BenRiach 36 ans

57.7% alc./vol.
Distillé en 1975 et embouteillé en 2011.

André 89%
Nez amplifié par l’alcool, soutenu et masculin. Ananas, noix de coco, vanille. Inversement délivré en bouche; Plus posé – sucre blanc, fruits exotiques, pêches encore une fois. Finale tranquille (trop ?) bien vanillée supportée par l’alcool. J’ai eu de la difficulté à exorciser l’alcool surtout avec des arômes si volatiles.

BenRiach 34 ans

44.6% alc./vol.
Distillé en 1977 et embouteillé en 2011, cask #2588, finition en fûts de vin espagnol Rioja.

André 87%
Plus franc au nez que le 25 ans ce qui est paradoxal. Pâte de pruneaux, pêches, jujubes nounours. En bouche; tarte aux fruits, sherry, orange, sans exubérance. Finale diffuse, dirigée par le sherry et les fruits exotiques, la cerise confite un un peu d’effet boisé du fût. Manque un peu de punch mais s’accorde bien avec la ligne directrice fruitée.

BenRiach 27 ans

50.2% alc./vol.
Distillé en 1984 et embouteillé en 2011, cask #1052, finition en fûts de sherry Pedro Ximenez.

André 86%
Sel et toffee, un filet de fumée. Raisins secs, banane déshydratées, vanille. Un patchwork d’arômes disparates mais qui vont bien ensemble. En bouche, il déçoit avec son feeling de craie à la Bowmore et les cerises à la Aberlour. On perd la ligne directrice et on cherche un repère sans réellement trouver jusqu’à la finale trop abrupte en fruits rouges, de toffee et de miel. J’attends toujours la fumée…

BenRiach 25 ans

51% alc./vol.
Distillé en 1984 et embouteillé en 2009, cask #493.

André 90%
Raisins et nez liquoreux, oranges sanguines, violettes. Bien sucré en bouche, très agréable; jus de raisins en poudre, vivifiant et éclaté. Tartelettes aux fruits, kiwis. Finale un peu fumée (qui surprend d’ailleurs). Feeling de cire en bouche et un panier de fruits sur un lit de meringue. Balance exceptionnelle, arômes et saveurs agréables, taux d’alcool parfait. Un petit bijou.

BenRiach 21 ans Authenticus Peated

46% alc./vol.
Non filtré à froid provenant de l’assemblage de quelques fûts de chêne ayant contenu du bourbon. En dégustant ce Benriach, on se sent beaucoup plus proche des rivages de l’île d’Islay que de la tranquillité verdoyante du Speyside. Une version officielle limitée à 4 800 bouteilles.

André 92%
Il faut un bon 20 minutes au malt pour atteindre son apogée. Une attente liturgique hautement récompensée. Au nez, la tourbe se révèle rapidement, le malt lui est très croustillant et frais. On se croirait sur l’Ile d’Islay. La tourbe est si proche de ce que je connais de Laphroaig que j’ai même dû aller chercher ma bouteille de 10 ans d’âge afin de les sentir en même temps. Médicinal, éther, antiseptique et fumée. Au goût, une fine pointe de sel appuyée par la tourbe très douce (au souvenir, près du Ardbeg 17 ans). La finale est liquide mais très persistante.

RV 93%
Chips poivre et sel Lays™. Algue plus humide au goût. Peat et algues séchées. Peat animal de Lagavulin.

Patrick 90%
Tourbe humide. Fumée. Plus léger au goût que l’odeur laisse présager. Clou de girofle un peu désagréable au palais… Et devrait être plus alcoolisé. Mais quand même très raffiné. J’aime.

BenRiach 20 ans

43% alc./vol.

André 81%
Nez très frais et fumé, herbe fraichement coupée, pomme grenade. Un nez généreux et attirant tout en étant finement sucré. L’arrivée est claire et sans consistance et laisse un vide à peine comblé par une touche herbeuse. La finale est aérée livrant à la fois menthe poivrée, eucalyptus et citron confit. La rétro-olfaction est âcre, à saveur de bouillie de céréales.

RV 69%
Faites un copier-coller du 16 YO, la sœur en gros pyjamas de 20 ans d’âge enrhumé, avec 14 chats et qui passe son vendredi soir avec de la crème glacée vanille à lire des Arlequins. Beaucoup trop passe-partout, et pas assez distinctif. À ce prix là, de loin je préfère 2 bouteilles de Curiositas. Simplement dit, inutile; à prix égal avec le 16 ans, j’aurai donné la même cote piteuse, malheureusement, rapport qualité/prix déficient.

Patrick 75%
Surprenant nez fumé et tourné. Léger et agréable. Au goût, une saveur d’huileuse grasse brûlée qui n’est pas, elle, agréable. La finale s’étire sur la sensation de gras, ce qui est assez unique, et ce probablement pour une bonne raison. On se demande vraiment pourquoi une distillerie, qui produit autrement des scotchs de grande qualité, n’a pas préférée vendre ces futs douteux pour en faire un blend… Ouch.

BenRiach 16 ans Sauternes Finish

46% alc./vol.
Finition en fûts de Château d’Yquem.

André 87.5%
Amandes sucrée et miel, beaucoup de sucre au nez, presqu’un nez de vin de dessert. Céréales et un peu pointu quand même au nez, même si aussi adouci par les notes de toffee. En bouche, il est plus costaud, ce qui est paradoxal car il est aussi très mielleux avec un penchant sur le toffee un peu brûlé. Finale en mélange d’épices (absentes depuis le début) et de légère menthe greffée sur une palette de céréales au sucre et au miel.

RV 88%
Bien souvent e contraire de ce que je pense, l’artifice pour cette fois-ci est réellement un plus à un malt qui dans son édition de 16 ans régulières est tellement ordinaire qu’on en finit pas son verre par manque d’intérêt. Intriguant ce single malt à plusieurs facette débute avec une avalanche de fruits, en cachant sa finition. L’arrivée est toute en beurre, avant que ne s’étendent des bleuets tel de la confiture, et l’alcool qui se goûte. Une super belle surprise pour une finition que rarement j’apprécie.

Patrick 90%
Un whisky de dessert comme on les aime!!  Idéal pour terminer un souper ou mieux, pour bien commencer une soirée en agréable compagnie. Nez: Parfum de sucre réchauffé et de bois brûlé. Le tout est très suave et mets l’eau à la bouche.  Bouche : Sucre intense et orge légèrement épicé.  Doux et intense à la fois, tout comme on espère finir la soirée. Finale : Intense, douce et savoureuse, comme une fin de soirée parfaite.

BenRiach 16 ans

43% alc./vol.

André 85%
Nez: Céréales, arômes de Rice Crispies (?), frais, cristallin et croustillant. Après avoir respiré, céréales humides, fraichement recueillies, pas encore séchées – ça sent “vert”, je ne sais pas comment l’expliquer autrement… Pomme verte avec cire dessus. Léger citron. En bouche, poires et fruits sauvages, finale vanillée et sucrée, moyen en longueur. Un bon achat pour le prix.

RV 73%
Comme le Curiositas, sans le punch du poivre/fraise. “Tab%?&??$, ca sent dont ben les fruits”. Grappes de cerises. Cireux. Mouthfeel plus intéressant que le goût lui-même… Céréales, pas assez de goût. Aussi très loin du Benriach 10 ans qu’on retrouvait jadis à 54$, qui lui était de combien supérieur. Une dépense tout à fait inutile, à l’image d’un livre qui moisi dans le fond d’une bibliothèque rempli de toile d’araignées.

Patrick 84%
Pommes vertes tombées au sol à l’automne… Avec une odeur de cire. Pommes. “Mouthfeel” qui remplit la bouche de façon superbe. Malt, menthe. Léger indice de fruits. Légère fumée, épices, citron.

BenRiach 15 ans Madeira Finish

46% alc./vol.
Cette version a été affiné dans des fûts ayant contenu du Madère Henriques & Henriques, un vin des îles portugaises. Une édition limitée à 2400 bouteilles.

André 88%
Nez gourmand; bananes, poires au miel, belle vanille ronde, raisins verts, caramel. La bouche est plus ferme et épicée, chêne sec bien ressenti, saveurs de bananes, poires, agrumes, citron et raisins. Sensation rafraichissante d’eucalyptus et de bonbons casse-grippe et de cendre de feu de foyer éteint, herbe verte et de céréales séchées. La bouche est plus sèche et franche dans l’ensemble. Finale sur le sirop de fruits et le gingembre, le poivre aussi qui apparait en crescendo sans se départir de son bon taux de sucre apporté par les notes de fruits.

Patrick 90%
Poussières, cendres. Au goût, la tourbe et la fumée sont omniprésents, mais quand même pas trop fort. Légers fruits. Très doux, tout se marie très bien. Le Madeira fait bien sa job. A chaque gorgée, il est de pus en plus meilleur!

Martin 88%
Nez: Assez timide au départ, comme si les arômes se cherchaient eux-mêmes. Chêne cendreux, poires, vanille, raisins blancs et crème anglaise. Bouche: Fruits tropicaux et fruits des champs, miel et sucre doré, touche de poivre rose et de bois carbonisé. Vin fortifié bien dosé. Finale: Longue, douce et chaude. Elle nous livre de jolies notes de raisin vert, de bois, de cuir, de caramel et de poire mielleuse. Équilibre: Fort. Il s’améliore au fur et à mesure qu’on le déguste. BenRiach est de nature sur la coche avec ses malts réguliers, mais ajoutez une finition en fûts de madère et voilà, on vient de se payer un p’tit bijou.

RV 81%
Au nez frais et fleuri. Légère pointe d’herbe jaune. Arrivée en bouche tout en douceur. Développe une pointe de fumée par un push d’alcool. Finale avec le retour de l’herbe, très bien équilibré mais pas assez distinctif.

BenRiach 15 ans Dark Rum Finish

46% alc./vol.
Édition limitée à 2100 bouteilles. Cette version a été affiné dans des fûts ayant contenu du rhum ambré de Jamaïque. Plus récemment Benriach a développé avec succès plusieurs séries limitées, affinées dans des fûts spécifiques de porto, de pedro ximenez, de rhum, de madère… Chaque expression fait l’objet d’un vieillissement supplémentaire pouvant varier de 12 à 24 mois, accentuant le caractère complexe et riche de ce single malt du Speyside.

André 84%
Nez très rond et rhum sans trop de sucre, caramel et épices relevées. Fruits secs dominés par les raisins à saveur de Glosettes. La finale est toute de chocolat noir se tarissant dans des nuages de fumée en toute fin.

Patrick 83%
Manque de finesse et n’est définitivement pas « sweet » comme on pourrait s’y attendre d’un whisky ayant subi une finition en fûts de rhum.  Beaucoup plus épicé que sucré.  Nez : Chêne, épices, raisins secs ou plutôt Glosettes au raisins.   Bouche : Chocolat épicé, piments et raisins secs.  Rhum?  Pas vraiment.  Petite touche de pommes pour compléter le tout.  Finale : Chêne épicé.

RV 87.5%
Un peu trop de l’influence du rhum… mais quand on aime, on aime (et je m’assume). Caramel abondant mais davantage celui sur de la crême glacée que celui que Murray haït autant. En bouche, l’orange, les pommes sucrées sont un peu plus dans la norme, mais la finale est toute de canne à sucre, pour terminer de manière un peu aigre (plus naturelle) en aftertaste.