58% alc./vol.
Selon des sources généralement bien informées, il s’agirait d’un Lagavulin… De plus, il s’agit de la distillerie représentée sur l’image de la boîte.
André 89%
Fort probablement du Lagavulin, jeune et en version Cask Strength. Tourbe féline et musquée, oranges sanguines, chocolat noir amer, cannelle ou brown sugar, sel de mer, noix concassées, pitch à toiture et asphalte chaude. En bouche, le whisky est musclé, beaucoup de poivre noir broyé, de tourbe animale, chocolat noir amer, réglisse noire, asphalte. Belle texture huileuse qui enrobe bien la bouche. Après avoir animé une dégustation Laphroaig cette fin de semaine, la finale de bouche rappelle aussi le bois vert et légèrement agressif du Quarter Cask, cette présence finement austère accentuée (peut-être) par la jeunesse de ce whisky (6-8 ans?). Au fil des gorgées, de jolies notes de fruits apparaissent; raisins mauves, prunes et un gros feu de plage avec du bois gorgé de sel de mer, notes d’agrumes et d’oranges aussi. Belle et longue finale, salée et poivrée, accents de tourbe félines très prononces, chocolat noir et asphalte, effluves médicinales et maritimes. Un whisky riche et généreux, peut-être un peu trop jeune par contre, mais les amateurs de whisky tourbé d’Islay seront comblés. Mais question de comparer des pommes avec des pommes, mon cœur va directement au Lagavulin 12 ans Cask Strength, surtout de par sa complexité irréprochable et sa structure sans reproche, même si au double du prix de ce Ileach.
Patrick 94%
Incroyablement savoureux et délicieux. Les rumeurs disent qu’il s’agit d’un Lagavulin, et au goût, c’est très vraisemblable. Ce qui explique aussi qu’il soit si exceptionnel. Ce dram m’a fait penser au Lagavulin 12 ans cask strength, mais où on aurait utilisé une petite dose de fûts de xérès. Bref, c’est excellent. Et au prix demandé, c’est l’un des meilleurs deal sur le marché. Nez : Incomparable parfum de tourbe sucrée et fruitée. Si c’est pas du Lagavulin, ça sent comme du Lagavulin en tout cas! Bref, une délicieuse fumée de tourbe enrobée d’embruns maritime et présenté sur du beau chêne sec. On se croirait définitivement sur Islay! Bouche : De la fumée de tourbe presque agressive, mais adoucie par l’eau de mer et le chêne. J’y retrouve aussi une discrète note fruitée et sucrée me faisant penser qu’on a probablement utilisé une petite quantité de fûts de xérès dans le vatting. Tonne de tourbe poivrée, quelques fruits mûrs et sucrés. Finale : Longue et savoureuse, avec de la fumée et du poivre.