Compass Box Eleuthera Vatted Malt

46% alc./vol.
Vatted Malt Scotch Whisky

Patrick 84%
Quand j’ai remarqué le mot “Vatted” sur la bouteille, j’ai réalisé qu’il était temps que je l’ouvre! Ça reste au goût un whisky qui semble plus jeune que les whiskys qu’on a annoncé faire partie du mélange. Enfin, ceux-ci représentaient probablement un faible pourcentage de l’ensemble. Nez : Une discrète fumée de tourbe enrobe une salade de fruits tout aussi effacée. Le tout est posé sur une planche de chêne bien sec saupoudré de sucre blanc. Bouche : Oh, c’est ici que ça se joue! Porté par une belle texture huileuse, j’y retrouve une belle fumée de tourbe grasse mais délicate, quelques fruits exotiques discrets, un peu de pomme fraîche et du chêne sec. L’ensemble est jeune et vif. Finale : D’une longueur moyenne, boisée et discrètement fumée.

Martin 85.5%
Nez: Tourbe gênée et mielleuse, cassonade et touche d’eau de toilette. Beaux raisins secs et juteux à la fois, bois gorgé de vin. Petite salade de fruits tropicaux. Bouche: Tourbe plutôt grasse et herbeuse, poivre noir, chêne sec et touche de pomme verte. Finale: Longue et chaude, mais qui aurait pu être plus délicate. Cannelle et chêne, vanille et eau de rose. Le malt et la fumée enrobent le tout. Équilibre: On reconnait toujours le côté méthodique de Compass Box dans ces embouteillages. Même si celui-ci n’est pas dans leurs « tops », il demeure tout de même un achat « sage ».

Bruichladdich Octomore Edition 11.3 Ochdamh-mòr 5 ans

61.7% alc./vol.
Cette édition Octomore 11.3 fait partie de la gamme de single malt de la distillerie Bruichladdich parmi les plus tourbés au monde, avec un taux de phénol de 194 ppm. Ce whisky a été produit à partir de 100% d’orge originaire de l’île d’Islay de variété Concerto, récoltée en 2013, ce qui en fait un single malt de 5 ans d’âge. Il a ensuite été vieilli en fûts de whiskey américain de 1er remplissage.

Andre 91%
Le nez est beaucoup plus rond, crémeux malgré la tourbe explosive maritime et crasseuse. Mélange de poires et de melon au miel, une touche de fruits rouges et de réglisse, miel et sirop de poires. La bouche est poivrée, anisée, sur le sirop de fruits en conserve, lime et citron, oranges, poires, abricots, vanille, tourbe crasseuse, grains de céréales séchées, cendre froide. Belle finale sur une ride de surf tourbée hyper bien balancée, Finale de crème glacée au citron dans un nuage de fumée de tourbe et d’embruns maritimes.

Patrick 86%
Un très bon scotch, d’une belle intensité typique pour Octomore, mais tout de même bien mesurée. Nez: Un parfum enrobant avec une bonne dose d’huile, du malt avec de la fumée de tourbe qui, sans être aussi puissante que chez d’autres Octomore, est tout de même suffisamment enveloppante pour être agréable. Bouche : De la fumée de tourbe, de la cendre qui baigne dans l’huile et du poivre intense.. J’ai aussi l’impression d’avoir liché une planche de bois carbonisée. Finale: D’une longueur moyenne, huileuse et marquée par le bois brûlé.

Martin 87.5%
Nez: Tourbe crasseuse et citronnée d’entrée de jeu. Orge, fumée et pierre lavée. Belle qualité réconfortante. Touche de craquelins au sel de mer. Bouche: Tourbe cendrée, sel marin, citron, pierre et poivre concassé. Bois de chêne sec pour nous porter vers la suite des choses. Finale: Longue, chaude et sèche. Touche de minéralité qui me fait déchanter un peu. Épices à point, bien boisé. Le reste des saveurs tombe un peu dans l’oubli, ce qui n’est pas peu dire pour un Octo. Équilibre: Pouet pouet. Ce n’est pas que ce n’est pas un bon Octomore, ça serait blasphémer que de proférer de pareilles insanités. Mais il y en a bien des bien meilleurs!

Bruichladdich Octomore Edition 11.1 Ochdamh-mòr 5 ans

59.4% alc./vol.
Cette version de Octomore a été distillé à partir d’orge Concerto et Propino 100% écossais, élevé dans des fûts de whisky de chêne américain de premier remplissage de Jim Beam, Heaven Hill et Jack Daniels.139.6ppm, 3000 bouteilles, 5yo

André 89%
Au nez, huile souillée, bord de mer et notes saline, citron, lime et vanille, assaisonné d’éléments verdâtres, genre feuilles vertes mouillées et eucalyptus. La bouche livre les éléments présentés au nez, la tourbe est intense et terreuse assaisonnée de citron, les touche herbeuse et minérales sont aussi présentes. Sensation de cendre froide en fond de bouche. La texture est huileuse, very silky. Finale épicée par le bois de chêne, la tourbe est explosive, sorbet à la vanille et au citron.

Patrick 90%
Un excellent Octomore, avec un superbe équilibre de saveurs et une intensité remarquable. Chaque gorgée est meilleure que la précédente. Superbe! Nez : J’ai l’impression de sentir de la vieille huile à cuisson de beignets sucrés dans laquelle a trempé la cendre d’un feu de tourbe. Bouche: Le première impression est marquée par le sucre, mais celui-ci est rapidement rattrapé par la fumée de tourbe et de délicieuses épices et du bois brûlé. Finale: D’une belle longueur, sucrée, boisée, épicée et fumée.

Martin 88%
Nez: Assez fruité et savonneux, chose plus rare pour un Octo. Oui, maintenant je “coin” le diminutif. Feu cendré, sucre en poudre, tourbe huileuse, malt grillé et bois. Bouche: Léger, melon, miel, tourbe timide, épices bien campées. Bois et fruits tropicaux. Encore ici la tourbe souhaite nous échapper. Finale: Très longue et chaude, marquée par l’herbe, l’orge, le sucre blanc et la cannelle. Touche de bois, avec la tourbe si loin à l’horizon. Équilibre: Un Octomore qui sort un peu des sentiers battus, qui semble vouloir de la jouer douce ou innocent avec la tourbe qui jusqu’à présent était emblématique de la gamme. Je suis ambivalent. J’aurais besoin d’un autre verre juste pour être certain 😉

Bruichladdich Octomore Edition 10.4 Ochdamh-mòr 3 ans

63.5% alc./vol.
Le plus jeune Octomore publié à ce jour! Il a été distillé en 2016 et mûri pendant seulement trois ans en fûts de chêne vierge, avant d’être mis en bouteille à 63,5% ABV.

André 92%
Fumée de tourbe craaseuse enveloppée d’une écharpe de fruits rouges, cannelle Et pain d’épices, caramel brûlé, raisins secs, viande fumée. La bouche est huileuse, très parfumée à la tourbe crasseuse, bbq estival sur la plage de l’ile, fruits rouges séchés, cannelle, réglisse, raisins secs, gras de bacon. A l’aération, les notes de fruits sont décuplées, notes de pruneaux séchés, de caramel et de coulis de fruits. Finale cendreuse, tourbé, crasseuse et très fruitée et épicée.

Patrick 92%
Intense, délicieux et crasseux, un Octomore comme je les aime. Nez: Un délicieux parfum de fumée tourbe huileuse, avec une bonne dose de bois brûlé et une surprenante touche de fruits des champs. Bouche : Toujours l’intense fumée de tourbe huileuse, le bois brûlé mais aussi une touche de vanille. Le tout repose sur un délicat lit de cendres. Finale: D’une belle longueur, marquée par le bois brûlé et la cendre.

Martin 90.5%
Nez: Tourbe sale et terreuse, vent de sherry sucré, caramel, fruits rouges et touche de cuir. Planche de bois et belle cuillère de crème anglaise. Un délice! Bouche: Tourbe et miel, huile et fleurs, chêne et poivre blanc. Une petite vanille vient envelopper le tout. Finale: Bien boisée, tourbée et poivrée, comme on s’y attendait là-dessus. La planche de chêne vient de finir de brûler pour nous livrer son lit de cendre. Équilibre: Un solide malt tourbé compte tenu de son âge. Octomore nous a toujours ou presque livré des expressions de 5 ans minimum, alors ici j’avais mes réserves. Non fondées il faut croire.

Bruichladdich Octomore Edition 10.3 Ochdamh-mòr 6 ans

61.3% alc./vol.
Distillé en 2013 et fabriqué à partir d’orge provenant d’un seul champ, sur une seule année (2012), à la ferme Octomore, à moins d’un mille de Bruichladdich, et entièrement mûrie sur Islay, embouteillée sur l’île. Vieilli en fûts ex-bourbon provenant des distilleries Beam, Heaven Hill, Buffalo Trace et Jack Daniel’s pendant six ans dans le warehouse 16 de la distillerie. Taux de phénols de 114 ppm, édition limitée de 24000 bouteilles.

André 90%
Très maritime et médicinal, le bois de chêne est bien affirmé, arômes de citron et d’agrumes, lime. Un peu fermé comme palette d’odeurs mais une présentation juste et efficace. À l’aération, les notes de tourbe industrielle prennent place. En bouche, la texture est hallucinante malgré l’alcool musclé, des notes verdâtres apparaissent peu à peu. Citron, ananas, lime, fruits tropicaux, bananes vertes, la tourbe est médicinale, sale et maritime. Finale longue et alcoolisée, sur le citron et la lime et la tourbe puissante.

Patrick 84%
Un peu décevant pour un Octomore… J’aime bien l’idée du terroir et de l’orge d’Islay, mais bon, ici, on aurait mieux fait de prendre de l’orge canadien! Nez: Mélange de fumée de tourbe poivrée et… De sueur? Ça me donne l’impression d’être dans le vestiaire de la distillerie après une journée de travail éreintante! Bouche : De la fumée de tourbe huileuse et poivrée et de la cendre encore chaude. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par la cendre et un côté malpropre.

Martin 90%
Nez: Sucre d’orge à l’hôpital, agrumes et leur zeste, vanille et bois. Manque un peu de personnalité ou de diversité dans sa palette, du moins pour une ligne de la réputation d’Octomore. Fleur de sel. Bouche: Tourbe camphrée, épices du tonnerre, agrumes, chocolat blanc et cassonade. Quelques pousses vertes, texture bien à point. Finale: Ici la tourbe devient huileuse, presque comme dans un moteur. Menthe, fruits, chêne et poivre. Longueur et chaleur enveloppantes. Équilibre: Un bien beau produit. Encore une réussite, en quantité limitée malheureusement.

Bruichladdich Octomore Edition 10.1 Dialogos 5 ans

59.8% alc./vol.
Première version de la série Octomore 10 de Bruichladdich, cette expression distillée en 2013 avec de l’orge 100% écossaise de la récolte 2012, a été vieillie pendant 5 ans dans une sélection de fûts de whisky américains de premier remplissage provenant des distilleries Jim Beam, Heaven Hill, Buffalo Trace et Jack Daniel’s. Taux phénolique de 107ppm, édition de 42000 bouteilles.

André 82%
Nez plutôt muet au départ qui se développe sur les fruits à chair et les fruits tropicaux par la suite. Miel, sirop de poires, beurre température pièce, vanille, sel de mer et sensation de poussière de pierre, la fumée de tourbe est plutôt effacée, tout comme l’alcool. Trace d’huile à moteur souillée. Texture huileuse en bouche, s’accéchant rapidement et développant des notes de bois sec vanillé. Les saveurs d’huile à moteur sale et de tourbe terreuse s’ajouteront au fil des gorgées. La tourbe est cendreuse et terreuse à la fois et persillée de sel de mer. Finale sèche, sur les grains séchés, l’huile souillée, les pommes poires et le bois de chêne sec.

Patrick 89%
Ça, c’est un bon Octomore, avec un beau mélange de fumée, de sel et de sucre. J’aime! Nez: Me donne l’impression d’un déversement d’huile à moteur à proximité d’un feu de camp de tourbe sur la plage, après avoir mangé une crème glacée à la vanille. Bouche: Du bois brûlé, du poivre, du sel, de la fumée de tourbe et une touche sucrée très agréable. Finale : D’une belle longueur, salée, fumée et boisée.

Martin 87%
Nez: La tourbe semble gênée au début, laissant plutôt place aux céréales, aux fruits tropicaux, au beurre et au miel. Inusité et timide pour un Octomore. Bouche: Tourbe et poires. Miel et fleurs. Planche de chêne, fruits tropicaux et poivre endiablé. Assez plaisant, mais la texture déçoit un peu. Finale: Vanille, ananas et sucre en poudre. Cendre et chêne discret, avec la sacro-sainte tourbe toujours qui surveille de loin. Équilibre: Pas méchant, mais la marque nous a accoutumés à mieux.

Bruichladdich Octomore Edition 10.2 Ochdamh-mòr 8 ans

56.9% alc./vol.
Distribuée originalement pour le marché duty-free, cette édition a passé les quatres premières années de maturation en fresh bourbon cask avant d’être affiné en Ex-Sauternes Cask pendant une période supplémentaire de 4 ans. Le château réputé qui gérait à l’origine ces fûts les avait remplis trois fois de vin doux français, permettant au chêne de se fondre et donc de tempérer son influence sur le whisky. Édition à 96.9pmm, limitée à 24000 bouteilles.

André 91%
Nez beaucoup plus généreux que l’édition 10.1. Le nez est sucré, sur l’avalanche de fruits tropicaux, les oranges, poires, abricots et le zeste de citron. Le nezz présente les arômes de tourbe de façon beaucoup plus directe. Nez de céréales au miel accompagné de zeste de citron, oranges, de sirop de poires, miel, tourbe saline et terreuse, sensation industrielle un peu malpropre. La texture est sirupeuse au départ et s’effile en finale de bouche. Finale de tourbe sèche, industrielle et maritime, sur le sirop de salade de fruits en conserve et de citron.

Bruichladdich Octomore Edition 11.2 Dialogos 5 ans

58.6% alc./vol.
2014, 139.6ppm, Limited edition of 18000 bottles. Combinaison à 25% de fûts de chêne européen ramenés de la région de Pauillac (vin rouge de Bordeaux) et de 75% en ex-chêne américain (ex-bourbon cask) et transférée pendant 18 mois en barriques de Cabernet Sauvignon de la région de Saint Julie. Disponible exclusivement à la boutique de la distillerie. Entière maturation sur l’ile d’Islay et utilisation de 100% Scottish barley (variétés Concerto & Propino).

André 86%
Intensité… Grande influence des types de wine cask, on est sur les notes de fruits rouges, de raisins secs, de cerises noires. La tourbe terreuse intense a revêtu son manteau de fruits rouges capiteux saupoudrés de poivre fraichement moulu. Brise marine en fond de scène. Bel équilibre fruits et fumée de tourbe. Ah, la texture…wow… Fluide et légèrement huileuse d’où émerge les notes de tourbe organique de terre humide qui ne laisse jamais deviner son puissant taux d’alcool. Mélange de baies sauvages et de fruits rouges, de raisins secs et raisins de Corinthe, gingembre, poivre, accent médicinal et aussi de viande fumée sur le feu de plage. À la longue, les saveurs en bouche prennent des atours de jus de cerises et de réglisse éventée. La finale est là où le whisky perdra le plus de points, longueur discutable en bouche, des saveurs qui s’affadissent rapidement, mais une tourbe poivrée plus insistante. Expérience en dents de scie.

SMWS 2.112 Glenlivet 11 ans

60.2% alc./vol.
“A lilting experience”, Distilled 29/09/2006, from Refill Ex-Bourbon Barrel, 194 bottles.

André 82%
Nez doux et approchable et frais, comme Glenlivet sait le faire. Ananas, pommes vertes, poires, mangue, raisins verts. La bouche est franche et relevée par l’alcool, le nez demeure fruité et frais; cosses de pommes vertes et de raisins verts, ananas, bananes flambées nappées de crème à la vanille, oranges, poires, réglisse, sucre des gommes pour enfants, menthe effacée, épices et bois sec. Étrangement, la texture est un peu trop liquide et les saveurs s’affadissent rapidement en bouche. Finale sur les saveurs découlant du bourbon cask, bien épicée, de longueur moyenne.

Patrick 88%
Du Glenlivet à son meilleur, plein d’arômes, bien balancé… Plein de bonheur en bouche! Nez : Ça sent vraiment bon, un beau parfum de fruits tropicaux et du sucre demerara… Je ne me fatigue pas d’humer ce whisky. Bouche : Du sucre de palmé, de la lime, du riz frit et des piments. Après quelques gorgées, des bananes flambées avec de la compote de prunes et du gâteau aux épices et aux raisins. Finale : D’une belle longueur, intense, fruitée et un peu sucrée.

The Single Malts of Scotland – Caol Ila 8 ans

61.5% alc./vol.
Cask 300161 – Sherry Butt

Patrick 90%
Un whisky qui m’a fait craindre le pire: premièrement, plusieurs échantillons comportaient des poussières qui y flottaient. Ensuite, la couleur du whisky ne semblait pas du tout indiquer un sherry butt. Bon, même si j’ai toujours une certaine crainte face aux poussières, ce whisky est superbe. Bref, dans les circonstances, je ne saurais en recommander l’achat, mais s’il est déjà dans votre verre, vous ne serez pas déçu! Nez : De la belle fumée de tourbe avec une bonne dose de vanille et une subtile de touche de petits fruits frais. Bouche : Commence avec une timide touche fruitée, puis la fumée de tourbe emporte tout en laissant une belle traînée épicée sur son passage. Le tout est porté par une texture très huileuse. Finale : D’une belle longueur, fumée et épicée.

Martin 90%
Nez: Tourbe citronnée, maritime et crasseuse. Fruits à chair blanche et vanille. Bois sec et zeste de citron. Très solide nez. Subtil degré d’alcool en plus. Bouche: Tourbe, miel et fruits bien mûrs et sucrés. Cannelle et poivre arrivent en renfort, pour faire un retour sur la tourbe qui a cette fois trouvé comme amis le chêne et le chocolat. Pointe de xérès. Finale: Chaude et longue, gardant au palais le bois, le chocolat, la tourbe et le poivre. Équilibre: Oh que j’aime ça. Bien camphré, propice aux soirées d’avril où l’on croyait ne pas revoir de neige.