Balvenie 14 ans Golden Cask

47.5% alc./vol.
Une autre création de David Stewrt, master blender de Balvenie. Le Balvenie 14 ans Golden cask est affiné en fûts de “golden caribbean rum”. Exclusivité du marché “Duty-Free”.

André 85%
Écorces de fruits, douce épices très paisibles, pelure de raisins verts. La bouche est claire, uniforme, mielleuse, calmant le taux d’alcool. Bananes dans le bourbon (?), bourbon que l’on retrouve en finale jumelé à l’effet du chêne du fût (à la Forty Creek). Sa principale faiblesse: La bouche maigre et pauvre. Agréable sans être marquant ou singulier.

RV 86%
Balvenie avec une pointe de caramel et de sève. Arrivée pimentée et caramélisée, mais le rhum sort agréablement bien, dans le style rhum d’Amérique du Sud. Belle finale chaude. Un bon whisky, bien balancé mais pas le meilleur Balvenie, un peu trop dénaturé à mon gout peut-être.

Patrick 90%
Au nez, miel, sucre, orge vanille et touche de chêne. Au goût, sucre et miel très intense. Touche d’épices de bourbon, enveloppées par la vanille. En finale, une saveur sucrée nous reste en bouche. Le taux d’alcool est complètement indiscernable… Ce qui peut être traître lorsqu’on se relève après en avoir un peu abusé (expérience vécue). Un whisky de dessert avec un bel équilibre. L’une de mes bouteilles qui s’est bue le plus rapidement en 2010! Son seul problème : la bouteille se vide trop vite.

Balvenie 14 ans Caribbean Cask

43% alc./vol.

André 85.5%
Beau nez vanillé et de sucre caramélisé, amandes, noix de coco. Bouche plus sèche; gomme au savon, toffee, raisins verts, sucre à glacer et feeling un peu poreux, du chêne sec peut-être. Finale sur la déclinaison de ces mêmes éléments. Le nez est superbe mais la bouche ne sait pas comment rendre justice de ce qui est présenté en olfactif. Dommage, le voyage s’était bien amorcé…

Patrick 77%
Nez marqué par l’alcool et une touche de fruits. En bouche, alcool et fruits. Et pas grand chose de plus. Ordinaire.

Martin 80.5%
Ambré, mais pas outrte mesure, comme si ce fût des Caraïbes n’apportait pas grand chose. Nez: Coconut-vanille. Légère mélasse, provenant probablement du fût de rhum? Un peu de céréales grillées. Pas époustouflant. Bouche: Plutôt mielleux sur des notes vanillées. Peu de poids en bouche. Le fût de rhum ne vole certainement pas la vedette. Finale: Pas vraiment sèche, faibles touches de raisin et d’épices. Ses meilleurs moments. Équilibre: Décevant, surtout pour un 14 ans.

RV 87.5%
Beau petit ventre plat et chaud, bien rempli. Terreux, herbeux, malté, sucré, avec la cerise à l’apparence d’ex-barils de bourbons encore pas mal mouillé. En bouche belle montée de la cerise, puis de l’alcool. Le debut de finale est autant gigueux que le nez mais la mélodie de la cerise surpasse tout de même le reste.

Balvenie 12 ans David Stewart Signature – Batch 005

40% alc./vol.

RV 88%
Scotch Détente. Le nez est d’abord très fin avant que le fruit (cerise pas mur) résonne au travers du sucre d’érable. Ca reste toutefois dans le balvenie standard. Arrivée encore une fois fine, très légère (sinon trop) mais l’arrivée de miel hyper fruite, avec le fruit qui prend une éternité a mourir, est très intéressantes. Malgré l’indéniable qualité, les autres éditions m’avait laisse un petit peu déçu. Cette fois-ci, je suis (bien agréablement) surpris et sans être une incontournable, le détour vaut la peine.

Balvenie 12 ans David Stewart Signature – Batch 004

40% alc./vol.
Cette nouvelle version de The Balvenie résulte de l’assemblage de trois types de fûts : des fûts de sherry de premier remplissage associés à des fûts de bourbon de premier et de second remplissage.

André 82.5%
Le nez un peu plat du départ se développe et s’ouvre rapidement avec beaucoup d’ampleur. C’est à la fois simple mais brillamment présenté; amandes grillées, miel et vanille, fruits secs, un peu poussiéreux, une touche d’orange et de sherry, de céréales sucrées. Un bel amalgame de fruits et de sucre. Ces mêmes arômes de sherry gagnent en importance à mesure que le verre respire, le nez s’arrondit de beaucoup si on lui laisse du temps. C’est doux et posé mais aussi affirmé. Bouche plus molle; grains de céréales enrobées de miel, style Sugar Crisp en plus mielleux avec une texture légèrement cireuse. Tout les éléments de la gamme sucrée sont encore au rendez-vous; sucre, vanille, miel. L’ensemble manque malheureusement de punch et ce même si les épices se pointeront le nez en finale qui est aussi plus acérée en bouche. Retour sur les céréales brutes astringentes en rétro-olfaction.

Patrick 87%
Odeurs de miel, agrumes, épices, vanille et chêne… En bouche, le miel est toujours présent, avec une touche de fruits provenant du xérès. Épices, cannelle, muscade et chêne se développent tranquillement vers la finale qui est épicée et chaleureuse. Intéressant pour les amateurs de la distillerie, mais selon moi, une vraie édition « signature » aurait mérité moins de dilution, bref, un taux d’alcool plus élevé.

Martin 86%
Tangerine légèrement trouble. Nez: Orge et miel, vanille et quelques fleurs. Une touche de chêne nous ajoute de l’eau à la bouche. Un peu de noix. Beau xérès juteux. Bouche: Belle texture de sherry. Céréales au miel et au raisin. Cire d’abeille. Belles épices, dattes et caramel. Finale: Planche de chêne poussiéreuse, sherry généreux, épices poignantes. Belle longueur chaleureuse. Équilibre: Si vous aimez le caractère de Balvenie, vous allez tripper sur cet embouteillage, mais come on, qui embouteille une édition spéciale juste à 40%?

RV 86%
Du pré champêtre et bucolique, passer au gazon de terre-plein en boulevard un peu trop urbain. Miel des champs et orge, le tout aussi marque par une pointe de cerise, un mélange assez attirant. En bouche, arrivée qui a du punch (aux fruits) et qui pique la langue. Toutefois, ca se gâte gravement dans finale d’herbe un peu trop bizarre. Dommage, ca avait tellement bien commence.

Balvenie 12 ans David Stewart Signature – Batch 001

40% alc./vol.
Cette version de The Balvenie résulte de l’assemblage de trois types de fûts : des fûts de sherry de premier remplissage associés à des fûts de bourbon de premier et de second remplissage. Ce nouveau The Balvenie est signé David Stewart, le Malt Master emblématique de cette distillerie du Speyside. Il marque également ses 45 ans au service de l’industrie du whisky.

André 95%
Très “bourbonné” et enveloppant; fruits de toute sorte; framboises, fraises, baies juteuses et fraiches, mélangées avec des épices qui apparaissent environ au 2/3 de l’expérience. Celles-ci sont temporairement mises entre parenthèses afin de laisser revenir les fruits en finale, en prenant de l’importance – mais sans s’imposer. Les fruits, une fois revenus en place tendent la main aux épices afin de compléter cette merveilleuse expérience fusionnelle qui nous est offerte. Sans contredit le meilleur Balvenie que j’ai eu le plaisir de déguster à ce jour.

RV 87%
Typique odeur et balance du Balvenie, agrémenté d’un pain sucré et de cassonade funky. L’arrivée quand à elle est mi-sucrée, mi-épicé. Tout en vagues, un citron flottant sur ce liquide fait le travail, mais on dirait qu’il ne sait où aller.

Patrick 82%
Sent le toffee chauffé. Au goût, la première chose qui nous frappe est la légèreté du whisky. Pourquoi 40%? Ensuite, d’agréables saveurs de caramel, de barbe-à-papa, d’épices de bourbon et de gâteau aux fruits. En finale, une touche poussiéreuse disparaît rapidement. Un bel ensemble de saveurs, mais définitivement trop léger. Dommage.

Balvenie 10 ans Founder’s Reserve

40% alc./vol.
William Grant, figure emblématique dans le monde du whisky, est né en 1839 à Dufftown. De la pose de la première pierre en 1892, jusqu’à sa mort en 1823, William Grant se consacra activement à la gestion de sa distillerie. Agrandie plusieurs fois, le nombre d’alambics passa à 4 en 1957, puis 6 en 1975 et enfin 7 en 1971. Toujours dans l’escarcelle de la même compagnie familiale « William Grant & sons Ltd. », la distillerie Balvenie possède encore ses propres aires de maltage et utilise de l’orge dont une partie est cultivée à la ferme familiale des Grants. Produit au départ pour répondre à la demande des assembleurs.

André 78%
Caramel brûlé, noisettes, une touche de fruits. Pas mauvais, pas bon non plus. Pour l’infime différence de prix entre cette version et le Double Wood, je préfère de loin le second qui est un meilleur placement pour à peu près le même montant.

RV 79%
Très noix, avec lointaine pointe sucrée/tréflée. Mousse sur pierre de ruisseau coulant dans une sucrerie. Bel ouverture en bouche mais trop noix en bouche. Peu cher et vaut son prix.

Patrick 80%
Malt, noix, léger fruits, orange, sherry. Léger sucre. Caramel brûlé en arrière goût. Pas désagréable. Bon comme premier scotch d’une soirée de dégustation, afin de s’échauffer les papilles gustatives.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Balmenach 1999

43% alc./vol.
Distillée en novembre 1999, cette version est issue d’un vieillissement en fut de Sherry de second remplissage de type Hogshead.

André 81%
Nez léger et doux, de céréales, de vanille et d’un peu d’herbe verte aussi. Pas mal influencé par le bois d’ailleurs, surtout en bouche – bois vert – et un accent ferreux ou de rouille épicée asséchant l’ensemble. Finale de bonne longueur, poivrée et épicée à la fois.

RV 82.5%
Les papilles doivent être jalouses. Beaucoup de PPM de pain, le fruit est assez puissant; rien de bien nouveau, mais au minimum bien appétissant. En bouche, le malt speysidien tragiquement trop commun me fait redouter la finale…qui est décevante, un peu terreuse, où la longueur est aussi courte que l’ennui est long. Loin d’être repoussant, le nez est tellement, tellement intéressant que j’en reste sur mon appétit.

Patrick 84%
Nez intéressant présentant un mélange de pain blanc sucré avec une pointe herbacée. En bouche, d’abord les épices, puis le pain et enfin les herbes, dans un ensemble dès plus agréables. La finale est fraîche, mais un peu courte. Enfin, il s’agit d’un bon whisky, bien équilibré qui, à défaut de révolutionner quoique ce soit, demeure agréable.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Aultmore 1997

46% alc./vol.
Distillé en octobre 1997 et embouteillé en avril 2011 à partir d’ex-fûts de xérès.

André 88%
Superbe nez évanescent (style boisson gazeuse), de vanille et de beurre, de chocolat blanc aussi. Léger toffee mielleux un peu surchauffé. Assez fort en bouche, effilé et pointu, c’est assez étonnant d’ailleurs car ce n’est pas du tout ce que nous annonçait le nez. Mélange de fruits et de sherry ponctuées de notes poivrées qui s’accrochent sur le bout de la langue. Finale longue et salvatrice. J’aime le voyage en montagnes russes d’arômes et de feeling, ça change des autres single malts ennuyeux du Speyside.

RV 88%
Après les excise men, les écossais tentent d’aborder les policiers? Nez léger et fruité accompagné de beignets trempés dans le sucre glacé. L’arrivée est encore plus savoureusement pâtissière. Le côté sucré est indéniable en finale de longue vanille et un peu de pommes. Certainement des notes pour l’originalité, il y a de quoi charmer la force constabulaire, de plus l’amende payée pour violer la propriété de la bouteille n’est pas du tout prohibitive.

Patrick 89%
Nez riche et intéressant. Notes léger marqué par le foin. En bouche ,céréales et bois brulé, avec un mélange fruité/fumé. Finale d’une longueur moyenne qui s’étire sur le fruit et la fumée. Une belle complexité ,exactement dans ma palette.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Aultmore 1989-2003

43% alc./vol.
La première pierre de la distillerie a été posée en 1895 par Alexandre Edward, fils de David Edward qui était propriétaire de Benrinnes au sud d’Aberlour. La première goutte d’alcool sortit des alambics en 1897, et moins d’une année plus tard, la production dépassait les 450.000 litres annuels. En 1898, Alexandre Edward faisait l’acquisition de la distillerie Oban, créant la société “The Oban and Aultmore-Glenlivet Distilleries Ltd”. Malheureusement, la prohibition aux États-Unis donna un dur coup aux distilleries, et Oban et Aultmore furent vendus en 1923 à John Dewar & Sons. En 1925, un rapprochement entre Dewar et DCL fait entrer Aultmore dans le giron d’UDV. Nouvelle fermeture de la distillerie durant la seconde guerre mondiale, entre 1943 et 1945 à cause d’une nouvelle pénurie d’orge. UDV se sépara de la distillerie à l’occasion d’une fusion, et la vendit au propriétaire actuel en 1998. L’immense majorité de la production est utilisée dans les blends VAT69, Dewar’s White Label, et Johnnie Walker Black Label.

André 82%
Sherry très présent et envahissant, entrave les autres arômes. Oranges sanguines, bois gorgé de sucre. Rustique en bouche, se livre comme un seul bloc, un ensemble qui est difficile à décortiquer. La finale, fortement boisée, demeure en avant plan, sans céder de chemin, mais le miel et le toffee réussissent à s’extirper avec peine. La finale est très intéressante à saveur de thé à l’orange.

RV 81%
Foin salé monoligne, à l’image de certains Highland plus ou moins ennuyants. En bouche ça tourne en noix (marron) fraîchement tombées du chêne, toujours assez simple. Ça se termine par un petit arrière goût qui s’approche un peu trop près du houblon à mon goût. Il y a rien de mal à apprécier quand ce n’est pas compliqué, mais un peu de folie ou beaucoup de mystère ne fait jamais de mal.

Patrick 84%
Figues, chêne et miel au nez. À ma surprise, le goût est plutôt salé et fruité. Une touche de fumée est enveloppée par le chêne. Finale salée. Bien, mais manque légèrement d’équilibre.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Auchroisk 1994

43% alc./vol.
Distillé en août 1994 et embouteillé en octobre 2011 à partir de fûts de sherry de premier remplissage. Auchroisk fait partie des distilleries construites dans les années 1970 afin de fournir du whisky aux assembleurs de grandes marques. Le single malt d’Auchroisk est toujours utilisé principalement dans le blend J&B et il n’a existé que très peu de versions officielles, dont la première était nommée Singleton (à ne pas confondre avec Singleton of Dufftown, Glen Ord et Glendullan), car on estimait qu’Auchroisk était trop difficile à prononcer !

André 83%
Sherry rouillé, assez prononcé d’ailleurs. En bouche il est plutôt bizarre avec son sherry aromatisé à la menthe mélangé de sucre. La finale est à l’approche inoffensive mais affiche plus de consistance, un peu de sécheresse au goût de poivre également. Rien de bien distinctif mais du conventionnel bien présenté.

RV 83%
Ne manquerait qu’une petite saucette supplémentaire. Petite pointe de sherry intéressante, ca goûte l’affinage en baril rouge. L’arrivée est dans le même ton, une bonne juste mesure entre le baril et le grain, qui cependant triomphe en finale, surplombé de quelques feuilles de menthe assez sèche. À se demander, je crois qu’il aurait été meilleur d’accroitre la finition, ou le baril d’origine, enfin pour l’arrondir encore plus. Pas un mauvais dram mais un de début de soirée, pour le digestif ou la fin de soirée, aurait-il fallu qu’il nage quelques longueurs supplémentaires.

Patrick 75%
Céréales non mures, avec une bonne touche d’herbe mouillée. En bouche, belle texture huileuse qui cache un goût complexe où l’on retrouve toutes les saveurs de la ferme, incluant celle qu’on met en gros tas avant de l’étendre comme engrais dans les champs. Je n’aime pas.