Kilchoman Sherry Single Cask #324/2011

57% alc./vol.
PX Finish Cask 324/2011. Distilled 17.6.2011, bottled 27.3.2017.

André 88%
Savoureux de déguster ce whisky en plein temps des fêtes; notes de gâteau aux fruits, de cerises marasquin, de fumée de tourbe huileuse et grasse, cannelle, oranges. La bouche est corsée et épicée, poivre noir, cannelle, gâteau aux fruits, cerises noires. Au fil des gorgées beaucoup de notes d’oranges et de raisins séchés, les dattes peut-être aussi, belles notes d’ananas et de fruits tropicaux. La tourbe est puissante, industrielle et animale, peut-être trop dominante sur l’ensemble des saveurs. Il y a aussi une bizarre sensation astringente et de cendre sèche et poussiéreuse qui demeure en bouche après les gorgées. La finale est salée et poivrée, tourbée avec passion et peut-être un peu d’excès aussi.

Patrick 88%
Il y a tellement de gens qui m’ont dit que ce scotch était extraordinaire, j’ai été un peu déçu. Mais il demeure très bon et une valeur sûre. Essayez de courtiser un conseiller à la SAQ pour y goûter, et faites-vous votre propre idée, car selon moi, ce n’est pas un scotch “mainstream”… Nez : Pas ce que j’attendais, lol! Fumée huileuse de tourbe, cannelle et fruits bouillis. Bouche: Oh boy! Toujours les fruits bouillis, mais avec une vague de fumée “clean”, des agrumes, un caramel subtil et beaucoup de sel de mer. Unique. Finale : Longue, intense et savoureuse. Poivrée et fumée.

Martin 90.5%
Nez: Tourbe mielleuse et relativement discrète, bien enrobée par le toffee et les fruits mijotés. Le malt grillé et la vanille parviennent à percer le nuage énoncé précédemment. Un léger vent citronné. Bouche: Chaud et sucré. Vanille, caramel, miel et compote de fruits. Beau jeu des épices du fût de xérès qui viennent supporter l’expérience sans toutefois voler la vedette. Le taux d’alcool peut avoir l’air agressif, mais en bouche il se tolère aimablement. Finale: Sèche et fruitée à souhait. Notes de fruits rouges, de tourbe légèrement crasseuse, de caramel épicé et de chêne. Équilibre: Un sacré bon scotch réconfortant. Avec tous ces éléments gagnants, plus un degré d’alcool transporteur, on est prêts pour une solide ride!

Kilchoman Bourbon Single Cask #122/2011

58.7% alc./vol.
Cask # 122/2011. Distilled 10.3.2011, bottled 27.3.2017

André 89%
De retour à la maison, après quelques kilomètres de raquette à 25 degrés sous zéros, je me demandais quel dram serait approprié pour se réchauffer un peu. J’opte donc pour ce Kilchoman Cask Strength, quek chose qui réchauffe un peu les extrémités un peu engourdies. Beau nez onctueux sur les notes vanillées du fût de bourbon, grosse tourbe crasseuse pas subtile, ambiance maritime indéniable, belles notes d’agrumes et d’ananas, d’oranges. L’ensemble est un peu brut sur la présentation mais cette image sied bien à Kilchoman. La bouche est gourmande, bien grasse et huileuse, la tourbe industrielle et un peu sale sert de toile de fond à cette fresque fruitée; ananas, agrumes, oranges-mandarines, citron, fleurs blanches à la vanille. Longue finale, tourbée, ribambelle de fruits tropicaux, de vanille onctueuse. Un whisky d’automne et d’hiver Québécois, ce whisky nous rejoint tellement!

Patrick 91%
Wow! Un whisky “in your face”. Pour amateurs sérieux de tourbe seulement. Les autres vont vouloir aller se cacher!! Nez : Vague de fumée crasseuse, avec des pointes de charbon, d’agrumes, de vanille et de chêne. Yummy! Bouche : Évidemment, la fumée de tourbe veut prendre toute la place, mais l’ensemble demeure très frais grâce à des notes d’agrumes et de caramel. Intense! Finale : Longue et intense, marquée par la fumée et le charbon.

Martin 89%
Nez: Tourbe soutenue, agréable, plus verte que crasseuse. Vanille et pierre lavée. Fruits tropicaux et sucre en poudre. Bien alléchant. Bouche: Tourbe, vanille et caramel salé. Les épices du cask strength ont tôt fait d’engloutir le reste des saveurs. Pense vite! Finale: On reste sur une belle impression boisée, épicée, tourbée et terreuse. Équilibre: Toujours de belles expériences avec Kilchoman, difficile de passer à côté de la track.

Aberfeldy 16 ans

40% alc/vol.

André 84.5%
Image d’une prairie calme en fin de journée ensoleillée, un bol de fruits secs nappés de miel sur la table en bois, pincée de cannelle, pelure de pommes rouges, raisins séchés, cosses d’oranges, caramel. Paisible, ça invite au calme et à la relaxation, laisser le bon temps rouler… La déception viendra de la texture diluée en bouche, on a été trop gourmand et abaissé le taux d’alcool trop bas, fort probablement filtré aussi, aucune texture grasse ou huileuse qui aurait amoureusement tressé ces saveurs ensemble; sherry, pelure de pomme rouge, oranges, miel. Belle et douce finale fruitée, savoureuse mais sans texture. Dommage.

Patrick 87%
Le nez discret ne laisse pas présager le très bon whisky que nous retrouvons en bouche. Une belle surprise. Pour ceux qui n’aiment pas ça trop intense, je ne mais tout de même savoureux. Nez : Parfum très léger marqué par l’orge, un caramel subtil et des fruits qui le sont encore plus. Bouche : Savoureuse, marquée par des fruits mûrs, du caramel, de l’orge et une touche de bois sucré. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par les épices du bois.

Martin 86%
Nez: Malt et vanille mielleuse, très proche de son petit frère de 12 ans, même la bouteille peut porter à confusion. Quelques fruits et fleurs. Bouche: Légèrement fade mais doux. Encore vanille et miel en puissance, mais son long sommeil et fût lui donne un petit punch épicé. Finale: D’une durée plutôt moyenne mais plaisante, portée sur le bois et les épices. Équilibre: Très bon, quoiqu’un peu surfait. Le 12 ans fait superbement la job, et pour juste $50 en plus!

Tullibardine The Murray 2004-2016

56.1% alc./vol.

André 86%
Au nez, bizarre… Bois vert, orge verte encore mouillée, herbe verte, vanille crémeuse, a quelques flaveurs qui rappellent le virgin oak, chêne séché, fruits rouges, ananas. L’onctuosité du nez cache bien le coup de pelle ronde d’alcool qu’on recevra en pleine face à la première gorgée; la bouche est franche, maltée et céréalée, le bois vert, la lime et le citron, les oranges. Personnellement, je trouve l’apport du bois de chêne un peu trop prédominent. La finale est fraiche, citronnée, beaucoup d’épices et de poivre, petits fruits rouges en confiture, céréales maltées et gingembre. Je suis un peu ambigüe par rapport à cet embouteillage. L’alcool et le bois vert dénature beaucoup la douceur habituelle des saveurs composant l’épine dorsale de la distillerie. Le whisky est très franc et tranché. Pour le prix, un bon whisky qui diffère de beaucoup avec les embouteillages habituels de la distillerie.

Patrick 94%
Une incroyable surprise que ce Tullibardine! Probablement le whisky le plus raffiné que j’aie goûté cette année! Je m’en suis d’ailleurs acheté une bouteille sur-le-champs, oui oui oui, un Tullibardine! Nez: Délicieux parfum sucré de céréales, avec du caramel et une touche de fumée hyper subtile. L’un des meilleurs parfum (et subtil) que j’aie senti depuis longtemps. Bouche: Un mélange hyper agréable de céréales sucrées, de fruits exotiques et de fumée. On ne sent presque pas la force de l’alcool. J’adore! Finale: Longue et épicée.

Martin 89%
Nez: D’une douceur assez traître, vu le taux d’alcool. Orge et fruits rouges. Bois et cannelle. Herbe verte sous-jacente. Un joli caramel se présente en fin de nez. Bouche: Texture épaisse et hyper crémeuse. Caramel épais, raisins, dattes, orange, cannelle et poivre rose. Gorgé de plaisir. Bien que puissant, il est peu agressif en bouche. Finale: Chêne, épices et caramel. Raisins, orange et cacao. Équilibre: Solide édition spéciale pour une distillerie qu’on gagne à découvrir.

Caol Ila 15 ans 2001-2016 Unpeated

61.5% alc./vol.

André 82%
Je dois avouer que j’avais un avis défavorable après avoir lu la review de Pat, qui, habituellement, avouons-le, note plus haut que moi. Alors j’ai tenté de mettre ça de côté et de faire ma propre opinion. Le nez est un peu anasthésié, belles nuances de caramel Écossais et de vanille crémeuse, céréales maltées, agrumes, pommes vertes, herbe verte mouillée, background salé et maritime. Avec le taux d’alcool de plus de 60%, il serait justifié de s’attendre à se faire ramasser par un camion 10 roues d’alcool mais… nope, l’onctuosité et le côté très gras du whisky enrobe la bouche qui est protégée de façon étonnante de la morsure sournoise et alcoolisée. L’agencement de saveurs est un peu difficile à suivre, ces mêmes saveurs du nez continuent à se développer en bouche et la finale est un peu déroutante avec des notes d’herbe verte mouillée, de poivre noir et de sel de mer. Le canevas général est tout de même généralement sucré et très céréalier. Ce whisky tire un peu dans toutes les directions et la ligne directrice est difficile à suivre. Mais bon, un Caol Ila unpeated offre définitivement une belle picture hors norme dans le paysage des whiskies d’Islay.

Patrick 78%
Merci Caol Ila de tourber la plupart de vos whiskys. Car autant j’aime vos whiskys tourbés, autant ceux qui ne le sont pas me rebutent. Nez : Parfum de céréales mouillées un peu passées date,mais tout de même sucrées. Bouche: De belles épices savoureuses, une tonne de céréales sucrées, mais toujours ce petit côté de céréales mouillées passées date… Finale: S’étire sur les céréales passées date.

Arran 10 ans Private Cask LCBO

55.4% alc./vol.
First Fill Bourbon Cask, cask #2005/800228

André 80%
Poires fraiches, vanille, caramel, miel et pommes vertes, céréales maltées. Après environ 15 minutes, notes d’herbe verte mouillée, eucalyptus et un fond de bas de laine plein de sueur. La bouche étonne par sa douceur, mais est ennuyeusement rectiligne; saveurs verdâtres, puis céréales nappées de miel et de vanille et parsemé de cosses de pommes vertes. Y’a encore dans ce whisky une touche organique bizarre pas super agréable, genre de bas que tu sors de tes bottes de randonnées après t’être tapé l’Acropole des Draveurs. La finale est insipide et lassante, pelure de pomme verte, céréales maltées, caramel et vanille avec même un léger fond chloré. Très décevant de la part de cette distillerie qui nous a habitué à beaucoup plus de qualité et d’équilibre.

Patrick 80%
Un whisky pas mauvais, mais tout de même bien ordinaire. Genre, ça ne vaut pas le détour par l’Ontario, et si vous y êtes déjà, ça vaut pas le détour jusqu’à l’allée des scotchs. Nez : Sucre blanc, chêne, vanille, miel, pommes. Bref, sucré et légèrement fruité. Bouche : Cassonade, bois brûlé, un peu agrumes et des épices. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le bois brûlé et les épices.

Port Dundas 12 ans

40% alc./vol.

André 81%
Le nez est représentatif du style, bele pleiade d’arômes mais se situant pas mal dans le même coin de la palette aromatique; bananes, vanille, noix de coco, légère présence du bois vert avec un apport soutenu des céréales. En bouche; la pomme verte un peu poudreuse du style rappellant certains Glenlivet, puis épices soutenues de cannelle et de bois séché, gingembre, salade de fruits, céréales HoneyComb avec une finale de bouche de grains séchés. Ce whisky a un p’tit twist organique intéressant et me rappelle certains Canadian Whisky provenant de micro-distilleries, le genre de whisky où les céréales sont mises à l’honneur. La finale est relevée, surtout par les épices qui gonflent la sensation du taux d’alcool et tranpercent la langue de petites aiguilles effilées. Ce whisky est idéal pour discerner le style ‘’grain whisky’’ et isoler les saveurs primaires de ce type. Ceci étant dit, je me lasserais rapidement si j’en avait une pleine bouteille de 750ml à passer.

Patrick 84%
Ne vous laissez pas rebuter par le fait qu’il s’agisse d’un « grain whisky » : Bien des single malts du Speyside n’ont pas autant de personnalité ! Il saura d’ailleurs plaire aux amateurs de Glenfiddich ou Glenlivet 12 ans ! Pour les autres, ça demeure une curiosité intéressante. Nez : L’un des arômes les plus crémeux que j’aie senti ! Vanille, caramel, rhum traditionnel, bananes mûres et discret chocolat, le tout légèrement rafraichi par une touche subtile de pommes vertes. Bouche : Une bonne note boisée que le nez ne laissait pas présager m’a pris par surprise à la première gorgée. Puis, le rhum, la vanille, le miel et la pomme verte viennent donner une grande complexité à l’ensemble. Finale : Un peu courte, marquée par les céréales et la pomme verte.

Martin 84%
Nez: Miel, eau d’érable, crème et chêne. Céréales, sucre en poudre et rhum brun. Bien plaisant et inusité. Salade de fruits et caramel. Bouche: Miel, cantaloup, cannelle, gingembre, chêne et touche de poivre. Sucre brun, canna à sucre, cacao et touche de noix. J’aime bien, ce sont des saveurs que je ne vois pas souvent. Finale: D’une longueur agréable, elle est ponctuée de notes de poivre blanc, de chocolat, de bois, de fruits et de caramel. Équilibre: Une belle découverte au niveau des whiskys de grain, ça se prend bien sur la terrasse.

Bunnahabhain Moine Oloroso Cask Strength

60.1% alc./vol.

André 93.5%
Quelle experience, quel whisky! D’abord, au nez; les fruits séchés, poivre concassé et épices, un brin de tourbe, chocolat noir, moue de café percolateur. La livraison est intense et condensée, un bloc de saveurs compactes. Les notes de tourbe sont très singulières, un peu animales et végétales. L’arrivée en bouche frappe fort avec sa livraison de tourbe très intense, la texture huileuse et soyeuse transporte bien les saveurs. Il ne faudra pas beaucoup de temps à la tourbe afin quelle se mélange amoureusement avec les notes de sherry et de fruits séchés, les dattes. Suit ensuite une montée épicée et poivrée et des notes de chocolat noir, d’expresso et de sucre caramélisé. À l’aération, le whisky devient presque collant et pâteux au nez. Le fût de sherry Oloroso a livré toute sa générosité de saveurs dans ce whisky… La finale présente bien son taux d’alcool, quelque peu adoucie par la contribution du fût d’oloroso, mais que les notes de poivre et d’épices soutenues réussissent à transpercer. Ensemble très fruité, chocolaté et généreusement tourbé. Superbe whisky!!!

Patrick 91%
Intense, riche, complexe, voire multidimensionnel. La whisky à son meilleur! Nez : Parfum de tourbe assez intense, cendres et xérès. Intense, intéressant et appétissant. Bouche : Belle vague intense de fumée de tourbe, xérès épicé, un peu de sucre chaleureux et beaucoup de bois brûlé. Après quelques gorgées, on détecte aussi de belles notes de caramel. Finale : Longue, fumée, fruitée et chaleureuse!

Ardbeg Dark Cove 2016 Committee Release

55% alc./vol.
Ardbeg Dark Cove Committee Release est une édition limitée créé à l’occasion du Ardbeg Day 2016. Affichant 55% vol., cette expression, produite en édition limitée, est issue du mariage d’ex-fûts de bourbon et de sherry sombre…

André 94.5%
Tombé la face dans la tourbe terreuse dans les champs surplombant la distillerie. Nez tourbé et terreux, généreusement épicé et parsemé de fruits rouges, coffee bean et chocolat noir, blood oranges. Intense et plein comme whisky. Belle bouche pulpeuse, un peu animale et sauvage, chocolat noir et grains de cafés, sherry et cerises noires, dattes, oranges sanguines, dansant dans des nuages de gingembre et de poivre broyé et de tourbe terreuse, maritime et animale. Sensation de vieille corde de bateau rongée par la mer et le sel marin, sensation légèrement rèche et vieillotte, viande fumée. Le mariage entre les saveurs maritimes, de tourbe et celles de chocolat et de café noir sont magnifiques, l’alcool bien drapé au fond des saveurs et du caramel, d’une belle discrétion. Avec le temps les notes et saveurs associées au sherry et aux fruits sont plus volubiles et se manifestent avec beaucoup de passion. La finale est plus poivrée et épicée et évidemment tourbée. Un whisky très contextuel au nom approprié. On se sent dans un environnement intimiste et privilégié. Difficile de ne pas en reprendre un deuxième verre.

Patrick 93%
Riche, très intense, super complexe avec tout ce qu’il faut à la bonne place!! Ardbeg à son meilleur. Nez : Belle fumée de tourbe marquée profondément par le xérès, avec un peu de bois, de café et de cendres. Bouche: Fumée et cendres, marquée par un profond xérès, du gingembre, des épices poivrées, du caramel, du café, du charbon et du créosote. Et un peu de caramel. Finale : Longue et savoureuse. Poivrée et fumée. Intense.

Martin 94%
Nez: Tourbe salée et mouillée, camphrée, citronnée, fruitée et chocolatée. Exquis. Bouche: Tourbe fruitée, asphalte salée, citron et épices. Chocolat et chêne. Finale: Gorgée de sel, de tourbe et de chêne épicé. Crème et cacao. Équilibre: Encore une fois un grand Ardbeg, committee release cask strength en plus, un embouteillage épique.

Laphroaig Four Oak

40% alc./vol.
Laphroaig Four Oak est une édition limitée du célèbre single malt de l’ile d’Islay réservée au travel retail. Il a vieilli dans une combinaison de quatre futs différents dont des futs de bourbons, des quarter casks, les fûts de chêne vierge américains et des fûts Européens de type hogshead.

André 77%
On dirait qu’on s’emploie à se mettre à dos les hardcore fans de la distillerie avec les dernières parutions de Laphroaig. Le nez est presque absent, laconique et végétatif. Quelques notes verdâtres, de la vanille timide, tout comme la tourbe phénolique représentative de la distilerie mais diluée à son maximum, les épices livrées par le bois de chêne. Après quelques minutes odeurs citronnées et d’agrumes mais rien d’extraordinaire ou de singulier. La bouche est flat et diluée bien que médicinale et phénolique. Le chêne est omniprésent et confirmée par la vanille riche. Sensation de sel de mer sur les galets séchés au soleil, poivre et épices. La texture est rachitique, c’est digne des images présentées sur le grand écran lors du concert Live Aid de Bob Geldof en 1985. La finale est moyennement longue, poivrée et épicée. Laphroaig est en train de devenir son pire ennemi. C’est rare que je vais dire ça mais, à moins d’être un vrai crinqué vendu de la distillerie, passez votre tour sur l’achat et pour pratiquement le même prix payez vous un 10 ans ou un quarter cask.

Patrick 68%
Sur papier, tout semble y être, mais c’est tout de même mauvais. Je n’avais qu’un échantillon d’un demi-once, mais j’en ai tout de même jeté la moitié dans la toilette. Et j’ai pris soin de flusher deux fois. Nez : La fumée de Laphroaig la plus légère que je n’aie jamais senti, avec d’étranges notes végétales. Bouche : Bois brûlé, fumée de tourbe, poivre, sel, un peu d’agrumes et des légumes trop cuits et bizzares. Finale : D’une longueur moyenne, avec de la fumée malpropre, mais dans le sens que j’aime habituellement.