000.

André 87%
Toffee caramélisé, bois férocement brûlé, vanille et fruits. Arrivée pauvre d’où s’envolent les fruits après un certain temps – pruneaux, poires, raisins. Le bois envahit le nez et laisse peu de place aux fruits pour s’exprimer. A vraiment des ressemblances avec le Auchentoshan 3 woods. S’accompagne aussi d’une texture de poussière de bois un peu râpeuse. L’alcool est quand même très acceptable en bouche, arrondi par les notes vanillées, de toffee et de brioches. La finale est généreuse, d’une belle ampleur malheureusement compromise par une longueur qui laisse à désirer. Pour les amateurs recherchant les arômes boisées ainsi que les fruits et ayant un portefeuille bien garnis.

RV 86%
Ce qui débute dans le feu de la foudre peut se révéler un pour trop brûlé pour la conclusion. Au nez, vanille profonde de bourbon puis le bois brûlé un peu trop fortement du Auchentoshan 3 Woods, avec un étrange relent velouté semi végétal d’eucalyptus et de poires rouges et vertes. En bouche, beaucoup plus sec et vinaigré, avec de la craie un peu ordinaire avant que le bois s’installe, pour prendre définitivement le contrôle de l’expérience en apportant de la résine de sapin. Finale plus miellée et plus sucrée, malheureusement trop vite écrasée pas les tannins du bois. La sagesse du bois, malheureusement trop puissant pour le subtil Longmorn.